Un deux, un deux, test, un deux...

(31 mars)

Bon, je suppose qu'il faut le faire de temps en tant. Que c'est un mal pour un bien. Mais quand même, est-ce que ce genre de tests ne peut pas se faire le mercredi après-midi, par exemple, quand il y a moins de monde au lycée?
Parce que ça fait deux jours (ah ben oui, ça prend du temps, quand même) que des techniciens vérifient les installations anti-incendie.
On a d'abord eu droit à la fermeture des portes coupe-feu, BLAM; au moins, elles se sont toutes fermées en même temps. Mais il y a un gars qui a fait tous les couloirs, et est passé par toutes les portes pour vérifier. Ma salle se trouve entre deux portes, je l'ai entendu passer. (D'ailleurs, étant donné qu'on n'est pas censé franchir une porte coupe-feu en cas d'incendie, et qu'il n'y a pas d'escalier entre ces deux portes, j'évacue comment, moi?)
Ensuite, on a eu droit à la ventilation à fond. Ah, les vannes qui doivent renvoyer la fumée à l'extérieur  fonctionnent, je vous le garantis; en tout cas, celle qui est à côté de ma salle faisait un boucan d'enfer. Et il faisait bien froid dans le couloir, avec tous ces courants d'air.
Et puis, il y a eu un test de sirène. Ou plusieurs, je ne sais pas, j'avais heureusement quitté le lycée. Mais les collègues étaient prévenus qu'ils pouvaient rester dans leur salle. Ca n'en a pas empêché un ou deux de sortir...
Ce matin, rebelote, avec la fermeture des portes coupe-feu et la vérification du système d'alarme. Ca bipait de partout, en annonçant tour à tour les zones concernées. Devinez quoi? Il y a un boîtier qui bipe pas très loin de ma salle. Au moins, je serai une des premiers prévenus si le feu prend dans le bâtiment.
Et pour finir, test de l'alarme à l'heure de la cantine. Le technicien a pu vérifier que non, de la salle des profs, on n'entend strictement rien. Quant aux élèves attablés au self, ils n'ont pas bougé. Ils étaient juste un peu agacés qu'on leur impose ce boucan à l'heure du repas. Du self, on entend très bien l'alarme...

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Au petit déjeuner

(29 mars 2015)

Dimanche matin. K. fait des oeufs à la coque pour le petit déjeuner. Les enfants mangent les leurs dans ces coquetiers, trouvés un matin de Pâques dans le jardin, chez mes beaux-parents, et à l'époque garnis chacun d'un oeuf en chocolat:
 Et Numérobis s'exclame: "c'est pas juste, c'est moi qui ai la moins bonne note!"
(Comme quoi, supprimer les notes pour les remplacer par des couleurs ne dupera personne...)


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Question de paramètres

(26 mars)

Figurez-vous que, si je voulais, je pourrais m'occuper de mon blog depuis le lycée. J'ai découvert ça un peu par hasard, la semaine dernière. Pourtant il me semblait que la catégorie "blog" était interdite par les filtres rectoraux. Quelqu'un a dû se plaindre, parce qu'il y a aussi des blogs pédagogiques; du coup, l'accès à tous les blogs est libre.
En revanche, je vous rassure, les sites porcs naugraphiques sont inaccessibles. Tout comme celui du Goethe Institut. Gnn? Mais pourquoi je ne peux pas m'informer sur leur matériel pédagogique? Parce qu'ils proposent des séjours à l'étranger, comme n'importe quelle agence de voyage? Heureusement, je connais le truc, et il fonctionne toujours aussi bien: il suffit d'interroger Goethe dans sa propre langue. Mais quand même, il faudrait peut-être prévenir le rectorat que l'Institut Goethe a un but nettement plus pédagogique que la plupart des blogs...

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Au chat et à la souris

(24 mars)

Non, mais alors moi z'en ai marre, que les pouic-pouics, ils font rien qu'à tricer.
C'est vrai, quoi. Moi, ze vais en cercer un bien frais, tout neuf, ze le passe délicatement par la çatière, et là, ze le pose trois secondes pour le montrer à Makhno, zuste le temps que la Madame elle entende "pouic pouic".
Et là, qu'est-ce qu'il fait, mon nouveau copain que ze l'ai invité pour zouer à çat? Il se trompe de zeu. Il zoue à cace-cace. Et comme il est très mauvais zoueur, il va se cacer entre le bois de l'escalier et la pierre, là où ze peux pas passer pour aller le cercer.
C'est pas du zeu! C'est pas comme ça que ça devait finir.
Et c'est dézà le deuxième pouic-pouic à me faire le même coup.
La Madame, elle est que à moitié contente, aussi. Passque d'accord ça lui fait pas de trace de sang à nettoyer, mais elle se demande si les pouic-pouics ils vont moisir dans les murs, et que ça va sentir mauvais.
Flourig

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Il y a seize ans

(20 mars 2015)

Si on me demande où j'étais le 11 août 1999, je sais répondre. Je revenais de l'étranger, en avion, par l'aéroport Charles de Gaulle, et je suis passée chez ma grand-mère, qui gardait mon lapin (et sans doute aussi ma voiture). J'ai dû guider le chauffeur de taxi qui ne connaissait pas la route. Et puis, je suis descendue dans le jardin voir l'éclipse. Si je me souviens aussi bien de la date, c'est parce que c'était aussi celle de l'anniversaire de mon grand-père.
Aujourd'hui, je ne sais pas si je pourrai voir l'éclipse, parce qu'elle a lieu pendant les heures de cours. Ce qui conduit à des mesures spéciales dans les établissements scolaires. Le P'tit Mousse et Numérobis seront privés de récré. La directrice a en effet trouvé plus simple de garder les enfants à l'intérieur pour éviter qu'ils se brûlent la rétine en fixant le soleil. Comme il y quelques paires de lunettes spéciales, ceux du primaire pourront sans doute, à la queue leu leu, observer le phénomène. Au collège, les cours seront décalés, afin que le Pirate et ses camarades ne soient pas dehors au moment le plus risqué. Et la principale nous demande de bien leur expliquer de ne pas regarder le soleil, elle-même ne pouvant évidemment être derrière chaque enfant (la configuration de l'établissement rend par ailleurs un confinement impossible, puisque les élèves doivent changer de bâtiment entre certains cours). Quant à moi, je n'ai reçu aucune instruction spéciale. Mais si ma collègue de SVT veut garder les premières S au moment crucial, je lui laisse volontier mon heure de cours...

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La voie du milieu

(18 mars)

Mes enfants ont des projets, pour leur avenir. Le Pirate veut être archéologue du monde romain. Pour un enfant qui, à trois ans, savait déjà reconnaître un aqueduc, c'est peu étonnant. Son papa tente de le convaincre, quitte à faire de l'archéologie, de se diriger vers une voie moins fréquentée que le monde romain, où peu de choses restent à découvrir. Mais l'idée semble bien ancrée dans sa tête.
Le P'tit Mousse, lui, ne sera plus pirate. Il sera viking. Il voguera sur un bateau avec des intentions pas vraiment pacifiques, en somme.
Numérobis, quant à lui, a mis du temps à répondre à la question. Il a bien réfléchi, et puis a décidé qu'il serait dessinateur de bandes dessinées. Ce qui lui va très bien: il a un bon coup de crayon, et sait reformuler graphiquement les idées et ordonner ses images. L'autre jour, il devait illustrer une poésie dans laquelle il est question de hiboux et de Moscou. Il a copié un superbe hibou proposé par la maîtresse, et dessiné de lui-même une charmante petite église avec trois tours couronnées d'un bulbe, comme il en a vu sur les photos que j'ai rapportées de nos dernières vacances.
En revanche, je crains qu'il soit moins doué pour la géographie. Sur la carte de France fournie pour la dernière évaluation, il a placé Strasbourg à la place de Rouen, et Rennes à la place de Nantes. Si la remplaçante a bien vu que l'Alsace ne pouvait avoir sa capitale en Normandie, elle a laissé passer "renne". Ce qui me gêne un peu; d'une part, parce que nous habitons tout de même en Bretagne, et qu'il serait bon que les petits élèves sachent situer leur capitale régionale (dût-elle rester plus éloignée d'eux, en TGV, que Paris de Bordeaux - mais je m'égare). D'autre part, parce que, tout de même, mes beaux-parents habitent en (grande) banlieue rennaise, et qu'ils ne sont pas du tout au bord de la mer. Admettons que Numérobis a bénéficié du doute, dans la mesure où il avait subtilement écrit le nom d'une ville entre deux points assez rapprochés...

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Qu'on me laisse dormir...

13 mars


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Pour un anniversaire réussi

(10 mars 2015)

(Veuillez excuser, chers amis lecteurs, cette absence un peu longue. C'est que la fin de la dernière semaine a été un peu chargée, entre un stage dont je reparlerai peut-être, les portes ouvertes du lycée et l'anniversaire du P'tit Mousse, donc.)

Pour réussir l'anniversaire d'un petit garçon de cinq ans, voici une liste non exhaustive d'ingrédients:
- des invités. Qui arrivent à l'heure, de préférence, parce que le papa qui appelle à 16 heures 30 pour savoir comment trouver une fête qui a commencé à 15 heures, j'ai eu du mal a digérer (ma vengeance: il n'y avait plus de gâteau pour son fils). Si vous voulez, je fournis la liste des 4 invités indispensables et systématiques aux anniversaires de février et mars dans la classe du P'tit Mousse (invité lui-même samedi prochain encore);
- une pêche à la ling ligne. Ca les occupe un peu, et puis comme ça, ils peuvent repartir avec un petit jouet (ou des bonbons);
- un ou deux grand(s) frères. Très pratique pour jouer les GO et consoler le petit Stéphane un peu inquiet en milieu inconnu ("Et c'est quand que ce sera l'heure des papas et des mamans?").
- des jouets (y compris ceux des grands frères) et des cadeaux (des le_go, c'est mieux);
- des bonbons ("Je veux une sucette qui pique / un chewing gum"; dommage, il n'y a pas de ça chez moi);
- un gâteau. Ce dernier point est facultatif. Le gâteau au chocolat et aux smart-ies concocté par deux mamans pendant les vacances ayant eu assez peu de succès, je me suis rabattue sur un gâteau au yaourt avec des pépites de chocolat qui a été fort diversement apprécié. J'ai eu droit à: "J'adore ça!" aussi bien qu'à "J'ai goûté, c'est pas bon.", en passant par "J'ai pas fini, est-ce que je peux aller jouer quand même?" (cet enfant très bien élevé est le "frère de lait" du P'tit Mousse, ils se sont rencontrés chez l'assistante maternelle).

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Des économies faciles

(2 mars 2015)

Aujourd'hui, j'ai économisé environ 20 euros.
Tout d'abord, je devais envoyer un cadeau de naissance outre-Atlantique. J'avais été en fin de semaine dernière à la poste de la préfecture m'enquérir d'un emballage ad hoc. Le colis Simo mondial n'existe qu'en deux tailles, et la plus petite était L(argement trop grande pour ce que j'avais à mettre dedans). Ce bout de carton pré-affranchi coûte la modique somme de 45 euros. Rien que ça. Etant donné que je n'avais pas l'intention d'investir une telle somme pour expédier un t-shirt à mon dernier neveu, je suis rentrée chez moi, j'ai récupéré un carton de la bonne taille et j'y ai emballé les petites affaires. Je suis allée à la poste du bourg pour faire affranchir l'ensemble. 26,30 euros. Est-ce que par hasard la Poste ne se moquerait pas un peu de nous avec ses beaux emballages? D'autant que le mien a, sur celui de l'institution, l'avantage d'être recyclé...
J'ai aussi fait un tour au magasin d'usine de gâteaux. Là encore, la démarche a quelque chose d'écologique, puisque les biscuits ne sont pas sur-emballés (d'accord, s'il y avait des allergies dans la famille, ce serait un handicap). Les prix sont intéressants aussi, bien sûr. Mais le mieux, c'est qu'ils avaient un stock de biscuits pour le petit déjeuner dont la DLUO était fin février. Ils sont encore consommables, mais plus vendables: j'en ai eu une dizaine de sachets gratuitement. Comme nous ne mangeons pas ce genre de sucrerie au petit déjeuner, nous en ferons quelques goûters. Mais, au vu de la consommation de gâteaux dans la famille, c'est évidemment une bonne affaire. Il faudra que je me souvienne d'aller faire un tour dans cette boutique en tout début de mois (car ce n'est pas la première fois qu'ils écoulent ainsi un stock périmé).

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