Trop bien!

(25 octobre 2008)

Ah, les gens, vous ne devinerez jamais
ce que K.
m'a offert
pour
mon
anniversaire!




Un ordinateur tout neuf, pour que je ne sois plus obligée de squatter le sien.
Je vais de nouveau pouvoir taper mes sujets d'interro à la maison, et ils ne disparaîtront pas de la mémoire pendant les vacances, suite à de grands nettoyages (parce que figurez-vous que j'ai perdu tout ce que j'avais préparé l'an dernier, entre le plantage de l'ordinateur familial et le vidangeage du serveur du lycée - heureusement que j'avais quelques tirages papier).
Plus besoin d'attendre le soir et de quémander.
Je vais aussi pouvoir de nouveau me connecter à internet quand je voudrai.
Commander discrètement les cadeaux de Noël des enfants.

Et aussi, et surtout, bloguer presque quand j'en aurai envie, et suivre un peu mieux mes sites préférés sur la toile.

Enfin, dès que nous serons rentrés de vacances.
Demain, direction la Bretagne!

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Ca fait du bien

(20 octobre)

J' ai passé la fin de semaine à Paris. Sans mes monstres, que K. a gardés malgré un début d'angine.
J'y allais voir mes soeurs, et surtout celle du Canada, que je n'avais pas vue depuis plus d'un an; et encore, c'était au mariage de notre autre soeur, et nous n'avions pas vraiment eu le temps de discuter. Alors que cette fois-ci, nous avons pu parler. Surtout moi. Je crois que j'aime bien raconter ma vie. Sinon, ce blog n'existerait pas.
Et puis ma soeur nous a invités dans un excellent restaurant. Quand elle a dit que ce serait japonais, j'ai eu un peu peur, je n'aime pas trop manger cru. Mais foin de tout cela, la nourriture valait largement le voyage, et tout le monde s'est fort bien débrouillé avec les baguettes (il faut dire que Papa avait fait un stage intensif en Corée).
Ensuite, nous avons été voir la maison de notre autre soeur, celle qui a eu son bac la plus jeune, et aussi sa première voiture. Celle qui s'est mariée la plus jeune et qui est devenue propriétaire avant tout le monde.
Certes, le pavillon est petit. Mais il est extensible par l'étage, et il présente deux attraits. Le premier est incomparable: ma soeur a une pièce rien que pour elle, où elle a pu ranger ses babioles et autres mangas. Une pièce pour être tranquille, avec mes petites affaires, j'en rêve! L'autre attraction est plus ludique: nous avons bien rigolé avec sa oui-fit. Je doute que cet engin puisse entrer en ligne de compte pour un programme de perte de poids, mais il est certain qu'on peut s'amuser avec, surtout si on joue à tour de rôle (et sous la même identité: "votre poids semble être légèrement différent par rapport à la dernière fois", tu m'étonnes, il doit bien y avoir 6 kg de différence entre la moins légère et la moins lourde de nous trois).
J'ai passé un excellent week-end, sauf le retard d'une demie-heure au retour.

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Punis?

(16 octobre 2008)

Le sujet est polémique, surtout chez les professeurs des écoles. Pour ne pas les payer autant à travailler (juste un peu) moins, les pontes qui ont supprimé l'école le samedi matin imposent aux enseignants deux heures hebdomadaires de soutien.
Du coup, ils les imposent aussi à certains élèves. Les moins doués, ceux qui ont des chances de moins aimer l'école, devront venir plus que les autres, youpi!
En dehors des parents qui peuvent, suivant l'organisation de l'école, bénéficier d'une demie-heure de garderie gratuite, je ne vois pas qui peut être ravi.
Le soutien, pour les instits, demande à mon sens un chouïa plus de préparation que les deux heures de cours supprimées. Il faut, sans s'écarter trop de la progression, s'adapter aux besoins spécifiques des petits élèves, chercher des exercices supplémentaires adaptés... Quand je prends des élèves en soutien (oui, chez nous aussi, c'est à la mode, ça s'appelle de la "remédiation"), c'est toujours un peu un casse-tête.
Pour les élèves, c'est de l'école en plus, ce qui n'est pas forcément bien vécu. Ils sont rapidement stigmatisés comme bons à rien, et je ne pense pas que cela contribue à renforcer ni leur estime de soi, ni leur amour pour cette instituion.
Pour les parents, cela peut devenir difficile à l'heure dite des "mamans", parce que Robert et Charlotte finissent à 11h 30 au primaire, alors que Marthe va au soutien en maternelle jusqu'à 12h, et le soir, c'est Charlotte et Marthe qui finissent à 16h 30, mais le mardi et le jeudi, Robert va en soutien jusqu'à 17h 30 (du coup, il ne peut plus aller à la piscine le mardi)...
Sans parler des dérives possibles et du chantage à la fin de l'année: Comment, Charles-Edouard a suivi le soutien toute l'année, et il ne passe pas en CM1? Mais à quoi sert-il, alors, ce soutien?
A rien. Juste à compliquer les choses pour ne pas augmenter en douce les professeurs des écoles. Parce que c'est un métier surpayé, c'est bien connu. D'ailleurs, c'est pour ça que les fameux pontes veulent augmenter le niveau d'étude exigé pour passer le concours: il y a évidemment trop de candidats, tout le monde rêve de devenir instit en maternelle, puisqu'il s'agit juste de surveiller la récré entre deux siestes!
(Je n'échangerais pour rien au monde mes heures en lycée contre le même nombre d'heures - un mi-temps, alors - en maternelle, même si je conservais mon salaire.)

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Plouf, plouf!

(14 octobre)

Non, mais on dirait que cela vous est totalement égal, que mon fils se noie lamentablement au milieu de la piscine ou qu'il rame vaillamment jusqu'au prochain maître-nageur?
Puisque c'est comme ça, je ne vous révèlerai pas la meilleure technique pour ne pas se vautrer sur le tapis flottant, et je ne vous parlerai pas non plus des perversités de la "dame" qui va dans l'eau avec ses lunettes de vue.
De toute façon, maintenant, le Pirate saute joyeusement dans l'eau, il n'y a plus qu'une ou deux filles qui se font prier (alors que la dernière fois, c'étaient les garçons les plus réticents).
Maître-nageur, c'est tout un travail, j'admire déjà les résultats obtenus.

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Plouf!

(8 octobre 2008)

Après deux semaines de retard dues à un impetigo intempestif, le Pirate a enfin fait ses débuts à la piscine.
J'ai prévenu la maîtresse-nageuse que mon fils avait raté les deux premières séances, mais lui était d'autant plus ravi d'y aller enfin qu'il a trouvé son copain G. dans son groupe (les autres copains sont plutôt au niveau du dessus). Et moi, j'avais la maman de G. pour discuter tout en espionnant le cours, parce que celui-ci ne dure que trois-quarts d'heure (ce qui est certes amplement suffisant pour les bambins, mais un peu court pour retourner en ville avant de revenir chercher sa progéniture).
Nous nous sommes donc installées au hublot, avec les autres parents, pour observer les effets de la dynamique de groupe et de la stimulation par un camarade proche sur nos fils.
Premier exercice: sauter dans l'eau, côté peu profond du bassin, avec une frite, et rejoindre l'autre bord, dans la largeur. Le plus difficile, pour le Pirate, fut de sauter dans l'eau. Avec une frite,il se débrouille comme un chef. D'autant, que, comment dire, l'observation attentive de son mode de déplacement révélait... qu'il avait pied!
Deuxième exercice: sur un tapis flottant sue l'eau, se rendre jusqu'au milieu du bassin, sauter dans l'eau (toujours avec la frite) et rejoindre un moniteur un peu plus loin. Cet exercice nécessite la présence de trois maîtres-nageurs: un au départ du tapis, pour éviter la succession trop rapide des petits baigneurs, un à l'arrivée dans l'eau et un plus loin, comme repère ou but à atteindre.
Le Pirate était troisième dans la file, mais je l'ai vu porter sa main au visage comme s'il allait pleurer. Heureusement, la gentille maîtresse-nageuse l'a convaincu de se lancer. Il a donc avancé avec mille précautions sur le tapis jaune, s'est assis au bout et a tendu la main à l'autre dame, puis s'est élancé avec sa frite.

(la suite bientôt, peut-être)

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Lecture

(4 Octobre)

On a beau dire, c'est la méthode globale qui se pratique en maternelle. Dès la première année, les enfants apprennent à reconnaître l'intégralité de leur prénom avant de connaître la moindre lettre.
En troisième année, ils commencent à travailler sur les sons (le son [i], pour le Pirate), mais ce sont encore des mots entiers qu'ils identifient.
Ainsi, le Pirate, après avoir reconnu les prénoms de Tom et de Léo sur des emballages, vient de m'épater en reconnaissant le mot ECOLE sur le bitume. Rien de très surprenant, si l'on songe qu'il a, non pas déchiffré le mot, mais identifié dans sa globalité le vocable d'une phrase écrite en classe: "Tibili ne veut pas aller l'école" (phrase nulle pour le son [i], il aurait mieux fait d'aller - au futur - à la piscine n'importe quel jour de la semaine, mais je suppose que cela collait moins à l'histoire lue en classe, et puis, la maîtresse sait ce qu'elle fait).
Mon fils semble en bonne voie pour l'apprentissage de la lecture.
Son frère n'est pas en reste, il a compris qu'il y avait là un truc, et réclame désormais son "hissoire" avant d'aller au lit.

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Désillusion

(quelques jours plus tard)

Ah, quelle triste découverte j'ai faite en mettant cette fameuse jupe, ce matin!
L'étiquette intérieure porte l'habituel 38...
Mais bon, elle est un peu large de la taille quand même.

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