Faut pas gâcher

 (29 janvier)

Au mois de décembre, je crois, j'ai participé à un atelier sur la cuisine zéro déchet à la médiathèque. A vrai dire, si j'ai découvert une ou deux recettes, j'ai été un peu déçue. Peut-être est-ce vaniteux de ma part, mais j'ai l'impression de me débrouiller déjà plutôt bien dans l'art d'accommoder les restes.

Par exemple, la semaine dernière, après le passage des enfants, il me restait un peu de pâte brisée (maison) et un tiers de bûche de chèvre. J'avais ausi entmé un pot de crème fraîche, et je ne savais pas trop quoi faire de mes oignons (roses). Alors j'ai opté pour une tarte salée.

J'ai émincé deux oignons, et je les ai fait revenir à la poêle. Quand ils ont été translucides, j'ai ajouté une cuiller de miel (en remuant bien) pour les faire caraméliser.

Ensuite, j'ai étalé ma pâte, je l'ai nappée de crème fraîche. J'ai ajouté les oignons caramélisés, et j'ai coupé le reste de fromage de chèvre pour le disposer sur le dessus.

Et hop, au four!

Ah oui, je vois quelques lardons, aussi, sur la photo.
C'était bien bon.

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Savoir compter

 (25 janvier)

En regardant d'un peu plus près les messages non lus dans ma boîte académique, je suis tombée sur celui-ci, qui, parlant du télétravail, indique: "Cette obligation s’impose à chacun d’entre nous jusqu’au jeudi 2 février. Dans la mesure où les vacances scolaires débutent le vendredi 4 au soir pour l’académie".

Il y aurait donc un jour caché entre le jeudi et le vendredi? (Et pourquoi, de toute façon, cesser de travailler à distance juste une journée avant les vacances? Pour être sûr que tout le monde est bien encore en Bretagne le vendredi?)

(Et sinon, le prochain jeudi 2 février, c'est en 2023...)

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L'homme et la machine (épisode à rebours)

 (23 janvier 2022)

Quand j'ai déménagé, il a fallu communiquer ma nouvelle adresse à tout un tas d'institutions et de services. Parfois, les sites internet sont bien faits, et il y a un formulaire ad hoc. D'autres fois, il n'y a un qu'un numéro de téléphone. Mais au moins ce numéro est relié à un être humain qui comprend la requête. Car le pire, c'est la solution de contact par mail, lorsque c'est un robot qui est chargé d'analyser les messages pour décider de leur traitement.

Je suis abonnée à une revue allemande, à laquelle j'ai donc dû envoyer un de ces courriels. Mon message s'intitulait "Neue Adresse", ou quelque chose comme ça, et j'y expliquais que, suite à un déménagement, il faudrait m'envoyer mon périodique ailleurs.

Le robot m'a répondu qu'il avait bien enregistré ma demande de résiliation.

Et j'ai commis l'erreur de répondre en gros "Quoi? Comment ça une résiliation? Je veux juste signaler un changement d'adresse!". La machine n'a lu que le mot "résiliation" et m'a confirmé la chose, tout en me promettant des cadeaux pour apaiser mon courroux.

Alors j'ai compris que je ne parlais pas à un humain, et que si je voulais continuer à recevoir ma revue, il fallait ruser. Premier truc: la pièce jointe. Je suppose qu'une machine ne les ouvre pas, ou bien considère dès le départ qu'un message avec des pièces jointes est trop compliqué pour elle. J'ai donc joint à mon nouveau courriel la copie des échanges précédents, comme preuve de l'absurdité de la situation. Et je me suis bien gardée de réécrire le mot qui fâche dans le corps du message; ou plutôt, je l'ai écrit, mais avec des espaces mal placées (j'ai appris ici que ce mot était féminin pour les typographes), erreurs qu'une personne réelle saurait facilement corriger. Je ne me suis pas gênée pour signaler aussi que l'intelligence artificielle qui lisait leurs mails devrait quand même apprendre les mots "déménagement" et "nouvelle adresse".

Et ma demande a enfin été comprise.

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L"homme et la machine

 (20 janvier)

Hum. Il semble que je parle un français que le robot de dialogue de mon fournisseur d'accès ne comprend pas.

Bon, c'est vrai, j'avais fait une hénaurme faute de grammaire.

Alors j'ai demandé à parler à un humain. Sauf que l'humain n'est pas comme le robot, il a des horaires de travail. Mais il ne comprend manifestement pas que moi aussi, je suis occupée, et je ne passe pas ma journée à vérifier si j'ai un message sur mon espace client (il n'y a pas de notification par mail quand l'humain est disponible). Et à la fin de sa journée, l'humain plie bagage...

"Notre échange"? Quel échange? Il n'y a dans cette boîte de dialogue que ma question, et absolument aucune autre intervention humaine que la clôture de la pseudo-conversation. (La dernière fois, les questions du conseiller étaient restées visibles après la clôture de l'absence de dialogue, preuve que quelqu'un avait effectivement essayé d'entrer en contact.)


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Démarchage abusif

 (17 janvier)

Non mais n'importe quoi!

Je viens de me faire raccrocher au nez par un démarcheur qui voulait m'annoncer que j'allais recevoir demain un dossier de vérification pour la garantie des travaux effectués dans les combles à l'adresse que je n'habite plus et au nom qui est encore le mien. Quand je lui ai dit que cela m'étonnerait, vu qu'aucun travaux de ce genre n'avait été effectués sous ce nom à cette adresse, le gars a raccroché. J'aurais pu lui faire gagner encore plus de temps quand il m'a dit qu'il était du service de garantie de la société Machin, vu que je n'ai jamais entendu parler de cette société (même si son nom ressemble à celui d'une autre) et que donc elle n'a rien à me garantir.

En fait, en ce moment, il m'est très facile d'écarter les abuseurs téléphoniques, parce que, le plus souvent, ils appellent pour la maison dont je suis encore vaguement propriétaire. J'ai fait suivre la ligne téléphonique (puisque c'est moi qui ai toujours payé l'abonnement), mais je n'y habite plus et je n'ai pas l'intention d'y entreprendre les moindres travaux. Depuis que j'habite en Bretagne, j'ai eu trois adresses, mais toujours le même numéro de téléphone. L'autre jour, une bonne femme a appelé et m'a donné notre première adresse, ce qui m'a permis de l'envoyer sur les roses en lui faisant remarquer que son listing avait 10 ans de retard.

Il y a aussi des enquiquineurs dont il est difficile de se débarrasser. Comme le message "Votre chaudière vous coûte une fortune...". Une fois, je l'ai laissé défiler jusqu'au bout, pour apprendre que si je voulais être mise en relation avec un conseiller, il fallait taper 1, et qu'en tapant 9, je signifiais mon désir de ne plus être dérangée. Il m'aurait semblé qu'en raccrochant aussi. Mais enfin, j'ai tapé 9. Et j'ai été rappelée quand même. Depuis, j'ai tapé 9 deux fois supplémentaires. Et je ne reçois plus d'appels, mais c'est peut-être un hasard.

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Jouer sur les deux tableaux

 (13 janvier 2022)

La politique de l'autruche du gouvernement et la gestion de l'urgence sanitaire par un certain Jean-Mi m'agacent profondément.

Mais j'ai des élèves de terminale, qui passent le bac avec une part de contrôle continu, et que je ne vois qu'une fois par semaine le jeudi (bon, ok, une semaine sur deux, je les vois aussi le vendredi, mais c'est la mauvaise semaine). Alors, ce matin, j'ai fait cours.

La moitié des terminales était là.

En seconde, j'avais 6 élèves (quatre absences liées au covid, des internes rentrés chez eux parce que les surveillants sont en grève et que l'internat a fermé pour deux nuits...).

Cet après-midi, j'ai manifesté. Avec des collègues, des parents et quelques élèves. Tous en colère contre les protocoles variables, inapplicables et insuffisants (on reparle des capteurs de CO2?) et les évaluations à la noix, à tous les niveaux d'enseignement (non mais il y a une évaluation nationale à la moitié du CP?).

C'était ma première manifestation avec du breton dedans (les collègues de Diwan aussi en ont ras la casquette de "ar c'hovid 19" et du reste).

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Sur la tête

 (10janvier)

Je vous prie de bien vouloir excuser mon incapacité temporaire à bloguer.

Je dois relire la nouvelle mouture du protocole sanitaire, avant qu'elle ne change dans deux jours.

Il faut aussi que je liste les élèves cas contact ou positifs (en rusant avec les indications de Pronote, parce que le secret médical fait qu'on ne nous dit pas pourquoi les élèves sont absents) pour leur transmettre les cours et que j'arrive à mettre à jour les sujets d'exposés.

Ce serait bien aussi que je trouve un moyen d'évaluer la classe que je ne verrai pas en EMC entre les vacances de Noël et celles d'hiver (merci PIX et le bac blanc, merci les épreuves de spécialité en mars).

Je reviens bientôt, si j'ai quelque chose d'intéressant à vous raconter.

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Ca se bouffe pas...

 (8 janvier 2022)

Le cadeau de Noël le plus réussi, cette année, est probablement celui du Pirate. Il a reçu un mixeur.

Oui, mon fils de 18 ans fait la cuisine. Et il ne mange pas que des nouilles et du riz-thon-tomate. Est-ce parce que, quand il était petit, il écoutait avec nous l'émission de Jean-Pierre Coffe à la radio? Est-ce parce que, des premiers petits pots aux menus du dimanche, nous avons toujours privilégié le fait maison sur les plats industriels? Toujours est-il que cet étudiant ne choisit pas la facilité pour se nourrir. Il essaie même de se limiter aux produits de saison (et comme il ne connaît pas très bien les périodes de production des différents légumes, il s'oriente à la provenance: si ça vient de France, c'est que c'est à peu près de saison).

Le Pirate, après avoir déballé son mixeur, a commencé par répéter en boucle "Je suis trop content". Et puis il a envoyé une photo de l'objet à sa colocataire. Il a étudié les différents outils et leur utilité. Et, de retour chez lui, il s'est empressé d'essayer son nouveau jouet. Il a préparé un velouté de courgettes, dont il m'a envoyé la photo. Je me suis abstenue de lui faire remarquer que ce n'est pas vraiment la saison des courgettes. Vous en connaissez beaucoup, vous, des jeunes qui préparent ce genre de plat?

(Non, je ne publie pas sa photo: si jamais il l'a mise ailleurs sur la toile mondiale, les algorithmes seraient capables d'établir un lien entre nous. Ces machines ont quand même réussi à lui proposer comme contact un camarade de classe perdu de vue depuis 5 ans, alors qu'à l'époque, le Pirate n'avait pas encore de téléphone portable!)

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Dans mon jardin...

 (5 janvier)

J'ai passé une partie des vacances de Noël à regarder par la fenêtre les oiseaux qui viennent picorer dans mon jardin. Il faut dire que j'ai accroché une boule de graisse dans le prunier. Les mésanges et les moineaux sont ravis. J'ai vu aussi des merles, un choucas et une grive. Le rouge-gorge préfère les miettes et les graines de courge que je jette devant la baie vitrée.

Un matin, j'ai eu la surprise de voir un passereau inconnu qui becquetait les graines de courge. Il m'a fallu un peu de temps pour identifier ce très joli plumage jaune et roux. Mais j'avais bien affaire à une locustelle lancéolée, oiseau dont la présence chez nous est considérée comme rare.

J'ai eu la chance d'apercevoir aussi une fauvette (à tête noire, sauf que c'était une femelle, et que donc sa calotte était rousse) dans le prunier, un matin où les moineaux n'étaient pas encore là. Car les oiseaux ne se mélangent pas pour manger, et chaque espèce ne vient qu'avec des congénères.

Même les mésanges charbonnières croisent rarement leurs cousines bleues...



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Bloavez mad

Premier janvier 2022

Puissiez vous vous sentir chaque jour de cette nouvelle année aussi bien que dans cette chanson (qui me met toujours de bonne humeur, dès les premiers accords):

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