Bazar numérique

(30 janvier)

Le passage au numérique a quelque peu allégé mon cartable: au lieu de trimbaler d'encombrants boîtiers de CD, j'ai des documents sur clef USB. Et si une vidéo me plaît, sur internet, ou que je découvre un document audio qui pourrait éventuellement peut-être servir un jour, hop! je le télécharge sur une clef.
Le problème?
Le voilà:
J'en suis à trois supports, dont deux sont pratiquement pleins.
Certes, au départ, les choses étaient à peu près claires: les vieux documents du temps où j'enseignais au collège sont sur la clef qui est à bon port sur la photo, les copies de CD et beaucoup de documents audios sur la clef noire, et le matériel pour le lycée sur la seconde clef orange. Sauf qu'est arrivé un moment où il n'y avait pus de place sur la bonne clef, et que j'ai commencé à enregistrer tout et n'importe quoi sur la clef qui était connectée à ce moment-là. Du coup, j'ai des dossiers "bac" sur deux supports différents, et je passe mon temps à chercher les documents dont j'ai besoin, d'une part, et à en ouvrir d'autres en me demandant ce qu'ils peuvent bien contenir, d'autre part.
Comme le Père Noël m'a apporté l'an dernier un disque dur externe, j'ai commencé à y ranger les choses de manière un peu plus systématique. Et je crois que les changements de programme vont me permettre de faire un peu de ménage dans tout ça. Il faut juste que je prenne le temps de chercher les documents et d'établir un classement cohérent (et en adéquation avec les intitulés des nouveaux thèmes, tant qu'à faire). Mais comme ça veut dire passer pas mal de temps devant mon écran, je ne suis pas très pressée de m'y mettre. (A vrai dire, j'ai commencé par classer mes photos, sur ce fameux disque dur externe; ça m'a paru plus important que le boulot...)

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הבאנו שלום עליכם/ Hevenu Shalom Alehem


(24 janvier)



Quand le P'tit Mousse est sorti de l'école, il tenait dans la main un petit bout de papier sur lequel étaient écrits deux mots.
"Tu sais ce que ça veut dire?"
Oui, je savais. "Salam / Shalom", c'est le même mot, en arabe et en hébreux, pour dire la paix.
Ca m'a rappelé cette chanson juive reprise à l'aumônerie, du temps que je la fréquentais. Elle répond en partie à cette question qu' L. posait l'autre dimanche: Quelle chanson vous rend nostalgique?

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Gâteau moelleux au potimarron

(21 janvier)

Ca me manquait un peu, les gâteaux au potimarron. Alors j'ai été acheter une courge avant qu'il n'y en ait plus, et j'ai refait cette recette essayée l'an dernier.

Comme cette autre recette, celle-ci utilise le potimarron réduit en purée.

300 g de purée de potimarron
150 g de beurre
200 g de cassonade (j'en ai mis un peu moins)
4 oeufs
180 g d'amandes en poudre
80 g de farine
1 cuiller à café rase d'épices à pain d'épices
1/2 cuiller à café de bicarbonate
le zeste d'un demi-citron

Préchauffer le four à 180°.
Dans une jatte, verser le beurre mou avec le sucre et fouetter.
Ajouter les oeufs un à un en mélangeant bien à chaque fois.
Verser les amandes, la farine, les épices, le zeste et le bicarbonate. Bien fouetter.
Ajouter la purée de potimarron et bien mélanger.
Verser dans un moule à cake (beurré et fariné) et cuire pendant une heure.
Laisser refroidir avant de démouler.

Il y avait trop de pâte, le surplus a fini dans deux moules à tartelettes...



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Moins fort, la douleur!

(18 janvier 2019)

Un panaris, ça fait horriblement mal. Paraît-il.
Je ne suis pas certaine d'avoir eu si mal que ça, et pourtant, j'avais un panaris de compétition.

Mercredi dernier, soit deux semaines après le passage au bloc.
Certes, j'ai eu mal. Bien sûr, j'ai pris du Dolly Prane pour dormir (et pour conduire). Je crois même que, le soir du Réveillon de Noël, j'étais au bord de la nausée. Je sentais bien que ça "pulsait". Mais le ressenti n'était, au fond, pas si insupportable. Peut-être parce que je prenais le temps d'analyser cette douleur, la mettant ainsi à distance? Peut-être parce qu'il y avait suffisamment de distractions autour de moi? Peut-être parce que, comme l'a dit une infirmière, je suis "dure à la douleur"? En tout cas, après l'opération, j'ai refusé que la pharmacienne me donne le Tra ma dol prescrit par l'interne, lequel m'avait mise en garde contre ce dérivé morphinique: il fait somnoler, on risque des vertiges, je devais rester allongée la première fois que j'en prendrais. Non merci. Le Dolly Prane et lever le pouce, ça suffit. Oui, une infirmière du bloc m'a rappelé ce truc: en cas de douleur aux extrémités, il faut surélever la partie douloureuse; j'en avais fait l'expérience lors de ma fracture de la cheville. A cette époque, l'anesthésiste m'avait enguirlandée parce que je n'appuyais pas assez sur la pompe à morphine. Ca les avait bien arrangé, ensuite, quand le cathéter s'était arraché: ils avaient pu passer au protocole suivant contre la douleur au lieu de rebrancher la perf'.
Je crois que nous ne sommes pas égaux devant la douleur. Il n'y avait qu'à entendre ces deux femmes, en salle de réveil. Madame Sanchez n'arrêtait pas de se plaindre. Dès qu'on lui demandait si elle avait mal, elle geignait "mon estomac, mon estomac, mon estomac". Evaluée à 8 ou 9 sur dix, cette douleur ne baissait pas, et la tension n'était pas bonne non plus. Mais quand la douleur est descendue à 7, Madame Sanchez continuait à se plaindre, alors qu'elle aurait dû être partiellement soulagée. En face, Madame Lejeune a évalué tout de suite sa douleur à 7, mais je ne l'ai jamais entendue se plaindre. En fait, soit elle était encore bien K.O. après l'anesthésie (elle a eu du mal à se réveiller), soit elle trouvait acceptable d'avoir mal au ventre après son opération. Je crois que je suis plutôt du genre de Madame Lejeune. Si on accepte que la douleur puisse être là, on la supporte mieux. (Mais ce n'est pas une raison pour l'ignorer et ne pas la traiter.)

Mon pouce, aujourd'hui même.
(Bien sûr, Sanchez et Lejeune ne sont pas les vrais noms de famille de ces dames.)

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Les conseils de la fée des lilas




(13 janvier)


Une petite chanson qui me rappelle mon enfance.

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Intermède ornithologique



(9 janvier)


Depuis deux ou trois ans, je donne à manger aux oiseaux. Je participe aussi au comptage annuel des oiseaux de jardin. Et je sais distinguer les mâles et les femelles chez les merles et les moineaux. Je ne confonds pas non plus la mésange charbonnière avec sa cousine bleue ou, pire encore, avec une hirondelle rustique.
Il m'arrive de passer une dizaine de minutes à observer les passereaux qui viennent picorer les graines ou les miettes que j'ai déposées sur l'espèce de parapet, face à la porte vitrée de la cuisine. Cette année, il y a au moins deux rouge-gorges (un bien dodu et un autre plus svelte), des mésanges (surtout des bleues), quelques pinsons et de rares accenteurs mouchets. Et énormément de moineaux. Mais c'est la première fois que je constate que ces animaux savent très bien d'où vient la nourriture. Par deux fois, une mésange bleue est venue voler dans l'encadrement de la porte, s'accrochant même au croisillon de la fenêtre ou à l'huis de pierre. Celle-là voulait qu'on la remarque, alors que d'habitude, dès qu'un oiseau perçoit du mouvement derrière la vitre, il s'envole. Madame (ou Monsieur) Mésange voulait être vu(e), et même Flourig a remarqué ce volatile tout près de la fenêtre: il n'y avait plus rien à manger, l'oiseau réclamait!

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Et bonne année!

(3 janvier 2019)

Oups, il faut se remettre dans le bon sens!

Je vous souhaite plein de bonnes choses pour 2019 (qui m'a tout l'air d'être un multiple de trois, mais est-ce que ça change quoi que ce soit à notre avenir?).

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