Opérationnel

 (31 août 2021)

Ca y est, internet fonctionne depuis mon nouveau chez moi et je peux prendre cinq minutes pour vous raconter la vie qui recommence.

Vendredi, les enfants m'ont aidée à déménager mes affaires. Le soir, le salon ressemblait à ça:

Le Pirate, qui a transporté des tas de cartons, et même deux à la fois, a dit qu'il n'était pas pressé que son grand-père trépasse, parce qu'il a probablement dix fois plus de livres que moi (j'avais une vingtaine de cartons récupérés au lycée: des emballages de papier pour photocopieuse, plus quelques autres pour les livres grand format), et que déménager des livres, c'est quand même très casse-pied. Certes, les cartons sont lourds. Mais à part ça, je trouve que c'est relativement facile: les livres rentrent bien dans les contenants, et quand on les déballe, ils retrouvent aisément une place sur les étagères. A condition d'avoir correctement étiqueté les cartons, bien sûr.

Le défi, pour moi, c'était de vider les embalages étiquetés "bazar du bureau" et "Krimskrams bureau", afin d'avoir un espace de travail opérationnel pour la rentrée. Et depuis cet après-midi, c'est le cas:

Alors, oui, il reste des paquets de livres à ranger dans la bibliotèque blanche et au bas de la deuxième rouge. Mais le problème, c'est qu'il y a encore 5 cartons de livres en allemand; et qu'ils ne rentreront jamais tous sur les trois étagères disponibles (un carton remplit presque une étagère, et vous pouvez noter qu'une partie des livres était dans d'autres contenants et sont déjà posés sur l'étagère supérieure). Un petit tour chez le Suédois s'impose donc avant le déballage.

Mais je peux rentrer tranquille, c'est déjà ça.

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Intermède musical

 (19 août)

Suite au déménagement, je ne suis pas sûre d'avoir une connexion internet avant la rentrée. Dommage, je ne pourrai pas consulter mon emploi du temps avant le jour J.

En attendant, je vous programme une petite chanson (de circonstance):



Archéologie

 (25 août)

Certaines choses demeurent mystérieuses.

Sur la couverture du lit que j'occupais chez mon papa, j'ai remarqué un drôle de signe, que je n'avais jamais vu auparavant. Pourtant cette couverture vient de chez ma grand-mère, je suppose que je l'avais déjà utilisée...

Le relief n'est visible que sur une seule face, indécelable de l'autre côté. Je n'avais encore jamais vu ce type de marquage. Interrogé, mon père n'avait aucune idée de ce que pouvait bien signifier ce chiffre romain.

Autre gand mystère rencontré pendant les vacances, celui des alignements de Carnac. Celui-là non plus, je ne l'avais encore jamais vu.

Elles ne sont pas si hautes que ça, ces pierres. Mais elles sont sacrément alignées!



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Curieux visages

 (22 août)

N'étant plus la bienvenue dans la maison familiale, et pour éviter les tensions, j'ai passé une partie de l'été chez mon père, dans sa maison morbihanaise. D'abord avec les enfants, puis seule.

Et au cours de ces séjours, j'ai eu l'occasion d'observer des frimousses un peu inattendues.


Ne trouvez-vous pas que ce chou-fleur un peu avancé a des airs de caniche? Même mon appareil phot a repéré les yeux de ce "visage" surprenant.

C'est en visitant la chapelle Notre Dame de Carmès que j'ai remarqué cet autre visage:

Celui-là ne peut pas ne pas avoir été voulu par le peintre qui a décoré la chapelle. Est-ce un portrait, ou juste une facétie? Le guide qui aurait pu nous renseigner (et ouvrir la sacristie pour que nous y admirions d'anciens lambris peints) était absent pour raison familiale.


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Trouver une maison

 (20 août)

La décision prise à l'automne impliquait un déménagement.

La partie adverse ayant un peu traîné les pieds au départ, je n'ai commencé à chercher un nouveau logement qu'au printemps. D'abord assez mollement, pour voir. Et j'ai surtout constaté qu'il n'y avait pas grand choix.

Il faut dire que j'avais des exigences: il me fallait au moins deux chambres, et même trois. Et la maison ou l'appartement ne devait pas être trop éloigné des transports scolaires de la zone du collège.

Les agences immobilières ne proposaient rien, les sites internets étaient décevants. J'ai rapidement constaté que celui qui prétendait publier des annonces de particuliers se contentait en réalité de recopier des informations d'autres sites. Et quand je demandais des précisions, il était déjà trop tard. Seul lebonqwoin mettait de temps à autre en ligne une annonce qui correspondait à mes critères.

Le premier propriétaire contacté a loué sa maison à quelqu'un qui a été plus rapide que moi. Le second n'a pas attendu que je puisse l'appeler (j'étais de jury de bac le lendemain de la parution de l'annonce) pour louer la sienne. Le troisième a bien voulu me faire visiter son bien, un dimanche matin, parmi une petite dizaine de locataires potentiels. Curieuse maison, dont la porte d'entrée donnait sur le jardin de derrière. Il fallait passer par le garage. Curieux propriétaire, qui exigeait non seulement un salaire de trois fois le montant du loyer, mais aussi un garant. A mon âge, demander la garantie paternelle pour cette étrange demeure? J'ai dit que la maison me plaisait. Le propriétaire à choisi quelqu'un d'autre.

Une collègue m'ayant donné les coordonnées d'un couple qui disposait d'une maison dont le locataire partait en septembre, je les ai contactés. Il y avait déjà un ménage sur le coup, ils ont eu la maison.

Et sur lebonqwoin, les annonces étaient toujours aussi rares. Les plus compatibles avec mes souhaits (mais hors de la zone du collège) continuaient à disparaître en une demie-journée. Alors je regardais trois fois par jour, et je continuais à aller jeter un coup d'oeil de temps à autre, sur les sites des agences. Mais c'est en consultant, un soir, un peu au hasard, le site de Houestefrance, que j'ai vu une maison convenable. Il fallait contacter la toute nouvelle agence immobilière du bourg. Ce que je fis le soir même, par téléphone. Et le lendemain, via un message sur le site. Et puis j'ai retéléphoné, et la personne qui m'a répondu avait bien eu mes messages.

Le lendemain, j'ai visité le logement. Et pendant la visite, la jeune femme de l'agence a reçu un coup de téléphone. Une dame qui était prête à louer la maison sans la voir. L'agent lui a répondu qu'elle devait de toute façon faire un dossier, et qu'il y avait déjà quatre visites dans l'après-midi. La pression immobilière est décidément très forte, dans cette zone.

La maison était plutôt bien. Certes, elle date des années 60, elle est mal isolée, et si on ne ventile pas la cave, l'humidité remonte... Mais elle a trois chambres, un grand séjour et un salon séparé, et un grenier (un peu bas de plafond et pas suffisamment isolé pour compter comme une chambre, paraît-il) qui sent délicieusement comme l'éage de la maison de Barachois où nous passions près d'une semaine chaque été. Et puis, elle est située à la limite du bourg: le P'tit Mousse ira au collège à pied, et Numérobis prendra le car à la mairie pour aller au lycée.

Car oui, après trois jours interminables d'attente angoissée, j'ai enfin reçu le coup de téléphone m'annonçant que j'étais l'élue (je soupçonne l'agent d'avoir insisté lourdement sur le fait que je suis fonctionnaire, et que j'ai l'intention de rester tant que j'aurai un enfant au collège - il paraît que les propriétaires ne voulaient pas changer de locataire tous les six mois).


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Ca pique!

(17 août 2021)

Ah, les amies (et les amis aussi), il m'est arrivé une aventure peu agréable, je vous prie de le croire.

Une abeille imbécile s'est encore prise dans mes cheveux, suite à un petit coup de vent. Elle s'est dépêtrée, mais elle a décidé que c'était de ma faute, et que je devais être punie. Elle s'est donc lancée dans une attaque kamikaze. J'ai juste eu le temps de protéger mes yeux, mais elle a piqué tout à côté:


 Comme je voulais éviter de percer la poche de venin, j'ai demandé de l'aide à mes enfants. Mais ils ne savaient pas trop comment s'y prendre, alors je me suis lancée. Et j'ai très bien senti que je perçais la poche...

Le soir-même, j'étais déjà bien enflée. Et j'ai gardé pendant deux jours un demi-visage de nomade des steppes d'Asie centrale.


Je suis donc en mesure de confirmer l'efficacité du venin d'abeille contre les rides.

Evidemment, c'est arrivé un samedi soir. Mais j'ai consulté dès le lendemain matin ma boulangère, qui s'y connaît: sa belle-mère, son mari et son fils sont allergiques.

Il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre, en se méfiant d'une éventuelle chute de tension. Si choc anaphylactique il devait y avoir, il se serait produit dans les premières heures.

J'ai néanmoins évoqué l'incident avec mon médecin la dernière fois que je l'ai vue, et elle m'a prescrit ce qu'il fallait, à avoir toujours à portée de main au cas où je me ferais de nouveau attaquer sauvagement.

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