Pou'quoi il faut toujourss se relire

 (22 mai)

Non mais franchement, ils croient que je suis naive à ce point?



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Balade en presqu'ïle: le Cap de la Chèvre

 (15 mai)

Etant donné qu'il fait à peu près aussi beau qu'en février, il est encore temps de vous montrer les photos de mon tour du Cap de la Chèvre. Il me semble que le printemps est la meilleure saison pour le découvrir, en raison des difficultés de circulation qui risquent de se présenter en haute saison. En effet, l'accès au sentier se fait par une route étroite sur laquelle il peut être difficle de croiser un autre véhicule. Le jour où j'y suis allée, le temps était brumeux, le matin, et j'ai aperçu un faisan sur le bord de cette route.



Le circuit démarre derrière le sémaphore (terrain militaire, interdiction de photographier), au pied d'un monument à la gloire des aviateurs militaires.

Si on regarde de plus près ce monument (phallique, vous en conviendrez), on voit que des constellations sont gravées à son pied, probablement parce qu'elles servaient de point de repère aux premiers voyageurs aériens.

On longe la mer, évidemment, et on traverse aussi un très sympathique village de pêcheurs.

Je ne suis pas sûre que beaucoup de monde vive encore de la pêche, sans doute ces maisons sont-elles en partie devenues des résidences secondaires.

La vie devait être rude, dans ce bout du monde balayé par les vents. Même les arbres ont du mal à y pousser (droit).

Pourtant, il y a eu des cultures et / ou de l'élevage, comme en témoignent les murets qui entouraient autrefois les champs.


Je dois avouer que l'état des "chemins herbeux", en réalité des chemins creux transformés en ruisseaux, m'a vite fait trouver une autre utilité à ces murs. Comme il était impossible de passer à pieds secs, même en longeant les pierres, j'ai fini par monter sur les murets, devenus hauts trottoirs. Je sais, ce n'est pas la meilleure chose à faire pour leur conservation. Mais j'ai vu d'autres personnes renoncer devant l'état des allées, et les murets avaient manifestement déjà été empruntés avant moi.

Peut-être que dans un mois de mai normal, les chemins sont plus secs?

Après avoir traversé la campagne, j'ai retrouvé le sentier côtier au bord duquel je me suis arrêtée pour pique-niquer.

Et je suis repartie en direction du sémaphore, dans ce paysage toujours un peu chaotique.

Il y a avait bien trop de monde au bout du circuit pour que je puisse prendre une photo sans personne. C'est dommage, parce que le soleil semblait enfin décidé à sortir illuminer la nature.

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Prise de tête

 (10 mai)

Qui a dit que la déclaration d'impôts en ligne était simple?

Tous les ans, c'est la même chose. Je suis généreuse, je fais tout un tas de dons aux oeuvres. Je dois donc récupérer les reçus fiscaux pour établir ma déclaration. Certains m'arrivent par courriel, il faut aller en chercher d'autres sur un espace donateurs, et quelques uns arrivent par la poste. Y compris après la date d'ouverture du serveur. La procrastination a du bon, parfois. Cette année encore, comme je me disais qu'il serait temps que je m'y mette, j'ai trouvé un reçu dans ma boîte aux lettres.

Une fois les reçus réunis, il s'agit encore de savoir dans quelle case les déclarer. Certains dons sont déductibles à 75 %, d'autres à 66%. Et seuls deux ou trois de mes reçus indiquent le taux de réduction applicable! Alors je suis allée faire un tour sur les différents sites, pour voir.

Là, je me suis dit que c'était bon, et je me suis rendue sur le site des impôts pour faire cette fameuse déclaration. Je savais qu'il fallait demander la page en plus, je n'ai pas raté cette étape. Mais en arrivant sur la page de déclaration des dons, je suis tombée sur ça:

Gnn? Non mais il y a combien de catégories possibles? En dehors des partis politiques, je dois avoir donné partout. Mais je ne suis pas bien sûre de la catégorie de chaque organisme. Et un seul reçu fiscal (celui de l'UNICEF) a la bonté de m'éclairer sur la case dans laquelle rentre mon chèque.

Alors, de deux choses l'une: soit les services fiscaux font tout pour décourager la déclaration des dons, soit les organismes auxquels je distribue des subsides ont encore des efforts à faire dans la communication. Peut-être que je vais me fendre d'un message à chacun pour réclamer premièrement que les reçus fiscaux arrivent tous dans le mois qui précède l'ouverure du service, et deuxièmement qu'ils mentionnent la case dans laquelle il faut les déclarer. Parce que j'en ai assez de me casser la tête tous les ans.


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Ignorance crasse

 (8 mai 2021)

Hier, j'ai fait une compréhension de l'oral avec mes classes de première. Le document présentait une installation en commémoration de la fin de la première guerre mondiale.

J'ai d'abord fait regarder l'illustration, afin que le mot "Mohnblume" soit clair pour tout le monde. Et ce fut un premier moment d'égarement à propos du pavot et de son utilisation pas seulement culinaire.

Mais c'est la suite qui est plus inquiétante. Après l'audition du document, ils avaient bien la date du 11 novembre, mais certains ne savaient pas quoi en faire. L'attentat? Heu, non, ont corrigé les autres, ça, c'était le 11 septembre. Ah, l'armistice! Oui, mais de quelle guerre? La deuxième? Non? Ben, la première, alors. Ben oui, puisque pour la deuxième, c'est le 14 juillet! L'élève qui a eu cette fugurance s'est fait chambrer par ses camarades...

Autre problème soulevé par le document, les noms de la Grande-Bretagne, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Quel rapport entre ses pays, et que viennent donc faire les trois derniers dans la guerre? Il, a fallu faire un peu de civilisation britannique, un seul élève ayant vaguement entendu parler du Commonwealth. Bon, sur ce point, je veux bien, la participation de l'Empire britannique aux deux guerres mondiales est largement sous mentionnée en France.

Mais les dates des armistices, Diantre!

La journée avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices historiques: j'écoutais la radio, et au mot "Jersey", j'avais des vaches dans mon champ visuel, tandis qu'à l'évocation de Napoléon, je trversais le lieu-dit Waterloo...

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Evasion?

 (6 mai)

Quand je suis allée refaire le plein de thé pour le goûter à la boutique de vrac, on m'a dit que ma boîte était dépaysante.

Je n'y avais jamais pensé.

C'est une boîte qui m'a été offerte, il y a quelques années, par une collègue allemande. Elle contenait du thé de Frise, et l'illustration renvoie à cette partie du Nord de l'Allemagne proche de la mer (du Nord). Il y a là des Halligen, petites îles menacées de submersion à chaque tempête, et la fameuse Wattenmeer, estran immense découvert par la marée.

Il est possible que je trouve autant de réconfort dans la contemplation de cette boîte que dans la dégustation de son contenu. D'Allemagne, je ne crois pas avoir de mauvais souvenir...


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la vie n'est pas toujours simple

(3 mai 2021)

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