Et on fait coucou, les p'tits gars!

(30 septembre)

Bon, ben puisqu'il n'y a plus personne, et que ça me fatigue de chercher quoi vous raconter de la main gauche, je vous mets juste une petite photo (moche).

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Kim comment?

(27 septembre)

Je sais bien que la prononciation des noms de lieux bretons peut sembler complexe.
Par exemple, vous avez peut-être déjà entendu parler des îles Kerguelen ("querrguélenne"). Mais vous ignorez que leur découvreur est natif du coin, et qu'ici, on appelle ce bonhomme "Querrguélain". La prononciation du en est un vrai casse-tête, je veux bien le reconnaître. Il paraît qu'on dit "ain" dans les terres, et "enne" près des côtes, mais cela colle mal avec la pointe de Penmarc'h. Il faut en effet dire "Pain-Marre".
Dans "Le Faou" et "Châteauneuf du Faou", les a sont muets, comme je l'ai appris l'an dernier à une démarcheuse téléphonique asiatiqe.
Mais la jeune femme qui appelait vraisemblablement d'Afrique (je juge à l'oreille) pour me convier, au nom de je ne sais plus quelle société qui "rev[enait] dans votre région", dans un restaurant de "Kim Peur" a vraiment dépassé les bornes de la prononciation ridicule. Je lui ai donc conseillé de prononcer correctement le nom de la préfecture, à l'avenir. Et je regrette beaucoup de ne pas lui avoir redemandé le nom de cette société qui exploite des jeunes femmes dans des centres d'appel à l'étranger, et de ne pas avoir retenu non plus le nom du restaurant à éviter.

(Enfin, ces appels font passer le temps, et ça change de l'éternelle isolation à un euro, qui me semble en perte de vitesse, du point de vue du démarchage.)

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Heureusement que ça ne s'est pas passé comme ça!



(25 septembre)

Si Josiane Balasko tombe vers l'avant, il y a des chances que sa luxation soit "postérieure". C'est plus rare qu'une luxation antérieure comme la mienne, mais je confirme, c'est extrêmement douloureux.

(Et sinon, j'attends que mon vétérinaire me rappelle pour traiter la tension de mon vieux chat grognon)

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Lundi matin chez le vétérinaire

(20 septembre)

La visite annuelle de Flourig ayant révélé une importante perte de poids (30%, elle n'a plus la peau sur les os) et une hypertension, le vétérinaire m'avait demandé de la ramener pour une prise de sang. Le rendez-vous était lundi matin à l'ouverture, et, heureusement, K. s'est rendu disponible pour nous véhiculer.
Outre Flourig, il y avait déjà un chiot femelle (non, je ne me risquerais pas à mettre "chiot" au féminin) qu'il fallait peser pour adapter la posologie du vermifuge. Et la secrétaire a dû répondre au téléphone à un propriétaire de chiens. L'un deux avait une plaie déjà recousue deux fois et de nouveau béante; il a été décidé qu'il fallait ramener le chien, pour voir ce qu'on pouvait faire. Là-dessus, je suis rentrée dans la salle d'examen avec Flourig, qui a été très sage. Et quand je suis ressortie, la secrétaire était en train de noter l'adresse d'une ferme pour une vache qui n'arrivait pas à vêler (en septembre? je croyais qu'on programmait les naissances pour le printemps).
Laissez-moi dormir tranquille!
K., qui a dû y retourner pour ramener Flourig (elle a fait un petit malaise en rentrant à la maison, trop de stress) puis pour la chercher le soir (il faut l'emmener chez un autre véto pour examen complémentaire), m'a assurée qu'il y avait toujours autant d'agitation. Ce n'est guère étonnant, dans la mesure où c'est le seul cabinet vétérinaire de l'agglomération, et qu'il y a, outre les animaux domestiques, pas mal de vaches, de cochons, voire de moutons et de poulets...

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Droguée

(17 septembre)

Qui a dit que le vendredi 13 portait malheur? Il vient, à moi, de m'apporter (au moins) trois semaines de congé. Je suis en arrêt maladie pour une luxation incontestable de l'épaule droite survenue au cours de reprise  de la danse.
J'ai donc refait un petit tour aux urgences vendredi soir. ll y avait nettement plus de monde que lors de la trêve des confiseurs. Et j'avais aussi sacrément plus mal. Curieusement, personne ne m'a jamais demandé d'évaluer ma douleur sur une échelle de un à dix, ce soir-là. Arrivée vers 21h 30 sous la conduite de K., j'ai été prise en charge assez rapidement et ai pu rentrer chez moi vers 1h du matin.
De cette nouvelle visite, je retiens que:
- quand j'ai très très mal, je ferme les yeux et j'ai des fourmillements aux extrémités (cela s'était déjà produit lors de mes deux premiers accouchements, mais je n'avais pas compris ça comme une manifestation de la douleur, alors);
- même quand on a mal, on peut éprouver de la compassion. Juste avant de sonner pour avoir un truc plus puissant que du daf_algan à la codéine, j'ai eu pitié de ce petit bonhomme que j'entendais hurler sa douleur dans le masque où on tentait de lui faire respirer du protoxyde d'azote;
- la morphine et le MOPA (? masque à oxygène pour protoxyde d'azote) sont mes amis. Apparemment, la morphine peut donner des nausées, mais elle m'épargne cet effet secondaire et a véritablement soulagé ma douleur. Quant au protoxyde d'azote, j'avoue l'avoir respiré au masque avec délices, et je confirme son côté hallucinogène, puisque j'ai eu l'impression d'entendre les gens parler de façon hachée. Mais attention, je n'ai jamais utilisé ces drogues en dehors du strict cadre hospitalier, et sous surveillance médicale, qui plus est allongée sur un brancard ou un lit dont les ridelles étaient remontées;
- même en grève, le personnel hospitalier reste souriant et efficace.

(Et vous excuserez l'absence de photo ces prochaines semaines, ma main droite est indisponible...)

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C'est presque vendredi, c'est presque écologie

(12 septembre)

Il y a un peu plus de deux semaines, nous sommes allés faire un tour sur l'île de Sein.
Cette île est toute petite, comme Numérobis a pu le vérifier lorsque nous sommes montés en haut du phare. Elle est aussi très plate: elle "culmine" à 11m, avec une altitude moyenne de 1,5m. C'est dire si elle est sujette à submersion, au moins partielle, lors des tempêtes ou des grandes marées.

La partie est de l'île (celle d'où l'on voit la Pointe du Raz), autrefois cultivée, est inaccessible à marée haute. Je ne suis pas sûre que ç'ait toujours été le cas. On voit encore les murets qui fermaient les champs. Et à certains endroits, l'effondrement de la côte laisse apercevoir le soucis majeur de cette île: elle est composée de galets et de sable posés sur le granite. Les vagues rongent ce sol fragile, les tempêtes le font effondrer. Et bien sûr, il est difficile d'y faire pousser quoi que ce soit. Il semblerait que les îliens n'aient pas encore l'habitude de faire du compost (ils laissent la mer emporter les déchets végétaux), ce qui serait pourtant peut-être un moyen non seulement d'amender, mais aussi de stabiliser le sol.
Le port et le village se trouvent au centre de l'île, le phare, avec le groupe électrogène et l'usine de désalinisation (il n'y a pas, ou pas assez, d'eau potable sur l'île), se trouvent dans la partie ouest. De cette pointe ouest, potentiellement séparable du centre en cas de ras de marée, on ne voit pas encore l'Amérique, mais du haut du phare, on peut contempler la petite chapelle Saint Corentin, perdue au milieu des bruyères.

Ce fut une très jolie balade, et je crois bien que nous retournerons faire un tour à Sein.

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L'été est fini

(9 septembre 2019)

La météo nous rappelle méchamment que le soleil et les vacances, c'est bien fini.
Alors, pour remonter le moral des troupes, j'ai fait un brownie.

Mais je ne vais quand même pas vous donner la recette de ce genre de gâteau. Si vous ne la connaissez pas, il y en plein la toile mondiale. Comme d'habitude, j'ai réduit la quantité de sucre (d'autant que j'ai mis de la cassonade, qui a un pouvoir sucrant plus élevé, si je ne m'abuse).
Non, en fait, je voulais vous parler d'un dessert qui nous rappellera, à nous, nos vacances. Je l'ai trouvée dans un des livrets pour les enfants que nous avons eus en visitant les châteaux de la Loire. Il y en a de très bien faits, qui invitent les enfants (et leurs parents) à prêter attention à certains détails, ou à aller se perdre au fond du jardin pour résoudre une énigme. J'avoue que celui de Cheverny est un peu une arnaque: on le paie 3 euros pour obtenir un cadeau qui est vendu 2 euros à la boutique de souvenirs!
Celui du château de Langeais, quant à lui, est non seulement gratuit comme les autres, mais aussi conçu pour être conservé. En dehors des réponses à compléter sur place (inutile de prendre le moindre livret pour enfant si vous n'avez pas de stylo), il y a une page à colorier à la maison, et la recette de la dariole. Le mot est curieux, mais c'est juste un genre de flan pâtisser. Donc très facile à faire (et c'est pour ça qu'on en refera!)
Il vous faut:
une pâte brisée (je l'ai faite de mes blanches mains)
1/2 litre de lait
4 oeufs
125 g de miel (la recette dit "ou de sucre")
1 cuiller à café de cannelle moulue
1 pincée de sel (j'ai oublié de la mettre)

Mélanger les oeufs.
Ajouter le lait et le miel. Bien mélanger puis ajouter la cannelle et le sel avant de mélanger à nouveau.
Foncer un plat à tarte beurré avec la pâte brisée et verser le mélange liquide.
Enfourner 40 minutes à thermostat 6 ou 7.
A la sortie du four, la crème tremble et le dessus de la dariole est doré.


Quand j'ai mis le truc au four, l'appareil était tellement liquide que je me suis dit que ça ne prendrait jamais. Mais en fait, si. La crème tremblait effectivement à la sortie, mais elle avait une texture agréable sous la dent. En revanche, on voit sur la photo que la cannelle est restée en surface; je me demande si c'est parce que j'ai oublié le sel, ou mal mélangé, ou si c'est normal.
Il paraît qu'on peut aussi ajouter 125g d'amandes en poudre à l'appareil. On doit pouvoir aussi remplacer la cannelle par du chocolat ou de la vanille, ou bien faire une pâte brisée au chocolat, même si ça fait moins moyen-âgeux...

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Au boulot!

(3 septembre)

Dire que mardi dernier, on était là:


Et aujourd'hui, j'ai six heures de cours. S'ils sont tous présents, je vais voir tous mes élèves...

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Petits souvenirs

(2 septembre)

Voici mes réponses au dernier questionnaire du dimanche soir:

Décrivez votre premier logement indépendant.
> Un studio à Paris, dans un grand immeuble et avec une fenêtre qui donnait sur l'immeuble d'à côté. La salle de bain à droite en rentrant, et la kitchenette dans un placard à côté de la fenêtre. C'est le premier logement que j'ai payé. Mais avant, j'avais passé cinq mois dans une chambre de cité U en Allemagne (aux frais de mes parents): la cuisine était dans l'entrée, et la salle de bain à droite aussi en entrant. Vaste chambre claire (murs blancs) au premier étage, avec vue sur un parc (et le parking).

Que savonnez-vous en premier lorsque vous êtes sous la douche?
> Le haut du corps, en particulier les aisselles. Si je me fais un shampooing, c'est en dernier. (A moins bien sûr qu'il ne s'agisse d'une douche pré-opératoire...)

Comment et quand avez-vous appris à faire la cuisine?
> Ai-je seulement appris?  J'ai bien été obligée de m'y mettre un peu quand j'ai commencé à habiter toute seule, et puis j'ai acheté un ou deux livres de cuisine. Mais je crois que le sujet ne m'intéresse vraiment que depuis que j'ai des enfants, soit une quinzaine d'années.

Préférez-vous un ptit dèj’ sucré ou salé?
> Sucré, avec miel et confiture. Mais s'il y a du bacon ou un oeuf à la coque, je suis partante aussi.

Est-ce que vous préfèreriez perdre la vue ou l’ouïe (devenir aveugle ou sourd)?
> La collègue qui m'a posé cette question me disait que perdre la vue ne lui poserait aucun problème, puisqu'elle arrive très bien à se déplacer dans le noir. Moi aussi, chez moi, je me passe de lumière la nuit, en dehors des escaliers. Mais je ne vois (c'est le cas de le dire) pas trop comment je pourrais sortir de chez moi ou conduire mes enfants à l'école si je deviens aveugle. Je préfèrerais donc être sourde. Certes, je ne pourrais plus ni écouter de musique, ni travailler, mais je pourrais encore lire et me promener, admirer les paysages, profiter de la nature...

Achetez-vous d’occasion?
> Les voitures, toujours. Parfois des livres, également, et pour le reste, c'est assez rare.
Je reviens sur un sujet qui (me) fâche: les livres scolaires du Pirate, qu'il était hors de question de payer plein pot. Voilà une sacré inégalité, sur le territoire: il y a des élèves qui reçoivent leurs livres du Conseil Régional (et qui donc, ne payent rien), ceux qui peuvent adhérer à une association qui gère les manuels dans l'établissement (dans mon lycée, je crois que les élèves paient 15 euros pour tous leurs bouquins), ceux qui peuvent se faire arnaquer par une fédération de parents qui, contre adhésion, fournit les livres à un tarif préférentiel (j'ai fait le calcul, dans le lycée du Pirate: ça revient plus cher que d'acheter les livres neufs!) et ceux qui doivent se débrouiller autrement... Je suis bien contente qu'aucun de mes enfants n'entre en seconde ou en première cette année, où il n'y a que des manuels neufs!

Là tout de suite, il y a quoi dans votre sac à main?
> Pas mon portable, il est en charge. Je dirais donc: les papiers de la voiture, mon portefeuille, un petit bloc-note et un stylo, une liste de courses à faire, trois ou quatre listes de courses faites, un mouchoir, un agenda, un machin pour m'attacher les cheveux, un jeton de caddie. Après vérification, il y a aussi un élastique à cheveux supplémentaire, une crème pour les mains, un sachet pour les légumes du supermarché, deux compresses, et j'ai oublié la petite poche avec les cartes de fidélité, la serviette hygiénique "au cas où" et le carnet d'adresses. C'est fou ce qu'une fille peut trimbaler!

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