Un dernier lundi au soleil

(31 août)

Une photo un peu nostalgique, pour ce jour de pré-rentrée: un char à voile sur la plage de Pentrez, photographié en mai 2013 lors du séjour des correspondants allemands.

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Interlude infantile

(26 août 2015)

Sans doute, j'ai d'autres photos que je pourrais publier pour me vanter de mes vacances baltes. Mais elles peuvent attendre un peu. Il paraît que se remémorer son dernier voyage permet de retrouver sa bonne humeur quand la morosité s'installe. Donc, si je distille savamment mes clichés dans les semaines qui viennent, la rentrée ne devrait pas trop me démoraliser.
Pour le moment, le P'tit Mousse et Numérobis rivalisent de bons mots involontaires. C'est de leur âge. Voici donc la bévue de Numérobis, hier soir au moment du coucher (on est encore en vacances, hein, quand il y a école, il est bien évident qu'il se couche plus tôt).
- Moi, j'aimerais bien faire comme dans [la BD qu'il a empruntée à la médiathèque]. Quand ils sont punis, ils se couchent plus tôt, à 20 heures, et là, il est juste dix heures!
- Oui, mais 20 heures, ça veut dire huit heures du soir.
- Ah...
Ce midi, c'est son petit frère qui a pris le relai, au moment de passer à table. Je sers un clafoutis à la courgette et aux tomates cerises. Comme il a assisté à la préparation du plat, il explique à ses frères:
- Maman, elle a fait du rap.
Car j'avais râpé la courgette, voyez-vous (à la main)...

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Un lundi au soleil... de Tallinn

(24 août, ce ne serait pas la Saint Barthélémy, par hasard?)

Saviez-vous que, lors des Jeux Olympiques de Moscou, en 1980, c'est la ville estonienne de Tallinn qui accueillit le plan d'eau?
Non? Moi non plus, jusqu'à ce que je découvre ça, juste à côté du camping où nous avions planté notre tente:
(Il y a toujours un centre olympique, ainsi nommé en estonien - et non en russe, et l'hôtel voisin a manifestement autrefois abrité les chambres ou appartements des athlètes.)

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Passage obligé

(22 août)

Quand on entre en Lituanie par la Pologne, il est difficile de ne pas passer par Kaunas. Et franchement, la ville, quoique petite, vaut le détour.
Voici la place Rotuses (vous m'excuserez, je n'ai pas vraiment envie de chercher les petits signes qui vont bien sur les S). Ca veut dire "place de l'hôtel de ville", et pas besoin de beaucoup réfléchir pour retrouver le Rathaus allemand derrière ce nom.
Néanmoins, je concède que l'agencement des bâtiments, qui empiètent un peu sur un grand espace vide, rappellerait plutôt la Place Rouge. Face à l'église un chouette petit restaurant traditionnel (le Forto Dvaras, de mémoire, il s'agit semble-t-il d'une chaîne) où nous avons découvert avec délice la cuisine lituanienne.
A voir aussi, pour les amateurs d'architecture germanique en brique, la maison de Perkunas (ou maison du Tonnerre):
Quant à l'ancien ghetto juif, de l'autre côté de la rivière, il n'y a plus grand chose à voir, si ce n'est de vieilles (et parfois admirables) maisons de bois. Le quartier semble être resté un lieu pauvre de la ville.

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Bons baisers de Vilnius

(19 août)

Une petite carte postale balte, histoire de faire voyager un peu "ceux qui n'ont pas la chance de partir en vacances", comme on dit aujourd'hui.(Alors qu'en fait, plus qu'une question de chance, c'est souvent surtout un problème financier; et il n'y a que les publicitaires du loto pour croire que l'argent est une question de chance.)
Le plus au Sud des Pays Baltes (qui sont, comme chacun sait, rangés par ordre alphabétique), c'est la Lituanie, dont la capitale est Vilnius. Le héros local, c'est le roi Gediminas, qui donna son nom à la tour que voici:
 C'est tout ce qui reste de l'ancienne place fortifiée de la ville, et encore, la tour a été reconstruite. Elle domine joliment le reste de la cité, et d'en haut (il y a un funiculaire), on peut apercevoir, par exemple, l'artère principale fort fréquentée par les touristes en cette saison:
Au passage, je ferai remarquer que tous les centre-ville sont largement piétonniers (même si on aperçoit ici une voiture), ce qui nous change de l'imbécile capitale française.

Un petit zoom sur un détail de cette rue du centre?
(Ah zut, encore une voiture!)
Je ne sais pas si c'est d'avoir vécu dans le Nord, ou si c'est mon côté germanique, mais j'aime bien les maisons en brique...
Donc, évidemment, quand c'est tout un château en brique qui se présente, à une trentaine de kilomètres de cette capitale, j'apprécie le détour:
Château de Trakai



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(Bonne blague) scolaire

(18 août)

Le P'tit Mousse veut comprendre le monde qui l'entoure. Quand il est en voiture, il observe, il déchiffre les plaques d'immatriculation et regarde les gens sur le bord de la route (ou dans les véhicules voisins en cas d'embouteillage).
D'où cette question, à propos d'un individu à la sortie d'un bourg:
"Pourquoi il nous fait un?"

(Je crois me souvenir que mes cousines d'Amérique disent "voyager sur le pouce", pour ce genre de covoiturage.)

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Un lundi au soleil... de Lithuanie

(17 août)

Parmi les photos que j'ai prises lors de notre périple, il y a celle-ci:

Une maison en bois (avec encore un toit en bardage de bois, et non en tôle ou en tuiles de plastique, comme l'ont malheureusement maintenant la plupart des habitations) à Trakai, dans la région de Vilnius.
La ville de Trakai est célèbre pour sa minorité karaïte, mais je ne suis pas certaine que cette maison soit représentative des Karaïtes. En tout cas, cette architecture de bois me rappelle l'Amérique du Nord. C'est celle de paysans (ou de pêcheurs) qui exploitent les forêts alentours pour construire leur habitation, et, dans les pays baltes, elle est traditionnelle et antérieure à l'arrivée de la brique germanique.

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Déjà?

(14 août 2015)

Certes, l'Educ Nat a décidé que cette année, ces feignasses de profs rentreraient le 31 août, afin de ne pas priver ces chers petits du moindre jour d'école en septembre. (C'est ballot, le 31 août, c'est un lundi, et le centre de loisirs sera fermé, ils ne vont quand même pas ouvrir pour une journée dans la semaine. Et on en fait quoi, des enfants, ce jour-là?)
Mais enfin quand même, est-ce une raison pour que, aujourd'hui même, une marque de vêtements pour enfants m'envoie une publicité pour ses nouveaux tabliers (ça existe encore?) et que mon assureur me fasse parvenir dans la foulée les attestations d'assurance pour les trois élèves que j'ai enfantés?
Il reste deux semaines de vacances, quand même, après cette fin de semaine!

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Un peu plus au Nord

(12 août)

Ca y est, nous voici de retour de notre périple balte.
Mais vous avez à peine remarqué le voyage, grâce à la magie de la programmation des messages... Même si vous avez peut-être trouvé étrange que je ne réponde pas aux commentaires.
Nous avons poussé jusqu'à Tallinn (qui fut Reval pour les Germains), où le soleil se lève vers 5 heures pour ne se coucher qu'après 22 heures. Nous avons eu pas mal de soleil, d'ailleurs, et le retour vers la grisaille bretonne est presque reposant.
Je vous en dirai plus d'ici peu, quand j'aurai choisi quelques belles photos à partager avec vous.

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Encore un lundi au soleil

(3 août 2015)

Voici la vue qu'on découvre, au détour du chemin côtier, à l'anse de Porz Lamat (Moëlan sur Mer):

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Polyglotte?

(5 août)

En prévision d'un voyage dans les Pays Baltes (oui, c'est un concept, on fait les "pays ba-", Bas l'an dernier, Baltes cette année, et l'an prochain, donc, le Pays Basque?), je tente des réservation de camping (parce que, pour le P'tit Mousse au moins, pas de vacances sans camping; et puis, à 5, c'est moins cher) ou d'auberge de jeunesse.
Evidemment, je ne parle ni lituanien ni letton, et encore moins estonien (cette langue n'est pas indo-européenne, sauf les emprunts au germanique). Donc, quand j'arrive sur la page d'accueil d'un camping lituanien, je suis un peu désemparée. Je comprends bien où il faut cliquer pour réserver, mais le reste... C'est avec bonheur que je repère le bouton qui va bien pour choisir sa langue. Le russe, non, l'anglais pourquoi pas, l'allemand, c'est ça qu'il me faut!
Une fois les renseignements pris, je tente la réservation; le formulaire est en anglais, qu'à cela ne tienne, je sais faire. Sauf que, voulant bien faire, j'indique un +33 dans la case prévue pour le numéro de téléphone. Ce qui, au moment où je clique pour valider, occasionne un message d'erreur en... russe. Me voilà bien. Je déchiffre "numéro de téléphone", et "chiffre", et devant ce mot, un autre qui me rappelle de vagues souvenirs. Bon sang, mais c'est bien sûr! Il faut écrire "seulement" des chiffres dans cette case.
Je corrige et clique à nouveau. "Merci", me dit la machine, en russe toujours. Suit un message qui me parle de... J'aimerais bien le savoir. Ah oui, ce mot-là, c'est la "lettre", et ça, c'est "adresse", après "e mail" en caractères latins et un adjectif possessif qui, si je me souviens bien, est de la deuxième personne du pluriel. Donc, je devrais recevoir une confirmation par courriel.
Eh bien, si déjà les réservations sont une aventure, ça promet pour le voyage!

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Système collaboratif

(5 août)

Quand j'ai accompagné Numérobis au cinéma (voir Le Petit Prince en avant première - n'y allez pas si vous êtes sensible, j'ai failli pleurer et le P'tit Mousse a eu bien du mal a gérer ses émotions), il y avait aussi M., la maman de N. qui est dans la classe du P'tit Mousse (mais N. a aussi un grand frère, et nous, les mamans, étions dans le bus des grands, vous suivez?). Elle m'a raconté qu'en discutant avec la maîtresse des moyenne section, elle avait appris que le groupe était très sympathique (ça fait deux ans qu'on nous le dit) et que ce qui était particulièrement appréciable, c'était leur bonne entente et leur esprit d'entraide. Au point que, pour les évaluations de fin d'année, la maîtresse avait dû les séparer pour être sûr que chacun fasse vraiment son travail tout seul. Ceci, entre nous soit dit, pose question quant au fonctionnement de l'école; qu'attend-on au juste de nos enfants?
Bref. Il s'épaulent et s'apprennent mutuellement des choses, et pas seulement la chanson de La Reine des Neiges (je vous conseille ce lien, on y découvre qu'il y a non seulement une version flamande et une version néerlandaise, mais aussi une version en canadien français, considéré donc comme une langue différente du français d'Europe; en revanche, je n'ai pas vu de langue africaine...). J'en avais eu un aperçu à la fin de cet hiver, quand le P'tit Mousse avait commencé à chanter "libérée, délivrée" sans avoir vu le fim; j'ai pu le vérifier récemment, quand je l'ai vu faire un noeud.
Jusqu'ici, le P'tit Mousse se contentait d'entortiller les fils, mais là, il a correctement noué les deux extrémités d'un bout pour s'en faire une ceinture. Et non, ce n'est pas à la voile qu'il a appris cette manipulation. C'est N'zo, qui a des chaussures à lacets, qui lui a montré. Et je trouve ça drôlement bien.
J'espère que cette bonne entente va perdurer, et que ces enfants vont continuer à s'épauler. C'est important, de se sentir soutenu et de savoir qu'on peut trouver de l'aide auprès de ses camarades, je l'ai constaté en tant que professeur.

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Un lundi d'août au soleil

(3 août)

Pas besoin d'aller très loin aujourd'hui: nous admirerons juste les hortensias du voisin.
Parce qu'il n'y a pas de maison bretonne sans hortensia, paraît-il.

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