Screugneugneu

 (30 septembre)

Voilà deux jours que Blogger m'objecte un problème inconnu pour commenter chez les autres. Je ne peux pas m'identifier sur des blogs étrangers, alors que je le suis automatiquement ici (je veux dire, mon ordinateur a mangé le bon gâteau). Quoique, même ici, je dois passer par le captcha quand je veux répondre aux commentaires de mes lecteurs. Lesquels, si ça se trouve, ne peuvent plus commenter non plus depuis deux jours.

Vive l'informatique!

Numérobis et le P'tit Mousse sont en train de s'entraîner pour la certification PIX, et on leur pose des questions parfois très stupides (genre, rajouter le "r" dans une adresse qui a été mal copiée, comme "blabla.f") et d'autres fois tellement compliquées que ni eux ni moi ne comprenons la question (oui, on cherche ensemble, on a le droit, et je suis un peu désolée quand Numérobis ne veut pas aller voir le tuto pour savoir comment recopier un texte en le libérant de sa mise en page).

Ce qui est bête, dans cette certification, c'est que les questions et exercices ne sont réalisés qu'une fois. Soit on sait, soit on passe ou on se trompe, mais je ne crois pas qu'on puisse réellement apprendre à faire ce qu'on ignore. Par exemple, les exercices sur les feuilles de calcul, à mon avis, doivent être répétés pour être compris et acquis. Aller voir une vidéo pour apprendre à trier des listes de livres par catégorie ne sert pas à grand chose, si on ne réalise pas les manipulations soi-même deux ou trois fois.

Il n'est pas prévu de temps de formation en classe, puisque la certification s'adapte au niveau de chacun (mes deux fils ont ainsi pu avoir la même question sur les extensions correspondant aux fameuses feuilles de calcul; question imbécile au demeurant, puisqu'ils avaient déjà dû ouvrir deux fois un document de ce type). Et puis les professeurs ont autre chose à faire. Et puis les cours de technologie ont été supprimés en sixième (et de toute façon, on y faisait peu d'informatique). Et puis je trouve qu'une aprtie des questions est vraiment sans intérêt (non mais retrouver le lien du logo à la racine du site de la ville de Laval?).

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Circuler

 (27 septembre)

Parenthèse: je n'ai pas de lien dans mes favoris pour ce blog; je passe donc toujours par le moteur de recherche, qui m'informe que c'est "Un blog de voyage et de loisirs qui raconte les expériences de parents célibataires qui font voyager leurs enfants au Canada. Il aborde des sujets variés comme la police aux [frontières]" et blabla bla. Il y a peu, c'était un "blog de voyage au Canada". Alors, certes, j'ai parlé de mes vacances, mais je ne crois pas avoir mentionné les expériences d'autres parents, je suis bien trop centrée sur moi-même pour ça! L'IA qui rédige des résumés a encore des progrès à faire.

 

La semaine dernière, j'ai eu un problème de voiture. Il y a des travaux un peu partout, en ce moment, et notamment à un coin de rue où je me prends régulièrement le trottoir. Cette fois, le passage était rétréci par les travaux, il y avait une voiture à ma droite, et, pour l'éviter, j'ai violemment mangé la bordure. Ou plutôt, comme je m'en suis rendu compte en arrivant chez moi, c'est elle qui a méchamment mangé mon pneu. Le garage, appelé à un quart d'heure de la fermeture, ne pouvait rien pour moi dans l'immédiat.

Comme j'avais un peu peur de rouler encore avec cette gomme à moitié arrachée, j'ai décidé de tester le bus. J'avais acheté un billet pour 10 voyages, l'an dernier, au moment où le prix de l'essence était au plus haut, mais je ne l'avais jamais utilisé. Les prix du carburant atteignent de nouveau des sommets, c'est donc le moment de vérifier la compatibilité des transports en commun avec mes trajets. Mon emploi du temps de cette année est effectivement bien plus adapté aux horaires du bus urbain. Le second* bus de la matinée semble parfait quand on commence à 9 heures. Et le soir, je finis assez tard pour attendre un peu un véhicule de retour.

Mercredi matin, je me suis donc rendue à l'arrêt approprié. Le bus était prévu pour 7h 57. J'ai entendu sonner 8 heures avant qu'il arrive. Il a emprunté un long circuit par des petites routes que je ne connaissais pas, histoire de ramasser sur son passage autant d'élèves (mais aussi quelques adultes) que possible. Et je suis arrivée au lycée avec assez d'avance pour faire des photocopies. Le retour, en revanche, m'a paru interminable. Le départ (le lycée est à l'arrêt terminus) était tardif, et je ne suis pas arrivée chez moi avant 13h, affamée. Le lendemain matin, le transporteur n'était pas à l'heure non plus au bourg, et le temps que j'arrive au lycée, il ne me restait plus que deux minutes pour aller en cours (alors que, théoriquement, l'arrivée est 15 minutes avant le début du deuxième cours de la matinée).

Quant au jeudi soir... Une réunion était prévue à 18h au lycée. Or c'est l'heure à laquelle part le dernier bus pour rentrer chez moi. J'avais donc demandé à un collègue qui habite encore plus loin s'il pouvait me ramener. Ce qu'il a fait. Mais il emprunte en ce moment, comme beaucoup de gens, la vieille route, histoire d'éviter les travaux sur la quatre voies. Si, jeudi soir, le gain de temps n'était pas évident, hier soir, il était certain. Du pont qui passe au-dessus, j'ai pu voir qu'il était inutile d'essayer de s'engager sur la voie "rapide", qui bouchonnait sérieusement. Même avec un tracteur, la route de campagne était plus fluide... Et Numérobis m'a dit que le bus ne passe plus par là non plus (alors que c'était une partie du trajet retour).

Vendredi, comme je n'avais pas cours, j'ai laissé ma voiture au garage et fait poser deux pneux neufs. De toute façon, il fallait les changer. Mais je ne suis pas certaine de renouveler l'expérience du bus très souvent. Certes, elle m'a rappelé des trajets effectués quand j'étais jeune. La voiture reste cependant bien plus pratique; en tout cas quand on peut, comme moi, se garer sur son lieu de travail.

* Larousse nous rappelle qu'on dit second, plutôt que deuxième, quand il n'y a que deux éléments.

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Mes bras

 (23 septembre)

Chaque année, au spectacle de danse, il y a des gens qui prennent des photos. Il y a des photographes plus ou moins officiels, qui envoient leurs photos à la prof. A une époque, on pouvait avoir des planches de miniatures pour choisir les clichés qu'on voulait acheter. Cela ne se fait plus, pour une raison que j'ignore. mais ce n'est pas bien grave. La prof met la plupart des photos sur une clef USB pour que je les montre au forum des associations, à la rentrée, histoire d'attirer de nouveaux élèves (oui, je laisse au masculin pluriel, c'est un peu provocateur, pour des cours de danse). Et moi, je récupère les images de ma pomme qui me plaisent sur mon ordinateur.

Cette année, j'étais souvent devant et côté jardin, ce qui est l'un des meilleurs endroits pour être prise en photo. Il y a donc pas mal de clichés de moi. La plupart du temps, j'ai l'air trop sérieux et je regarde par terre, ce qui n'est pas du meilleur effet. Mais il y a une photo très chouette où je souris. Et puis il y a celle-là, qui m'a fait encore une fois me poser des questions sur mes bras:

Il arrive assez souvent que je me reconnaisse sur des photos de danse, même quand on ne voit pas ma tête, à mes bras plus musclés que ceux des autres. Est-ce parce que je suis plus vieille, que j'ai l'air d'avoir des épaules d'athlète? Je ne suis pas particulièrement plus mince que les autres filles (au contraire...), donc ce n'est pas l'effet de l'absence de gras. Est-ce parce que j'allais nager une fois par semaine (chose que mon emploi du temps ne me permet hélas pas cette année)? Ces épaules m'intriguent d'autant plus que c'est bien le seul endroit de mon corps où les muscles sont saillants.

Sur la clef USB de cette année, il y avait aussi des films, et notamment un de l'année dernière avec la chorégraphie de notre groupe et celle du cancan; je me suis empressée de copier cet extrait du spectacle, c'était un bon souvenir.


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En escadrille

 (20 septembre 2023)

Il y a deux semaines, j'ai emmené le P'tit Mousse se faire poser les bagues supérieures de son appareil dentaire. Il y avait là un de mes élèves, et un petit frère d'un copain de mon fils.

Le vendredi, j'ai dû emmener Numérobis d'abord à la pharmacie, pour avis, puis chez le médecin, pour consulation (je suis sûre que le fait d'avoir vu d'abord le pharmacien a joué en notre faveur pour avoir un rendez-vous aussi rapidement), parce qu'il faisait une infection sous son corset. Son père m'avait téléphoné la veille au soir (ah oui, c'était une semaine chez papa), il était prêt à l'emmener aux urgences pour ce qui ne m'a semblé être qu'un gros furoncle, quand je l'ai vu le lendemain. Numérobis n'a pas porté son corset de la fin de semaine, mais il s'est occupé tout seul des pansements. Et j'ai pris un rendez-vous en urgence avec l'orthoprothésiste.

Le dimanche soir, j'ai entendu un léger choc, et un "pling", avant que le P'tit Mousse ne se mette à gémir. Il venait de se faire agresser par le coin du couloir, ce qui avait fait sauter une des bagues toutes neuves. Et comme je n'avais pas de glace à mettre sur sa lèvre, elle a enflé pendant la nuit. J'ai téléphoné dès le lendemain chez le dentiste, slalomé entre mon emploi du temps et celui du P'tit Mousse, et obtenu un rendez-vous pour le mercredi après-midi suivant. Il y avait là encore un de mes élèves.

La veille, mardi, sur ma semaine et mes heures de trou, j'ai récupéré Numérobis au lycée, et puis je l'ai emmené déposer son corset pour modification, et je l'ai ramené au lycée pour l'heure de midi. Ca tombe bien, c'est juste à côté du collège où j'avais cours deux heures plus tard.
Jeudi, j'ai profité d'une pause méridienne très longue pour aller récupérer le corset.

Vendredi, j'étais tranquille chez moi, je faisais un peu de rangement, quand mon téléphone a sonné, peu après 16 heures.
- Bonjour, c'est le collège...
Quoi, le collège, à cette heure-ci, ils sortent dans moins d'une heure, il y a vraiment urgence, là?
- Le P'tit Mousse me dit dit qu'une de ses bagues s'est décollée.
- Encore?
- J'appelle pour que vous puissiez prendre rendez-vous rapidement.
Bien joué. J'ai demandé quelle bague c'était, et rappelé le dentiste. Qui avait déjà terminé sa journée (bon ça va, on lui pardonne, c'est une toute jeune maman). J'ai donc encore exploité un trou de mon emploi du temps pour prendre rendez-vous, le mardi en début d'après-midi, cette fois (tant pis pour la physique). Et devinez quoi? Il n'y avait pas d'élève à moi; juste des personnes d'un certain âge, et même, d'un âge certain.

(Oui, c'est systématiquement moi qui emmène le P'tit Mousse chez le dentiste: il est sur ma carte V, c'est moi qui paye et qui me fais rembourser... Mais je pense que l'an prochain, mon fils sera capable d'aller tout seul à ses rendez-vous, puisque le dentiste est si près du lycée qu'en général, c'est plutôt devant ce dernier que je trouve une place de stationnement.)

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De la diffusion des informations

 (16 septembre)

J'aurais voulu écrire ce message vendredi de la semaine dernière, mais le temps hémophile coule (comme dirait l'autre).

Entre temps, j'ai été submergée d'informations de rentrée de la part du rectorat, des inspecteurs, du lycée où j'enseigne, du collège où j'enseigne, du collège du P'tit Mousse et du lycée de Numérobis. Evidemment, la même information peut me parvenir en plusieurs exemplaires, parfois par le même canal.

Et à côté de ça, il y a des informations qui ne parviennent pas aux personnes concernées. Par exemple, vendredi dernier, c'était la canicule, et le préfet avait émis une alerte aux particules fines, demandant à chacun de ne pas faire de feu dans sa cheminée (heu?) et de retarder la tonte des pelouses. Et surtout, cet arrêté limitait la vitesse à 90 km par heure sur les 2x2 voies. Sauf que... Si j'ai bien reçu le message via l'un des collèges (celui où j'enseigne désormais quelques heures, je crois), aucun des adultes avec qui j'en ai parlé lundi n'était au courant. Même ceux qui avaient emprunté une quatre voies, puisqu'il n'y a pratiquement pas de panneau sur ces routes qui permettrait d'afficher le message. En fait, je crois que les premiers panneaux lumineux se trouvent dans le Morbihan. Alors, à quoi bon émettre des arrêtés si l'information n'est pas diffusée? Pourquoi prendre des mesures si on ne se donne pas les moyens de les faire appliquer?

Il existe pourtant des moyens d'informer une population: la radio, la presse écrite, l'affichage sur les portes des écoles ou en mairie. Je me souviens qu'en 2003, le préfet du Nord avait fermé les écoles un samedi matin de février, en raison de la neige tombée depuis l'après-midi précédent, et qui perturbait fortement la circulation. J'avais appris la nouvelle par une radio nationale au petit déjeuner, et j'étais retournée me coucher au lieu d'aller travailler. J'avais pu vérifier l'information sur la grille d'une école primaire où elle était placardée.

Aujourd'hui, les téléphones portables permettent d'envoyer une information à un public ciblé. J'ai reçu des messages pour me faire vacciner contre la COVID, par exemple. Et cet été, "les habitants" d'un petit coin de l'Est français concernés par une tempête imminente ont paraît-il tous reçu un message sur leur téléphone. J'espère qu'en réalité, le SMS est plutôt parvenu à toutes les personnes présentes sur la zone menacée, y compris aux touristes qui devaient trouver un abri plus solide qu'une tente de camping. Je sais que c'est possible, parce que les enfants et moi avons reçu ce genre d'alerte, au mois de juillet, pendant notre séjour au Canada.

(Je ne sais pas ce qu'elle a de "présidentielle", je suppose qu'il s'agit d'une coquille ou d'une erreur du correcteur orthographique.) Le Pirate et Numérobis ont lu le message avant moi, et ils l'ont reçu bien qu'ils n'aient pas, comme moi, souscrit de forfait pour utiliser leur portable aux Amériques. Manifestement, il est possible de contacter tous les appareils présents dans une zone donnée et de faire afficher l'alerte dès le dévérouillage. Voilà une méthode efficace de prévenir 80 à 90% de la population.


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Deux nouvelles parmi d'autres

 (13 septembre)

Oui, la semaine de rentrée a été mouvementée. Un peu plus que prévu, dans la mesure où les enfants ont trouvé le moyen d'y ajouter leurs urgences médicales (urgentes, certes, mais pas rien de grave; épilogue cet après-midi pour l'un et demain pour l'autre, je raconterai peut-être leurs aventures ici bientôt).

Alors, juste deux petites nouvelles, en images.

Je commence par la moins bonne:

Les imagos de pyrale ont envahi mon jardin. Avec quelques individus bruns, qui sont une variante non liée au genre de ces adultes. Evidemment, ils vont se reproduire, et possiblement élargir leur espace vital. Il paraît qu'une voisine a perdu une dizaine de buis... Vivement l'hiver qu'une partie des larves meure!

Néanmoins, les arbustes de chez moi ne sont pas encore à l'agonie. La taille effectuée par un jardinier professionnel (il y a trop de haie, trop haute, pour que je la taille moi-même) a révélé ceci:

Ca repousse!

(Ma soeur, devant la première photo, a dit: "oh, c'est joli!" et "ah, zut", en voyant la deuxième. C'est exactement l'inverse de ce que je pense. Les papillons sont peut-être beaux, mais ils profitent trop largement du climat tropical et leurs chenilles font des ravages. Heureusement, le buis semble résilient.)

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Pas sûre que ce soient les satellites, ma bonne dame...

 (6 septembre)

On nous a tout détraqué le climat. Alors que je me vantais il y a peu de l'absence de canicule en Bretagne, cet été, voilà que la météo de rentrée vient me contredire.
Dans la salle que j'occupe au collège, et qui est habituellement une salle d'anglais, il y a un thermomètre. Lequel affichait ceci, hier en fin d'après-midi:

J'étais tellement accablée par la chaleur, d'une part, et intéressée par la déco de la salle (j'adore!), d'autre part, que je n'ai pas prêté attention aux noms des élèves qui se présentaient. je n'en ai retenu que deux ou trois.

Gribouille trouve également qu'il fait chaud, et il essayé de dormir dans la baignoire. Ce qui m'arrange, parce que comme ça, il n'est pas collé à moi, qui ai aussi du mal à supporter les températures élevées de la nuit.

Si les températures ne baissent pas d'ici vendredi, je vais profiter de ce que cette journée est (pour le moment) libre, dans mon emploi du temps, pour retourner prendre un peu le frais.
Là, par exemple:

(Oui, j'ai de la chance; j'habite à moins d'une demie-heure de la mer...)




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Un dernier dimanche de vacances

 (3 septembre 2023)

Oui, c'est vrai, techniquement, je suis rentrée vendredi.

Mais comme il n'y avait pas encore d'élève, juste des collègues, c'était une ambiance plutôt sympathique. Beaucoup de sourires et une seule nouvelle un  peu inquiétante. Je suis en sous-service; il y a tellemnt peu d'élèves qui font encore de l'allemand qu'il me manque deux heures. Et bien sûr, il ne faudrait pas me payer à ne rien faire, donc, il va falloir trouver quelque chose pour m'occuper.

En attendant, j'ai profité de ce dernier dimanche un peu calme et très ensoleillé.

Gribouille aussi: il a passé la journée dehors, à l'ombre de l'arbre à baballes, façon Newton...


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