Brèves de fin de semaine

 (30 janvier)

Entendu hier en salle des profs: "Ah, tu es allée chez le coiffeur avant qu'il ferme?" et "Bon, en somme, on est à peu près sûrs de revenir lundi"... C'est dire si tout le monde non pas s'attend à un confinement avec fermeture des lycée, mais attend ce confinement. Alors, bien sûr, nous avons dû être nombreux à être, une nouvelle fois, suspendus aux lèvres du Premier Ministre. Qui n'avait rien à dire.

Bon sang, mais ils nous faire poireauter encore longtemps?

Sinon, je suis en train de terminer le livre de Jean-Claude Kaufmann sur l'inéluctable baisse du désir féminin au sein d'un couple, Pas envie ce soir.


Eclairant (un peu tard...) et réconfortant, dans un certain sens.

(Je vous aurais bien mis aussi une photo d'un autre livre découvert à la médiathèque, et parfait pour s'évader et rêver d'un autre monde, mais Gogole photo, apparemment, ne me permet pas d'accéder tout de suite aux clichés que j'ai pris ce matin... Bah, il n'y aura qu'à éditer ce message demain!)


Et voilà : une histoire abracadabrante et pleine de poésie.

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Les machines intelligentes

 (26 janvier 2021)

Ces machines bourrées d'électronique et qui se croient intelligentes finissent par me fatiguer.

Par exemple, ma voiture. Les capteurs des ceintures arrière déraisonent, et le tableau de bord se met régulièrement à sonner parce qu'un fantôme vient de se détacher. Non seulement il n'y a personne sur la banquette arrière, mais évidemment, aucune ceinture n'était bouclée (et n'a donc pu s'ouvrir). La parade: laisser les trois ceintures bouclées en permanence.

Le nouveau message d'alerte, depuis qu'il fait froid le matin, concerne la pression des pneus. Il faudrait la réajuster. Sauf que je sais bien, moi, que quand la température baisse, l'air se contracte. Il suffit donc d'attendre l'après-midi pour que l'air de dilaté et que la pression redevienne correcte.

Et je ne vous parle pas de l'essuie-glace automatique, qui ne se rend pas compte qu'il pleut...

Les photocopieuses, aussi, se croient très malines. Elles détectent toutes seules le format de l'original. Normalement. Mais quand je mets deux moitié de feuilles sur la vitre, comme ça:


la machine me dit qu'elle ne détecte pas le format. J'appuie sur la touche A4, et là, cet engin intelligent me sort ça:


et je n'ai plus qu'à recommencer mes tirages (en mettant une feuille blanche derrière mes deux moitiés pour que le détecteur comprenne qu'il s'agit bien d'un format A4).

Vive le progrès!

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Cette fois, on parle d'autre chose

 (22 janvier 2021)

J'ai emprunté à la médiathèque le livre de la grande prêtresse du zéro déchet. Le sujet m'intéresse, bien sûr, et j'enrage, par exemple, devant les boîtes en plastique accumulées pendant le confinement (oups, on a dit qu'on parlait d'autre chose...). Mais il me semble tout de même que cette dame est passée d'un extrême à l'autre, et il devrait y avoir là matière à plusieurs billets.

Commençons par l'extémité de laquelle elle est partie.

Madame Johnson explique qu'avant, sa famille de 4 personnes remplissait allègrement une poubelle de 240 litres par semaine. Je me demande bien comment ils s'y prenaient. Certes, nous avons déjà un tas de compost dans le jardin, et nous trions les emballages. Mais je ne vide notre poubelle de cuisine qu'une fois par semaine, et elle ne contient que 30 litres! Je veux bien ajouter 20 litres pour les déchets de la salle de bain et la litière des chats. Et 50 litres d'emballages, parce que ça, c'est vrai, il y en a beaucoup. Mais je n'arrive qu'à 100 litres par semaine, et nous sommes parfois 5 à la maison...

L'autre truc invraisemblable de sa vie d'avant, ce sont les décorations de Noël. Il devait y en avoir plein le garage. Maintenant, toute leur déco de Noël tient dans une caisse. La mienne y rentre déjà. Et pourtant, nous avons conservé pratiquement tous les magnifiques objets fabriqués par les enfants à l'école.

Je vous parlerais bien des bizarreries de sa nouvelle vie, mais je ne retrouve pas le pense-bête sur lequel j'avais noté les différents points à aborder, et je voudrais faire ça de manière à peu près cohérente. Je ne reviendrai pas sur son choix de prendre l'avion tous les ans pour voir sa famille en France, elle s'en explique, et il se comprend. Mais je vous promets de parler de sa garde-robe...

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Rattrapée par l'actualité

 (20 janvier)

Je voulais écrire un billet qui, pour une fois, parlerait d'autre chose.

Je vous aurais raconté comment, chaque fois que je vais chez le médecin, je sens que je vieillis. Parce que, d'abord, mon médecin est désormais plus jeune que moi. Et aussi parce qu'elle ne manque jamais de me poser des questions pour vérifier si je ne vais pas faire prochainement une crise cardiaque (est-ce que j'ai des douleurs dans la poitrine? suis-je essoufflée?). Cette fois, elle a prescrit une prise de sang pour vérfier si, étant donné mon grand âge, je ne commencerais pas à faire du diabète ou de cholestérol; ou une NASH (un foie gras, quoi). Et je suis ressortie avec un médicament supplémentaire. Je commence à avoir ma petite pharmacie...


Et c'est le lendemain que la radio m'a ramenée à la pandémie. Ce médicament qui est venu s'ajouter à ma liste, c'est de la vitamine D. Le truc qu'on prescrit aux vieux pour éviter qu'ils se fracturent le col du fémur. Et figurez-vous que les personnes âgées supplémentées en vitamine D (ou qui prennent de l'huile de foie de morue, d'après une étude norvégienne) sont moins sujettes aux formes graves de la Covid.

Je ne sais pas quand je pourrai être vaccinée; mais j'ai avalé ma dose de vitamine ce midi, c'est déjà ça.

(Et aussi, nous avons reçu de nouveaux masques, 100% coton et 100% polypropylène, c'est écrit comme ça sur l'étiquette. 200% de matériau, ça doit protéger de manière efficace!)

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Et pendant ce temps-là...

 (16 janvier)

Les théâtres et les cinémas sont fermés, ce soir, toutes les personnes résidant sur le sol français sont priées d'aller se coucher avec les poules d'être chez elles à 18 heures, et que fait-on pour nos enfants et pour les enseignants?

Une collègue nous a transmis la réponse (trouvée je ne sais où, malheureusement, pardon pour la référence):


 


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Nager en eaux troubles

 (13 janvier 2021)

Quand j'aurai écrit ce petit message de rien du tout, juste pour vous montrer ma jolie poule des rois,


j'irai vérifier ma boîte aux lettres académique. Car, le lendemain du retour (bruyant) des terminales, on nous a annoncé la tenue d'une réunion pour préparer la journée portes ouvertes prévue le 12 février, et je suis curieuse de voir quelle autre mesure abracadabrantesque va nous tomber dessus d'ici la fin de semaine. (Cette réunion étant prévue vendredi midi, il est possible qu'on y discute aussi des nouvelles instructions gouvernementales; le couvre-feu à 18 heures, voilà un bon sujet de billet...)

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Petit résumé de la semaine de rentrée

 (10 janvier)

C'est l'hiver. Et pour la première fois depuis longtemps, il gèle. J'ai dû dégivrer mon pare-brise tous les matins avant d'aller travailler, et même ce matin, à 10 heures, pour aller à la boulangerie.

Lundi et mardi, j'ai vu des vanneaux huppés dans un champ.

Mercredi soir, alors que je m'apprêtais à remplir le cahier de texte pour les élèves qui travaillent à la maison, un message m'interpelle: le proviseur a décidé de faire revenir les terminales en classe entière dès lundi. Avant les annonces gouvernementales, et sans concertation. Les collègues râlent, et une question se pose: quid de l'alternance des semaines? Parce que si on revient pour les terminales au calendrier de début d'année, ils seront en semaine B pendant que les secondes et premières seront en semaine A. Une semaine peut-elle être A et B en même temps? (Evidemment non, nous sommes plusieurs à avoir des niveaux différents suivant les semaines, et nous ne pouvons pas faire cours en même temps à des secondes et à des terminales.)

Jeudi et vendredi, on a continué à râler en salle des profs, parce que bien sûr, faire revenir tout le monde comme ça (pratiquement) du jour au lendemain, pose des tas de problèmes, et ça remet en cause des progressions prévues pour les semaines en alternance. Il n'y a guère que les profs de maths (et encore, pas tous) qui ont continué à progresser comme si de rien n'était, et c'est en partie à cause d'eux que les élèves sont stressés, vu que suivre un cours en visio ne permet pas vraiment d'avoir toutes les informations. Est-il vraiment utile de les faire travailler pour des épreuves qui, à mon avis, ne pourront pas avoir lieu en mars?

Vendredi soir, je suis retournée à la danse (en tant qu'assistante de la prof, vu que je ne suis plus vraiment mineure). Un cours avancé et réduit de moitié pour cause de couvre-feu, mais au moins un peu de mouvement et de vie sociale en dehors du boulot. La prof de danse du P'tit Mousse a aussi annoncé son retour la semaine prochaine, avec des horaires un peu avancés. Je me demande si elle envisage un spectacle normal pour la fin de l'année...

Et aujourd'hui, dans la galette des rois, une fève en forme de... poule en chocolat (la photo peut-être bientôt: elle est sur la carte de mon appareil photo, que le nouvel ordinateur ne peut pas lire, il faut passer par le vieil ordi qui rame et une clef USB). Le monde ne tourne plus rond du tout, décidément.

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Apprenez que tout flatteur...

(5 janvier)

Le recteur nous a envoyé ses voeux (en forme de publicité).

(Jean-Mi aussi nous a envoyé ses voeux, mais sa vidéo sur Tutube fait 8 minutes, c'est bien plus que mon temps d'attention disponible.)

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Il est temps...

 (2 janvier 2021)

Voici venu le temps de vous souhaiter une excellente année, avec cette comptine trouvée dans Le Télégramme (de Brest):

Blezad mat

Da ma mamm, da ma zad

Da holl dud an ti

D'ar c'haz ha d'ar c'hi


(Oui, c'est du breton, et ça veut dire en gros:

Bonne année

A ma maman, à mon papa

A tout le monde dans la maison

Au chat et au chien)

Enfin, si on pouvait enfin sortir un peu de la maison en 2021, voir des gens, des films, des expositions, des spectacles et aller au restaurant une fois de temps en temps et à la piscine quand ça nous chante, ce ne serait pas plus mal...

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