Reprise des activités
(28 septembre)
Le P'tit Mousse a repris la danse. Il n'était pas trop sûr d'avoir envie, mais comme le spectacle qui n'a pas pu avoir lieu l'année dernière devrait avoir lieu cette année, il a retrouvé une motivation. Et la prof le flatte en disant qu'il saute haut, donc tout va bien. Dans son cours comme dans le mien, les parents n'ont plus le droit de pénétrer dans la salle, et doivent attendre masqués à l'extérieur (enfin, pas dehors, mais dans le couloir). Les danseur.seuse.s de plus de 11 ans doivent aussi être masqué.e.s entre l'entrée dans le bâtiment et la salle de cours, ce qui est un peu ridicule, puisqu'il n'y a pas plus de 7 mètres à parcourir, et que nous passons le cours sans masque.
L'accès au vestiaire nous est également interdit. Et comme c'est la même chose pour les gars du hand, à côté, on les voit se changer à la fin de leur cours. Il faut dire qu'ils se mettent juste devant la porte communicante entre les deux salles, laquelle est munie de petites fenêtres à hauteur d'épaules musclées (bon, ça va, eux aussi, ils matent notre cours!). Comme une des filles de la danse les connaît, elle va leur suggérer d'aller se déshabiller ailleurs, leur salle est quand même assez grande.
A la piscine, je trouve que l'ambiance est plus sympathique qu'avant. Peut-être parce que mon emploi du temps m'oblige à y aller le lundi, à la fin du cours d'aquagym. Les gens n'aiment pas trop nager à côté. Je dois dire que je n'appréciais pas trop non plus, mais en ce moment, la musique du cours me fait du bien (néanmoins, je ne l'entends que lorsque je n'ai pas la tête dans l'eau) et puis, les nageurs sont moins stressés. J'ai échangé quelques mots avec mes voisins de ligne, tout le monde est très courtois et prêt à laisser passer les autres, et puis après le cours d'aquagym, nous n'étions plus que 4, et chacun a pu profiter de sa ligne d'eau. Il paraît que l'ambiance du mardi est très différente, avec "des hommes" qui franchissent le passage entre les lignes d'eau à toute vitesse.
Quant au trampoline du jardin, il aurait besoin d'une petite remise en état, ce qui ne dérange pas Granit ni ses quasi-copines:
Libellés : corona, loisirs
Echu an hini?
(26 septembre)
Ohé, les gens, il y a encore quelqu'un qui lit mes messages, ou bien tout le monde m'abandonne?
(Notez que, comme je commence à être un peu débordée, si personne ne me lit, je serai moins gênée d'espacer mes publications.)
Libellés : brève(s)
J'y suis retournée
(22 septembre 2020 - ma mère aurait pu fêter ses 70 ans ce jour....)
Après avoir demandé l'avis du kiné, je suis retournée à la piscine.
Il faut désormais suivre les flèches pour ne pas croiser les nageurs qui sortent (par la porte "des scolaires"), se doucher au savon avant d'aller dans l'eau, et respecter le sens de circulation dans les lignes d'eau. Ce dernier principe a un avantage: c'est plus facile de doubler, puisqu'on est sûr de n'avoir personne en face.
Au début, j'ai vraiment eu du mal, à cause de ma tendinite. Je me suis même dit que j'avais payé pour rien, vu que j'arrivais à peine à faire une longueur en brasse. Mais je ne me suis pas découragée, j'ai alterné brasse et dos (en battements de jambes sans les bras), et mon épaule s'est réchauffée. J'ai finalement réussi à enchaîner 3 longueurs en brasse coulée, tranquillement, et sans douleur. Bon, je me suis fait doubler souvent. Mais je pense que cette remise en route m'a vraiment fait du bien.
Allez, dans quelques semaines, je ferai de nouveau mes 40 longueurs!
Libellés : corona, loisirs
Suite du défilé été-automne
(19 septembre)
19 masques gratuits, dont une partie est peu pratique, et le tout franchement monotone. Même si les enfants ont décidé qu'ils préféraient polluer la planète, et dans la mesure où les dotations sont arrivées tardivement (il paraît que je peux aller chercher de nouvelles culottes nouveaux masques au secrétariat, trois semaines après la rentrée), il nous fallait d'autres protections faciales.
Depuis le mois d'avril, j'ai donc fait quelques acquisitions à titre onéreux:
A gauche, deux masques de la couturière locale (par ailleurs maman d'une copine de la danse). Lavés à 60°, ils ont un peu rétréci et tirent derrière les oreilles. Ils ont aussi tendance à rentrer dans ma bouche quand je parle: j'ai l'impression de manger le masque que je porte. Mais je suppose que si je retourne demander à la créatrice qu'elle me change les élastiques, elle le fera.
En haut à droite, un souvenir de nos vacances. Le P'tit Mousse en a choisi un avec des singes, d'une taille un peu plus petite. Ils sont de bonne tenue (ne rentrent pas dans la bouche) et leurs élastiques sont réglables. J'aurais dû en prendre un ou deux de plus...
Et en bas à droite, un modèle qui ressemble beaucoup à celui de l'Educ Nat, mais acheté en magasin. Je l'ai vu sur la figure de certains élèves. Il est vendu en plusieurs tailles, et il y a un petit fil bleu dans un coin: très pratique quand on enlève le masque pour se souvenir dans quel sens il était si on veut le remettre. Les enfants aiment bien ce modèle (parce que je leur ai demandé de porter au moins deux masques en tissu par semaine, par égard pour la planète).
Libellés : corona, école, enfants
Même pas bien tenté
(17 septembre)
Non mais, vraiment, comment voulez-vous que je croie à un truc pareil?
Alors, déjà, ce n'est pas via ce site que je prends rendez-vous chez mon médecin. C'est fait exprès, pour que j'aille cliquer sur "annuler" ou "déplacer RV" et que je fournisse ainsi Dieu sait quelles données?
Ben oui, mais ce n'est même pas mon adresse mail qui apparaît (non, je ne m'appelle pas Bernard), et puis, surtout, ce n'est pas la peine de modifier ce rendez-vous, hein: le message est postérieur à la date suggérée.
Messieurs les pirates, il va falloir réviser votre stratégie!
Libellés : humeur
Défilé été-automne 2020
(14 septembre)
Je ne sais pas combien de fois par jour je répète que le masque, c'est sur le nez et la bouche. Ou alors je fais le signe de remonter la chose. Entre ça et le rappel constant de l'escalier le plus proche pour la sortie, j'ai l'impression de me transformer en hôtesse de l'air. Peut-être que bientôt, on me fera distribuer des plateaux-repas?
En tout cas, des masques, on en voit de toutes sortes, des jetables (à 70%) ou des lavables, des faits mains ou des industriels, des blancs, des bleus et des colorés.
A la maison, voici ce que nous avons comme masques gratuits:
En haut à gauche, le modèle Ar Morlux de la communauté de communes, reçu en un exemplaire pour chaque habitant de plus de 10 ans peu après le déconfinement. Les élèves ont dû avoir les mêmes, ou plutôt, ils ont pu aller chercher les mêmes à leur mairie, mais ils les portent assez peu. Numérobis ne le trouve pas pratique. Je ne le porte qu'avec une coiffure adéquate, à cause des élastiques qui passent derrière le crâne. Il est triple épaisseur, et donc très chaud, et laisse très mal passer ma voix en classe. Le nouveau modèle, fourni en deux exemplaires par enfant scolarisé à la rentrée, est un peu différent en composition, mais doit avoir les mêmes inconvénients.
En dessous, le modèle Education Nationale, distribué en 4 exemplaires aux profs dès leur retour en classe (donc, pour moi, en septembre). Les élèves qui sont revenus en juin en ont eu aussi. C'est le "masque-culotte" évoqué par Madame Zouzou, qui n'a qu'une ou deux épaisseurs (le masque, hein, Madame Zouzou est solide et fiable, elle). Comme le blanc sous-vêtements, je trouve ça moche, j'ai ajouté des petits dessins sur les miens. J'ai vu qu'une de mes élèves avait brodé (ou fait broder) des fleurs sur les siens. C'est certainement très mal (surtout la broderie: ça fait des trous)...
A droite, le modèle fourni en deux exemplaires par le département à chaque collégien. Testé pour le moment seulement par le P'tit Mousse, et qui réussit semble-t-il la performance d'être à la fois trop grand et de faire mal derrière les oreilles. Pas sûre qu'on les porte beaucoup, ceux-là...
Libellés : corona, santé, service public
Le nouveau bac pour les nuls
(10 septembre)
Décidément, personne n'y comprend rien, il faut dire qu'il y a encore eu des changements cet été, et cette caricature trouvée dans le magazine d'un de mes enfants retarde déjà (il ne faut plus dire "E3C").
Libellés : école, humeur, service public
Flourig est ravie
(7 septembre)
L'autre zour, la Madame, elle est allée cez le vétérinaire cercer mon médicament (qu'il est pas bon et que ze suis même pas malade). Le vétérinaire il a dit "ouh, la, 19 ans!", et comme ma Madame elle voulait prendre rendez-vous pour mon vaccin, le vétérinaire, il a dit que c'était pas la peine. A mon âze, ze sors plus beaucoup, et mon immunité elle est faite, alors c'est pas la peine de me stresser en me mettant dans la boîte qui va dans la voiture. Et même pour mon arthrose, ça vaut pas le coup de me donner des médicaments qui vont me donner mal aux reins. Il faut arrêter de m'embêter, hein!
Mais Granit, elle, elle est zeune, et elle sort partout et elle attrape des tas de bêtes bizarres (l'autre soir, le Monsieur il l'a vue attraper une souris qui vole), alors il faut la vacciner et lui mettre de l'anti-puces pour me protézer, moi. Alors, auzourd'hui, la Madame elle a fermé la çatière, que Granit elle était toute malheureuse de pas pouvoir aller zouer avec les voisins, et puis après, elle l'a emmenée cez le vétérinaire. C'est bien fait!
Granit, elle est folle, elle monte toute seule dans la voiture!
Libellés : chats
Brèves de rentrée 2020
(3 septembre)
Le P'tit Mousse a l'air content. Il a retrouvé quelques copains dans sa classe (il y en a un qu'il était sûr de retrouver, sa maman travaillant au collège, elle a dû donner son avis pour la constitution des classes). Il compte les profs qui savent prononcer son prénom et ceux qui se trompent (Numérobis a l'habitude, mais en troisième, il y a de moins en moins de profs qui ne le connaissent pas).
J'ai pu constater que, même sous le masque, on reconnaît les petits frères ou petites soeurs de... Et je me dis aussi que je suis dans ce lycée depuis longtemps: il y a plein de noms connus sur les listes d'appel. Le masque ne dissimule pas non plus les bâillements, attention!
Nous attendons toujours le protocole sanitaire, les emplois du temps vont probablement changer: c'est le bazar avec les groupes de seconde (en allemand, 45 élèves répartis en deux groupes: 16 et 29). Mais la rentrée a été bien préparée, on vous dit.
Pendant que je vous écrit, Pirate (ou Polochon) visite la cuisine et Flourig ne se rend compte de rien.
(Et je poste ce soir au plus tard les cartes postales de Mesdames CaSo et Zouzou. Pour les autres, j'attends vos adresses à : massonct -at- wanadoo -point- fr)
Libellés : brève(s), corona, service public
Injonctions contradictoires
(1er septembre)
Hier, pré-rentrée. Tout est prêt, a dit le ministre (pour mémoire, il l'avait déjà dit quand on a fermé les écoles et qu'il a fallu improviser les cours à distance).
Nous avons donc parlé du protocole sanitaire. Ah ben non, celui qu'on destine aux élèves n'est pas encore bien défini. On les rencontre le lendemain? Pas grave! Un sens de circulation dans l'établissement, des escaliers pour monter et d'autres pour descendre? Ah ben non, ce n'est pas prévu. Puisque les claviers vont rester liés aux ordinateurs, (au lieu que chaque prof se déplace avec son clavier et sa souris), il va falloir décider si c'est le prof qui quitte la salle ou celui qui arrive qui désinfecte. Nous serons prévenus en temps et heure. Parce que, la veille pour le lendemain, c'est sans doute trop tôt.
Les codes pour accéder au réseau pédagogique vont sans doute changer. Ca va être pratique pour faire l'appel, le premier jour.
Mais ce qui est certain, c'est que les travaux sont dans une zone bien isolée, et que le chantier ne devrait pas déclencher l'alarme incendie. Tu tutuu, tutuu, tutuu.
Hm. Tout est prêt, donc.
En tout cas, les fournitures de mes deux collégiens sont prêtes:
Les masques Ar Morlux sont fournis par la mairie (deux par enfant du collège au supérieur -lavables 10 fois, on en a donc pour... deux semaines; mais c'est mieux que rien). La gourde est pour la cantine (le P'tit Mousse a très bien compris: il s'agit d'éviter que tout le monde manipule le même pichet).
Libellés : corona, école, enfants
