Ca pique les yeux

 (30 novembre)

Comme nous allons vraisemblablement nous rendre en région parisienne pour Noël et que, malgré diverses promesses, mes enfants n'ont pas encore visité le château de Versailles, j'ai commencé à regarder ce qui pouvait se faire.

Et je suis tombée sur cette page:

Un petit problème avec l'infinitif et le participe que je suis presque prête à pardonner. Le site est par ailleurs fort bien fait, avec tout un tas d'informations (dans lesquelles je ne me suis même pas perdue).

Et puis, je ne suis pas la dernière à faire des erreurs.

(A part ça, plein de choses, mais pas le temps de formaliser tout ça pour vous raconter, c'est la période des conseils de classe qui commence...)

Libellés : , ,

Radiophonique

 (25 novembre)

Vous est-il déjà arrivé de rêver sans images?

Ce n'est pas tout à fait ce qui m'arrive, mais les images que je vois parfois en fin de sieste ne correspondent absolument pas au son ni au sénario de mon rêve. Ce phénomène ne se produit jamais la nuit, parce que la nuit, je dors dans le noir.

La raison de cette dissociation entre l'image est le son est très vraisemblablement liée au fait que je dors les yeux entrouverts. Dans une chambre éclairée, l'image de ce qui se trouve en face de moi peut parvenir à mon cerveau. Mais comme je dors, cette image se greffe sur un rêve qui peut n'avoir rien à voir. Et c'est très désagréable.

La première fois que j'ai remarqué (ou plutôt compris) le phénomène, c'était dans l'ancienne maison. Je voyais un petit pan de mur jaune la séparation au milieu de la chambre et le cadre photo qui y est suspendu. Et j'entendais, dans mon rêve, le P'tit Mousse me parler d'un dessin qu'il voulait me montrer. Mais je ne parvenais pas à tourner la tête pour regarder le dessin. Mon fils se tenait à côté de moi, mais je n'arrivais pas à bouger pour me tourner vers lui. Mes yeux ne voyaient désespérément que ce morceau de mur, j'étais paralysée (car quand on dort, les centres du mouvement sont plus ou moins désactivés: voyez un chat qui rêve, il remue un peu les pattes, ses babines tremblent, mais il ne se lève pas pour pourchasser sa proie imaginaire). Sensation très désagréable.

Et voilà que dimanche, ce type de rêve incluant du réel s'est reproduit, pour la première fois dans cette maison. Je voyais le mur bleu et une prise électrique. Mais j'étais en train de conduire une voiture, avec au moins un des enfants à l'arrière. Je conduisais en aveugle, me guidant aux bruits alentours, mais j'essayais de bouger la tête pour me sortir de cette image fixe. Je voulais voir la route, car nous arrivions à un rond-point et la situation était vraiment dangereuse. Mais toujours, ce mur bleu devant les yeux. La seule solution, évidemment, était de me réveiller.

Je savais que parfois, le cerveau intègre des données sonores réelles aux rêves (le réveil qui sonne est un exemple bien connu). Il arrive aussi aux enfants de rêver qu'ils vont aux toilettes au moment où ils mouillent leur lit. Mais je n'ai encore jamais entendu parler d'images qui s'incrustent. Peut-être parce que les gens qui dorment avec les yeux entrouverts (et dans un environnement suffisamment lumineux) sont rares?

Libellés :

What a coincidence!

 (22 novembre 2022)

Est-ce qu'il n'y a que moi pour remarquer la coïncidence entre la fin d'une COP27 peu volontariste et le début de la fête du foot fric et des ressources dépensées tous azimuts? Allez, le climat est foutu, jouons au ballon pour oublier!

Plus ça va, plus j'ai l'impression de devenir intégriste de l'écologie.

Déjà, chez moi, le chauffage n'est à 19 que quelques heures par jour, le reste du temps, la chaudière réduit la voilure. A quoi bon chauffer quand nous ne sommes pas là? Il fait juste assez chaud dans les chambres des enfants, tout va bien.

Ensuite, j'agace tout le monde au lycée avec les interrupteurs. J'éteins à côté de la photocopieuse (le seul endroit de la salle des profs où nous puissions contrôler la lumière; résultat: ça reste souvent allumé pour rien dans l'espace "de détente", dont l'éclairage est commandé par des capteurs), je referme la porte des toilettes (idem: un capteur imbécile allume dès qu'il perçoit un mouvement dans le couloir), j'éteins l'ordinateur de ma salle et son écran chaque soir, et je me demande s'il ne serait pas judicieux d'éteindre aussi la multiprise, au moins en fin de semaine. C'est fou l'énergie qu'on dépense pour rien dans cet établissement, alors même que certains espaces viennent d'être rénovés.

A la maison, j'allume au dernier moment et j'éteins dès que possible. Si je trouve une activité pour laquelle je peux me contenter d'un demi-jour, comme changer les draps, je le fais entre chien et loup. Ou alors, je choisis cette heure pour aller faire un tour dehors. Je ferme les stores dès qu'il fait trop sombre, pour garder la chaleur à l'intérieur. Le plus difficile, c'est de trouver le juste équilibre entre "j'y vois encore assez clair pour ne pas allumer" et "la nuit tombe, la température baisse dehors, protégeons-nous du froid en baissant les stores".

J'achète très peu de linge neuf (je ne veux pas dire "pas du tout", ce serait un mensonge). Mes dernières robes viennent de chez Emmaüs. Moi qui me réjouissais du retour de la braderie Ar Morlux, j'y suis allée, et j'en suis revenue les mains vides. Avant, j'achetais toujours un truc, je craquais pour une marinère, elles ont toujours de si jolis coloris. Mais il faut croire que j'ai changé. J'ai moins tendance à acheter desvêtements ou accessoires (neufs) si je n'en ai pas besoin. Même pour les meubles, j'hésite. Et ça me fait faire des économies: le géant suédois reste plus cher que lebonqwoin, j'ai pu le vérifier récemment.

Avant, j'aurais adoré qu'on m'offre une croisière dans le flords du nord. Maintenant, je me demande si c'est vraiment une bonne chose d'aller polluer ces grands espaces. Prendre l'avion pour aller au bout du monde? Je l'ai fait, mais, outre que je n'en ai plus les moyens financiers, je trouve ça de moins en moins responsable. Ou alors c'est juste que je vieillis et que les longs voyages me fatiguent d'avance?

Libellés : ,

Questions défi

 (18 novembre)

Pour créer le compte qui me permettra de voter (peut-être) aux élections professionnelles, il fallait que je me trouve un mot de passe, lequel devait comprendrez entre 12 et 256 caractères. Oui, 256, c'est plus long qu'un tweet; il doit y avoir de quoi écrire un petit paragraphe, sauf qu'on n'a probablement pas droit aux espaces et qu'il faut bien sûr au moins un chiffre et un caractère spécial. Je n'ai pas tenté l'exercice, j'ai fait plus court.

Ensuite, il fallait choisir une "question défi" dont moi seule connaîtrais la réponse, parmi une liste allant du chanteur préféré au nom de l'animal de compagnie, en passant par la date du premier rendez-vous amoureux. Le risque, avec une date, c'est de l'écrire en lettres dans la réponse initiale, et de tenter de la redonner en chiffres le jour où il faut de nouveau s'identifier. Pour un certain nombre de questions, aussi, il était envisageable de mettre ou non un déterminant à la réponse, et donc de se "tromper" en restituant celle-ci la fois suivante. Par exemple, si j'avais choisi mon plat préféré, et répondu juste "chili con carne", est-ce que le logiciel m'aurait reconnue si j'avais répondu "le chili con carne" ou juste "chili"? Comme de toute façon je n'ai pas vraiment de plat préféré, j'ai choisi un autre défi, ne me demandez pas lequel, j'ai oublié, mais je suis sûre que je ne risque pas d'écrire la solution de différentes manières.

Et voilà que, pour payer les frais relatifs au passeport canadien pour lequel je vais (enfin) déposer une demande, j'ai aussi dû créer un compte, et qu'il y avait également une question secrète à choisir dans une liste:


 Là encore, il y a des questions auxquelles je ne sais pas répondre. La première ville que j'ai visitée en dehors de l'Amérique du Nord? Mais je ne vis pas en Amérique du Nord, j'ai vu des tas de villes en Europe et je serais bien en peine de dire si j'ai visité Versailles avant Vaux-le-Vicomte ou Chartres avant Saint-Malo. Le nom de famille de mon meilleur ami d'enfance? Mais c'était qui, mon meilleur ami? La question est genrée, d'ailleurs, mon meilleur ami était plutôt une meilleure amie... Genrée aussi la formulation "Où suis-je allé en lune de miel? alors que "la douce moitié" évoquée dans une autre question évite soigneusement de blesser les susceptibilités... Bref, je me suis trouvé une question à laquelle vous ne sauriez pas répondre.

Mais il fallait encore que j'identifie une personne marquante pour moi, avec un indice au cas où j'oublierais qui j'ai nommé (là encore, petite inquiétude: mais si je mets Monsieur ou Madame devant aujourd'hui, et que j'oublie entre temps? J'ai trouvé un moyen de m'aiguiller dans l'indice); et ensuite, je devais donner une date importante pour moi, évidemment aussi avec un moyen mnémotechnique (là, j'ai fait fort, l'indice est incompréhensible).

Le site m'a ensuite proposé de télécharger ou d'imprimer mon formulaire avec les questions et les réponses, au cas où... Je ne sais s'il est très prudent d'avoir ce genre de fichier sur son ordinateur, mais j'ai quand même fait (plutôt) une capture d'écran pour m'y retrouver.

Le véritable défi, dans cette histoire de questions secrètes, c'est de trouver celle à laquelle on est certain de répondre toujours exactement de la même manière, tout en s'assurant que personne d'autre ne connaisse la réponse.


Libellés : ,

Cha-pardeur

 (15 novembre)

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui attire les chats dans les paires de chaussettes?

Quand Flourig était jeune, elle avait pour habitude de sauver de la noyade les chaussettes en laine que je lavais à la main. Elle allait les pêcher dans le seau où elles trempaient, dans la baignoire du premier étage, pour les apporter près de sa gamelle, au rez-de-chaussée.

Cette passion lui est passée (et ce n'est pas parce qu'il n'y avait plus de chaussettes en laine: j'ai toujours la paire qu'elle trimbalait dans l'escalier), et puis, plus vieille, elle s'est mise à transporter des paires de chaussettes masculines pliées en boule.

Et voilà que Monsieur Gribouille, lui aussi, montre une prédilection pour les chaussettes. Je comprends qu'il trouve amusant de décrocher celles qui sont suspendues pour sécher. Un truc qui pendouille, forcément, pour un chaton, c'est rigolo (je me demande s'il est vraiment prudent d'envisager un arbre de Noël cette année). J'apprécie un peu moins qu'il tire et s'acharne dessus au point d'y faire des trous. Je lui ai abandonné deux vieilles chaussettes (sans rire, elles doivent avoir 20 ou 30 ans!) qu'il a emportées sous le lit comme un trésor.

Gribouille cache en effet ses trésors sous le lit. Ce qui est bien pratique quand on a perdu quelque chose qui ressemble vaguement à une chaussette. Par exemple, l'autre jour, je m'apprêtais à ranger mes affaires de piscine, et je me suis aperçue qu'il y avait bien le maillot de bain, mais pas le bonnet. Un coup d'oeil sous le lit à confirmé mes soupçons: le chat avait estimé qu'avec mes cheveux courts, cet accessoire était superflu.

(Tu m'emmènes à la piscine?)

Samedi soir, le P'tit Mousse venait d'apporter son linge propre dans sa chambre, et comme cet enfant n'est pas très ordonné, il l'a posé par terre. Le tentation était trop forte pour notre amateur de chaussettes à quatre pattes: il s'est saisi d'une paire et est reparti fissa vers l'escalier.

Peut-être que je devrais essayer de lui mettre des chaussettes? Il ferait nettement moins de rayures sur le parquet...

Libellés : ,

Nouvelle tête

 (10 novembre)

Comme beaucoup de gens, j'ai profité des vacances pour aller chez le coiffeur.
Sauf que pour moi, c'était réellement un événement. Pendant le premier confinement, et alors même que je n'avais pas mis les pieds chez un voleur qui prend 35 euros pour 4 coups de ciseaux coiffeur depuis quelques temps déjà, je m'étais promis de ne pas me faire couper les cheveux avant d'être libérée du lien conjugal. Il aura donc fallu un peu plus de 2 ans.


Pourtant, comme en témoigne cette photo prise à Noël 2020, mes cheveux ne ressemblaient plus à grand chose. J'ai un peu triché, en coupant moi-même la pointe plus ou moins régulièrement; mais j'avais toujours cette espèce de queue de rat en fin de tresse quand je les nattais. Aucune épaisseur, des cheveux longs, oui, mais mous.

Alors j'avais résolu de les faire couper au moins aux épaules. Et, me souvenant d'une expérience faite il y a six ou sept ans, de demander carrément au coiffeur de les couper à hauteur du menton.

Numérobis n'a pas commenté. Le P'tit Mousse a dit qu'il n'aimait pas. Leur père n'a pas ressorti le "au pire, ça repousse" de la première fois...

Mais à part eux, tout le monde (ou presque) me complimente. Il paraît que ça me va bien, mieux qu'avant, que ça me rajeunit. Moi aussi, j'aime beaucoup ma nouvelle tête. Surtout quand le temps est humide et que les cheveux bouclent. Je crois qu'il va falloir prendre l'habitude d'aller chez le coiffeur pour entretenir cette coupe...


Libellés :

Ping pong médical: avaler la balle

 (7 novembre)

Pendant les vacances, j'ai repris mon régime sportif à base de riz et de nouilles (bon, en fait, juste du riz un midi, vu que le soir je devais manger liquide) afin de me préparer à l'étape suivante, qui était d'avaler un comprimé de la taille d'une pastille aux plantes suissses:

Comme vous pouvez le constater, ce comprimé est électronique et contient un objectif pour filmer tout sur son parcours, et aussi un dispositif pour faire de la lumière, puisque que je ne dispose d'un éclairage interieur.

Avant de me le confier, à une heure où mes enfants dormaient encore, l'interne a d'abord fixé à ma taille une ceinture avec des capteurs. Elle n'a pas su me dire pourquoi il fallait que le t-shirt entre ma peau et cette ceinture soit en coton, évoquant juste une histoire de conductivité. Je soupçonne, moi, qu'il s'agit plutôt d'éviter tout problème en cas de surchauffe. Mais peut-être suis-je pessimiste. L'interne m'a d'abord essayé une première ceinture, qui était trop grande. La taille intermédiaire ne m'allait pas non plus. Et, telle Boucle d'Or, je suis repartie avec la ceinture la plus petite.

Ensuite, il a fallu synchroniser le boîtier et la pillule, que j'ai pu avaler sans problème. Et l'interne a vérifié que le tout fonctionnait: j'ai vu des images de mon oesophage sur le petit écran...

La recommandation étant de bouger un peu dans la journée avant de revenir, et aussi de manger un peu (mais pas tout de suite), j'ai donc quitté un hôpital encore pratiquement désertique. L'employé du ménage n'avait même pas terminé de passer sa machine sous la verrière...

Je suis rentrée chez moi, et je suis ressortie faire deux ou trois courses, à pied. Et puis j'ai attendu d'avoir le droit de boire, et ensuite j'ai accompagné le P'tit Mousse à la médiathèque, avant de le faire manger, avec son frère (moi, je devais patienter encore une bonne heure). Et comme je trouvais le temps long, je retournée marcher un peu.

Quand je suis retournée à l'hôpital, c'était le milieu de l'après-midi. Le parking était plein et il y avait quelques patients dans la salle d'attente pour les gastro-entérologues, mais moi, je suis passée devant tout le monde. L'interne a d'abord vérifié que la capsule était arrivée au bout du parcours désiré. Si elle n'avait pas déjà été dans le côlon, j'aurais dû marcher dans les couloirs pour l'aider à descendre. Mais les images visionnées à mon retour montraient semble-t-il ce qu'il fallait, et la jeune femme a pu me déséquiper.

Maintenant, j'attends. C'est qu'il y avait quand même sept heures de vidéo. Si j'ai bien compris, le médecin ne visionne pas tout (pardon pour ce jeu de mots, mais ce serait parfaitement chiant, je pense), un logiciel quelconque crée des photos à partir de l'enregistrement. Ensuite le médecin regarde et convoque le patient pour lui dire ce qu'il a vu. Ou bien peut-être que s'il n'y a rien à voir, le patient ne revient pas? En tout cas, ça fait douze jours que j'ai rendu mon film, et je n'ai toujours pas de nouvelles.

A l'heure qu'il est, la capsule doit attendre au fond de la station d'épuration qu'un archéologue du futur la découvre...



Libellés :

Mise en ordre

 (4 novembre)

Depuis plus d'un an que j'habite ici, je n'avais toujours pas déballé les cartons de livres en langues étrangères. (Oui,  parce que j'ai des livres en deux langues qui ne sont pas du français: en allemand, bien sûr, maus aussi en anglais. J'ai même deux romans dans les deux versions, Le Parfum, dont j'ai également une traduction française, et Le Monde selon Garp.) Je savais que je n'avais pas assez de place sur mes rayonnages pour ces livres et quelques autres, souvenirs de jeunesse. Il y avait donc une partie de mon salon qui ne ressemblait pas à grand chose.

Et pendant ces vacances, j'en ai eu assez de toute cette laideur. J'ai pris mon courage à deux mains et mon porte-monnaie, et je suis allée jusqu'aux portes de la sous-préfecture chez le géant suédois, car vous avez bien sûr reconnu sur la photo son mythique modèle de bibliothèque. J'ai acheté un surmeuble blanc, avec une étagère supplémentaire, et une autre étagère en noir, car cela fait longtemps qu'ils ne font plus de rouge.


Le soir même, je me suis mise au travail. Et j'ai été un peu dépitée de constater qu'ils avaient (encore, ai-je pensé) modifié les bitoniaux pour fixer les tablettes. En fait, ils ont carrément modifié la taille des trous sur les montants. Les nouvelles Billy (et donc mon surmeuble) ont des trous plus petits que les anciennes. Si bien que les nouvelles étagères que j'ai achetées sont fournies avec des pitounes (je parle québécois si je veux) avec une prise mâle beaucoup trop petite pour les trous de mes anciens cadres. Ca m'a un peu énervée, vu qu'évidemment, un des bitoniaux est tombé et a réussi à se glisser entre le fond et la tablette du dessous, et donc à arriver jusqu'au sol, sous la bibliothèque. Heureusement, j'avais quelque part un vieux piton cylindrique, le genre de modèle qui va bien sur tous les meubles (mais donc, depuis la réduction des trous, plus sur les nouveaux montants suédois), qui a bien voulu s'incruster là et remplacer avantageusement le nouveau modèle fugueur. Les étagères semblent tenir, malgré l'indéquation des pitounes et des trous.

Et mes rayonnages ont bien meilleure allure:

J'ai gardé les cartons vides, après tout, je ne suis ici que de passage. Il reste aussi quelques petites cochonneries et des papiers à ranger, mais au moins je n'aborde pas l'hiver dans le désordre. Je crois que j'avais besoin de ce rangement extérieur pour retrouver un peu de paix intérieure. Ou pour marquer un nouveau départ?



Libellés : ,

Anti gaspi: manger les restes

(1er novembre 2022)

L'an dernier, j'avais participé à un atelier anti-gaspi à la médiathèque. Il s'agissait d'apprendre à accommoder les restes. J'avais été un peu déçue (je me demande si je n'en ai pas déjà parlé ici), et à dire vrai, je n'ai réutilisé aucune des recettes expérimentées ce jour-là.

Ce qui ne veut pas dire que j'ai renoncé à manger les restes. Au contraire, c'est une pratique que j'avais déjà acquise, et que je poursuis avec plus ou moins de bonheur, en particulier les semaines où les enfants ne sont pas là, car il me reste toujours des petits bouts de ceci ou de cela après leur passage. Il s'agit juste d'anticiper un peu.

Par exemple, la semaine dernière, j'ai fait un genre de chili. Il en restait pas mal. J'en ai congelé une part pour la manger au lycée un midi (il y a un micro-onde, ce que je n'ai pas chez moi, et je n'ai plus mis les pieds à la cantine depuis le Covid) et il en restait encore un petit chouïa. Mais je savais quoi en faire. En effet, j'avais aussi préparé une tarte à la courge butternut et au gorgonzola (tiens, je croyais que j'avais publié la recette, mais non), en gardant le fond de la courge parce que sinon, il y en aurait eu trop.

Et donc:

Fond de courge butternut farci au chili et gratiné. C'était très bon, bien que le coeur ait été encore un peu tiède (mais j'avais faim!).


Libellés :