Passez pompons, les carillons...

(29 août 2014)

Il y a, à Monnickendam, à quelques kilomètres d'Amsterdam, un ancien port de pêche (condamné depuis la fermeture du Zuidersee) et un charmant centre-ville historique, que le tourisme n'a pas encore pourri comme ceux des Volendam et Marken voisins. Monnickendam (la "digue aux moines") est un village agréable, et qui possède un carillon du XVII ème siècle.

Depuis mon passage à Douai, je conserve une tendresse particulière pour les carillons. La mélodie de celui de la sous-préfecture du Nord hante encore ma mémoire. Celle de Monnickendam était toute délicate, comme le mécanisme fort ancien (ce qui explique que, parfois, l'air ne se déroule pas de manière très fluide). Mais ce que j'ai remarqué, surtout, c'est que ce carillon, comme celui de Douai, sonne les demies à la mode allemande. C'est-à-dire qu'à la demie, il fait entendre la petite mélodie qui va bien, et puis il sonne l'heure. Mais l'heure d'après, soit 11 coups à 10h 30, par exemple. Cela m'avait frappée, dans le Nord, et je m'étais demandée d'où cela venait. Un début de réponse avec ce carillon flamand. Sans doute sonnent-ils tous ainsi. Mais cela pourrait-il venir de la manière dont on dit l'heure en hollandais? Parle-t-on de la demie de cinq heures quand il est quatre heures et demie, comme en allemand?
A Monnickendam, nous avons aussi trouvé un camping fort agréable, juste à côté de la marina. Les canards venaient voir régulièrement si par hasard nous n'aurions pas quelques miettes à leur donner. Après la pluie, ils gobaient les limaces. Mais le soir, comme il ne pleuvait pas, nous avions droit à un magnifique coucher de soleil.
Ca fait carte postale, un peu, non?

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Joyeux anniversaire!

Le 27 août 2014, ce blog fête ses huit ans.

Une petite devinette qui va bien quand on a cet âge-là, pour animer la fête:

Vous êtes sur une île déserte. Vous avez neuf carottes que vous voulez faire cuire, comment vous y prenez-vous?

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Comment peut-on s'imaginer que l'automne vient d'arriver?

(26 août)

Et ben viens chez moi, tu verras.
Cette année, il a fait plutôt beau, pour un été breton. Du soleil un peu tous les jours, et en tout cas toujours assez pour que mon linge sèche dehors pendant deux mois. Bon, d'accord, il paraît que les deux semaines où nous n'étions pas là, il a fait moche. Mais, personnellement de mon point de vue en ce qui me concerne, je trouve que nous avons eu un bel été.
Et hier, paf! nuages et pluie, il faisait tellement sombre qu'il a fallu allumer la lumière pour prendre le petit déjeuner (or hier, contrairement à ce matin, je ne me suis pas levée aux aurores). Il a fait sombre jusqu'à 7 heures du soir (heure à laquelle cette feignasse de soleil a résolu de se lever) et il a plu en gros tout l'après-midi, pendant que les enfants étaient à la voile. Numérobis n'avait pas mis sa polaire et il a eu froid, les moniteurs avaient ressorti les grandes salopettes imperméables ou les blousons, et ceux qui ont testé ont trouvé les douches bien chaudes.
Sur la route, force était de constater que certains hortensias commencent à se parer d'un violet épiscopal annonçant la fin de la saison et que
Les beaux jours sont passés, les mois charmants finissent,
Hélas! Voici déjà les arbres qui jaunissent.
(Pardon Victor, je n'ai pas vérifié la ponctuation.)
Bref, ajoutez à cela les offres de rentrée qui se multiplient dans la boîte à lettres (pour s'abonner ou abonner l'un des enfants à ceci ou à cela), Ama Zone qui retente sa chance avec des manuels de la maternelle à la cinquième, les publicités partout pour les fournitures les moins chères, je crois qu'il va falloir se faire à l'idée que les vacances sont finies.

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Renversant!

(22 août)

J'ai trouvé cette recette de "renverse de framboises" dans un livre de cuisine, chez mon père. Je ne m'en rappelle plus le titre, mais je présume que l'ouvrage était assez ancien, car je ne me souviens pas y avoir vu de photo pour illustrer les recettes.
Toujours est-il que celle-ci m'a paru appétissante, et que la petite note qui mentionnait qu'on pouvait la réaliser également avec des mûres m'a particulièrement intéressée. En fait, je ne suis pas sûre d'avoir tenté la version avec des framboises...

Il faut donc:
- 300 à 400 g de fruits (framboises ou mûres, si vous avez bien suivi)
- 125 g de sucre, et un peu pour en saupoudrer le fond du gâteau
- 125 g de farine
- 1 sachet de levure
- 3 oeufs (séparer les blancs des jaunes)
- 100 g de beurre en pommade (ou fondu)
- 1 citron non traité, pour son zeste et son jus

Beurrer un moule à manqué (24 cm); répartir les fruits sur le fond et saupoudrer de sucre (attention, il ne faut pas qu'il y ait trop de framboises ou de mûres, sinon, elles vont rester au fond au moment de servir le gâteau; on doit donc encore apercevoir le fond du moule).

Tourner les jaunes d'oeufs en mousse avec le sucre.
Ajouter le zeste râpé et le jus de citron.
Incorporer petit à petit la farine mélangée à la levure et le beurre fondu.

Fouetter les blancs en neige et les amalgamer délicatement à la pâte.
Verser la pâte dans le moule.

Faire cuire 25 minutes dans le four préchauffé th 7 ou 200° (moi, je fais cuire un peu plus longtemps, mais c'est comme ça pour toutes les recettes, peut-être parce que mon four a plus de 25 ans).

Et voilà ce que ça donne:
(Sauf que quand j'ai fait cette "renverse", je n'avais plus de levure. A mon avis, ça ne change pas grand chose.)
(Ah ben oui, on en a déjà mangé la moitié.)

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Sur la plage abandonnée

(19 août)

(Vous avez vu, je fais une thématique "titre en chanson", depuis quelques temps. Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir sur la longueur...)

Ca sent la rentrée. J'ai fini par céder aux réclamations des deux grands, qui voulaient absolument acheter leur nouveau cartable (il avait été convenu à l'achat du précédant qu'il devait durer jusqu'à l'entrée en sixième du Pirate, échéance aujourd'hui dépassée, même si on a un peu triché). Il n'y avait pas encore trop de monde au rayon rentrée du supermarché, mais déjà plus beaucoup de choix en matière de cartable ou de sac à dos. A moins d'être une fille qui aime le rose (ce que ça peut m'énerver!). Or mes enfants sont un peu comme moi, ils n'aiment pas trop le bling-bling et les cartables à message. Donc nous nous sommes rendus dans la bagagerie (si, ce mot existe, dictionnaire empoté) voisine pour trouver un sac à dos moins cher qu'en grande surface, et plus sobre, pour le Pirate, et un cartable hors de prix pour Numérobis. J'espère qu'il fera au moins trois ans (après, je le refilerai bien au P'tit Mousse, vu que le thème est "voile").
Il a fallu répéter trois fois aux enfants que les feuilles acquises en même temps que le reste du matériel scolaire étaient pour moi (pour le Pirate, c'est un système de coopérative qui s'occupe des fournitures), puisque moi aussi, je vais à l'école. J'ai vaguement commencé à préparer mes affaires, en envoyant au recyclage les vieux manuels de collège en ancienne orthographe. J'ai décidé qu'ils prenaient trop de place et qu'ils étaient périmés. Maintenant, il faudrait que je retrouve des manuels pas trop vieux de lycée, entreposés dans les combles (il y a là un minuscule cagibi) et surtout, que je finisse le tri des photocopies de l'an dernier et que je RANGE mon bureau. Histoire de pouvoir travailler correctement pendant deux ou trois semaines. Ensuite, je ne me fais pas d'illusions, le braudel sera de retour.
Et puis, la semaine prochaine, les enfants iront à la voile. C'est dommage que la météo ne semble pas très favorable. S'il y avait un peu plus de soleil, j'aurais pu en profiter pour aller à la plage. Mais sans entrer dans l'eau: à côté du centre nautique, toutes les plages sont interdites à la baignade pour cause de contamination bactérienne. Du moment qu'il n'y a pas trop de pluie, mais un peu de vent, le Pirate sera content. Et le P'tit Mousse sera ravi, parce qu'après le "tamping" et la voile, ce sera la rentrée, et qu'il va enfin pouvoir "passéchéssofi".

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A bicyclette (mais sans Paulette)

(15 août 2014)

La Hollande, c'est bien connu, est le pays des moulins.


C'est aussi celui du fromage, au point que la ville d'Edam organise chaque mercredi matin, pendant les mois de juillet et d'août, un marché folklorique, rien que pour les touristes. Nous y sommes arrivés à vélo, bien plus facilement que les familles en voiture ou les groupes en car: un parking en plein champ attendait les véhicules à moteur à l'entrée de la ville, mais les cyclistes pouvaient continuer leur chemin.
Car dans ce pays, les voitures ne sont pas aimées. Nous l'avions vu déjà à Amsterdam, où les rues ne sont pas assez larges pour être à double sens, et où la circulation à deux roues domine. Haarlem, que nous avons atteinte en voiture avant de poursuivre à vélo, nous l'a confirmé. Bien que la rue dans laquelle nous avons laissé notre visiospace soit peu fréquentée (presque toutes les places étaient libres), l'horodateur m'a réclamé trois euros vingt-cinq pour une heure de stationnement. Je l'ai gavé de huit euros, mais cela n'a pas suffi. Après notre visite du musée Frans Hals et un repas rapide, nous avons trouvé sur notre pare-brise un joli PV, nous informant que comme notre ticket de stationnement n'était plus valable, un autre avait été émis (3, 25 euros) et que nous devions en plus nous acquitter, dans les 24 heures et en liquide, d'une amende de 58 euros, à payer à un bureau situé dans une rue que nous ne nous sommes pas fatigués à chercher, puisque ledit bureau était déjà fermé pour la fin de semaine. Nous sommes donc menacés de poursuites internationales dont nous devrons payer les frais.
Bref.
Le reste du temps, nous avons quitté le camping à vélo pour rejoindre soit Amsterdam, soit Edam, soit Marken, charmant petit village de pêcheurs, qui, depuis la fermeture du Zuidersee, vit surtout du tourisme.
(J'aime ces maisons de brique et de bois.)
Là aussi, un parking attendait les voitures à l'entrée, mais nous avons circulé sans soucis à deux roues. En fait, même la circulation entre les villes s'effectue pratiquement aussi bien à vélo qu'en voiture, le réseau cyclable étant fort développé. Parfois, alors qu'on croit être au milieu de nulle part, surgit un poteau indicateur tel que celui-ci, spécialement fait pour les deux roues:
(Il existe une variante verte de ces panneaux, mais je n'ai pas réussi à comprendre la différence entre les deux.)
Dans ce genre de paysage, les plus proches voisins, outre les vaches (qui donnent le lait dont on fait le fromage), les moutons, les canards et quelques oies sauvages, sont des cygnes ou des oiseaux au long bec emmanché d'un long cou.
Le seul problème que nous ayons rencontré tient à la météo: il y a fort peu d'arbres pour s'abriter en cas de pluie soudaine, mais surtout, quand le vent souffle, la progression peut être très fortement ralentie.
Il n'empêche, cette idée de pédaler au Pays-Bas vaut la peine d'être étudiée.


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Back (but not from USSR)

(12 août)

Cette fois, nous avons retrouvé la maison pour de bon, après notre périple annuel à vélo.
En réalité, nous n'avons pas beaucoup pédalé, cette année, bien que notre destination soit idéale pour les cyclistes. Nous avons en effet passé une semaine en Hollande (oui, dans cette province des Pays-Bas que l'on nomme Hollande du Nord, du côté d'Amsterdam, Edam et Haarlem), en établissant un camp de base autour duquel nous avons rayonné paresseusement. Il faut dire que le P'tit Mousse n'était plus dans sa carriole, mais rattaché au vélo de son père par une barre de traction qui a fait fureur: tout le monde se retournait sur leur passage.
J'aurais des choses à dire sur ma compréhension du néerlandais, le réseau de pistes cyclables, la météo, la beauté des maisons de briques et le P'tit Mousse qui veut devenir grand, mais à dire vrai, je manque un peu de motivation, et puis je me sens quand même encore en vacances. Même s'il va falloir sérieusement penser à remettre mon bureau en ordre pour la rentrée...

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Une dernière carte postale de Moscou

(8 août)

En réalité, il est assez difficile de trouver des cartes postales à Moscou. Il y a fort peu de vitrines, les baies vitrées des magasins étant recouvertes d'immenses photos façon "suggestion de présentation", et qui empêchent de voir ce qu'il y a vraiment à l'intérieur. Heureusement, je déchiffre le cyrillique, et le mot "souvenir" est international!
Quant à acheter lesdites babioles, il vaut mieux savoir un peu de russe. C'est ainsi que j'ai pu me procurer une ravissante petite boîte peinte auprès d'une nonne du monastère de Novodiévitsi qui, bien qu'apparemment plus jeune que moi, ne parlait pas la langue du capitalisme.
Ce monastère (pour femmes, donc) est un havre de paix à côté d'une voie express, et les logements des soeurs ont l'air plutôt agréables:
Comme nous n'avons pas vu l'intérieur, je ne sais pas si c'est confortable, ni si c'est bien chauffé l'hiver, mais vu comme ça, par une belle journée d'été, cela semble charmant.
L'église (qui est une cathédrale, bien sûr), est moins impressionnante que certaines autres vues au centre-ville. Elle date quand même du XVIème siècle.










A l'intérieur, il y a un magnifique jubé avec de très belles icônes.
J'ai découvert pendant cette semaine que les étages des jubés correspondaient à un arrangement précis, et on voit bien ici, même si ce n'est que la partie gauche, que le rang central présente le même type de personnages, tandis qu'en dessous, on a plutôt des scènes (de la vie du Christ?).

Cette icône-ci était présentée dans une exposition annexe,et je me souviens juste qu'elle date du XVII ou XVIIIème siècle. Il me semble que le nom du peintre n'était pas indiqué. Elle m'a paru touchante, parce qu'on voit rarement une telle tendresse entre la Vierge et l'Enfant. Il y en avait une autre encore plus émouvante, l'Enfant Jésus y avait le bras autour du cou de sa mère, mais la vitre qui la protégeait reflétait trop l'éclairage pour autoriser une photo, même sans flash.

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Je parle "en chat"

(5août)

Vous avez peut-être déjà lu ici (pas de lien, je suis en vacances, et j'ai la flemme* de chercher, mais en cliquant sur la rubrique "chats", à la fin de l'article, vous devriez pouvoir retrouver) des messages prêtés à Flourig.
En réalité, il y a très longtemps que je prends la parole à la place des animaux domestiques et que j'imagine ce qu'ils pourraient bien dire. Le premier auquel j'ai donné une voix est sans doute le lapin de ma soeur. Puis il y a eu la lapine de mon autre soeur, et puis Bismarck, mon lapin à moi, ainsi nommé à cause de ses favoris blancs, et qui s'exprimait par mon intermédiaire avec un fort accent germanique ("Ach, che ne fois pas ce que tu feux tire?"). Bismarck fut aussi le premier membre de la famille à avoir une page personnelle (c'était avant les blogs, ou presque) sur "vanadou".
Un jour, Bismarck est morte (oui, c'était une fille, en fait, ce qui explique sans doute aussi la longueur de ses "chefeux"), et Flourig a repris sa page, en attendant que le serveur supprime le service. Mais quand j'ai ouvert mon blog, j'ai gardé le pseudonyme (sans l'accent, vous l'aurez remarqué).
A la maison, je continue à prêter ma voix à nos deux chattes. Je le fais si souvent que Makhno reconnaît la sienne et dresse l'oreille chaque fois qu'elle m'entend parler comme ça. Même si je ne dis pas son nom, on dirait qu'elle comprend que je parle d'elle. Un qui comprend très bien, et que cela semble désormais agacer, c'est le P'tit Mousse, qui m'a récemment demandé d'arrêter "de parler en chat".
Je ne suis pas sûre d'en être capable.

* La flemme aussi d'insérer aujourd'hui les photos moscovites, mais la semaine est loin d'être finie...

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Le Russe ne parle pas anglais

(1er août)

Lors de notre voyage à Moscou, nous avons pu constater que les Russes sont encore moins doués que les Français pour les langues étrangères. En tout cas, ils parlent fort peu anglais. K. a toujours abordé les gens d'un confiant "Do you speak english?", auquel ni les employées du métro, ni les policiers, ni les caissières des musées n'étaient capables de répondre par l'affirmative. Celles qui ont dit oui ont prouvé ensuite par leurs actions qu'elles n'avaient pas compris sa demande (et il nous a fallu revenir pour un autre billet, celui qu'on nous avait vendu n'étant pas le bon).
Cela n'empêche pas les gens d'être fort serviables. Ainsi, dans un restaurant géorgien découvert le dernier soir, le serveur qui devait s'occuper de notre table a-t-il laissé sa place à une collègue plus anglophone que lui. Laquelle, ayant vite compris que ce qui nous intéressait, c'était la cuisine géorgienne, s'est efforcée de nous conseiller les meilleurs plats et le dessert typique. Elle s'est également révélée fort utile lors du choix du thé pour clore le repas: la carte pour cette boisson était uniquement en cyrillique, et, si je déchiffre des mots comme "p-i-tz-tz-é-r-i-ia" ou "s-ou-ch-i", j'ai plus de mal à comprendre le russe véritable.
Quant à ceux qui ne parlaient pas suffisamment anglais pour faire semblant, ils ont utilisé les mains. Ce fut le cas d'un agent de sécurité qui voulait nous rediriger vers le bon quai du métro, et qui nous a indiqué le chemin en le mimant (maintenant, je sais que "naliévo" veut dire "à gauche", ce qui n'est guère étonnant si on pense à "left" en anglais) et en accompagnant ses gestes d'onomatopées ("tip tip tip" pour monter les marches). Du coup, je me suis demandée si cela servait vraiment à quelque chose d'enquiquiner mes élèves pour qu'ils apprennent à indiquer un itinéraire. C'est vrai, même dans leur langue maternelle, certains ne comprennent pas les indications "gauche" et "droite" si on ne joint pas le geste à la parole. Moi-même, j'ai tendance à mimer les directions pour être sûre de ne pas me tromper.
En tout cas, j'ai eu l'occasion de parler un (tout petit) peu russe. Et je n'ai même pas pensé à tester l'allemand ou le français...

(Encore quelques photos de ce voyage la semaine prochaine, pour ceux qui n'ont pas la chance de partir en vacances.)

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