Inattendu



(29 mai)

Il y a quelques semaines, elle demandait qu'on lui parle d'un truc qui avait mal commencé et bien fini. Je ne voyais pas trop quoi raconter. Mais ça correspond finalement assez bien à un de mes cadeaux de Noël. Ma belle-mère m'avait offert un bon-cadeau pour le théâtre préfectoral. Comme j'ai un peu tardé, il n'y avait plus de place pour le spectacle que j'aurais aimé voir. Alors je me suis rabattue sur "les métamorphoses du clavecin", qui proposait un mélange de clavecin et de percussions, à l'ancien théâtre. Le vieux bâtiment sentait l'humidité.  Mais j'ai été plutôt heureusement surprise. D'abord, je supporte mieux la musique de Bartok que ce que je pensais. Et puis, il y a des associations de percussions et de clavecin vraiment sympathiques.
Ce qui m'a plu le plus, toutefois, c'est le rappel. J'y ai découvert un compositeur sud africain, Grant McLachlan, et j'ai eu un peu de mal à retrouver ses compositions pour clavecin et percussions africaines sur le web, mais voici un exemple de ce qu'il a écrit (il fait aussi des musiques de films ou de documentaires, et des compositions chorales):

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Quand ça sonne, c'est qu'il n'y a personne

(23 mai)

Je me suis arrêtée, en revenant du lycée, pour prendre enfin la photo de ces visages, au carrefour de Ty Sanquer.


Une tête, mais de qui ou quoi?

Celui-ci n'est-il pas beau? Une femme avec sa coiffe, peut-être?
J'ai eu peur un instant que la petite mamie qui est sortie de la maison au même moment ne m'enguirlande parce que je photographiais sa maison sans autorisation. Mais en fait, elle voulait juste parler un peu. J'ai appris que la maison était à son arrière-grand-père, du "temps des diligences", déjà.
(Une ancienne porte cochère voisine m'avait déjà aiguillée vers l'hypothèse d'un ancien relais de poste.)
Et puis, comme une sonnerie intempestive venait de la sortir de la sieste, elle a abordé le sujet des appels téléphoniques publicitaires. Car le téléphone fixe, maintenant, ne sert pratiquement plus qu'à ça. L'autre jour, chez nous, il a sonné à presque 23heures! (Et je me suis demandée si ce n'était pas l'internat du Pirate qui appelait.) Pendant les vacances de Pâques, j'avais tenté une statistique. Jamais moins de deux appels par jour. Et la plupart du temps, personne au  bout du fil quand je décrochai.
Sur une douzaine d'appels auxquels nous avons répondus, deux seulement étaient passés par des humains. Le premier s'adressait à des retraités, le second venait d'une ONG qui quémandait des sous (il y a eu une vaste campagne au moment où on parlait déclaration d'impôts et réductions fiscales sur toutes les antennes). Le troisième appel était un message prétendûment enregistré au nom de la CAF à propos d'un crédit pour l'isolation. Je note que ces appels ont nettement diminués depuis qu'il n'est plus question de payer moins d'impôts grâce à tous ces petits investissements (un don aux oeuvres est-il un investissement?).
Avant-hier, K. a décroché à l'heure où sa maman appelle habituellement. Mais c'était Jean-Luc M. Et il a juste dit bonjour avant de raccrocher. Nous ne voterons pas pour lui...

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Auto-satisfaction

(20 mai)

Devinez lequel de mes articles fait un carton, en ce moment?
C'est un article marronnier, si je puis dire.
Et qui totalisera bientôt 700 vues à lui tout seul.

Comment présenter une copie de bac? (édition 2017, mais c'est encore valable cette année et l'année prochaine, au moins)

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Envolés!

(17 mai)

Flouirg a été très déçue, tout à l'heure. Une hirondelle est rentrée dans la maison et n'a pas retrouvé tout de suite la porte. Elle a fait trois ou quatre tours dans la cuisine, mais sans se jeter sur les fenêtres (fermées). Je me demande si ces oiseaux ont un radar: jamais aucune hirondelle ne s'est cognée contre une vitre, chez nous; elles retrouvent toutes toujours la sortie sans hésiter. Bon, celle-ci a eu un peu besoin d'aide: je lui ai ouvert la seconde porte pour qu'elle puisse sortir. Et qui ai-je vue, à mes pieds, fort dépitée de voir cette proie fascinante s'envoler? Flourig, bien sûr.
Les oiseaux aiment bien notre jardin. Il y a en ce moment même deux pinsons qui se répondent, et d'autres passereaux qui s'égosillent. Et puis, il y ces nids que nous avons trouvés par terre, au pied des arbres:
En crin et brindilles, au pied du cerisier japonais.
Tout petit et en herbe, mais avec tout de même l'empreinte de deux oeufs, si je ne m'abuse. Il y avait justement un oeuf cassé au pied de l'espèce d'érable.
Sans parler des moineaux qui profitent des trous des murs, ni des choucas qui ont abandonné la cheminée. (Je ne sais pas où nichent les hirondelles.)

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Esprit de contradiction

(15 mai)

Oui, ça fait une semaine que je n'ai rien écrit. Mais d'un autre côté, ça fait un certain temps que j'attends vos commentaires, aussi.
Bref.
Le P'tit Mousse avait une leçon sur les préfixes et les suffixes. Dans laquelle il est écrit que "para-" veut dire "qui protège". Certes (et ce para-là correspond aux -schirm en allemand), mais pas que. Je doute qu'un parapente protège des pentes, et si les professions paramédicales peuvent peut-être nous éviter d'aller chez le médecin, la paraphrase ne prévient pas les phrases... Pour les suffixes, c'est Numérobis qui a trouvé le contre-exemple. "-ette" est un diminutif, comme dans vache / vachette et même chausse / chaussette, mais il est difficile de croire qu'une baguette soit une petite bague (en revanche, si vous ajoutez un r, ça marche: la braguette est une petite braga, ou braie...).
(Et, non, pas de photo, je boude.)

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8 mai

Quand nous habitions à R*court, nos fenêtres donnaient pratiquement sur la place de la mairie, et nous avons assisté à plus d'une commémoration et à de nombreux défilés. C'étaient toujours les mêmes personnes, outre le maire: il y avait bien sûr les anciens combattants, et puis la fanfare de l'école de musique et parfois (pour la fête du légume local) les majorettes. La fanfare jouait la Marseillaise, et il y avait un vrai clairon pour la sonnerie aux morts.
Du coup, j'ai été un peu déçue par la cérémonie à laquelle le P'tit Mousse, enthousiasmé par le témoignage d'un ancien résistant, a tenu à participer ce matin. La Marseillaise, version bucolique, sortait d'un haut parleur, et la sonnerie aux morts aussi... Les enfants des écoles ont lu des extraits du discours de Bayeux (du Général), et puis ils étaient censés chanter la Marseillaise, ce qui fut une véritable catastrophe: non seulement ils ne connaissaient pas les paroles, mais l'air non plus ne leur était pas familier (le P'tit Mousse n'a pas fait mieux que les autres). Je crois que le maire va en toucher deux mots au directeur...
Mais comme dans le Nord, j'ai constaté qu'on voyait toujours les mêmes têtes: les enfants qui étaient là sont ceux qui participent aux associations sportives (sauf les footeux, qui étaient en tournoi), et j'ai reconnu tous les parents.


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Et tu connais Grévisse?

(6 mai)

Il arrive qu'on lise des informations qui piquent les yeux, sur la porte de l'école:
(les maîtres n'y sont pour rien)





Et donc, l'accord du sujet avec le verbe, c'est totalement surfait. (Sans parler du fait qu'il eût fallu écrire "aucune commande", et mettre au moins une virgule après "Merci"...)

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Le retour des choucas

(2 mai)

Souvenez-vous, il y a quelques années, je vous avais parlé d'un choucas tombé dans notre cheminée.
Depuis cet épisode de 2015, nous n'avions plus eu de soucis. Les oiseaux semblaient s'être informés de la dangerosité de ce conduit, et n'y jetaient plus rien.
Mais ils ont la mémoire plutôt courte.


Les livraisons de petit bois directement par la cheminée ont repris début avril, mais semblent toutefois interrompues depuis le début de la semaine. Je vais pouvoir nettoyer le salon...

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