Recette hors saison

 (31 juillet)

Il paraît qu'il va faire chaud. Encore. Cependant la Bretagne semble devoir rester relativement épargnée, cette fois-ci. Alors je vous propose une recette de gâteau un peu décalée, qui irait mieux à l'automne ou même en hiver.

Après tout, ça fait longtemps que je n'ai rien posté de culinaire (ça fait longtemps aussi que je n'ai pas parlé de randonnée, mais c'est tout simplement parce que je n'ai pas réussi à me motiver pour bouger...) et que, comme mon boulanger est en vacances, je dois faire mes desserts moi-même.

C'est une recette qui se fait avec un pot de compote non sucrée.

Il faut 4 pots (arasés) de farine,

1 sachet de levure

3 oeufs

le pot de compote, donc,

2 pots de sucre muscovado ou de coco (j'ai mélangé les deux, parce que je n'avais plus assez de l'un ou de l'autre)

1 pot d'huile neutre (ou de beurre fondu, si votre magasin est en pénurie d'huile)

1 cuiller à soupe de cannelle

On mélange tout, on met dans des petits moules et au four à 180° pour une vingtaine de minutes.


 Ces gâteaux avaient un vague goût de pain d'épices, le miel en moins. Je dois avouer que les collègues qui les ont goûtés début juillet ne m'ont pas félicitée, ce qui était sans doute une manière polie de ne pas dire qu'ils n'appréciaient pas vraiment. Les enfants les ont trouvés un peu bizarres, mais ont mangé tous ceux qui restaient.

Libellés :

Mauvaise blague

 (29 juillet)

En manque d'inspiration, ces derniers temps. Mon cerveau doit commencer à être en vacances.

Heureusement que ma banque me fournit de quoi faire un petit billet, ce matin.

En consultant mes comptes, je suis tombée sur cet avertissement:

Voilà qui est étrange. Il y a un informaticien quelque part qui fait des erreurs de signe? On peut travailler pour une banque et confondre addition et soustraction?

Ah ben, la preuve:


Il s'agit d'un prélèvement pour une bonne oeuvre... Ce serait drôle, quand même, que les pauvres à qui je donne me versent des sous, pour une fois. (Enfin, pas pour eux, ce serait un sacré bazar dans leurs comptes, s'ils viraient tout à coup des dizaines d'euros à tous leurs donateurs qui ont un compte dans la même banque que moi!)

(Note: mes dons aux oeuvres me rapportent toutefois un peu, puisque je devrais toucher ces jours-ci le remboursement des impôts correspondant à ma charité.)


Libellés :

Le truc du mardi: ça fait la galipette

 (26 juillet)

Aujourd'hui, à la demande du DrCaSo, un "truc" qui n'en est pas vraiment un, puisque c'est du P'tit Mousse qu'il s'agit. Je savais que j'avais cette photo quelque part, il a juste fallu que je cherche dans mes vieilles cartes SD pour la retrouver.

Le P'tit Mousse a quatre ans, et il fait (parfaitement bien) la galipette:


(Note: j'avais programmé ce message avant l'accident de taille-haie, pour qu'il paraisse pendant nos vacances en Bourgogne. Depuis, le P'tit Mousse a été interdit de sport pour 6 semaines, et a été convoqué à l'hôpital pile-poil aujourd'hui, ce qui m'a conduit à annuler notre semaine bourguignonne, trois fois hélas.)

Libellés :

Partir un jour...

(23 juillet)

A l'heure des grands départs, évoquons un sujet qui fâche.
Il paraît que l'Etat vient d'être condamné parce qu'une famille avait dû annuler ses vacances faute de passeport pour l'un des enfants. Ils l'avaient demandé 6 mois avant le départ...

Au mois de mars, j'ai voulu prendre rendez-vous pour faire renouveler le passeport du P'tit Mousse. Le sien était périmé depuis presque deux ans. Je n'avais pas l'intention de l'emmener à l'étranger, mais je sais qu'en cas de divorce, il y a plus de papiers à fournir pour faire la démarche (normal, on ne voudrait pas que je m'enfuie au Canada avec mes enfants), et je voulais donc qu'elle soit terminée avant que la convention de divorce soit signée.

J'ai d'abord essayé de prendre un rendez-vous en ligne sur le site de la préfecture. Pas de créneau avant le 27 septembre. J'ai essayé à la sous-préfecture qui est plus peuplée que la préfecture, et dont le site est mieux conçu, puisqu'il centralise tous les horaires possibles sur les différents sites (alors qu'à la préfecture, il faut d'abord choisir la mairie ou l'annexe à laquelle on veut se rendre). Premiers rendez-vous fin août, début septembre. J'ai appelé une autre sous-préfecture, plus près, et obtenu un rendez-vous pour la dernière semaine d'août.

Mais je ne me suis pas avouée vaincue, et j'ai continué à prospecter. Le site de l'ANTS, qui prétend qu'il faut d'abord remplir la pré-demande en ligne, puis prendre rendez-vous (c'est faux et imbécile, vous allez voir pourquoi) était incapable de me dire quelles étaient les mairies les plus proches de chez moi équipées pour prendre les empreintes digitales, à part à la préfecture. Manifestement, au-delà de 15 à 20 km d'un code postal, il ne trouve rien. Ou bien il n'est pas à jour.

Bref, j'ai fini par dénicher un créneau à la frontière du département, là où est enterrée une des arrière-grand-mères de mes enfants. Le 30 juin. Plus de trois mois plus tard, mais c'était le plus tôt possible. La pré-demande en ligne est valable 6 mois, et elle permet de certifier l'adresse pendant... 3 mois sans avoir à fournir de justificatif. Heureusment que j'ai vérifié avant de partir, je serais arrivée sans preuve valable de mon adresse et tout était à refaire.

(Chapelle Saint-Philibert, Moelan sur Mer)

A la mi-juin, j'ai commencé à redouter une convocation qui m'aurait empêchée d'honorer ce rendez-vous (mais j'avais un argument du style "rendez-vous administratif" pour me faire remplacer, si besoin). Heureusement tout s'est bien passé, et le P'tit Mousse a pu laisser ses empreintes avant qu'elles ne disparaissent sous un pansement la semaine suivante. La secrétaire de mairie nous a dit qu'il faudrait attendre encore deux mois pour avoir le passeport. Comme ça, nous pouvions partir en vacances sans nous soucier d'avoir à refaire le trajet pour aller le chercher.

Cela fait donc au moins 5 mois entre la prise de rendez-vous et la délivrance du document...

Le collègue d'allemand du collège a fait passer, la dernière semaine de cours, un mot annonçant qu'il envisageait un voyage et qu'il fallait donc que les parents se soucient de faire faire une pièce d'identité à leurs enfants. Je ne sais pas ce qu'il en est des cartes d'identité. Mais pour un passeport, à la préfecture, ils n'ont pas dû pouvoir obtenir de rendez-vous avant janvier ou février (actuellement, les premiers créneaux sont le 5 mars; je devrais peut-être en prendre un pour Numérobis, dont le passeport va expirer début 2023?). Et les élèves ne pourront donc pas avoir de pièce d'identité avant le mois de mars, au plus tôt. C'est dommage, le tarif des voyages scolaires est plus élevé à partir du mois d'avril. C'est mal engagé, cette histoire...

(Et tout ça pourquoi? Parce que, pendant la pandémie, les gens ont cessé de voyager et n'ont pas fait renouveler leurs papiers. Les mairies en ont profité pour supprimer les heures / postes nécessaires à ces rendez-vous. Et maintenant, les demandes affluent et il n'y a pas le personnel pour rattraper le retard. J'appelle ça, tout simplement, un manque d'anticipation.)


Libellés : ,

Le truc du mardi: ça ne se trouve pas ailleurs

 (19 juillet)

C'est Béatrice qui me demande un truc qu'on ne trouve pas ailleurs.

En Bretagne, il y a plein de trucs assez particuliers. Je ne vous parlerai pas du drapeau, celui-là, on le trouve jsutement partout, y compris par exemple sur la page d'accueil de villes plus ou moins touristiques du Sud (cherchez l'office du tourisme de Barcarès, vous allez voir un Gwen ha du...). J'aurais pu vous parler aussi des albums Bagadini, découverts à la supérette du coin, et qui renferment, je suppose, des photos des membres les plus éminents des bagads qui concourrent régulièrement pour des titres dans différentes catégories.

Mais Béatrice aime l'histoire et l'art, alors je me suis dit qu'elle apprécierait la cathédrale de Quimper. Evidemment, des cathédrales, on en trouve ailleurs. Mais regardez bien:

Vous voyez ce personnage, à cheval, entre les deux flèches?

Ce n'est pas Saint Corentin, patron de la cathédrale. Ce n'est d'ailleurs pas un saint. Ce n'est pas non plus un personnage de la Bible. Et c'est en cela, je pense, qu'il est original de le trouver en haut d'une cathédrale.



Gradlon est le légendaire roi de la ville d'Ys. C'est après l'avoir fuie qu'il s'installa à Quimper, qui devint la nouvelle capitale de Cornouaille.

Certains colorent la légende de religion: le roi Gradlon a (miraculeusement) échappé au châtiment divin qui s'est abattu sur la ville, où aurait régné le péché. C'est sans doute la raison pour laquelle il peut figurer en si bonne place.

Libellés :

Spéciale dédicace

 (17 juillet)

Il fait chaud, même la Bretagne est en vigilance orange canicule, ma maison est à moitié plongée dans le noir, il est hors de question de monter finir un puzzle dans la fournaise du grenier, alors je me contente d'activités simples.

La lecture de bandes dessinées, par exemple. Et je tombe sur le juron préféré de DrCaSo (c'est moi ou je n'arrête pas de faire des liens vers son blog, en ce moment?):

Riad Sattouf, Les Cahiers d'Esther,Histoires de mes 16 ans, Allary Editions. (Encore une héroïne de BD que j'aime bien...)


Libellés :

Esprit d'escalier

 (14 juillet)

C'est parfois avec retard que les réponses aux questions du Dr CaSo me viennent.

Par exemple, à propos de mes pensées écologiques, il est évident que j'ai absolument intégré certaines pratiques, comme me démaquiller avec des lingettes réutilisables. Certaines d'entre elles ont même servi à torcher le derrière du P'tit Mousse, cela fait donc 12 ans que je les lave et relave, rien à voir avoir les cotons qu'on jette après utilisation. Si bien que, quand on me présente un coton à démaquiller, je me sens presque bête.

L'autre question à laquelle je n'avais pas trouvé de réponse rapidement, c'est celle du héros de BD préféré. Mais en y repensant, il me paraît clair que c'est l'ânon Ariol, celui qui navigue entre le Chevalier Cheval et interbête.

J'ai même découvert récemment que le fameux copain Pouyastruc devait son nom à une ville du Sud de la France. Quant à l'instituteur, Monsieur Le Blount, avec son nom en "Le...", il est évidemment breton. Et comme c'est un chien, son prénom est Frolic. La BD est truffée de ce genre de clin d'oeil, et j'avoue qu'elle n'amuse pas que le P'tit Mousse.


Libellés : ,

Le truc du mardi: on s'en serait bien passé

 (8 juillet)

La semaine dernière, le lundi après-midi, je suis allée au cinéma pour me remettre des délibérations du bac. Ils donnaient Le Bourgeois gentilhomme, filmé à la Comédie Française. Une adaptation modernisée et dans laquelle on devait pouvoir reconnaître les airs de Lully malgré une transposition balkanique. La Marche pour la Cérémonie des Turcs (la BO de Tous les matins du monde) à l'accordéon, c'est amusant. Mais le Menuet (Acte II, scène 1) a été totalement défiguré. Je connais l'air, et là, par exemple, je le reconnais tellement bien que je peux le chanter, ce qui me confirme que le texte aussi a été modifié, puisqu'il n'est plus question de "en cadence s'il vous plaît" ni de "haussez la tête, tournez la pointe du pied en dehors, lala redressez votre corps" (merci Mme Saouter). Bon, la version moderne de la danse est sympathique quand même.

C'est en sortant du cinéma que les choses ont commencé à se gâter. D'abord, il y avait ce message de la prof de danse, qui transmettait l'information de S (qui donc, bien sûr, avait le Covid). J'avais fait un auto-test la veille au soir, espérant secrètement me dispenser des délibérations du bac. Mon test était négatif. Celui que j'ai fait jeudi matin aussi. Il semblerait que je sois résistante à ce virus. Croisons les doigts.

Du cinéma, je suis remontée au lycée à pied (l'aller-retour permet de faire 10 000 pas, surtout si on traîne un peu en ville) pour le CA, auquel j'ai assisté masquée, pour ne risquer de contaminer personne. Pour une raison que je ne m'explique pas, j'ai gardé mon téléphone (en mode silencieux) sur la table, et je l'ai consulté de temps à autre. Jusqu'au moment ou un message du père de mes enfants m'a obligée à le cosnulter plus souvent. Le P'tit Mousse était aux urgences pour une entaille au doigt.

Je vous passe les détails de l'accident, je n'y étais pas. Disons qu'il s'est fait agresser par un taille haie (et non taille hait comme l'a écrit l'interne, ou bien est-ce que c'est l'ordinateur qui a mal retranscrit sous la dictée?), qu'heureusement il avait des gants, et qu'ils ont passé la soirée à attendre que l'unique interne de garde puisse jeter un oeil au "troisième doigt de la main gauche" avant de leur dire de repasser le lendemain matin aux urgences pédiatriques.

Le lendemain matin, le P'tit Mousse a été installé dans une chambre, et son père m'a appelée, parce qu'il fallait mon autorisation. Est-ce qu'il me dictait quoi écrire, ou est-ce que je pouvais passer? Je n'avais rien de prévu, donc j'y suis allée, d'autant que j'avais compris que, forcément, une autorisation, ça voulait dire une intervention chirurgicale. On ne demande quand même pas l'autorisation des deux parents pour faire des points. J'ai pensé à prendre un masque, et mon passe sanitaire pour rentrer dans l'hôpital, et aussi le carnet de santé, pour la date du dernier rappel du tétanos. Mon fils se souvenait qu'il l'avait fait l'année dernière, on lui avait vendu le truc comme son dernier vaccin avant ses 25 ans, mais entre-temps celui contre le coronavirus a été étendu aux plus jeunes. Comme le P'tit Mousse ne l'a pas reçu, il n'a pas de passe vaccinal, et on l'a testé: il était négatif. Est-ce que, sinon, on ne l'aurait pas opéré? Je préfère ne pas le savoir.

La chambre du P'tit Mousse était bien située, avec vue sur l'entrée de l'hôpital; on pouvait observer les gens qui arrivaient à pied, à vélo ou en fauteuil (en dévalant la pente à toute vitesse), ceux qui venaient en voiture ou en taxi, les ambulances qui se signalaient par une sirène au feu et avaient du mal à monter la rampe jusqu'aux urgences, à cause le courbe, les papas qui arrivaient avec un maxi-cosy vide, "pour kidnapper un bébé" a dit le P'tit Mousse, les bus de la ligne A qui passaient à une cadence plus régulière dans une direction que dans l'autre. Les infirmères étaient très gentilles aussi, le chirurgien qui est passé voir le doigt un peu moins (il a pris une photo, décidément il doit y avoir des albums entiers de doigts avant / après), mais personne ne pouvait nous dire quand on allait "explorer" la plaie.

Le jeune patient a fini par s'assoupir. L'infirmière m'a conseillé d'aller chercher de la lecture au "salon des ados", une chambre avec des étagères pleines de BD, de livres, de jeux, et même un baby foot auquel un jeune garçon sous perfusion jouait avec une jeune fille. Au retour, j'ai failli rater la chambre, parce que la porte était ouverte; les brancardiers étaient déjà là. J'ai été surprise quand ils m'ont dit que je devais descendre avec eux. Je ne sais pas si c'est parce qu'ils n'ont aucun rôle de soin, mais les brancardiers ont toujours de l'humour. Nous avons pris l'ascenseur, et le P'tit Mousse était épaté de rentrer avec son lit dans un ascenceur, et puis nous sommes arrivés à la salle d'attente du bloc par un chemin que j'avais déjà emprunté.

Il y avait déjà là un jeune homme avec sa maman, et puis un adulte est arrivé dans son lit, et puis, après le départ du premier jeune homme, un autre a pris sa place, dans la même tenue de bloc. Celui-là était prêt à dire qu'il pesait 49kg, sa mère a rectifié avec horreur qu'il en faisait 10 de moins, ce serait dommage de l'assommer avec les anesthésiques. Une anesthésiste est venue voir le P'tit Mousse et poser les questions d'usage, en disant "il" comme si elle s'adressait à moi seule, mais il était capable de répondre à la plupart des questions. Elle m'a dit qu'elle ne savait pas quand il pourrait passer, que je pouvais aller manger et qu'ils m'appelleraient quand ce serait fini.

J'ai attendu encore un gros quart d'heure, l'aide-soignante qui s'occupait de l'accueil des patients a apporté de la lecture à mon petit blessé, et puis je l'ai abandonné. Il a dû attendre longtemps, parce que son père, qui en avait assez de patienter, est retourné dans sa chambre et ne l'a vu remonter que vers 18h30. Il est resté là encore trois bonnes heures, à attendre que l'effet des narcotiques se dissipe et que le chirurgien (qui a dû avoir une sacrée journée) passe le voir. Ils sont ressortis avec des tas d'ordonnances (nous avons demandé des doubles), et le carnet de santé rempli.

Jeudi, j'ai assisté au premier pansement (parce que je devais fournir la carte vitale). Il y a six ou sept points à retirer dans 15 jours. Il y a aussi de la rééducation, on a commencé vendredi (ça aide d'avoir un kiné pour le grand frère, on devrait prendre une carte de fidélité), et une attelle (le père s'en est occupé dès jeudi). Un tendon est touché, le nerf aussi. Le P'tit Mousse est interdit de sport et de baignade pendant 6 semaines, ça va limiter les activités pour les vacances. Heureusement, il est droitier et il aime lire...

Et je tire mon chapeau aux personnels de l'hôpital public, qui, malgré les tensions et le nombre réduit de soignants par apport à l'abondance de patients, reste souriant, disponible, rassurant et à l'écoute.

Libellés : , , ,

Les journalistes français sont nuls

(8 juillet 2022)

Connaissant l'inaptitude des journalistes à prononcer une autre langue que le français (et encore...), j'ai commencé à me poser la question l'an dernier à propos de ce cycliste à qui rien ne résiste et ququ'un grand nombre d'entre eux s'obstine à prénommer "Tadège".

Je ne parle pas slovène, mais je sais deux choses. D'abord, dans le nord et l'est de l'Europe, la lettre j sert généralement à transcrire le son [j], comme dans fille. Ce n'est quand même pas pour rien que l'alphabet phonétique international utilise le j pour transcrire ce son. Ensuite, il existe un prénom Taddei (ou Taddeo), soit Thadée en français. Et donc, comme à André correspond Andreï chez les Slaves, Tadej est un "Tadeille" ou "Tadeï".

La preuve:

Libellés : ,

Par où commencer?

 (7 juillet 2022)

Il s'est passé bien des choses, et pas que des choses bien, entre samedi et mardi.

Mettons qu'aujourd'hui, je vous parle des aspects les plus agréables. Et je garde le truc qui plombe les vacances pour mardi prochain.

Samedi, donc, c'était répétion et spectacle. De danse, pour ceux qui ne suivent pas. Le premier depuis trois ans, à cause du gros vilain méchant virus qui, même s'il essaie de se faire petit, a failli nous gâcher la fête quand même.

Quand je suis arrivée pour répéter, une fille de mon groupe m'annonce "Y n'est pas là". Oui, non mais ça je le vois bien. "Elle a le Covid". Génial. Elle avait le nez qui coulait beaucoup, mercredi, lors de la première répétition. Et donc, maintenant, non seulement nous sommes cas contact, mais en plus, il faut revoir deux ou trois trucs dans la chorégraphie, parce que, forcément, une danseuse en moins, ça modifie un tant soit peu les places des autres. Et S, elle est où? Parce que, si elle n'est pas là non plus, il va falloir modifier plus de choses, encore. S a fini par arriver, en nous expliquant qu'elle ne se sentait vraiment pas bien le matin, mais qu'elle avait fait un auto-test et qu'il était négatif. Dans la soirée, elle a eu de la fièvre, et, je vous le donne en mille... Non, ce n'est pas la peine, en fait, vous avez compris.

Nous répétons donc en adaptant, et puis nous regardons répéter les autres, et puis le temps passe vite et c'est déjà l'heure de se préparer. L fait quatre chignons en plus du sien, il y a des filles qui non seulement ne savent pas se coiffer mais sont aussi venues sans matériel. Ca tombe bien, j'avais prévu le coup, j'ai des élastiques et des pinces en plus, L a aussi un ou deux donut pour gonfler les chignons. On se maquille, L sait vraiment tout faire, et puis on regarde une maman qui met du blanc sur les visages des petits mimes, et c'est déjà l'heure du début du spectacle.

Et là, le temps passe en core plus vite. Les petites agaçantes de C*eau ont déjà fini, c'est au tour des mimes, et les voilà qui reviennent dans la loge, avec cotons et démaquillant pour se faire débarrasser de tout ce blanc avant la danse suivante. La maman qui a maquillé n'est plus là, pourtant elle avait dit qu'elle reviendrait les débarbouiller. Et qui a une tête de maman, ici? (Effectivement, j'ai tellement l'âge d'être leur mère qu'une des filles avec qui je danse était dans la classe du P'tit Mousse.) Donc je m'y colle, ce n'est pas facile d'ôter tout ce blanc, et puis j'ai une hésitation devant le paquet de lingettes qui polue, est-ce que je dois vraiment utiliser ça? Le visage, en dessous, révèle des lèvres bordées de rouge par une irritation, j'aurais mieux fait de lui laisser du blanc, j'ai bien laissé du noir sous les yeux de sa copine, ça lui fait un regard magnifique.


 

Et là, hop, les filles de mon groupe réapparaissent. C'est l'heure de s'habiller pour le cancan, mais L ne trouve plus son collant résille. Ca tombe bien, le premier que j'avais acheté a des mailles un peu grandes, je l'ai pris quand même au cas où, et donc, voilà, L peut mettre ce collant qui n'est plus tout à fait superflu. Et on refait un petit échauffement, et on attend les filles de l'autre groupe, celles qui dansent plus près de la mer, maintenant qu'on a répété plusieurs fois avec elles, on les connaît, il faut qu'elles se changent vite, elles viennent de danser. Allez, tout le monde est là, on doit se poster au fond de la salle. Il manque D, où est D, qu'est-ce qu'elle fabrique? D est déjà dans la salle alors que tout le monde l'attend dehors, c'est bon, on se positionne, il faut attendre encore un peu la fin d'un diaporama et c'est parti. Je suis pratiquement au bout de la ligne, et je vois que les jambes devant moi ne se lèvent pas toutes en même temps, et puis je sors et je vois qu'E est encore mal placée, elle n'est pas la seule, elles veulent toutes être devant mais il n'y a d'espace, attention il faut que je revienne, j'ai dû louper un bout, ça y est, c'est la pause finale et le soulagement dans les sourires. On n'était pas vraiment ensemble, mais personne ne s'est vraiment trompé non plus, et avec un peu de chance, notre enthousiasme a caché nos faiblesses.

C'est l'entracte, l'heure de manger un peu pour celles qui ont faim, et puis la deuxième partie. S a chaud, et puis froid, elle a sûrement de la fièvre, je comprends pourquoi les "dames" sont restées masquées, nous attendons dans les coulisses la fin de l'interminable chorégraphie qui précède la nôtre, les parents commencent trois ou quatre fois à applaudir mais non, il y en a encore, et E et C dansent vraiment bien, dis donc. Voilà, allons-y, surtout attention aux nouvelles places, on se regarde, je comble un vide au milieu de la scène, mes chevilles tremblent et on s'en tire plutôt bien. Juste le temps de se changer avant le final. Les lumières de la salle s'allument, il y a des gens masqués dans le public un peu clairsemé mais on a vu pire. Ca y est, c'est terminé, au revoir, à l'année prochaine.

Dimanche, je me suis reposée.

Lundi, je suis arrivée au lycée pour 9 heures, convoquée pour statuer sur le sort des candidats au bac. Sauf que l'accès au site ad hoc ne fonctionnait pas.

Qu'à cela ne tienne, nous avons discuté, entre collègues. Et même, j'ai reconnu une des "dames" du cours de danse plus près de la mer. Elle m'a reconnue aussi, oui, j'étais au spectacle samedi, c'était bien, en tout cas on s'est bien amusées, et son mari a apprécié toutes les chorégraphies. La collègue d'allemand de C*eau a proposé qu'on essaie de se mettre un peu en relation, entre profs d'allemand, parce que sinon, on est un peu isolées dans nos établissements. Et puis le proviseur adjoint a commencé à trouver une solution pour qu'on puisse travailler.


A 11 heures, nous étions tous dans nos salles pour étudier les résultats et les possibilités de repêchage. Et à midi et quart, c'était fini. Bon appétit, et bon courage à ceux qui doivent revenir. Pour quoi faire, je ne sais plus, pourtant j'y étais, l'an dernier, avec Patrick Bruel (jeune).

Libellés : , , ,

Le truc du mardi: ça gratte

 (5 juillet)

Puisque Bellzouzou le demande, je vais vous dire ce qui gratte, en dehors des piqûres de moustique, de l'urticaire ou d'un pull en laine (ce n'est pas la saison).

La première plaque rouge que j'ai eue, et qui grattait un peu, mais pas trop, c'était l'année du bac français, et c'était au-dessus de la paupière gauche. Mon amoureux de l'époque m'avait suggéré de maquiller la peau irritée, ce qui n'aurait probablement pas été une bonne idée. Le gars est devenu Polytechnicien, depuis; et moi, j'ai consulté une dermatologue, qui, après s'être interrogée sur une éventuelle allergie (y compris au vernis à ongles, puisqu'on se touche sans arrêt le visage), a finalement prescrit une crème à faire fabriquer en pharmacie. La plaque rouge a disparu pendant l'été.

Les démangeaisons ont alors migré vers le cuir chevelu. J'y ai eu, pendant quelques années, des petites croûtes que j'essayais de gratter avec discrétion ou de calmer avec des masques avant shampooing. Elles ont fini par disparaître, au moment de ma première grossesse, je crois. A la place sont apparues les premières plaques sur l'abdomen et dans les oreilles. Et puis, j'en ai eu sur un genou et sur la cheville gauche, là où la peau avait été fragilisée par les opérations. Et enfin, il y a deux ou trois ans, la peau au-dessus des paupières s'est mise à desquamer. Les sourcils me grattaient, surtout le droit.


Cet hiver, la plaque sèche de la cheville, disparue pendant l'été précédent (le soleil, ça fait du bien), n'est pas revenue, celle du genou semble également en bonne voie de guérison. Mais c'est le coude gauche qui gratte, à présent, et les oreilles, encore les oreilles, toujours les oreilles. Les démangeaisons arrivent par périodes, plus ou moins liées au stress, et mettre de la crème à l'intérieur des oreilles pour calmer tout ça, ce n'est pas de la tarte, croyez moi.

Prendre une photo de son oreille non plus, d'ailleurs!

Libellés : ,

Fin d'année

 (2 juillet)

Veuillez m'excuser, chers lecteurs, chères lectrice, mais j'ai répétition et spectacle, aujourd'hui.


Je suis donc fort occupée.

Et demain, je serai fatiguée.

Lundi, je délibère pour le bac et je siège au conseil d'administration....

A mardi, pour le premier truc de l'été.

Libellés : ,