Comment créer la panique pour rien

 (25 février)

Numérobis aurait dû voir la spécialiste pour son dos au mois de décembre. Mais, comme nous avons su fin septembre qu'une sortie scolaire était programmée pile-poil ce jour-là, j'avais téléphoné (immédiatement) pour faire décaler le rendez-vous. Au mois de février.

Avant d'aller voir le médecin, il convenait de faire une radio du dos du patient, sans le corset, qui devait être ôté au moins six heures avant. Etant donné que le service de radiologie m'avait donné un rendez-vous à 9h du matin, Numérobis a dormi sans son corset. Et nous sommes allés faire irradier sa colonne vertébrale. La modernité des installations est telle qu'on ne nous donne plus le compte-rendu immédiatement, mais qu'il nous parvient par mail. Qu'à cela ne tienne, j'ai jeté un oeil sur les clichés à la sortie de la clinique, et ce rachis m'a semblé assez droit, quoique passablement déformé. En rentrant à la maison, j'ai vérifié en comparant avec la dernière radio avant la mise en place du corset: à vue de nez, le dos s'est redressé.

En soirée, j'ai consulté ma messagerie pour trouver le compte-rendu, et j'ai failli hurler. "Scoliose évolutive". Quoi? Mais vous comparez avec quoi, au juste? Le dernier examen, il l'a fait avec son corset, donc forcément, c'est moins bien. Non? Avec un cliché de mars 2021? Ca m'étonnerait, le compte-rendu de 2021 notait un angle de pratiquement 30°, et là, vous nous parlez de 12° pour le vieux cliché (ce qui était la mesure avec le corset, en juillet, si je ne m'abuse). Est-ce que vous ne vous êtes pas un peu emmêlé les pinceaux dans vos archives, dites-moi?

En tout cas, une à qui ce compte-rendu n'a pas plu du tout, c'est Asta Cadran. Dès qu'elle l'a reçu, elle a paniqué téléphoné. Sans laisser de message. Heureusement, quand j'ai demandé à Gogole à qui était ce numéro, il m'a dit que c'était celui du Dr T. Celui qui a pris sa retraite il y a 3 ou 4 ans. Très au courant, Gogole. Bon, donc j'ai rappelé le cabinet médical, Bonjour, c'est Madame [mon nom à moi], vous avez essayé de m'appeler? Ah? (incompréhension au bout du fil) C'est peut-être parce que mon fils P'tit Mousse [nom des enfants] a rendez-vous demain? Vous avez aussi un fils qui s'appelle Numérobis? (ce que c'est que de porter un autre nom que celui de ses enfants) Oui. La remplaçante du Dr [nom du médecin traitant] a reçu le compte-rendu des radios, il faudrait que vous preniez rendez-vous rapidement.

J'ai rassuré tout ce petit monde : la secrétaire en lui disant que Numérobis avait rendez-vous la semaine suivante chez sa spécialiste, et Asta Cadran, dès le lendemain, en lui expliquant que le compte-rendu comparait deux choses qui n'avaient rien à voir (oui, bon, ce n'est pas tout à fait exact, mais le détail des erreurs de ces conclusions aurait été un peu long à expliquer; et puis je ne veux pas avoir l'air d'en savoir plus qu'un médécin qui a sauvé le doigt du P'tit Mousse). Et mercredi dernier, la spécialiste a confirmé que j'avais raison. Elle est très contente du dos de Numérobis, et envisage de lui faire quitter son corset pour les vacances d'été.

(Rien à voir, mais j'ai ramassé ça à côté du container pour les recyclables, cette semaine.)


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Le rendez-vous tant attendu

 (21 février)

Numérobis et le Pirate ont besoin d'un nouveau passeport. Pour Numérobis, j'avais cherché un créneau dès le mois de septembre. La mairie de notre domicile était censée ouvrir des rendez-vous, je n'ai jamais réussi à en avoir. Je ne voulais pas aller jusqu'à la sous-préfecture universitaire, alors j'ai pris date pour... la fin avril, à la préfecture.

Néanmoins, fin avril, ça me paraissait un peu risqué; si on rajoutait le délai de deux mois pour obtenir le précieux document, il ne fallait pas partir trop tôt en vacances. Et le gouvernement a annoncé l'ouverture d'un service pour localiser les disponibilités. J'ai regardé une ou deux fois, il n'y en avait aucune à moins de 60 km.


 

Alors, quand le Pirate m'a annoncé, en janvier, qu'il avait dégoté un rendez-vous avant le nôtre, mais à la sous-préfecture universitaire, j'ai regardé leur site. Il est mieux fait que celui de la préfecture: on peut faire une demande globale pour n'importe quelle mairie de quartier, au lieu de chercher mairie-annexe après mairie-annexe. Et j'ai vu un créneau le 22 février, en début d'après-midi. Trop juste pour Numérobis, qui avait le jour-même un rendez-vous chez sa spécialiste, pour le dos. Mais très bien pour avancer la date du Pirate, qui est vacances, cette semaine. Il va donc faire demain sa demande de renouvellement de passeport; tout seul, comme un grand majeur qu'il est (bon, il a fallu que je lui dise qu'il avait besoin d'un timbre fiscal, mais à part ça, il s'est débrouillé).

Quant au rendez-vous de Numérobis, je me disais qu'il devait être possible de l'avancer aussi. Le site gouvernemental indiquait de temps à autre qu'un créneau s'était libéré pour le lendemain, mais c'était toujours loin, et sur des horaires scolaires. Qu'à cela ne tienne, les vacances d'hiver approchaient. Et la semaine dernière, je me suis connectée jusqu'à trois fois par jour, en quête d'un miracle. Mardi soir, j'ai eu un message annonçant qu'un créneau était disponible, mais sans indication de lieu ni de date. J'ai failli devenir chèvre, j'ai écumé tous les sites des mairies à moins de 40km avant de tomber au bord de la mer, sur un rendez-vosu pour le lendemain 8h 40. Trop tôt pour un adolescent. Et puis, nous n'avions pas les photos d'identité... C'est jeudi matin que le sort a tourné: la mairie des bonnets rouges annonçait une dizaine de disponibilités pour les 21 et 23 février. Les enfants sont chez leur père, qu'à cela ne tienne, j'ai cliqué et obtenu un rendez-vous pour ce matin, 11h 20. Le père, consulté après coup, a donné son accord. Pour rire, j'ai réitéré ma demande sur le site, vers 11h 30: plus rien. Dix créneaux partis en deux heures.

Nous nous sommes donc rendus ce matin en centre Bretagne, dans une mairie "paumée" au mileu d'un centre-ville ancien [avis de Numérobis, qui n'a pas tort], pour déposer la demande de renouvellement. J'avais tous les papiers, ce qui n'était pas évident non plus, parce que, d'abord, le site officiel est trompeur:

Il faut cliquer sur "justificatif de domicile" pour voir qu'en fait, évidemment, en cas de garde alternée, il faut les justificatifs de domicile et les pièces d'identité des deux parents, plus le "jugement" (pour moi la convention) de divorce mentionnant la garde alternée. Si j'avais été malhonnête (comme au moment de la demande du P'tit Mousse), j'aurais fait comme si de rien n'était et juste indiqué mon adresse en apportant mes documents. Et qui aurait su que nous étions divorcés?

Si j'avais été vraiment malhonnête, j'aurais pu faire faire un passeport à mes enfants sans le consentement de leur père, et les emmener à l'étranger. Pour endormir le P'tit Mousse, cet été, l'hôpital demandait la signature des deux parents. Mais pour faire un passeport, il suffit d'une seule, l'accord de l'autre parent est implicite. (Bien sûr, dans le cas d'un divorce, il ou elle doit donner une pièce d'identité et un justificatif de domicile, donc il ou elle est au courant; sauf que rien ne m'obligeait à dire que nous étions séparés...) Il y a là une faille du système...

(Ah, et pour ceux qui demanderaient: j'ai annulé le rendez-vous prévu à la préfecture fin avril, faisant du même coup certeinement un·e heureux·se.)

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En attendant mieux

 (20 février)

Mais pourquoi est-ce qu'il faut 5 jours aux virements de la Aime G Heu Haine pour arriver sur mon compte en banque? En fin de mois, la double couronne dentaire à 740 euros commence à peser lourd...

A part ça, bientôt des nouvelles d'Asta Cadran et de l'administration française, si tout va bien.

Chenilles processionnaires, c'est le printemps... (Numérobis ne se souvenait pas en avoir vu et a été épaté par cette petite procession, l'autre jour, quand nous avons goûté à la plage après mon rendez-vous chez le dentiste.)


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Récupérer, recycler

 (16 février)

C'est fou, ce qu'on peut trouver par terre.

En deux semaines, j'ai ramassé tout ça:

Evidemment, le mouchoir, qui a passé deux jours dans la neige avant que je le récupère, n'était pas très propre. Je l'ai fait tremper, je l'ai lavé et repassé, et voilà, il va participer à ma lutte contre ses homologues en papier. Les élastiques, je n'en ai plus vraiment besoin, sauf le vendredi pour aller au cours de danse, mais ça aurait été bête de les laisser partir vers la mer...


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Hors saison

 (13 février)

Il fait beau. Cela donne d'autant plus envie d'aller se promener qu'on est en vacances.

Alors j'ai ressorti mes guides de randonnée, et j'ai trouvé celle de Menez Dregan. La voisine de celle que nous avions faite au mois d'août avec les enfants. Toutes deux partent du même parking, l'une vers le Nord, l'autre vers l'Est.

Je suis donc partie au Nord en quittant le parking (c'est-à-dire que je suis sortie du stationnement derrière les toilettes; c'est moins joli à dire, mais presque plus facile à repérer que "entre la roselière et le coteau planté de pins"). Il y avait un joli panneau indiquant que la boucle devait durer 11km et durer 2h 40, alors que mon guide papier donnait une heure de plus pour faire la même distance.

Très vite, j'ai atteint le Moulin restauré de Tréouzien, que nous avions aperçu l'an dernier.

Les enfants n'avaient pas voulu s'y arrêter pour manger (nous étions en fin de parcours), parce qu'il y avait trop de monde. Mais en cette saison, il n'y avait pratiquement personne, et l'endroit était parfaitement calme.

J'ai ensuite marché à travers champs et hameaux, apercevant de temps à autre un océan d'un bleu limpide. 

Je me disais qu'il y a des gens qui ont vraiment de la chance d'avoir une maison située là, au milieu de nulle part et face à la mer (si, si, il y a une maison au centre de ma photo). Cependant, quand je suis arrivée en face, par le chemin côtier, j'ai pu constater que cette demeure est vide, en ce moment. Tous les volets étaient clos. Une maison de vacances, sans doute. Quel gâchis!

Et puis je me suis rapprochée de la mer, par des détours que le guide semblait augmenter en indiquant des directions trompeuses (je suis sûre d'avoir tourné à droite quand il voulait que j'aille à gauche, et c'est moi qui avais raison).



Mais le pire s'est produit au lieu prétendûment dit Perros (aucune indication sur place). J'ai perdu le balisage, pourtant très clair jusque-là, et je n'ai pas trouvé le chemin que j'aurais dû suivre pour rejoindre la mer. Je suis allée trop loin. Qu'importe, puisque je savais qu'il fallait descendre et que je voyais la mer. J'ai dû faire un détour de 600 à 700m avant de retrouver le chemin côtier avec l'aide de promeneurs locaux (il y avait là un panneau "propriété privée", alors que la signalisation randonneur indiquait que c'était le seul chemin possible).

Entre les ganivelles qui protègent la dune, le sentier à suivre vers l'Est.

Et la vue vers l'Ouest:

Les paysages magnifiques se succédaient, les rouleaux aussi. J'avais presque chaud, j'ai remonté mes manches, et je croisais des gens bien emmitouflés. De retour à la voiture, j'ai pu constater qu'il ne faisait que 15°.

Les murs, sur le bord du sentier, signalaient la présence d'anciens champs. Ils sont aujourd'hui envahis par les ronces (et les lapins). Parfois aussi y poussent des arbustes, de préférence au coin des murs, ou carrément de part et d'autre d'une allée.

Le GR ne passe pas par-là...
Il continue le long de la mer, jusqu'au-dessus de la grotte préhistorique (d'où le nom de ma balade). Plus il s'en approche, plus il y a de monde.


Mais on ne peut pas en vouloir aux gens de venir s'oxygéner dans un si beau cadre!

Finalement, j'ai bouclé le circuit (avec supplément) en 3h 10, ce qui rend l'indication de durée du guide papier totalement fantaisiste, puisque non seulement j'ai allongé le parcours, mais en plus je me suis arrêtée pour pique-niquer.




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Ping-pong médical: débriefing

 (10 février 2023)

Souvenez-vous, les gens: au mois d'octobre, j'avais avalé une mini-caméra pour filmer mon intestin grêle de l'intérieur.

Il a fallu un bout de temps au Dr Médoc pour analyser les images. Je n'ai eu le compte-rendu que pendant les vacances de Noël. Et si je ne vous en ai pas fait part tout de suite, c'est parce que tout le monde s'en fiche éperdûment que je voulais voir mon médecin traitant avant, pour être sûre d'avoir bien compris. Or mon médecin, je n'avais pas l'intention d'aller la voir avant le renouvellement de mon ordonnance pour le Levotruchox.

Le compte-rendu disait "angiodysplasies", soit de petites altérations de la paroi du grêle, occasionnant de micro-fuites, en gros. Il situait ces lésions à plus de "2 heures post-pylore". Ca m'a presque fait rire, cette manière de mesurer les distances. Le pylore, comme vous l'avez peut-être appris comme moi en cours de sciences naturelles (à une époque où on ne disait pas encore SVT), c'est le muscle qui ferme l'estomac, en bas (en haut, c'est le cardia, merci Mme Bessaguet). Et donc, il a fallu plus de deux heures à la caméra, après avoir franchi ce sas, pour trouver la première fuite. Il y en a quatre ou cinq en tout. Apparemment trop petites et trop inaccessibles, vu la distance, pour qu'il soit intéressant de chercher à les cautériser. La balance bénéfice / coût et durée de l'opération penche en faveur d'une non-intervention. En revanche, je peux continuer à manger du fer...

Ma première réaction a été de penser que je ne pourrai plus donner mon sang. La seconde a été de me dire que je n'avais pas du tout envie d'avaler des petites pilules marron jusqu'à la fin de ma vie.

Si le médecin a confirmé le premier point, me déconseillant effectivement de partager ma précieuse hémoglobine, elle m'a dit aussi que pour le fer, on allait surveiller et supplémenter quand / si c'était nécessaire. Donc, là, par exemple. Car si la numération révélée par la prise de sang est satisfaisante, le taux de fer est encore bien bas. Donc j'en reprends pour trois mois, avec vérification dans six mois, en même temps que la THS...

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C'est mardi, c'est manif'

 (7 février 2023)

Entendons-nous bien, pour moi, cette réforme des retraites ne change rien. Etant de 1973, je devais déjà obtenir 172 trimestres depuis la réforme Tourraine. Et comme j'ai commencé à travailler à 23 ans, que je parte à 62 ou à 64 ans, j'aurai une décote.

Il n'empêche, je trouve absolument scandaleux que des personnes qui exercent des métiers plus physiques ou plus éprouvants que le mien n'aient pas le droit de partir à 62 ans, avant d'être totalement usé·es par leur travail, avant de tomber malades ou d'être trop esquinté·es pour pouvoir en profiter.

J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi cette réforme pénalise encore davantage les femmes, mais cela me révolte aussi.

Alors, aujourd'hui, pour la troisième fois en un mois, je serai dans la rue.
Ce qui me permet d'être aussi présente, c'est que je ne perds pas un sous, dans cette affaire. Le 19 janvier, j'ai manifesté entre deux cours. Mardi dernier, j'ai leurré l'administration, qui n'a pas vu que je n'avais pas assuré l'unique heure prévue à mon emploi du temps de l'après-midi (ça leur apprendra à fabriquer des emplois du temps tordus), et aujourd'hui, c'est un mardi sans cours (oui, je suis libérée un mardi sur deux).

Il faut faire nombre, alors j'y serai.

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Ca bipe

 (04 février)

Il y a quelques temps, mon ordinateur bugait sans arrêt. impossible de le mettre en route sans s'attendre à un souci quelconque quand on allait sur la toile. Et en parallèle, bien sûr, il me proposait avec obstination de passer à Fenêtre 11...

J'ai fini par céder. Et, ô miracle, je n'ai plus de problème d'écran qui se fige ou de vidéo qui déraisonne. Voilà qui ressemble beaucoup à de la vente forcée (sauf que je n'ai rien payé). Ce genre de procédé m'agace.

Fenêtre 11, franchement, je ne vois pas trop les modifications, placer le bouton marche / arrêt au centre de la barre plutôt qu'à gauche, quel intérêt? (C'est pour ne pas discriminer les gauchers, peut-être?). Au début, aussi, je trouvais que le glong signalant l'allumage était un gadget ridicule.

Sauf que...

Monsieur Ouille a un don pour allumer l'ordinateur. Et comme cette machine ne s'éteint pas toute seule, c'est bien pratique d'entendre que le chat a encore mis ses pattes là où il ne fallait pas. L'autre solution est bien sûr de penser à fermer le portable. Précaution en revanche difficile à prendre avec les plaques à induction, que Gribouille allume aussi régulièrement, provoquant un premier son; mais comme il n'est pas encore capable de mettre une casserole dessus, l'appareil s'éteint de lui-même avec un deuxième bip. (Saviez-vous qu'on recommande les plaques à induction aux personnes qui souffrent de trouble de la mémoire, justement parce que ces dispositifs s'éteignent tous seuls, ce qui limite les risques d'incendie et d'intoxicqation au gaz?)


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Les enfants cuisinent

 (1er février)

Enfin, les enfants...

Il est 18h et des brouettes, je suis en train de peler des pommes de terres et des tompinambours pour faire une purée. Le P'tit Mousse traine dans la cuisine. Il cherche le cahier de recettes. Pour faire quoi? (J'ai plusieurs livres et fichiers de recettes, ce serait mieux de savoir ce qui l'intéresse pour qu'il cherche au bon endroit.) Un gâteau. Facile, le guide Choco addict est juste là, sur la petite table pliante. Il feuillette. Il veut une recette "sans pâte" (c'est-à-dire sans fond de tarte), parce qu'il faudrait attendre (laisser reposer la pâte).

Ah. Parce qu'il veut réaliser son gâteau maintenant? Ne pas brider cette envie de cuisiner, surtout. Ca va être difficile, je n'ai pas d'oeufs. Mais j'ai récemment emprunté un livre intitulé Je veux faire un gâteau mais je n'ai pas... à la médiathèque (Aurélie Thérond, éditions La Martinière), et j'ai copié ou photocopié un certain nombre de recettes. Les gâteaux sans oeufs sont à portée de main.

Le P'tit Mousse consulte, lit les différents processus, vérifie que nous avons le reste des ingrédients (la pâte de dates, non) et porte son choix sur des scones (nous n'avons pas de papier sulfurisé, mais j'ai des feuilles de silicone à mettre sur la plaque à pâtisserie, tout va bien). Il sort lui-même tout ce qu'il lui faut du placard, je lui donne un saladier et un bol pour le beurre ("tempéré", il faut expliquer) et il se met au travail. Oups, un peu trop de farine, je l'aide à rectifier. Il découvre la douceur de la farine sous les doigts en pétrissant. Je ne résiste pas, je commence à étaler la pâte et me fais gronder, alors je le laisser terminer pendant que je m'occupe de ma purée. Nous n'avons pas d'emporte-pièce rond, il ne veut pas d'un verre, les scones seront en étoile. Voilà, au four.

Et le P'tit Mousse range tous les ingrédients, met la vaisselle dans l'évier et nettoie même la table. Il surveille ses gâteaux et les sort lui-même du four.

Numérobis n'a même pas pu dire que ce n'était pas bon. Les scones sont peut-être juste un peu trop cuits, mais franchement, pour une première fois, c'est une réussite.

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