Qui veut mes sous?

(29 juillet)

J'avais noté sur une feuille que je ne retrouve pas les intitulés en français approximatif de certains spams m'invitant à profiter de réductions diverses et variées. Car oui, il m'arrive parfois de regarder le dossier des pourriels, pour le vider. Celui de mon adresse bis, celle que je donne quand je suis sûre qu'on va la transmettre à des robots publicitaires, contenait un nombre important de messages de voyant(e)s me promettant un changement prochain et / ou un avenir radieux.
Je n'ai pas ouvert les courriers de Claire Marie, Rosana, Catherine Marquis (celle-là a un nom de famille), Olivia, Paloma, Chris, Harry (deux hommes!), Laetizia, Esmeralda, Melania, Mélody, Anabelle, Orianna, Rinalda, Mona, Claire ou Viviane. Mais je ne doute pas qu'ils m'auraient soutiré quelque argent avant de me prodiguer leurs précieux conseils. Et il aurait fallu immanquablement donner mon numéro de carte bleue.
Alors que par la poste, ce sont des stylos pour faire des chèques que j'ai reçus...
(Bon, d'accord, ils ne sont pas tous arrivés par la poste, mais avouez que ça fait beaucoup de plastique publicitaire, quand même.)

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Excuse (bidon)

(27 juillet)

J'peux pas bloguer, le P'tit Mousse a voile.
Et avouez que ce serait dommage de ne pas profiter d'un ciel pareil!

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La deuxième anecdote du mardi

(25 juillet)

L'hôtesse de caisse a tiqué, en voyant le total affiché sur sa machine.
Punaise, elles sont chères, les fraises, cette année!
(Et oui, j'achète Famactuelle, parfois, pendant les vacances; ça détend.)

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Déjà?

(21 juillet)

L'an prochain, le Pirate sera interne.
(Journée "collège anglais")

Moi, quand j'étais en troisième au collège Papillon, je ne me suis pas posé de questions, j'ai à peine ouvert la brochure de l'ONISEP sur l'orientation. C'était clair, j'irai, comme mes camarades de la classe "bilangue", poursuivre au lycée Papillon (et faire une première S).
Le Pirate, lui, a non seulement ouvert le fascicule sur l'orientation, mais il l'a même lu avec suffisamment d'attention pour y découvrir une section sportive voile dans le département voisin. (Le seul "sport-études" public de la région, en voile.)
Nous sommes donc allés aux portes ouvertes (en catastrophe), nous avons rempli le dossier et obtenu des avis élogieux du chef d'établissement et un peu plus mitigé (mais gentil cependant) du prof d'EPS, le Pirate a passé la sélection sur l'eau (ils ont pris les 6 candidats), nous avons attendu l'affectation dérogatoire, complété un autre dossier et attendu la réponse de l'internat.
Et voilà, ça y est, mon fils de 14 ans va quitter la maison pour aller dans le même lycée que sa grand-mère, en internat comme elle (mais plus en dortoir!). Ca va demander un peu d'organisation, mais je crois qu'il faudra patienter jusqu'à la rentrée pour savoir s'il devra dormir là-bas dès le dimanche soir ou si son emploi du temps lui permettra de ne partir que (tôt) le lundi matin...

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L'anecdote du mardi

(18 juillet 2017)

Bon, les gens, il ne vous pas échappé que nous sommes en vacances. Enfin, vous, peut-être pas encore, mais la télé, la radio, les envoyeurs de spams (c'est fou comme le nombre de courriels a diminué depuis 10 jours!) et moi-même, si.
Ce qui explique, avec la chaleur étouffante dans mon grenier ma chambre, l'activité un peu réduite de ce blog.
Néanmoins, je vais tenter d'assurer un service minimum jusqu'à la rentrée, en vous proposant au moins une petite anecdote chaque semaine, dans un message qui sera parfois programmé, et d'autres fois, comme aujourd'hui par exemple, en direct. Je vous propose le mardi comme rendez-vous hebdomadaire; si ça ne vous convient pas, c'est pareil, et puis, vous pourrez de toute façon passer quand vous voudrez voir si, par hasard, il n'y aurait quelque chose d'un peut plus consistant à se mettre sous la dent.
Aujourd'hui, je vais vous parler d'un des arbres du jardin. Ce n'est que l'automne dernier, après trois ans d'occupation de la maison, que nous avons compris que cet arbre était un poirier.

Mais cette année, ça ne fait aucun doute!


(Je ne suis pas très physionomiste en arbres, mais j'avais quand même identifié un jeune cerisier, qui a porté quelques petites cerises pour la première fois cette année.)

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Méandres de la mémoire

(14 juillet)

L'autre jour, je faisais la vaisselle pendant que K. regardait un western sur Arte. Soudain, il s'exclame "für Exchange, c'est possible, ça?" Alors je le corrige, ce n'est pas für (en allemand), c'est fur (en anglais), qui veut dire fourrure. Comme il me demande si je suis sûre (au fond, je me demande pourquoi je connais ce mot), je vais chercher Robert et Colin, je descends, et je trouve l'article fur, qui propose l'exemple suivant, que je lis à voix haute: the cat has beautiful fur. Ce à quoi Makhno réagit en s'étirant et en se rapprochant pour un câlin. Et là, tilt! je me suis souvenue que pour avoir un beau pelage, ce chat avait besoin qu'on lui applique régulièrement de l'anti-puces, et que je m'étais promis de le faire ce soir-là, la fenêtre météo étant favorable.
Lundi, je finissais mon roman policier en allemand quand je suis tombée sur ce passage:
"Gant pasianted hag amzer - e veura ar mesper. Mit etwas Geduld und Zeit reift die Mispel". J'avoue ne pas avoir su jusqu'alors ce qu'était Mispel en allemand. Mais le dicton breton, je le connais depuis longtemps et sous une autre forme, citée par Victor Hugo (1793) et aussi par Balzac (Les Chouans), enfin, je crois. Et il dit "avec de la paille et du temps, les nèfles mûrissent" (la patience semble avoir remplacé la paille, depuis); et donc, si j'étais tombée là-dessus en traduction, j'aurais tenté le coup, Mispel = nèfle. Le dictionnaire m'a donné raison. Je note au passage que les racines celte et germanique de la nèfle se ressemblent beaucoup.
Le dernier, qui sera traduit d'ici un an. Bannalec est (évidemment) un pseudonyme.

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Humour macabre et familial

(11 juillet, enfin, je crois...)

Dimanche, il fait beau, nous avons mis la table dehors. K. a concocté une poêlée de légumes et des brochettes au barbecue. Sachant qu'il a arraché la veille un plan de patates, je demande si les pommes de terre sont celles du jardin.
Non, dit-il.
Mais, la viande, c'est notre production privée. (le Pirate)
Oui, ce sont les restes de votre petite soeur que j'ai sortis du congélateur. (K.)
Celle qui est enterrée dans le jardin? (Numérobis)
Ah oui, Véronique! (le P'tit Mousse)
Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire.
A deux mètres de nous, il y avait ça:


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A l'insu de mon plein gré

(5 juillet)

J'avais évoqué ici un petit soucis concernant la correction des copies. Et je vous avais promis que la réponse que j'attendais serait instructive.
Elle l'est en effet, et me fait enrager.
Voici la page incriminée:
(Il faut regarder en bas à droite de la copie, ou en haut à gauche si vous ne voulez pas tourner la tête; c'est moi qui ai encadré.)

Il est bien précisé, au bas de la première page de chaque copie, que les candidats ne doivent porter aucun signe indiquant l'origine de celle-ci. Il est encore rappelé, sur la première page du sujet, que "afin de respecter l'anonymat de votre copie, vous ne devez pas signer votre composition, citer votre nom, celui d'un camarade ou celui de votre établissement" (c'est moi qui souligne). Donc, je contacte mon inspectrice, pour lui signaler ce manquement à la règle, qui devrait être assimilé à une tentative de fraude. Elle me répond qu'elle transmet à la DEXACO, mais je dois la recontacter pour obtenir le conseil suivant: corriger comme si de rien n'était, il s'agit manifestement "d'une étourderie".
Après cinq jours d'examen, à la sixième épreuve, alors qu'on ne cesse de mettre les candidats en garde par tous les moyens (je sais bien qu'ils ne lisent ni les petites lignes, ni la première page du sujet, mais on le leur dit de vive voix, aussi), cet(te) élève n'a donc pas fait exprès de mettre le nom son lycée au bas de sa copie. Je me le tiens pour dit. Je conserve soigneusement tous les éléments, et, le jour où on accusera un de mes fils ou un de mes élèves d'avoir voulu tricher en identifiant sa copie, je lui ferai plaider l'étourderie, et lui conseillerai de réclamer l'égalité de traitement avec ce(tte) candidat(e) du lycée Saint Louis à Châteaulin.
Voilà. maintenant vous le savez: quand une copie porte un signe distinctif, dans l'académie de Rennes, on s'en fiche.
(Moi, non, mais tout ce que j'ai pu faire, c'est ne pas reporter le total des points dans le cadre prévu, et noter que la copie portait un signe d'identification en commentaire. Au cas où cette personne demanderait sa copie, elle pourra vérifier l'impuissance des correcteurs.)

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Monomaniaque

(3 juillet 2017)

Quand j'étais plus jeune, je trouvais que ma mère était ridicule, avec ses manies qui la prenaient six mois avant de l'abandonner. Elle passait d'un hobby à un autre, du tricot au crochet, puis à la décoration de meubles, sans aller plus loin qu'un ou deux ouvrages, et puis elle se passionnait pour les plantes ou se lançait dans un grand projet qui capotait rapidement.
Force m'est de constater que je suis comme elle.
J'ai, moi aussi, des périodes où je suis obnubilée par un sujet. Ce n'est pas nécessairement une passion concrète, mais c'est une thématique qui me touche et que je retrouve partout. Quand je suis tombée enceinte pour la première fois, je voyais des futures maman à tous les coins de rue, comme si elles s'étaient multipliées subitement. Et puis j'ai eu une période "écharpe de portage", pendant laquelle je voulais convertir tout le monde. Il y a eu l'épisode des enfants à haut potentiel, que je croyais détecter souvent aussi. Et en ce moment, je suis fascinée par les opérées de la thyroïde. Je guette les cicatrices à la base du cou (si vous me rencontrez, ne soyez pas terrorisés, mais je risque bien de regarder si vous en avez une) et, forcément, je les compare à la mienne (qui est tellement plus discrète, mon chirurgien est un génie). Il faut dire aussi que j'en ai croisé deux belles, récemment: une au futur lycée du Pirate, et une autre à la réunion d'harmonisation pour les notes du bac. La collègue n'avait pas été opérée il y a très longtemps: son cou portait des traces de la très nécessaire crème solaire...
Une obsession d'il y a 25 ans?

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