Un peu de bonne humeur

(31 mars)


Voyez comme la danse peut mettre les gens de bonne humeur.
Cette année, il semblerait que nous ayons une chorégraphie façon "Bollywood"; et je dois dire que, pour le moment, je trouve ça fort sympathique. Je me demande de quoi nos costumes pourraient avoir l'air (sachant que nous sommes deux à danser sur pointes, aussi, et qu'il ne s'agit pas de se prendre les pieds dans une jupe)...

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Ceinture... de flottaison

(27 mars 2017)

Depuis l'an dernier, la piscine locale a introduit un livret du nageur, avec des "grades" de type "bigorneau" ou "murène". Le P'tit Mousse a validé les deux premiers niveaux, et des cases sont cochées dans les deux niveaux suivants. C'est plutôt intéressant: on peut suivre sa progression, voir ce qu'il doit encore apprendre et puis, si nous étions amenés à déménager ou à lui faire prendre des cours de natation ailleurs, le nouveau maître-nageur saurait aussi où en est ce nouvel élève.
Seulement, ce livret n'a aucune valeur nationale. Alors qu'en voile, en judo, en aïkido, en ski, en équitation et sans doute aussi dans d'autres sports, il y a une grille de référence nationale (et / ou internationale) pour évaluer le niveau des sportifs, ce référentiel ne semble pas exister pour la natation. Il faut dire que la plupart des nageurs ne sont pas affiliés à la fédération. Mais tout de même, est-ce que ce ne serait pas assez facile d'établir une progression et des "grades"? Est-ce que cela n'éviterait pas la perte de temps des évaluations systématiques de début d'année, comme elles se pratiquaient à Fréjus du temps où le Pirate apprenait à nager? Et puis, si on faisait figurer sur ce livret (c'est le cas sur celui du P'tit Mousse) le certificat du test anti-panique, ce serait drôlement pratique pour ceux qui veulent pratiquer des sports nautiques, l'été...
(Et donc, la réponse à la devinette: si deux livrets ont une valeur nationale, le troisième n'est délivré que très localement.)

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Tout faire soi-même

(24 mars)

Mais, c'est comme avec les élèves, ici, il faut tout faire soi-même, des questions aux réponses?
Dites-le que ma devinette ne vous intéresse pas!
Non, parce que, des hypothèses, on peut en faire plein:
- il y a un de ces livrets qui ne sert plus / est périmé,
- il y en a un qui ne sert qu'à un seul enfant de la famille (et, pour ceux qui suivent, ça ne peut pas être celui de voile),
- il n'y a qu'un de ces livrets qui concerne un sport non aquatique (la réponse est trop évidente),
- un seul de ces livrets est presque intégralement complété,
- un de ces livrets appartient à un adulte...
Ce n'est pas encore ça. Il va falloir faire encore un petit effort.
Sinon, je boude et je garde la réponse pour moi, na!

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Cherchez l'erreur

(18 mars 2017)

Comme il nous restait encore un lycée à voir, et que c'est celui "de secteur", nous avons encore visité un peu ce matin. Franchement, moi, j'irais bien là, même si le bâtiment le plus récent a besoin d'une bonne rénovation: les locaux les plus anciens sont installés dans un ancien couvent, avec un CDI dans la chapelle. Pour le reste, avec les conseils de classe, et même un conseil de discipline qui approche, pour "détention de résine de c..." (dire que je me suis inscrite comme membre du conseil de discipline en me disant que, de toute façon, il n'y en avait jamais, dans cet établissement!), je n'arrive pas à trouver assez de temps pour me promener sur la toile. D'autant que mon ordinateur est un peu capricieux de la connexion.
Bref, une petite devinette, pour patienter.
Il y a un intrus, sur la photo suivante:
(En réalité, comme à chaque fois qu'on cherche un intrus, il y a différentes manières de répondre, et chacun de ces passeports pourrait être considéré comme différent des deux autres, selon le point de vue dont on se place. Eliminez donc tout de suite la perspective "unique dans la famille".)

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La fin de semaine, c'est fait pour...

(12 mars)

Normalement, la fin de semaine, ou oublie son cartable, qui peut servir à autre chose:
(Bonne sieste, Flourig!)

Alors, nous, c'est-à-dire les trois garçons et moi, avons laissés nos cartables à la maison pour aller à l'école, samedi. C'était les journées portes ouvertes dans de nombreux lycées. Je devais donc ouvrir les portes de ma salle de classe et jouer au super prof d'allemand pour encourager des élèves de troisième à venir chez nous l'an prochain. Mais je devais aussi jouer mon rôle de Maman et accompagner le Pirate dans les lycées qui l'intéressent, et ce, jusqu'au département voisin, je vous prie. A cela s'est ajoutée une invitation à un anniversaire pour Numérobis: nous avons passé la journée à courir partout et comparer les buffets d'accueil (c'est celui des cuisiniers de mon lycée le meilleur, cela ne fait aucun doute). (K. est en déplacement à l'étranger, il ne pouvait rien pour nous.)
Du coup, aujourd'hui dimanche, j'étais bien fatiguée, et nous sommes restés à la maison faire plus ou moins n'importe quoi. Au goûter, par exemple:
(Création de Numérobis)
Ou à la fin du repas du soir, parce qu'un enfant avait demandé aux petits bateaux pourquoi on ne peut pas avaler la bouche ouverte. Alors que moi, j'y arrive très bien. Donc je vous laisse imaginer ce que nous avons fait, au lieu d'écouter la docte réponse (mais j'ai tout de même entendu que je ne suis pas un cas particulier: on peut tout à fait avaler la bouche ouverte, cependant, c'est plus simple - et moins risqué pour les voisins - de le faire la bouche fermée).
Et maintenant, il est grand temps d'aller au lit. Il y a école, demain.

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Nom de Zeus!

(8 mars 2017)

Dimanche soir, comme la météo annonçait encore de la pluie et des vents violents en sus, je me suis dit que ce serait pas mal d'être dispensée de cours pour intempéries. Après tout, ils le font, quand la tempête souffle dans le sud. Mais il faut croire que les Bretons sont capables de se déplacer par tous les temps.
Lundi matin, le vent soufflait effectivement, mais pas dans le sens habituel, si bien que le trampoline semblait résister. En revanche, nous avons été privé de courant à 7h 39. Il a fallu finir le petit déjeuner dans la pénombre, et allumer une bougie pour ouvrir les volets afin de faire rentrer un peu de lumière dans les chambres (Dieu merci, nos volets ne sont pas électriques comme ceux de certains de nos voisins, qui n'ont manifestement pas réussi à les lever à temps)...
Le Pirate est parti attendre son car. Et là, la première surprise était plutôt rigolote à voir. Le Pirate, lui, a trouvé ça moins drôle, vu qu'un abribus, normalement, ça sert à s'abriter de la pluie. Pas à jouer au culbuto géant.
(lundi soir)
Le car est arrivé, et nous étions trois voitures derrière avec Numérobis et le P'tit Mousse quand nous l'avons vu s'arrêter de nouveau 200 m après l'arrêt. Mais? Ah, ben oui, il y avait un arbre en travers de la route, incontournable, et une voiture de l'autre côté. J'étais heureusement au meilleur endroit pour faire demi-tour, grâce à une route adjacente. A l'intérieur du car qui reculait, il paraît que les jeunes ont crié "Ouais, on rentre à la maison!" (mais en fait, non, ils ont juste fait un petit détour). Sur l'autre route, deux arbres ne barraient qu'une partie des voies, et nous avons pu arriver à l'école. Albus, le copain du P'tit Mousse qui venait à pied, nous a bien fait rire: avec son petit gabarit, il était obligé de tourner le dos au vent pour arriver à avancer.
A côté de l'église, les collégiens qui attendaient leur car scolaire au bourg étaient encore là, chose inhabituelle à cette heure. Certains commençaient à s'inquiéter, d'autres étaient en train de téléphoner (à leurs parents?) quand un car vide est arrivé; on leur envoyait manifestement un véhicule de secours. A ce moment-là, j'ai commencé à trouver ça moins drôle: qu'était-il arrivé au premier car? (Le bruit court qu'il s'est trouvé coincé entre deux arbres, mais certains de mes collègues affirment l'avoir suivi sur une route secondaire pour retrouver leur chemin suite à... une chute d'arbre sur les voies.)
Quand j'ai voulu m'engager sur la quatre voies, il a fallu que je ralentisse: personne ne dépassait 40 km/h, et avec les feux de détresse. Le trafic a repris progressivement de la vitesse, mais pas trop. Devant moi, la remorque d'un camion a fait un écart sur la gauche, emportée par le vent. Là, j'ai commencé à trouver que c'était vraiment n'importe quoi, de nous envoyer travailler par un temps pareil. En arrivant à la préfecture, je n'ai pas pu prendre ma sortie habituelle: deux arbres barraient la bretelle. "Qu'à cela ne tienne, me dis-je, je vais faire demi-tour au prochain rond-point, je ne suis plus à une minute près." Sauf que. Il n'y avait pas de circulation dans l'autre sens, un arbre gisant là aussi. Si vous suivez bien, nous en sommes au sixième arbre tombé sur mon chemin, et au quatrième barrant complètement la route. J'ai appelé le lycée (puisqu'il était déjà l'heure de prendre les élèves en cours) et fait encore un long détour, parce que je ne connaissais pas d'autre route (et en plus, il y avait plein de monde), si bien que je suis arrivée avec 20 minutes de retard.
A 9h 30, le préfet se fendait d'une lettre déconseillant de circuler sur les petites routes, et indiquant aux chefs d'établissement qu'il fallait éviter d'exposer les élèves au danger des objets emportés par le vent (certains collègues ont croisé des poubelles qui traversaient sans crier gare). A 10h, nous nous racontions nos mésaventures pour arriver jusqu'à un lycée dont nous estimions qu'il aurait bien pu rester fermé (une collègue a trouvé une vitre explosée en entrant dans sa salle). Et encore, nous avions du courant: l'école du P'tit Mousse et de Numérobis, ainsi que la cantine, en ont été privé toute la matinée!
(Chez nous, l'électricité n'est revenue que juste avant 21 heures, mais quelques collègues n'en avaient toujours pas hier matin. Certains arbres, empêtrés dans des lignes électriques, n'ont été dégagés qu'aujourd'hui.)

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Encore du potimarron!

(1er mars)

Il paraît que, le mercredi des Cendres, il faut faire "maigre". Mais comme au départ, je voulais publier publier cette recette hier, mettons qu'on fête Mardi Gras un peu en retard (vu qu'hier, j'avais un gâteau d'anniversaire, aussi).
Encore une recette tirée du livre de Valérie Cupillard et adaptée à ma sauce, vu que je n'ai pas besoin d'éliminer le gluten de mon alimentation:

les cookies au potimarron et au chocolat

100 g de potimarron, cuit à la vapeur
4 c. à soupe d'huile d'olive
100g de farine
50g de sucre
30g de flocons d'avoine
1 oeuf
1 pincée de levure
1 c. à soupe de gingembre moulu
30 à 40g de chocolat noir, grossièrement haché

Mixer le potimarron avec l'huile d'olive.
Préchauffer le four, thermostat 6 (180°C).
Mélanger l'oeuf et le sucre, incorporer la purée de potimarron.
Ajouter les flocons d'avoine, le chocolat, le gingembre, puis la farine avec la levure.
Sur la plaque du four chemisée (ou sur une feuille de silicone), déposer des cuillerées de pâte et les aplatir légèrement avec le dos de la cuiller.
Enfourner 20 minutes environ.

Et voilà!
Qui a dit que les enfants ne mangeaient pas de potimarron?

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