Le vendredi, c'est écologie (4)

(26 juillet)
Bonne fête à toutes les Anne!


Mais revenons à nos moutons, et à la nature qui s'impose à moi tous les mois.
J'ai considérablement réduit ma consommation de serviettes hygiéniques et autres protège-slips. Moi qui ne supportais pas les tampons, j'ai adopté la coupe menstruelle il y a quelques années sans problème. Certes, c'est un petit investissement, et ça reste un genre de caoutchouc, mais je trouve ça confortable et pratique. Toutefois, je ne l'utilise pas la nuit, et il est parfois utile de protéger quand même le fond de sa culotte. D'où mon intérêt pour les protège-slips lavables. J'ai commencé par en acheter deux, pour voir. Ils se clipsent sur le fond de culotte, face imprimée visible, grâce à des boutons pression. Et non, ils ne glissent pas. Après usage, on peut les replier et refermer le tout grâce aux boutons si on n'est pas à la maison.


Comme j'ai été vite convaincue, j'en ai racheté un (pour ne pas être à cours entre deux lessives), ainsi que deux serviettes de taille moyenne, fort utiles pour le premier ou le dernier jour des règles (enfin, pour mon flux personnel).
Alors, oui, c'est un peu beurk, il faut les faire tremper à l'eau froide (et bien essorer) avant de laver à 30°C maxi, et il y a des féministes qui vous diront que c'est retour en arrière, au temps où la femme était esclave de la nature et devait laver ses protections périodiques, mais c'est comme les couches lavables: une habitude à prendre. Parce que, quand même, de nos jours, on a des machines à laver. Et que les protections du commerce sont bourrées de produits chimiques et de plastique.

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Activités de filles?

(21 juillet 2019)

Il y a quelques mois, nous avions eu une petite discussion avec le P'tit Mousse à propos de la corde à sauter. Il avait qualifié ce jeu de "pour les filles". Alors je lui avais demandé ce que c'était, un jeu de filles, et puis je lui avais expliqué que les boxeurs s'entraînent beaucoup avec la corde à sauter, et que lui-même fréquentant un cours de danse, il était mal placé pour ranger les sports en fonction du sexe. (Et bien sûre, je suis très fière qu'il fasse de la danse.)
Trois semaines plus tard, il me demandait ma corde à sauter pour s'entraîner, parce qu'il avait essayé, dans la cour de récréation, mais qu'il avait eu un peu de mal.
Un peu plus tard encore, la maîtresse lui a donné le choix entre je ne sais plus quoi et la réalisation d'un bracelet brésilien comme bonus suite à un certain nombre de points verts (la version moderne d'une image pour 10 points...). Le P'tit Mousse a voulu faire un bracelet. Il a fallu que je lui réexplique la technique, mais il a tellement aimé ça qu'il a voulu que je rachète du fil. Et puis il a vu que la fille d'un AVS savait écrire des prénoms sur les bracelets, alors il a voulu savoir comment on fait. Comme je n'en avais aucun idée, je lui ai proposé de chercher un livre à la médiathèque  (Ah ben, non, je n'ai pas encore le réflexe "tuto" sur internet.) J'ai donc utilisé le moteur de recherche du réseau, et entre autres titres, j'en ai trouvé un qui m'a un peu choquée. Activités filles. Non, mais sans blagues? Est-ce qu'il y a aussi des livres d'activités pour les garçons?
(Mais non, suis-je bête, les petits gars ne lisent pas, ils passent leur temps à jouer au foot et à faire des cabanes dans les arbres!)

je crois que c'est le modèle "bossa nova"...

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Le vendredi, c'est écologie (3)

(19 juillet)

J'ai deux brosses à dents.
pas sûre que ce soit si écologique que ça. Et pourtant, au départ, l'intention était bonne.


C'est la maman de M. qui m'avait dit avoir testé les brosses à dents à tête amovible de la Byocoop. Elle était ravie, trouvait qu'on se brossait aussi bien les dents qu'avec une brosse qu'on jette intégralement au bout de deux ou trois mois.Elle va même jusqu'à rapporter la partie brosse usagée pour recyclage.
Alors, je me suis dit que je pouvais essayer. Et j'ai été un peu déçue. C'est peut-être parce que j'ai été habituée à me laver les dents avec des brosses trop dures (ce qui est très mauvais). En tout cas, je trouve ces poils trop souples. Et il est probable que, du coup, j'appuie trop: la brosse s'use à une vitesse incroyable. Si bien que, si je n'utilisais que ces brosses plus écologiques, je changerais d'embout tous les mois, c'est sûr.
Alors j'ai adopté un compromis. Je me brosse écolo le matin, et le soir, j'utilise une brosse capitaliste en plastique, que je garde quatre à six mois au lieu d'en jeter une chaque trimestre.

Brosse à jeter, manche à garder, et nouvel embout.

Je note, quand même, que les ouvrages qui nous parlent de "zéro déchet" ou d'abandon des circuits de distribution classique pour éviter le plastique, s'ils évoquent le dentifrice, abordent assez peu le sujet de la brosse à dents...

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Le vendredi, c'est écologie (2)

(12 juillet)

Aujourd'hui, le bon conseil d'EDF, aperçu sur mon espace client, pour économiser l'énergie.
A la belle saison, faites sécher votre linge à l'air libre!


Sans blague? Je n'y aurais pas pensé toute seule...
Sans compter que, à l'intérieur ou à l'extérieur, du linge qui ne sèche pas dans le sèche-linge, ça évite de faire chauffer un appareil électrique (et la maison avec).
Un autre petit truc, si vous êtes condamnés à faire sécher votre linge à l'intérieur, faute de jardin ou de balcon: faites-le sécher devant une fenêtre entrouverte, ça rafraîchira la pièce. En période de canicule, attendez le soir pour étendre, et évitez si possible les fenêtres exposées au Sud. En faisant passer l'air sur le linge mouillé, vous aurez un effet de climatisation naturel. Vous pouvez me croire, j'ai utilisé ce truc quand nous habitions à Fréjus; il est vrai qu'il y avait alors suffisamment de vent pour que l'air circule dans l'appartement.

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Allô, la SPA?

(9 juillet)

Au secours, la SPA! Police secours! Un envahisseur!
C'est un scandale!
Tout ça, c'est la faute de la Madame Zambon, la maman du Monsieur. L'a un bébé çat qui s'est cacé dans son zardin. C'est le cien qui l'a trouvé. Et la Madame Zambon, elle l'a recueilli (le bébé çat, pas le cien), elle lui a donné des croquettes, et puis elle a téléphoné au Monsieur et à la Madame en disant que non, elle pouvait pas le garder, elle a dézà le cien et un çat, alors si eux le prenaient pas, elle l'emmènerait à la SPA.
C'était une drôlement bonne idée, la SPA, moi, ze trouve.
Au lieu de ça, la Madame et les deux grands ils sont allés cercer le petit çat. Sans me demander mon avis, à moi. Que z'étais bien tranquille, à faire des câlins avec la Madame.
Et paf! Voilà que maintenant, l'a cet espèce de truc dans la maison.

Il a trouvé très vite le coin où on fait dodo (l'hiver)
Moi, ça me stresse, ce petit macin. Il est minuscule, mais il saute partout. Et puis il me suit partout, aussi. La Madame, elle dit qu'il veut zuste zouer, mais moi, z'ai pas envie, ze crace. Et ze grogne. Et lui, il s'arrête, et puis il recommence à me suivre. Et il manze mes croquettes, aussi. Alors ze crace. Ou ze vais manzer quand il y est plus. Comme ça, ze peux manzer ses croquettes à lui, elles sont meilleures (et plus petites, moi z'ai des vieilles dents).
Maintenant, ça fait le quatrième zour qu'il est là, et ze me cace touzours pour être tranquille. Même le câlin devant la télé, ze vais plus le faire, pasqu'il est là. Même que les enfants, ils aiment pas trop, pasqu'il attaque leurs pieds quand ils regardent la télé. L'a que la Madame qui zoue à se faire manzer les mains, c'est rien qu'une traîtresse. Et le Monsieur, aussi, il lui a montré qu'on pouvait faire la sieste sur le lit.


Me dites pas qu'il est trop mignon, hein, c'est pas vrai.
Surtout qu'en fait, c'est plutôt une fille, ze crois (pasque quand même, quand il dort, ze m'approce doucement pour le renifler).

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Le vendredi, c'est écologie

(5 juillet 2019)

Voilà, j'ai trouvé ma rubrique de l'été. Le message hebdomadaire, le minimum syndical estival aura pour vaste thème l'écologie. Mais je ne m'interdis pas de publier d'autres jours de la semaine aussi, parce que je crois qu'il y aura un peu de matière...
Hier, la sortie scolaire de fin d'année du P'tit Mousse était un truc à l'ancienne, sans autocar. Une randonnée. 130 élèves (à peu près) accompagnés de leurs maîtres et de quelques parents (et une grande soeur) ont marché une bonne dizaine de kilomètres sous le soleil pour se rendre dans un jardin admirable et en revenir. Ils devaient apporter leur pique-nique, une casquette, de la crème solaire, "et une bouteille d'eau".
Il y a longtemps que nous n'achetons plus de bouteille d'eau, surtout en petit format. Chacun a sa gourde. Comme le P'tit Mousse avait peur que la sienne soit trop petite, il a emprunté la mienne. Ils n'étaient que trois ou quatre autres, dans sa classe, à avoir une gourde, et c'est bien dommage.
(En revanche, je ne vais pas râler contre l'AVS qui avait plein de bouteilles d'eau fraîches dans une glacière, dans sa voiture judicieusement garée à l'endroit du pique-nique: vu la chaleur, il était nécessaire de pouvoir ravitailler tout le monde.)
(photo moche, je ferai mieux la semaine prochaine)

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En voiture, Simone!

(3 juillet)

Pour aller chercher mes copies de bac, j'ai dû aller à Brest. Donc, comme c'est une ville que je connais à peine, j'ai demandé à MaPie comment faire. Et MaPie m'a dit que, oh, c'est dommage, il n'existait aucun moyen d'aller en voiture là où je voulais. Mais je pouvais y aller en moto. Moui... J'ai donc étudié l'itinéraire moto, et je l'ai emprunté avec ma voiture le lendemain.
Pour rendre mes copies et délibérer, je dois aussi aller à Brest, mais dans un autre lycée. J'ai donc de nouveau consulté la toile. Gogole Map, qui me situait la semaine dernière à Brest, me localise aujourd'hui à Lamballe. Pourtant, mon ordinateur est rigoureusement posé au même endroit, sur mon bureau, dans le Sud du Finistère. Une fois cette position rectifiée, Gogole m'a proposé un itinéraire fort curieux, sortant de la quatre voies pour y revenir (après un possible bouchon?) et passant par le Nord de Brest au lieu de traverser le centre comme MaPie m'y engage (en indiquant tout de même une zone de ralentissement), avec ma moto toujours...
Une carte papier et un plan de ville feraient aussi bien, mais ce serait moins drôle.

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