12 degrés

(30 octobre 2018)

12°, c'est la température relevée ce matin dans la chambre du P'tit Mousse. Il faut dire qu'il a fait bien froid, cette nuit: la rosée avait givré.
Le chauffage?
Hum, comment dire... Comme il me faut toujours un certain temps avant de mettre mes (bonnes) idées en pratique, j'ai attendu presque jusqu'aux vacances pour contacter le plombier et lui demander de venir faire l'entretien de la chaudière avant la remise ne route du chauffage. Evidemment, il n'avait pas le temps, et il m'a répondu que je pouvais bien remettre le chauffage, il viendrait après. Théoriquement, pas de soucis. Je sais appuyer sur le bouton qui active la circulation de l'eau chaude dans le circuit des radiateurs. Sauf que. Ca fait au moins deux ans que la pompe ne repart pas sans un coup de pouce du plombier. Et donc, là, nous avons une vague chaleur qui émane du radiateur de la cuisine, et c'est tout.
Heureusement, nous avons investi il y a deux ans dans un nouveau poêle à bois.
Z'adore ce truc!
Mais, étant donné la configuration de la maison, ce poêle ne réchauffe vraiment que la cuisine et notre chambre, à l'étage. Alors, pour le P'tit Mousse, c'est chien chaud et couette+housse en flanelle. Numérobis a aussi son animal chauffant, désormais. Et cette nuit, j'ai rappelé aux enfants qu'ils pouvaient mettre des chaussettes, s'ils avaient vraiment trop froid (aux pieds)...

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Je suis née un mardi

(24 octobre)

Hier, c'était mon anniversaire.
Et ma banque m'a envoyé un chéquier.
Je me demande si j'ai le droit de dépenser tout l'argent que je veux...

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Ca commence bien!

(20 octobre)

Le P'tit Mousse se grattait la tête depuis des semaines. J'avais regardé, mais je n'avais pas aperçu la moindre petite bête, ni aucun oeuf.
Et puis, je me suis mise à me gratter la tête. J'ai passé le peigne à poux dans mes cheveux. Celui recommandé par la pharmacienne. J'ai bein arraché quelques cheveux, mais sans y rien trouver.
Et puis, j'ai commencé à avoir des boutons dans le cou. Comme des petites piqûres d'insecte.
Alors, j'ai dit: stop! et je suis allée acheter de la lotion anti-poux.
Je l'ai appliquée ce matin sur le crâne du P'tit Mousse. Et j'ai vu le premier parasite capillaire, mort sur le champs. Ensuite j'ai appliqué la lotion dans mes cheveux avant de peigner mon fils. Je lui ai fait mal, mais j'ai aussi décroché une belle quantité de petites bêtes. Je lui ai lavé les cheveux avant de me peigner. Sans surprise, mes cheveux étaient également habités.
Les draps sont lavés, une partie des vêtements aussi, mais la lutte continue; il reste sa couette et notre couverture. Et puis, il faudra tout recommencer dans une semaine. (Voire encore la semaine suivante, j'ai l'impression que lui et moi nous grattons encore.) Quelles chouettes vacances!

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Quelle sportive êtes-vous?

(17 octobre)

Le dimanche soir, elle (se) pose des questions auxquelles elle invite aussi ses lecteurs à répondre.
La semaine dernière, ou peut-être même celle d'avant, une de ces questions était la suivante: Quel(le) sportif(ve) êtes-vous?
Il y a quelques années, j'aurais sans doute répondu que je n'étais pas sportive. Et pourtant, quand j' y réfléchis, cela doit faire sept ou huit ans que j'ai repris la danse.
La danse et moi, c'est une histoire un peu compliquée: j'ai avais fait un an, en CE2. Et puis, pour une raison qui m'échappe aujourd'hui, peut-être de la fierté mal placée, j'avais arrêté. Tout en rêvant d'entrer à l'école de ballet de l'Opéra de Paris, pendant un an ou deux. Ensuite, j'ai dû oublier un peu, jusqu'au moment ou je me suis mise à la gym, avec l'association sportive du lycée. Ca n'a pas duré longtemps non plus: comme je me suis déchiré le ligament croisé (du genou) en cours de sport, j'ai arrêté. C'était bien pratique, aussi: je n'avais aucune envie de m'exhiber en justaucorps pour les compétitions scolaires. L'année suivante, je me suis fait opérer du genou. C'est cette année-là, je crois, que ma petite soeur a commencé la danse, chez le même professeur qui m'avait appris les bases. A ma demande, ma mère s'est renseignée pour savoir si je pouvais reprendre des cours. Ce que je fis l'année suivante. A 17 ans.

A partir de ce moment, j'ai pris une heure, puis deux par semaine. J'ai continué même quand je suis partie en Allemagne par le programme Erasmus (il a fallu que prenne mon courage à deux mains pour tester deux ou trois cours de danse et choisir une prof qui avait étudié en Angleterre, ce qui donnait un mélange linguistique assez curieux, je me souviens des "coupé under " et "coupé over"). Et quand j'ai été mutée dans le Nord, j'ai retrouvé un cours. J'ai fini par y danser avec adultes et des ados qui fréquentaient le lycée dans lequel j'étais rattachée administrativement.
Et puis, je me suis cassé la jambe (bêtement, en glissant dans la gadoue). Et je suis tombée enceinte. J'allais aux cours de danse avec mon gros ventre et la peur de recasser mon tibia sur une pirouette. Après la naissance du Pirate, je n'ai pas repris, nous avons déménagé dans le Sud, Numérobis s'annonçait, et après lui le P'tit Mousse. Ce n'est qu'en Bretagne que j'ai de nouveau eu envie de danser, et que je me suis inscrite à un cours. Depuis sept ou huit ans, donc.
Vous me direz peut-être que la danse n'est pas un sport. Et je vous accorderai que je ne suis pas sûre, effectivement, que cette heure hebdomadaire fasse de moi une sportive. Mais il ne faut pas oublier que, depuis 5 ans au moins, je vais à la piscine tous les mardis scolaires. Et que je nage 1km sans difficulté. Ce qui, d'après ce que j'ai lu dans je ne sais plus quel magasine stupide féminin, est déjà une petite performance. C'était même la longueur minimale pour participer à une course en mer, du côté de Nice, cet automne. Bon, nager en mer, ce n'est pas comme nager dans un bassin à 30°. Il n'empêche que je suis assez fière de ce résultat, et que cela m'autorise à me considérer comme une sportive de niveau (très) modeste.
Mais n'allez pas me demander de me mettre à la course!

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Changement de rythme

(13 octobre)

Cette année, l'école du P'tit Mousse est revenue à la semaine de quatre jours.
Je n'avais pas demandé mon mercredi, parce que j'avais pris l'habitude d'avoir le mardi après-midi pour m'occuper de moi faire le ménage. Et puis, il fallait que je sois libérée cet après-midi-là, parce que c'est le créneau d'orthophonie. Et qui emmène Monsieur J'écris avec l'accent alsacien chez l'orthophoniste avant de le reconduire à l'école?
Il se trouve que mon emploi du temps est aligné sur celui de collègues qui demandent leur mercredi, et c'est donc avec bonheur que j'ai découvert en septembre que je ne travaille pas le mercredi matin. Du coup, j'ai laissé tombé le ménage du mardi. Déjà, je dois me presser si je veux avoir le temps d'aller à la piscine avant d'emmener le P'tit Mousse chez l'orthophoniste. Ensuite, quand je rentre après avoir joué au taxi, il me reste en réalité fort peu de temps. Et je le garde pour la vaisselle moi. D'autant qu'une fois cet enfant récupéré à l'école, la journée n'est pas finie: il y a encore son cours de danse. Heureusement qu'il n'y a plus de devoirs pour le lendemain.
Le mercredi, j'ai donc le temps de faire non seulement le ménage, mais aussi un peu de cuisine, histoire de mettre quelques légumes (bio, achetés la veille dans le magasin local qui n'ouvre que trois demi-journées par semaine) au menu. Et bien sûr, de préparer la fin de la semaine de cours.
Mais je suis navrée, je ne trouve pas toujours le temps de passer vous donner de mes nouvelles...

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Barbra Streisand

(9 octobre)



J'ai retrouvé une vieille cassette, je l'ai mise.

Je me suis mise à chanter par-dessus la musique.

J'ai entendu la voix de ma mère.

Et les larmes me sont montées aux yeux.




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tafiguée

(6 octobre 2018)

Quand une collègue te dit que tu as l'air fatiguée, et qu'elle ajoute qu'en fait, tu as l'air fatiguée depuis le début de l'année, tu te dis qu'il doit y avoir un problème.
Quand tu te rends compte que tu conduis n'importe comment, et que ce camionneur a raison de te klaxonner, parce que, franchement, le dépassement était limite, tu te dis que ce n'est pas raisonnable de conduire, quand on est fatigué.
Quand tu te réveilles parce que ton voisin de lit a des insomnies, et que tu ne peux pas te rendormir avant lui, tu maudis cet instinct maternel / cette nature féminine débile qui te fait veiller sur ta tribu.
Quand tu vas quand même au cours de danse / à la piscine pour te vider le cerveau, en espérant que la fatigue physique te feras dormir, tu te trompes...
Alors, tu comptes juste les jours qui restent avant les vacances.

Et en attendant, tu profites du réseau social du lycée (Pearltrees, vous connaissez?) pour découvrir ta personnalité. (Je suis comme Beyoncé et la reine d'Angleterre!)

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