Le vendredi, c'est écologie (9)

(30 août)

Bon, on va dire que c'est encore les vacances, même si, personnellement, je suis rentrée aujourd'hui, comme des milliers de collègues.
Et puis ça tombe bien, le nouveau proviseur est un passionné de développement durable. Il est donc probable que cette rubrique réapparaisse ponctuellement pendant l'année.
En attendant, un petit conseil de lecture, trouvé à la médiathèque (j'habite dans une ville de bobos...):


Alors, si vous soulez mon avis, elle triche un peu, la dame, parce qu'elle fréquente la Byocoop, qui est quand même un genre de supermarché bio. Ce qu'elle refuse, c'est la grande distribution. Elle prône le local et le sans emballage, et elle donne donc des pistes pour tout un tas de choses; elle ne cache pas non plus ses difficultés et impasses (par exemple, il y a toujours des éponges jetables chez elle - c'est curieux, j'ai trouvé la même incapacité à renoncer aux éponges dans un autre bouquin feuilleté à la médiathèque).

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Foulques Nerra

(28 août)

Il y a un truc pas trop sympa avec les châteaux de la Loire, c'est le prix d'entrée. A 15 euros par adulte et 11 par enfant, quand on arrive à cinq comme nous, ça fait cher.

Evidemment, tous les châteaux ne sont pas aussi dispendieux, certains ne font pas payer les enfants, d'autres échelonnent leurs tarifs suivant les âges. Nous aurions pu tricher, parce qu'il est arrivé qu'on nous demande si le P'tit Mousse avait 7 ans (hm, oui, il en a même 9) et si Numérobis avait moins de 12 ans (vous allez me le vexer, là, déjà qu'il se trouve petit, à 13 ans)... Cheverny nous a fait bénéficier du tarif famille nombreuse sans justificatif, malgré l'exigence affichée pour ce dernier; en même temps, nous étions bien là tous les 5... Ailleurs, ils avaient un tarif plus malin: ceux qui arrivaient avec trois enfants (payants) se voyaient appliquer une réduction de 1 euros sur leurs billets. Ce qui, objectivement, permet de venir avec des cousins, et les familles nombreuses étrangères peuvent aussi profiter de ce tarif.
Ca me rappelle deux souvenirs de vacances. D'abord, quand nous étions allés en famille en Italie, dans mon adolescence, les musées appliquaient des réductions en fonction du pays d'origine, selon le principe de réciprocité. Par exemple, si le musée était gratuit pour les moins de 18 ans, tout mineur français entrait gratuitement. On nous demandait donc fréquemment d'où nous venions quand nous prenions les tickets d'entrée. L'autre souvenir est canadien. Je suis entrée, avec au moins une de mes soeurs (mais plus sûrement les deux) avec une tante et ses deux enfants, sur le même billet "famille" au Village historique acadien de Caraquet (NB). (Nous ne le pourrions plus aujourd'hui, il faut deux adultes pour faire une famille!)
Si le principe de réciprocité peut être difficile à appliquer, le forfait familial valable à partir du moment ou il y a trois ou quatre entrées, dont au moins un adulte (n'excluons ni les familles monoparentales, ni les grands-parents veufs qui s'occupent de leurs petits-enfants pendant les vacances, ni les oncles et tantes célibataires dévoués), me paraît une bonne idée. Or nous n'avons rencontré pratiquement aucune offre de ce genre, sur la quinzaine de visites que nous avons faites. C'est bien dommage...

PS: Vous ne savez pas qui est Foulques Nerra? Demandez au P'tit Mousse, ou bien allez vous renseigner ici.

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Autour de la Loire

(27 août 2019)

Nous avons donc profité des vacances pour visiter quelques châteaux et abbayes aux alentours de la Loire.
Je ne vous parlerai pas d'Azay-le-Rideau, ni de Chenonceau (visité un jour de canicule, si bien que nous avons dû renoncer aux jardins), ni des autres plus ou moins connus. A quoi bon vous mettre des photos pleines de gens dans des endroits maintes et maintes fois immortalisés? Toutefois, il y avait cette année une nouveauté. A Chambord, et dans un ou deux autres châteaux, les murs de certaines pièces étaient tapissés de nattes de jonc. Il paraît que c'était comme ça qu'on s'isolait (du froid et de l'humidité) au XVIème siècle.
En tout cas, même ce couloir de Chambord avait un aspect plus chaleureux, ainsi revêtu. Mais je me demande si l'odeur ne finissait pas par être incommodante. A moins que la fumée n'ait rapidement imprégné le jonc?

Toujours est-il que je voulais vous montrer plutôt un petit château nettement moins connu, et cependant fort sympathique.
Le château de Fougères sur Bièvre est une bâtisse médiévale remaniée à la renaissance, il est tout petit tout mignon, et assez peu fréquenté. Il n'y a pas beaucoup de mobilier à l'intérieur, mais au dernier étage, on peut d'admirer la charpente et des outils de charpentier.
(Vu du petit jardin médiéval)

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Le vendredi, c'est écologie (8)

(23 août)

Ce n'est pas parce que je me vante depuis le début des vacances que je suis un modèle de vertu en matière d'écologie. Par exemple, j'ai été effrayée du montant de la dernière facture d'eau: notre consommation a augmenté, en partie sans doute à cause de la fuite du robinet de la machine à laver (il faudrait se décider à changer ce fichu joint)...
Le truc qui n'est vraiment pas écolo, chez nous, c'est le frigo. D'abord, je ne me souviens pas avoir déjà réussi à le régler pour que la petite loupiote verte indiquant qu'il est à la température idéale s'allume. Depuis 16 ou 17 ans, ce machin n'a jamais fonctionné de manière optimale. Les déménagements n'ont rien arrangé. Maintenant, il manque un cache sur la partie inférieure, et l'eau de condensation ne s'évacue plus correctement. Quand elle n'est pas givrée au fond. Il faut dire que la chaleur échappée d'un barbecue électrique sans sécurité (branché, le truc s'allumait, même si la résistance n'était pas en place sur son socle) a quelque peu attaqué (accidentellement) l'un des côtés, détruisant probablement une partie de l'isolant et nous obligeant à changer le joint. Le nouveau joint tient curieusement moins bien en place. Et je ne vous parle pas la partie congélateur, qui est recouverte d'un bon centimètre centimètre de givre (ce qui augmente la consommation) difficile à gratter étant donné le niveau de remplissage du compartiment. En fait, il est tellement plein qu'on ne sait plus trop ce qu'il y a au fond.
Le jour où nous nous déciderons à changer de frigo, je crois que nous ferons des économies d'énergie.

(Quand la nature reprend ses droits dans l'escalier extérieur.)

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Le vendredi, c'est écologie (7)

(16 août)

Au tout début des vacances, nous sommes retournés à l'école chercher un gilet (neuf) oublié par le P'tit Mousse. Je savais bien qu'il y aurait des maîtresses, elles ont souvent des trucs à ranger, à trier et à mettre en ordre après le départ des élèves. (Et elles reviennent aussi dès la dernière semaine d'août pour préparer leur salle, les cahiers et tout un tas de trucs pour la rentrée. Je le sais, j'ai vécu dans une école.)
En avisant un poster du château d'Ussé au mur, j'ai dit au P'tit Mousse que nous irions probablement le voir. Et la maîtresse (celle qu'il a eue en CP et en CE), a dit: "Ah, vous faites les châteaux de la Loire? A vélo?"
C'est moi, ou bien nous avons une réputation, dans cette école?
(Bon, il faut dire que cette maîtresse a eu Numérobis au moment où nous passions effectivement nos vacances à vélo, entre la canal de Nantes à Brest et le lac de Constance...)
Finalement, nous n'avons pas vu Ussé. Mais nous avons effectivement rallié Chambord à vélo depuis notre camping (et Blois, Cheverny et Fougères sur Bièvre, aussi).

(Chambord, trois-quart côté jardin.)

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Des nouvelles du chaton

(14 août 2019)

Hier, Granit a rencontré le vétérinaire. La visite était devenue inévitable: Mademoiselle avait des vers.
Rien qu'à sa tête, le vétérinaire m'a confirmé son sexe.

 Trop mignonne pour être un p'tit gars?
Non, trop colorée! J'ai eu la confirmation de ce que m'avait dit une collègue (prof de SVT, c'est une question de génétique) et que j'avais lu aussi dans un bouquin sur les chats: s'il y a trois couleurs (ou plus), c'est une femelle. Les mâles de plus de deux couleurs sont très rares.
En l'occurrence, la robe de la miss est "écaille de tortue". Ca fait quand même beaucoup plus chic que tigré gris et fauve, non?


Le vétérinaire a estimé son âge à trois mois et demi, parce que Granit a encore ses dents de lait. Elle passe pas mal de temps à dormir, et son rêve, c'est de dormir à côté de Flourig, qui est moyennement d'accord.
Mais comme elle est maline, elle profite des moments d'inattention de la vieille chatte pour se rapprocher. Elle joue aussi toute seule avec l'autre: elle la prend en filature et saute juste à côté, ou sur une chaise au-dessus, mais sans la toucher. Et si Flourig se retourne, Granit fait semblant de jouer à autre chose ou de regarder un truc en l'air (il ne manquerait plus qu'elle sifflote)...
Pour rester juste à côté, elle fait carrément semblant de dormir.
(C'est gagné pour cette fois.)
Et si Fourig grogne ou lui file des baffes, la petite ne se démonte pas. Elle ne bouge pas. Elle estime qu'elle a autant le droit d'être là que ce vieux chat qui crache.
Comme c'est un chaton curieux, elle a commencé à grimper un peu partout.Ce qui n'arrange pas vraiment les affaires de Flourig, qui ne sait plus où se réfugier pour être tranquille. Granit apprécie particulièrement le tancarville (tiens, le correcteur ne connaît pas ce mot)...

Mais il y a encore plein d'endroits en hauteur qu'elle n'a pas découverts dans la maison. Par exemple, le coussin près de la fenêtre, celui qu'aimait tant Makhno, lui est resté inaccessible: elle n'a pas encore été voir de ce côté-là du canapé. (Et Flourig, malheureusement pour elle, n'arrive plus à grimper là-haut.)
En revanche, elle aime beaucoup explorer l'extérieur, du moment que nous restons à portée de vue. Je crois qu'elle n'aime pas trop être toute seule. Heureusement, dehors, il y a plein de choses pour jouer: des brins d'herbe que le vent fait trembler, des pieds humains ou des papillons à poursuivre. Il y a même, là-bas près des grosses poubelles, des oiseaux qui volent au ras du sol (je serais elle, je me méfierai: les hirondelles ont piaillé très fort contre Flourig, au printemps, s'approchant vivement en piqué pour l'éloigner de leurs nids).
Et surtout, dehors, il y a des arbres. Et comme Granit est un chat, elle grimpe aux arbres.


La première fois, il faut bien dire qu'elle est montée un peu haut, et qu'elle ne savait pas trop comment descendre. Le P'tit Mousse était prêt à aller la chercher, mais je l'en ai dissuadé. Soit elle trouve un moyen de descendre quand elle monte, soit elle s'arrange pour ne pas grimper trop haut. Elle a fini par trouver et dégringoler plus qu'autre chose, mais depuis, elle fait plus attention. Si elle grimpe à toute vitesse, elle s'arrête quand même pour redescendre avant de repartir un peu plus haut.

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Le vendredi, c'est écologie (6)

(9 août)

Il y a un certain temps déjà que je n'utilise plus de gel douche au quotidien. Au départ, cette démarche n'est pas vraiment écologique; je me suis juste rendue compte que j'avais plein de savons plus ou moins rigolos rapportés de mes diverses vacances, et qu'il faudrait bien les utiliser un jour. Donc j'ai arrêté d'acheter du gel douche en flacon plastique. Le savon a aussi l'avantage de durer plus longtemps, même si certains lui reprochent d'être un nid à microbes (vu qu'il reste humide).
Néanmoins, j'avoue que pour la piscine, et aussi l'été en camping, je promène encore du gel douche en emballage plastique.
Quant au shampooing, l'emballage semblait inévitable. Et puis j'aime bien avoir différentes sortes de produits pour me laver les cheveux: un shampooing à la quinine anti-chute, un autre plus nourrissant, un pour toute la famille qui sent bon... Au point où j'en étais, je me suis dit que je pouvais bien tenter aussi le shampooing solide. Cela faisait quelques temps que j'en entendais parler, et que j'en avais vu à la Byocoop, mais sans jamais oser en acheter. Il a fallu que je reçoive une publicité pour ce site au mois de novembre pour me décider à mettre leurs produits sur ma liste de Noël. Et j'ai reçu un joli petit coffret avec un cannelé de shampooing, un petit pain hydratant et une éponge konjac.
Le shampooing sent bon, mais je doute qu'il dure "aussi longtemps que deux bouteilles" de produit classique. J'ai toujours besoin de faire deux applications pour obtenir vraiment de la mousse. Mais c'est peut-être parce que je suis habituée aux agents moussants des flacons. Je n'ai pas essayé de me contenter d'un seul lavage pour voir si mes cheveux étaient vraiment propres. En tout cas, ça m'a donné envie d'élargir l'expérience avec d'autres shampooings solides.


Je n'ai pas encore testé la crème hydratante solide (il me reste des tas de flacons de laits hydratants, c'est fou ce que j'ai pu acheter comme trucs parce qu'ils avaient l'air de sentir bon), mais je sais que c'est une bonne idée, parce que j'avais eu un échantillon de crème solide pour les mains, et que j'en suis enchantée.
Pour ce qui est de l'éponge konjac, je suis dubitative. Je n'utilise plus de coton jetable pour me démaquiller: j'ai des carrés lavables, et des cotons en éponge qui passent à la machine. Alors cette éponge qu'il faut humidifier pour l'employer, mais qui doit bien sécher entre deux utilisations, me laisse un peu perplexe. Je m'en sers de temps à autre, mais je préfère quand même mes cotons quand j'ai du maquillage à enlever.

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Culture générale

(6 août)

Nous sommes des intellectuels, et nos vacances ont généralement un aspect culturel. Les enfants râlent, parce que nous ne pouvons pas rester une journée sans visiter un musée (c'est chiant), une abbaye (c'est nul) ou un quartier historique (on s'ennuie), alors que certains de leurs copains ont "la chance" de passer tout l'été à la maison, et que ceux qui vont camper restent toute la journée à la piscine du camping...
Ils protestent, comptent les jours jusqu'au retour à la maison (sauf le P'tit Mousse), mais quand K. a demandé, au moment de préparer les vélos avant de partir, comment s'appelle ce quartier, déjà, où ils fabriquent des triporteurs, à Copenhague, c'est Numérobis qui a répondu du tac au tac. (Et si vous voulez savoir, allez donc voir si la page wiki en parle.)
Cette année, nous avons commencé par là:


Ca tombait bien, le Pirate avait lu La Révolte (de Clara Dupont-Monod) pour le français, cette année, et je le lui avait emprunté. Nous étions donc plutôt au point sur l'histoire d'Aliénor d'Aquitaine et de ses fils, ce qui fut ma foi fort utile lors de la visite de la cité royale de Loches (le petit film documentaire donnait des dates, mais sans présenter les différents acteurs: comment comprendre que ce grand qui se fâche est Richard, et ce petit gars Jean sans Terre?).

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Retour de vacances

(3 août)

En partant, nous nous demandions comment les deux chats allaient s'entendre, et si Granit (car c'est ainsi que se nomme le bébé chat) allait rester à la maison ou profiter de la chatière pour aller chercher d'autres humains plus présents pour jouer avec elle.
Nous avons retrouvé un chaton en pleine forme, toujours prêt à attaquer nos pieds au passage, et bien content que nous soyons rentrés.

(Elle a grandi et grossi.)
Flourig va un peu moins bien, elle a des douleurs dans les pattes (tantôt l'une, tantôt l'autre) et ne saute pratiquement plus. Elle m'a fait de gros ronrons quand je suis montée la voir (descendre lui aurait manifestement coûté trop d'efforts), et je suis persuadée que la présence du petit chat l'a empêchée de déprimer complètement.

Et maintenant, je vais pouvoir répondre à vos commentaires...

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Le vendredi, c'est écologie (5)

(2 août)

Le vendredi, c'est le jour des courses au magasin bio et local. Il n'est ouvert que trois demie-journées par semaine, et il accepte les sacs à vrac.

 Comme vous pouvez le constater, j'ai une certaine variété de contenants réutilisables. Le sac en tissu imprimé est une antiquité, il a bien dix ans. Ca tombe bien, il paraît que, étant donné les conditions de fabrication, il faut utiliser ce type de sac au moins 50 fois pour que ce soit intéressant pour la planète. Le pot de yaourt vide au premier plan est consigné par ma boutique, le pot de quinoa a été rempli à la Byocoop (oui, il faut penser à le peser vide avant, pour ne pas payer le poids du bocal!), j'ai déjà utilisé plusieurs fois le sachet en tissu à Intermarket...
Ca demande un peu d'organisation, parce qu'il faut prévoir les contenants nécessaires avant de faire ses courses. Mais on peut aussi avoir toujours dans son sac un ou deux sachets en tissu. C'est bien pratique aussi quand la grand-mère vous donne trois objets minuscules oubliés par le P'tit Mousse ou retrouvés sous des meubles: ils ne se perdent pas au fond du sac à main!

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