Salle d'attente

(29 janvier)

Lundi matin. Le P'tit Mousse, au réveil, est une boule toute chaude. Trop chaude. Il ne mange presque rien, n'a vraiment pas l'air bien, et je le préviens qu'il ne pourra pas aller à l'école.
39,07°. K. emmène les deux grands, et moi j'attends un peu avant l'aller chez le médecin. Cette fois, l'enfant malade est réticent. J'appelle les collèges, et puis l'école pour prévenir de nos absences. Je convaincs mon fils de s'habiller, et nous partons en voiture. Devant le cabinet, il y a déjà au moins quatre autres véhicules; et à l'intérieur, il y a du monde debout.
Je n'ai pas trop le choix, je reste.
Il y a là essentiellement des couples parent-enfant. Une grand-mère, ou la mère âgée d'un adolescent, nous cède sa chaise parce qu'ils sont les prochains à passer. Un papa attend avec son fils, et puis une jeune fille avec sa mère. Laquelle est malade? Laquelle a conduit l'autre? C'est difficile à dire. Encore une maman avec son fils. Elle porte des Kickers, et lui se met à exécuter de drôles de mouvements avec les bras. Quelle est cette chorégraphie? Ah oui, je sais, c'est l'échauffement du judo. Une maman revient s'asseoir à côté de sa grande fille de CM2, elle lui fait faire du calcul mental et lève les yeux au ciel devant la lenteur de sa fille (effectivement, le Pirate calcule plus vite).
Un papa entre avec son fils (c'est le petit frère de l'homonyme du P'tit Mousse). Difficile de dire lequel est le plus malade: le père tousse et se mouche, le fils reste collé à lui. Ils s'occupent en faisant des jeux de mains. La vieille dame qui était assise à leur gauche décide qu'il y a trop de monde et s'en va. Elle viendra un autre jour faire renouveler son ordonnance. Elle sera remplacée par deux autres dames âgées, arrivées séparément, et qui auront exactement la même réaction en entrant: "Ici, il fait chaud", avec l'accent local, avant d'essuyer leurs lunettes couvertes de buée.
La maman du judoka feuillète revue sur revue. Elle découvre, comme moi il y a dix jours, qu'il y a dans Le Chasseur français des articles qui peuvent intéresser le commun des mortels et surtout de belles photos d'animaux à montrer à son fils. Ce dernier, comme les autres enfants du reste, est très sage. On entend peu de bruit. Juste la porte, qui parfois s'ouvre et se referme aussitôt, la personne ayant décidé qu'il y avait trop d'attente (notre ancienne voisine, de fait, arrivera avant nous à la pharmacie). Un homme muni d'une tablette sur laquelle il lit un truc qui le passionne et une dame de couleur choisiront toutefois de rester.
Quand vient notre tour, le P'tit Mousse a passé plus de deux heures sur mes genoux. Il se laisse examiner docilement et réclame son bonbon à la fin. Il a gagné une nouvelle prescription d'antibiotique, et moi, encore deux jours pour le garder (ça tombe bien, parce que, cette nuit, c'est Numérobis qui a rendu son dîner dans ses draps)...

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Un manque

(25 janvier)

Cette nuit, j'ai fait un rêve abominable dans lequel j'enguirlandais ma mère à propos d'une sombre histoire de gâteau. Je crois qu'une de mes soeurs était mêlée à la dispute (elle prenait le parti de ma mère), mais je ne me souviens plus trop. Ce rêve bizarre m'a réveillée, et je me suis mise à pleurer dans mon lit. Depuis quelques temps, j'ai le sentiment que personne ne m'a jamais aimée autant que ma mère. Et que j'étais une fille bien ingrate. Est-ce une nouvelle étape d'un deuil bien long à se faire? Je me suis rendormie, et j'ai rêvé que j'allais demander pardon à ma mère. Le nez dans le frigo de l'appartement où j'ai grandi, elle me tournait le dos, et je la prenais dans mes bras.

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Irréductible

(22 janvier)

Vous avez eu de la neige? Si, vous avez forcément eu de la neige. A la fin de la semaine dernière, Météo France produisait une carte d'alerte sur laquelle toute la France était coloriée en jaune ou en orange. Enfin, toute la France... l'irréductible Finistère était en vert, lui. Pas le moindre petit flocon chez moi. J'ai guetté, ouvert ma fenêtre chaque matin à la recherche d'une nappe blanche, mais il n'y avait rien. Et la route n'était même pas verglacée. Du coup, j'ai été obligée d'aller conduire les enfants à l'école puis d'aller travailler. C'est pas juste.

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Vendredi à l'école avec le P'tit Mousse

(18 janvier - je blogue à pas d'heure si je veux)

Le vendredi matin, le P'tit Mousse réclamait pratiquement d'aller à la daadehie, mais pas de chance, je commence tard, ce jour-là, et je finis à temps pour arriver à l'heure des mamans. Une maman, il y en avait justement une dans le couloir, plantée devant l'étiquette toute neuve de mon fils, et ravie de m'annoncer que le sien s'appelait pareil. Ce que je savais déjà: je l'ai repéré il y a plus d'un an, avec l'aide de mes deux espions de cour de récré. Mais pour ne pas lui faire peur sur mes capacités de renseignement, je lui ai juste dit que oui, je savais, parce que son fils (aîné) est cette année dans la même classe que Numérobis.
Bref, le P'tit Mousse a désormais son étiquette avec sa photo au-dessus d'un porte-manteau, et aussi son étiquette de présence en classe (oui, un des premiers trucs qu'on apprend à la maternelle, c'est à pointer, qui a dit que l'école ne préparait pas au monde du travail?).
Tout s'est bien passé, la maîtresse m'a redit qu'il était dégourdi, et elle se demandait s'il n'avait pas été en crèche; mais non, il était en nounou avec T. J'ai quand même un peu démythifié mon fils: objectivement, il est dans la même situation qu'un enfant né en novembre qui rentre en septembre: il a presque trois ans. Et deux grands frères. Et un certain caractère, aussi, mais ça je lui laisse découvrir.
Le P'tit Mousse était tout content de rentrer avec son cartable et ses "devoirs". Il y avait bien un mot à signer dans le cahier de liaison, et surtout, un livre à lire avec lui pendant la fin de semaine. Et puis un sachet de bonbons, le deuxième de la semaine, parce qu'une petite copine venait d'avoir quatre ans. Il a constaté que "pas [Numérobis] dans m'école", et il a fallu lui expliquer qu'en réalité, la présence de son frère la veille était plutôt exceptionnelle.
Arrivé à la maison, il nous a chanté le début de "j'aime la galette", comptine qui se trouvait effectivement dans le cahier de vie. Lequel portait la fort sympathique mention "ne pas couvrir svp" au crayon gris (notez que je ne suis pas sûre de couvrir le cahier cette semaine non plus: la maîtresse ne sait pas plus lire que ses petits élèves, elle a mis dans le cartable le cahier d'une demoiselle ayant la même initiale que le P'tit Mousse).
Le samedi, le P'tit Mousse a tenu à faire admirer le contenu de son tatam à son papa, surtout le cahier de vie avec sa photo, celle de la maîtresse et celle de son Atsem, dont il arrive presque à dire le prénom. Pour les camarades de classe, en dehors de T., il ne connaît pas grand monde. Il ne sait même pas comment s'appelle la petite J., rentrée en même temps que lui et qui a tant de mal à s'adapter qu'elle pleure tous les matins. Lui adore l'école. Pourvu que ça dure...

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Mardi et jeudi à l'école du P'tit Mousse

(16 janvier)

Bon, je sais, on est mercredi, et j'ai raté la retranscription d'hier. Mais pour le coup, je vais anticiper celle de demain, comme ça, vous aurez deux jours en un seul message.

Mardi, comme je commence à neuf heures, j'ai laissé le P'tit Mousse à la daadehie. Son Atsem était en train de coller les étiquettes sur les lits pour la sieste, je lui ai remis le carnet de liaison avec les mots bien signés et les papiers bien remplis, et le planning pour la garderie. La journée s'est passée comme elle s'est passée, et le soir, je suis allée récupérer mon fils. J'ai demandé à la maîtresse si ça allait, elle m'a répondu que oui, et qu'il parlait bien. Comme j'émettais un doute à ce sujet, elle m'a dit "Il sait se faire comprendre."
Le P'tit Mousse s'inquiétait un peu pour son tatam, alors je lui ai réexpliqué qu'il ne récupérerait son sac que le vendredi soir. Même pas de cahier, ce soir, et pas de devoirs pour Maman (parce qu'en bon petit troisième, il a bien repéré que quand on va à l'école, on a des devoirs). Et puis il m'a raconté qu'il devait donner la main pour aller à la cantine, parce que, dites donc non mais c'est dingue, la maîtesse elle fait pas à manger (alors que la nounou, si). Pendant le repas du soir, il nous a aussi expliqué que la maîtresse lui avait demandé de dessiner, mais qu'il n'avait pas voulu. Ah oui, il sait se faire comprendre... Mais je crois aussi qu'il fait d'énormes efforts, pour parler, pour écouter, pour manger avec ses couverts: le soir, il est épuisé.

Jeudi, pas de garderie ni matin ni soir, et une ambiance un peu plus sereine en rentrant à la maison. Le P'tit Mousse nous a appris qu'il dormait sur un lit "en-dessous" (ils ont des mini lits superposés, pour la sieste) et qu'il donnait la main à une fille pour aller manger. Avec l'aide de Numérobis, je crois avoir identifié la petite brune en question: sa soeur va au cours de danse juste avant moi. Le P'tit Mousse se demandait aussi où était passé son frère: le jeudi, la maîtresse des CP-CE1 emmène ses élèves choisir un album à la bibliothèque de la maternelle, et elle les laisse en récréation avec les petits. Numérobis m'a donc appris que son frère avait passé une partie de la pause couché dans l'herbe... mais lui-même était retourné à l'école primaire finir sa journée.
A table, le P'tit Mousse nous a chanté un petit bout de la comptine de Monsieur Pouce. Il s'est tu dès que les grands ont tenté de se souvenir des paroles. C'est la maîtresse qui chante! Il n'empêche que K. et moi trouvons étonnant qu'il soit déjà capable de nous rapporter des comptines (en dehors de la -pour le moment - fort chaotique comptine numérique). Dans notre souvenir, les deux plus grands s'y sont mis bien plus tard.

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Le lundi du P'tit Mousse à l'école

(14 janvier)

Voici, avec une semaine de décalage, le récit de la rentrée de mon petit dernier, trois ans moins deux mois au compteur.
Déjà, le dimanche, il était prêt. Et désespéré qu'il n'y ait pas d'école ce jour-là. K. ayant proposé d'aller le chercher le lendemain, il a dû le noter en rouge dans son agenda, car le P'tit Mousse était ravi à cette idée. Quant à moi, je m'étais fait dispenser de la première heure de cours pour pouvoir accompagner mon fils lors de son premier jour d'école.
Nous sommes arrivés un peu en avance, lundi matin, et il a fallu attendre que la maîtresse de grande section vienne ouvrir la porte. Le P'tit Mousse est entré d'un pas décidé et m'a suivie jusqu'à la classe. Il y serait même entré directement, si je ne lui avais pas fait ôter d'abord son manteau (je sais où se trouvent les porte-manteaux des petits, même sans les étiquettes, puisque Numérobis est passé par là). Arrivé à la porte, il a dû reconnaître sa maîtresse, et lui a aussitôt présenté son "tatam", elle a (très bien) compris "cartable", impeccable, il a continué son chemin vers les tables et les activités. Pour un peu, il ne m'aurait même pas dit au revoir. Pendant ce temps-là, mes cinquièmes, qui avaient oubliés que je ne les prenais pas, m'attendaient désespérément.
J'avoue avoir un peu pensé à lui pendant la journée, et notamment à l'heure de la sieste: allait-il dormir? Saurait-il éviter de faire kk dans sa couche? (C'est blerk, comme il dit, et puis, comme il relevait juste d'une gastro, on aurait pu m'appeler pour que je revienne le chercher. Viré dès le premier jour!). Et puis le soir, quand je suis rentrée, K. m'a dit que tout c'était très bien passé. Lui-même, quoiqu'un peu en retard, avait pu constaté que cet enfant n'était pas du tout angoissé. Et puis, il paraît que la maîtresse était enchantée.
Le soir, le P'tit Mousse nous a raconté qu'il avait retrouvé T. (le camarade de chez la nounou, rentré, lui, en septembre), joué au tain dans la cour et qu'il était tombé. Il nous a aussi dit qu'il n'avait pas mangé à l'école, contrairement à ce à quoi il s'attendait. En effet, la cantine, commune aux trois écoles (primaire, maternelle et privée) du village, se situe derrière la mairie, à 200m environ des bâtiments de la maternelle. En revanche, il était incapable de se souvenir de ce qu'il avait mangé; et pourtant, c'était le jour de la galette! Le P'tit Mousse a enfin raconté que Noël (c'est une déformation!) avait pleuré pendant la sieste et réclamé sa maman. Quand je l'ai interrogé pour savoir si la maîtresse avait lu une histoire, il nous a dit qu'elle avait lu celle d'un loup qu'il dormait. Moi, je trouve qu'il avait retenu pas mal de choses de sa première journée; ce qui explique sans doute pourquoi il était aussi fatigué...

(la suite demain, avec un peu de chance)

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Bavard

(12 janvier 2013)

Quand le Pirate était rentré à la maternelle, la maîtresse nous avait dit de ne pas trop nous inquiéter s'il avait du mal à raconter sa journée. Apparemment, beaucoup de "petits" restent plus ou moins muets sur leur expérience scolaire. Mais le Pirate me racontait déjà pas mal de choses.
Le P'tit Mousse aussi a beaucoup de choses à nous faire savoir (il faut que je vous narre sa première semaine à l'école, mais je crois que je vais avoir besoin d'un message par jour!). Et je pense aussi qu'il fait de gros efforts pour parler correctement à la maîtresse et aux autres adultes de l'école ou de la cantine. En tout cas, il fait, comme on pouvait s'y attendre, des progrès fulgurants. Ce matin, il a dit "petit déjeuner" en entier, lui que se contentait de "ti né" depuis des mois. Le soir, il ne dit "moni" à personne, il dit "bonne ni". Chaque jour, je constate qu'un mot est à son tour complet, et que de plus en plus de phrases sont parfaitement conformes à la grammaire et à la prononciation attendues.
A vrai dire, le phénomène avait commencé pendant les vacances, quand le P'tit Mousse s'était trouvé confronté à beaucoup d'adultes qui peinaient à le comprendre. Mais je crois que s'en est désormais véritablement fini du parlé bébé. J'ai un petit garçon, maintenant...

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Montag, Raviolitag!

(9 janvier)

C'est bête, mais la première fois que j'ai vu la Vie est un long fleuve tranquille, c'était chez ma correspondante allemande, et donc, en allemand.
Et puis on n'est pas lundi, mais mercredi. Et le mercredi, c'est chili. Oui, c'est comme ça, le mercredi midi, comme c'est moi qui fais la cuisine en rentrant de la piscine, je n'ai pas très envie de me fatiguer, donc j'ouvre une boîte. Et les trois-quarts du temps, c'est une boîte de chili con carne. Pour tout dire, la boîte seule ne suffirait pas à remplir les estomacs affamés de mes petits nageurs ou non nageurs, et donc, j'améliore la recette. Soit K. a vu grand la veille ou l'avant-veille, et il reste du riz, que j'ajoute donc au contenu de la conserve, soit je fais du quinoa (parce que K. n'aime pas trop ça, mais ça tombe bien, il n'est pas là). Ou alors, je prends une petite conserve de maïs et un steak haché, et je les mélange au chili. Parfois je mets un peu de coulis de tomate. Mais en tout cas, il est rare que nous mangions la recette originale du conservateur.
Aujourd'hui, K. était là.
C'est même lui qui a fait à manger.
Une boite de chili. Avec le reste des nouilles de la veille.
Bon, à vrai dire, il m'arrive aussi de faire un peu plus la cuisine, le mercredi. Je suis la reine des quiches au poireaux, par exemple. Ou alors, je sors mon cadeau de Noël de l'an dernier et je fais des croques Monsieur. Accompagnés de tomates cerises, pour la portion de fruits légumes. Les enfants sont ravis. Et moi aussi: il y a peu de vaisselle à faire!

Post scriptum bonne nouvelle du jour: Angel est revenue! (oui, j'ai mis du temps à m'en rendre compte!)

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Dupont et Dupond

(4 janvier 2013)

Dans la vie P'tit Mousse, tout fonctionne par paire. Il a deux parents, deux frères, deux chats (noirs)...
Aussi, quand il a commencé à parler, a-t-il trouvé plus simple de nommer de la même manière les membres d'une même paire. Ses frères étaient "Non-Non", qu'il s'agisse de l'un, de l'autre, ou des deux en même temps. Puis leur nom a évolué vers "Nain-nez-veine", avant de se distinguer en deux appellations distinctes. Parce que c'est tout de même plus pratique, quand on parle de quelqu'un, d'utiliser son (pré)nom propre. Néanmoins, il subsiste un "tèfè" (tes frères ou petits frères) pour désigner les deux. Curieusement, les chats ont échappé au phénomène. Sans doute parce que la nounou avait elle-même quatre chats, dont deux noirs, et qu'il paraissait utile de désigner précisément tout ce petit monde (le P'tit Mousse distingue nos chats sans se tromper, alors que K. et Numérobis confondent encore les deux).
Pendant les fêtes, nous avons bien ri de cette manie d'appeler pareil deux personnes (qui forment effectivement un couple marié ou une paire fraternelle; c'est curieux le flair des enfants pour ce genre de relation). Mes beaux-parents étaient donc "Takoz" et "l'autre Takoz". Et puis, au repas du réveillon, le P'tit Mousse a sorti que "Taintaz a des lunettes". "Ah non, lui ai-je répondu, [ton cousin] n'a pas de lunettes." "Si, celle-ça!" "Ah, tu veux dire que [ta cousine] a des lunettes!" (Ma nièce, qui est désormais aussi grande que moi, présente en effet la double particularité d'être la seule petite-fille de mes beaux-parents, et la seule des petits-enfants à porter des lunettes.)
Quand il a renouvelé le principe chez ma soeur, qui s'est trouvée être "l'autre Jéhôme" (on notera tout de même la propension à choisir le prénom masculin pour désigner chacun), mon père, après avoir d'abord ri, a ensuite fait remarquer qu'en dehors des couples homosexuels, il était tout à fait possible que deux conjoints portent le même prénom. Ainsi, nous avions eu des voisins qui s'appelaient Daniel et Danièle. Et c'est alors que mon esprit, aiguisé par un demi-verre de champagne, a fait tilt: la nounou et son mari portent ce genre de prénom mixte, il y a bien P*** et l'autre P***, dans ce foyer. Et donc, quoi de plus normal pour le P'tit Mousse qu'un couple dont les deux membres s'appellent de la même manière?
J'attends la rentré avec une certaine curiosité: il y a dans la classe du P'tit Mousse des jumeaux (mais je crois qu'ils sont faux: saura-t-il reconstituer la paire?).

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Meilleurs voeux (avec bêtisier)

(2 janvier 2013)

Bien, commençons par le commencement: je vous souhaite une bonne et heureuse année 2013, avec des petites et des grandes joies, et une santé aussi bonne que possible, pour vous et votre entourage.

Et revenons maintenant sur quelques requêtes gogoles qui m'ont amené des lecteurs l'an dernier. Je passe sur les malades soucieux de leurs bronches dilatées, ils ne sont pas vraiment drôles, et sur les malheureux en quête d'un corrigé pour leur devoir de philo (Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?). Mais il reste:

- Coucou la voilà. Heu, oui bonjour, c'est moi, pourquoi?

- Comment s'habiller quand on a rien. Là, je suis navrée, mais j'ai beaucoup de vêtements sur mes étagères, parce que je ne les use pas. Pour tout dire, la veste que je porte en ce moment pour aller travailler est celle que je me suis achetée quand j'étais stagiaire. Ceci n'est pas un blog de modasse, désolée.

- La chasse à la boîte scritch (2 requêtes, quand même!). Je ne vois pas du tout de quoi il est question, ce qui ne m'empêche pas de trouver cette idée plutôt loufoque. Cependant les curieux qui ont cliqué sur ce site pour avoir une réponse n'ont pas dû être déçus, la page proposée étant vraisemblablement celle-ci.

- Dormir sur un vol de nuit new-york paris. C'est fort dommage, je n'ai jamais fait ce trajet. Mais Montréal-Paris, oui. Et le P'tit Mousse a si bien dormi qu'il a fallu le réveiller à l'atterrissage. Le plus dur, sur ce genre de vol, c'est de convaincre le "personnel navigant en cabine" de ne pas vous réveiller pour manger / regarder le film / accéder à la vente hors taxes...

- Père Noël en maillot de bain (avec ou sans image et / ou précision de la couleur pour le maillot de bain). Bien que je sois allée deux fois à la séance de Noël de la piscine, il ne m'a malheureusement jamais été possible de voir le Père Noël en maillot de bain, et donc encore moins de le prendre en photo. Ceci tendrait à prouver qu'il n'existe que par son costume, ce gros bonhomme.

- Notation eca. Allez, c'est votre jour de chance. "ECA" veut dire "en cours d'acquisition", c'est-à-dire que l'enfant a commencé à comprendre le principe, mais ne l'applique pas encore correctement.

- Famille d'intellos. Oui, sans doute. Encore une preuve au dernier réveillon: le P'tit Mousse (pas encore trois ans) déballe un de ses nombreux cadeaux et s'exclame "Génial, un liv!". Le lendemain, il s'inquiétait beaucoup, persuadé d'avoir "oubié [s]on liv" chez ma soeur. Le Pirate, quant à lui, s'attaque à des lectures de collégien. Chez nous, il n'y a pas de Noël sans livre.

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