La solidarité est une force

(29 janvier)

Dans la classe du P'tit Mousse, il y a une bestiole (en peluche) qui va passer ses fins de semaine dans les familles. L'enfant qui a le droit de partir avec la bête le vendredi soir est tiré au sort ce même jour, dans la matinée.
Un jour de réunion avec les parents (chut! c'est un projet secret, il ne faut rien dire aux enfants), la petite fille qui avait été tirée au sort le matin est partie en catastrophe dans l'après-midi, parce qu'elle était malade. Les parents se sont étonnés, en arrivant le soir, de trouver la peluche dans la classe. La maîtresse a expliqué, et une maman a dit "Ah, mais c'est ma voisine, je peux lui apporter, si vous voulez bien!"
Ce matin, la petite fille qui a été tirée au sort n'était même pas en classe (amis des grippes intestinales, comme on disait avant, bonjour). Mais un petit malin s'est exclamé que ce n'était pas grave, parce que le P'tit Mousse habite "pas loin" de chez elle. La maîtresse a demandé confirmation au P'tit Mousse, qui a répondu que ce n'était pas tout à fait vrai*. Mais la décision a été prise de demander un avis parental le soir. Et au pire, le P'tit Mousse aurait gardé la bestiole.
La maîtresse est donc restée jusqu'après les TAP (elle le fait souvent), elle m'a attrapée dans le couloir, j'ai évidemment dit oui, et nous somme repartis avec la bête et son sac de voyage. Nous ne sommes pas allés très loin avec: le grand frère n'étant pas malade, nous avons trouvé la famille sur le parking. La maman était ravie. Le P'tit Mousse un peu moins, mais content tout de même de cette bonne action (il était sorti de l'école avec un sourire jusqu'aux oreilles, et il a brandi le sac devant la voiture que nous arrêtions).
Moi, je trouve ça plutôt fort, parce que le petit malin qui nous a dénoncé (ni la maîtresse, ni le P'tit Mousse n'ont su me dire de qui il s'agissait) est venu au maximum deux fois chez nous, et que cela lui a suffit pour repérer la proximité avec notre quasi-voisine. C'est fort aussi, parce que les copains ont d'abord pensé à la joie de leur camarade, avant d'en profiter pour réclamer un nouveau tirage au sort qui aurait pu leur permettre d'avoir la peluche. Ils sont vraiment bien, dans cette classe.

* en vrai, nous habitons sur la même route, entre la commune voisine de celle de l'école et la préfecture; il y a environ deux kilomètres entre nos deux maisons, mais ce n'est rien à côté des 7 ou 8 kilomètres qui nous séparent de l'école.

Libellés : , ,

Façon Franklin (la tortue)

(27 janvier)

Cette semaine, c'est la dernière du mois. C'est le P'tit Mousse qui me l'a dit. Il faut dire que c'est important, pour lui, parce que le mois qui suit celui de la galette, c'est celui de son anniversaire.
Le P'tit Mousse a bientôt 6 ans, il sait compter jusqu'à 59, et même de deux en deux. Il connaît les jours de la semaine et les saisons, et il s'intéresse de plus en plus en à la lecture.
C'est pourtant le troisième de mes enfants à passer par la grande section; mais les deux autres n'avaient pas manifesté de la même façon leur compréhension de l'utilité des apprentissages de maternelle. On cherche des rimes? Oui, bon, pourquoi pas. Sauf que pour le P'tit Mousse, repérer les rimes, ou à quelle place du mot se trouve tel ou tel son, ça sert aussi à comprendre comment le mot s'écrit (évidemment, mais c'est bien sûr!). Et quand on découpe "abruti" en syllabes, comme il l'a fait hier, on entend nettement que ça commence par un A, et que ça finit par I, et même TI. Et toc! Jamais ni le Pirate, ni Numérobis n'avaient pensé à appliquer ainsi le travail sur les sons dès la maternelle.
Il faut dire que le P'tit Mousse a envie de lire, c'est son obsession avec l'écriture "en attaché" qu'il commence à maîtriser. L'autre jour, comme il voulait sonder les membres de la famille, il a écrit (sans modèle) "papa", "maman", et son prénom (mais sans la majuscule, m'a-t-il fait remarquer), et il bloquait sur les prénoms de ses frères, parce qu'il n'a pas encore appris le V ni le W. Je lui ai dit d'écrire des U, à la place, comme les Romains. Moi qui m'inquiétais un peu pour ses compétences graphiques, me voilà rassurée.

Libellés : ,

Sacs de sport

(21 janvier)

Oui, figurez-vous que j'ai au moins deux sacs de sport.
D'abord un sac de piscine, dans lequel il y a mes lunettes, un maillot de bain et... deux bonnets. Oui, il semblerait qu'un des bonnets en caoutchouc de Laure M. soit resté au fond du sac depuis la Toussaint. Sans doute me suis-je dit que je pourrais en tester l'étanchéité, mais je ne l'ai toujours pas fait. Bref; le jour où je vais à la piscine, je n'ai plus qu'à ajouter une serviette. Pour le jeton de casier, il y a toujours dans ce sac un porte-clef porte-jeton. Et puis, j'ai aussi un gel douche corps et cheveux pour me débarrasser de l'odeur de chlore en sortant de l'eau. Les cheveux mouillés à la piscine et pas lavés après, ça reste poisseux et ça ne sent pas très bon, il faut bien l'avouer. Enfin, mon sac contient un tube de crème hydratante, elle aussi indispensable après une baignade. Et depuis Noël, deux palmes débordent du sac. Merci Papa Noël!
Mon autre sac de sport est un sac qui contient mes affaires de danse, c'est-à-dire surtout une paire de chaussons de jazz et une paire de pointes (la prof a décidé de me faire figurer dans un petit morceau qui nécessite pas mal d'équilibre, j'ai donc ressorti la dernière paire en ma possession, achetée avant la naissance du Pirate). Il y a aussi des guêtres, que je ne mets pas systématiquement, et des genouillères pour les parties avec passage au sol. Quand il fait chaud, j'ajoute une bouteille d'eau. Comme je me change à la maison avant de partir (et en rentrant), il n'y a rien d'autre dans ce sac.
Je pourrais parler aussi du sac à dos que j'utilise quand je vais marcher, mais la saison n'est pas vraiment à la randonnée...

Libellés :

Gâteau trop bon à l'orange

(14 janvier 2015)

Bon, maintenant que les températures commencent à être un peu de saison, je peux vous donner la recette du cake que j'ai réalisé pour Noël.
En fait, j'avais deux recettes de cake à l'orange, qui donnaient des proportions différentes et n'utilisaient pas les oranges ou les oeufs tout à fait de la même manière. Et puis, le glaçage proposé par l'une était exclusivement au sucre, ce qui n'était pas tout à fait indiqué pour mon Papa diabétique. J'ai donc adapté une recette à partir de l'autre, en choisissant la quantité moindre de sucre, et cherché sur la toile comment faire un glaçage au chocolat (Madame Nestlé Dessert explique ça très bien).
Voici donc le résultat de cette expérience, goûté et approuvé.

Les ingrédients pour le cake:
2 oranges bio
200g de farine
3 œufs
160g de beurre
120g de sucre
1/2 sachet de levure chimique

La procédure:
Faire fondre le beurre et laisser refroidir.
Laver les oranges et prélever le zeste. Presser les oranges.
Préchauffer le four (thermostat 6, 180°). Dans un saladier, mélanger le beurre et le sucre.
Séparer le blanc des jaunes d'œuf, ajouter les jaunes au mélange beurre et sucre.
Ajouter peu à peu la farine : le mélange devient très solide. Diluer avec un tiers du jus d'orange, ajouter les zestes et la levure.
Monter les blancs d'œuf en neige et les incorporer à la pâte.
Verser la pâte dans un moule et faire cuire 45 minutes environ.
Dès la sortie du four, verser le reste du jus d'orange sur le cake.

Et pour le glaçage :
Faire fondre (au bain-marie) 175g de chocolat à pâtisser avec 35g de beurre (oui, bon, le beurre,ce n'était pas bon pour le cholestérol de mon Papa, mais il paraît que c'est nécessaire au glaçage). Mélanger et verser uniformément sur le gâteau.
Comme c'était Noël, j'ai rajouté des petites étoiles en sucre (un peu trop), mais ce n'est pas nécessaire.

Et voilà!


Libellés :

Révisons le calendrier

(12 janvier 2016)

Bon, regardons les choses en face. Le jardin est plein de primevères depuis un certains temps déjà, et ce sont maintenant les jonquilles qui fleurissent. Il y a des arbres en fleur, et les mimosas commencent même à faner. Et puis, depuis samedi, nous subissons des averses de grêles, exactement du genre qu'on appelle "giboulées". Donc, c'est très clair, nous sommes en mars.
Les averses de grêle, c'est pire que la neige. Au moins, la neige tombe sans bruit, et on peut faire des bonshommes avec. La grêle se fracasse contre les velux et les pare-brise, elle recouvre le sol en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et même à 7 ou 8°, alors que ta voiture si prompte à biper pour "risque de verglas" n'a rien vu venir, la route peut devenir une vraie patinoire.
Bon, ben l'avantage, c'est qu'au rythme où vont les choses, on aura 25° en avril (et la canicule en mai)...

Libellés : ,

50%

(8 janvier 2015)

Ca y est!
J'ai enfin eu ma note d'inspection, dites donc. Mais si, vous savez, j'avais été inspectée au mois de novembre... 2014. Et je n'avais jamais eu ma note.
Or, en ce moment a lieu la campagne de passage à la hors-classe (une promotion interne, en somme), pour laquelle sont prises en compte les notes d'inspection et administrative. Comme j'étais jusqu'ici une très mauvaise prof, je n'avais aucune chance d'être promue, puisque j'avais une note d'inspection lamentable, et une note administrative sur 40 bien supérieure en valeur absolue à celle de l'inspection, sur 60. En voyant l'affichage de la campagne, je me suis dit que l'inspectrice avait forcément communiqué ma note, maintenant. Et, de fait, en consultant l'application des profs branchés, j'ai pu constater un progrès considérable. Ma note a augmenté de 50%!
Bon, ne nous leurrons pas. J'ai vérifié la grille de notation: pour mon échelon, je reste dans le mauvais tiers, celui qui avance à l'ancienneté. Mais au moins, je suis revenue à une note normale (et pas la moins bonne).

Libellés : ,

Bonne et heureuse année

(1er janvier 2016)

Que 2016 vous soit aussi surprenante et colorée que cette rose qui illumine en ce moment les bambous...

Libellés :