Quand je rentrerai...

Quand je reviendrai de vacances, ma maison sera (presque) propre, parce que je viens de passer deux après-midi à faire le ménage.
Quand je rentrerai de vacances, Numérobis saura marcher. Il a fait ses tous premiers pas sans se tenir ce matin, et perfectionnera la technique chez ses grands-parents.
A mon retour de vacances, il restera cette pile de papiers non triés à classer. Comment voulez-vous ranger avec un bébé dans les pattes?
En rentrant de vacances, il faudra penser à préparer la rentrée, dans cet établissement neuf.

Mais avant ça, il faudrait déjà partir, et faire les valises, par exemple!

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tchita-boum

(11 juillet)

Mes enfants, vers l'âge de treize-quatorze mois, ont une tendance au mot unique, ou conceptuel.
Le Pirate avait "tchita". Dérivé, sans doute, de "chat", le mot a d'abord désigné les deux bêtes poilues et noires que nous avons à la maison. Puis il a servi pour les chiens croisés dans la rue. Puis pour tout animal. Un pigeon? Tchita. Un poisson dans un bassin? Tchita! Un ours (en peluche)? Tchita aussi. Ca a duré un mois ou deux, peut-être un peu plus, puis les chiens sont devenus des "ou ou", les chats des "aou"...
Le mot de Numérobis, c'est "boum". L'onomatopée, sans doute, recyclée en premier lieu pour remplacer le verbe tomber. Mais pas seulement seulement "je suis tombé"; non, tous les temps et tous les modes du verbe, de "ça va tomber" à "c'est tombé", en passant par "ça a failli tomber". C'est valable aussi à toutes les personnes.
"Boum" a aussi voulu dire "balle", mais, à force de le corriger, j'ai réussi à lui faire adopter "ba", qui sert pour tout objet sphérique (les melons, du marché sont des "ba").
Ce qui est plus étrange, mais s'explique néanmoins, c'est que "boum" peut aussi vouloir dire "j'ai faim". Par un curieux raccourci: "Boum" est une onomatopée universelle, et, par conséquent, le four micro-onde, lorsqu'il a fini de réchauffer les aliments, fait "boum". Entendre ce bruit veut donc dire qu'on va manger.
Et puisque "boum" sert à tout, il veut dire aussi "je me suis cogné", ou "j'aurais pu me cogner". Ce qui est au fond plus logique, puisque, quand on tombe, la plupart du temps, on se cogne.
Mais à part ça, Numérobis doit bien avoir une dizaine de mots...

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Petite mise au point

(9 juillet 2007)

J'habite en France. Si, je vous assure. Même si les soldes n'ont commencé que le 4 juillet. Et même s'IL FAIT BEAU.
Ici, 20°, ce doit être la température de l'eau. L'air est plus chaud, malgré le vent. Je ne vous dirais pas à combien est l'air, parce que, même le gars de la météo, à la radio, il n'ose pas. Il parle de temps pourri sur la France, d'averses sauf sur la Corse (ok, j'ai reçu deux gouttes, ce matin), de météo d'avril, et il fait bien gaffe, quand il donne les températures attendues, de s'arrêter à Marseille. Surtout, pas plus à l'Est sur la Côte. Je me demande comment font ceux qui présentent la météo à la télé pour dissimuler ce coin de ciel bleu...
Mais je vous rassure tout de suite. Mon bonheur ne va pas durer. A la fin de la semaine, nous partons pour la fraîcheur. Les enfants resteront en Bretagne pendant que K. et moi irons chercher la pluie en Ecosse. Numérobis va être tout étonné de devoir mettre un pyjama pour dormir, et peut-être le Pirate pourra-t-il se faire offrir une nouvelle paire de bottes par ma belle-mère. Ca nous fera du bien.

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Centre aéré

(6 juillet)

Le Pirate est inscrit au centre aéré. Il y va depuis hier, et jusqu'à ce que nous partions en vacances (à la fin de la semaine prochaine).
Hier, en fait, il ne voulait pas trop y aller. Il était surtout pressé de partir en Bretagne, pour retrouver ses cousins, je suppose (c'est drôle, ce lien entre des enfants qui ne se voient qu'aux vacances).
Mais en arrivant, je cherchais encore dans quelle salle je devais l'amener que lui avait déjà découvert Sarah. Une copine de classe qui avait l'air toute malheureuse, des larmes sur les joues. Une bonne chose, de trouver un copain (cependant, le copain numéro un de Sarah, c'est Louis, qui est aussi son voisin). Le Pirate a fait un peu son timide, mais tout s'est très bien passé, l'animatrice a même réussi à lui faire goûter la purée de haricots verts. Et puis, il y avait aussi Ryan, le copain terrible de sa classe (trois enfants d'une même classe sur un groupe de huit ou neuf, c'est fort, non?).
Du coup, sa première question en se levant ce matin a été de savoir s'il y avait centre aéré, aujourd'hui, et qu'est-ce qu'il allait faire ("matinée sportive à la base nature"). Il n'a eu aucun mal à se lever et à s'habiller, il était ravi qu'il y ait centre aéré tous les jours.
La maîtresse, elle est battue à plates coutures. Les cousins aussi?

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Logique administrative

Aujourd'hui, 2 juillet, je suis allée aux délibérations du bac. Dans le jury machin-truc, un de ceux qui siégeaient au lycée Rou_vière de Tout-long. Avec mes copies dudit jury, mais aussi celles des sept autres jurys où j'avais des candidats.
Déjà, première erreur, j'y suis allée avec mon véhicule personnel. Alors que l'administration rembourse sur la base SNCF, et qu'il faut un accord spécial pour utiliser sa propre voiture. Même si le l'établissement où vous devez être à 8h 00 est au terminus de la ligne de bus qui part de la gare où le premier train arrivant de chez vous ne peut pas être avant 7h 50.
Deuxième erreur, j'y suis allée avec toutes mes copies. Ce qui a affolé la secrétaire, vu que 5 des jurys à qui je devais les rendre ne siégeaient pas là du tout, mais à Hyè_res, et comment allaient-ils faire, sans mes copies? Elle a appelé au rectorat, et on lui a répondu que les copies, vu qu'il n'y a que moi qui peux en augmenter la note, et que je n'ai pas le don d'ubiquité, ça ne servait à rien qu'ils les aient ce matin, les collègues.
Bon, ensuite, on a délibéré, tout ça, et les candidats n'ont sûrement pas pu avoir leurs résultats à 10h 00, comme ils l'annonçaient bêtement à la radio, puisque, à 10h 00, nous n'avions pas encore fini. Nous avons reçu 79 candidats sur 85, je crois, et recalé un seul. Les autres reviennent au second tour. Mais comme ce ne sont pas des germanistes, ça ne me concerne pas.
En revanche, dans les jurys siégeant ailleurs, j'ai mis une ou deux mauvaises notes en série L, et comme je ne sais pas si les candidats concernés sont qualifiés pour la deuxième manche (puisque je n'étais pas aux délibérations), il se peut que je les rencontre demain. Donc, je suis allée faire un tour à Hier pour voir à quoi ressemblaient les lycées, là-bas. Et en profiter pour rendre ces fichues copies.
La première secrétaire s'est demandé ce qu'il fallait en faire, mais son supérieur lui a dit de les prendre, bof, au cas où les candidats demanderaient à les voir. La seconde m'a plu beaucoup plus. Elle a pris mes copies, regardé mon nom, et m'a confirmée dans l'idée que je ferais mieux de commencer par cet établissement-là, demain matin, puisque ce sont eux qui ont les élèves de série L.
Imaginez un peu que j'aie des candidats à interroger dans les trois établissements. Et que j'y aille en train, comme me le recommande l'administration. C'est la SNCF qui serait contente! Surtout si j'attends, comme la dame du rectorat l'a laissé entendre, que les établissements m'appellent s'ils ont besoin de moi. J'habite à l'autre bout du département. L'heure de pointe sera passée, les trains seront rares, et je ne serai pas là avant 10h 00 pour interroger le premier, donc le deuxième établissement devrait attendre après la pause de midi, et le troisième, n'en parlons pas.
Ils ont l'esprit pratique, au rectorat, ça se voit tout de suite.

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