Très occupée

(30 juin 2019)

Non, je ne suis pas mourute de la canicule. C'est juste la fin de l'année, et il ne faut pas croire que la fin des cours signifie la fin des activités. J'ai été plutôt occupée, ces derniers temps.
Voyez un peu:
Vendredi dernier, j'ai surveillé le bac toute la journée, et puis j'ai dû aller essayer d'apprendre enfin les chorégraphies pour notre spectacle de fin d'année.
Samedi dernier, c'était la kermesse du P'tit Mousse (l'avant-dernière, on sera bientôt débarrassé du pestacle obligatoire).
Dimanche dernier, ben, c'était dimanche, quoi.
Lundi, le record de température a été battu par le P'tit Mousse, avec un chouette 39,29°C au réveil (et encore 39,24 le soir). Il a dû attraper le virus qui court à l'école.
Mardi, j'ai été chercher mes copies de bac à Brest. Mes avant-dernières copies aussi, vraisemblablement. La réforme du bac supprime les épreuves finales; et avec elles la rémunération de la correction des copies et le paiement des frais de déplacement (parce que, je ne veux pas dire, mais déplacer cinq nanas du Sud du département à Brest pour leur remettre leurs copies, au lieu de faire venir lesdites copies vers nous, c'était un peu absurde, non?). Un truc qui devrait disparaître aussi, c'est le massicotage pour anonymiser les copies (elles seront numérisées).
Copie victime d'un massicot un peu leste.
Mercredi, ben j'avais des copies. Et le P'tit Mousse sur le dos, près à recompter chaque point. Le soir, j'avais aussi une répétition de danse à la salle polyvalente, curieusement plus fraîche que l'extérieur.
Jeudi, il a fait très chaud. (Oui, juste jeudi.) La température a atteint 31°C dans la chambre, alors je me suis réfugiée dans le salon semi-enterré (22°C) pour corriger. Et le soir, j'avais conseil d'administration.
Vendredi, j'ai conduit le Pirate à son oral de français. C'est-à-dire que je l'ai déposé devant la porte du lycée où il devait passer, et que j'ai été faire les boutiques dans le centre piétonnier de Lorient (oui, c'est les soldes, mais j'ai été ultra-raisonnable, c'est la voiture qui a besoin de mes sous). Interrogé sur un sonnet de Du Bellay, mon fils n'a pas su donner les règles de composition d'un sonnet. Pourvu que l'examinatrice ait compris qu'on ne le lui avait jamais appris...
Samedi (hier, donc), c'est le jour de la médiathèque. Et je devais être à la salle à 13 heures pour répéter. C'aurait été bien que nous répétions effectivement toutes les chorégraphies, surtout celle que nous n'avions vue que deux fois; ça nous aurait évité de nous planter, le soir. Vers quatre heures, je me suis échappée dehors, où on entendait le bagad, à côté de la fête du sport. Et j'ai été jusqu'au cirque, où un malheureux tigre blanc faisait les cent pas dans sa cage si petite (les lionnes faisaient la sieste).
Et nous voilà dimanche, avec un beau soleil qui illumine le jardin.
Hortensias et plante manifestement tropicale, qui n'a fleuri que deux fois depuis que nous avons emménagé.

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Il n'aime pas le français

(18 juin)

(Je ne voudrais pas plomber l'ambiance, mais la boulangère m'a appris ce matin que "S'il pleut à la Saint Léonce, 30 jours de pluie s'annoncent"; avec les 40 jours que nous a promis Médard il y a dix jours, c'est un peu redondant, toute cette pluie, non?)

Le P'tit Mousse n'aime pas le français. En tout cas quand il s'agit d'écrire. A cause de son problème de confusion des sons (mais pour l'orthophoniste, c'est réglé, il doit juste y penser), et peut-être aussi parce qu'il a du mal avec les mots nouveaux. Surtout quand ce sont des noms propres.
Hier, par exemple, il m'a expliqué que la maîtresse leur avait montré deux tableaux d'un même peintre. Son nom avait quelque chose à voir avec les choux de Bruxelles. Bruce Wayne? Sur un des tableaux, on voit des enfants jouer à toutes sortes de choses, à la marelle, à la balle, à Colin Maillard... Et le peintre, il y en a un jeune.
Ah!
Pieter Bruegel l'Ancien, Jeux d'enfants.

Et ce matin, le voilà qui, après avoir lu le mot sur un garage, me demande à quoi peut bien servir une carrosserie. Vu qu'il n'y a plus de carrosses...

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Da liegt ein Missverständnis vor

(13 juin)

Dimanche dernier, nous étions (encore) à cette course un peu folle, et avec deux embarcations, je vous prie.
Le Pirate a récupéré un bateau qui a plusieurs fois remporté cette compétition déjantée, tandis que le P'tit Mousse et moi-même concourrions sur un modèle construit par K. il y a deux ans.
Dans notre manche familiale, nous avons pris un assez mauvais départ, et puis, grâce aux conseils avisés du Pirate (et à l'inexpérience des autres pilotes?), nous avons viré en tête à la bouée. La foule amassée sur le ponton s'est alors mise à crier "Charlotte! Charlotte!" J'ai cru qu'elle encourageait une jeune fille qui se serait prénommée Charlotte, et qui était sur le rafiot juste derrière nous avec son père. Ca m'a quelque peu énervée. Mais qui était donc cette Charlotte qui avait tant de fans, alors que c'est nous, le P'tit Mousse et moi, qui menions la course? Nous avons pagayé encore plus fort et franchi la ligne les premiers (avec une avance confortable, m'a-t-on dit). Non mais!
Le soir, en y repensant, je me suis dit qu'en fait, si ça se trouve, "Charlotte", c'était nous. parce qu'il y avait vraiment beaucoup de monde pour scander ce prénom, quand même. Et que, de là où il était, le public n'arrivait peut-être pas à lire correctement le nom de notre bateau. En plus, avec ses cheveux trop longs, le P'tit Mousse pouvait tout-à-fait passer pour une jeune Charlotte.
Dire que j'ai été encouragée par une foule en délire et que je ne m'en suis pas rendu compte!
En finale, nous devions retrouver, outre le Pirate vainqueur de sa manche en catégorie adulte, deux bateaux taillés pour la vitesse. Un peu coincés au départ, nous avons laissé le Pirate terminer deuxième derrière un jeune kayakiste à cheveux longs. Mais nous nous sommes courageusement battus pour la troisième place, comme le prouve la photo finish:

(photo K.)

Le P'tit Mousse a ramé si fort que j'étais passablement mouillée, nous sommes arrivés derniers, mais peu importe: nous nous sommes bien amusés, et je suis convaincue que le public a apprécié le spectacle.
Ce qui est dommage, c'est qu'étant restée costumée en concurrente pendant un bout bon de temps, je n'ai pas pu faire de photos des autres bateaux sur l'eau avant la parade finale...

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Cruelle ironie

(11 juin)

Le sort est parfois bien cynique.
Le message de samedi dernier était programmé. Si bien qu'une photo de Flourig est apparue le jour de la mort de Makhno.
Vendredi matin, Makhno a probablement fait un AVC. Je l'ai vue pédaler dans la semoule, comme paniquée ou folle de douleur, et puis se relever et marcher de manière un peu étrange. Elle ne semblait pas avoir quoi que ce soit de cassé, mais elle ne descendait aucune marche, et j'ai dû lui apporter les croquettes dans la cuisine. Ensuite, je suis allée travailler, un peu inquiète quand même.
Et quand j'ai remis en route le CD de l'auto-radio, il a joué cette chanson:


(Avez vous remarqué le décalage entre la version anglaise et la violence des paroles françaises? "et me laisser mourir" devient "I can't find my way home")

J'y ai vu un mauvais présage, et j'avais raison. Makhno a semble-t-il perdu la vue au cours de la journée, elle souffrait en silence, se plaignant parfois un peu. Elle a fini par aller se cacher dans les toilettes, où elle a convulsé. Le samedi matin, nouvelles convulsions, et un chat apathique, se traînant et se tordant par terre. Alors, quand le vétérinaire m'a dit qu'il n'y avait plus rien à faire, je l'ai laissé endormir mon chat.




Makhno avait 16 ans, et c'était le plus gentil chat de la terre. Elle nous a offert des cadeaux pour nos anniversaires, elle nous attendait pour nous accueillir en miaulant et en agitant la queue de bonheur quand nous rentrions le soir.


Petite, elle rapportait une (fausse) souris qu'on lui lançait. Plus tard, elle s'est mise à tendre la patte pour avoir des caresses.


Makhno aimait le yaourt et le jardin, et elle comprenait quand on parlait d'elle.


Elle avait la peau sensible: elle se léchait jusqu'à en perdre les poils quand les puces l'attaquaient, il lui fallait un collier en cuir, et je venais tout juste de comprendre qu'elle ne supportait pas non plus toutes les croquettes.



Maintenant, Flourig est toute seule, et je crois que ça lui fait un peu drôle.

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Ben quoi?

(8 juin)

Ze comprends pas pourquoi la Madame elle dit qu'elle doit ranzer son bureau.
L'a encore une petite place pour moi, tout va bien.


(Flourig)

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Effectif réduit

(5 juin)

Cette semaine est un peu spéciale.
Le Pirate est à l'internat (pour sa dernière semaine de cours).
Numérobis est en Angleterre. C'est la première fois qu'il part tout seul, et il s'est montré très autonome dans la préparation (je ne sais pas ce qu'il y a dans sa valise, mais il l'a faite à 16h la veille du départ et a encore vérifié avant de se coucher qu'il n'avait rien oublié).
K. et moi sommes donc seuls avec le P'tit Mousse. Et aujourd'hui, K. étant à Rennes pour son travail, je me suis retrouvée en tête à tête avec mon petit dernier. Lequel était par ailleurs invité à un anniversaire.
Donc, comme je m'ennuyais un peu, je me suis dit que, tiens, dis donc, si j'allais voir sur pr ono te s'il y a des nouvelles du voyage scolaire (vu que Numérobis n'a pas de téléphone pour se plaindre de la bouffe ou de la météo).
Il y avait 85 "communications", parce que je ne les regarde pas souvent. Et quand je vois ce genre de message, franchement, je me dis que j'ai raison:

Message de la plus haute importance?

(Et sinon, les enfants qui sont en Gleterre vont bien.)

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Reconquête du mois de juin?

(1er juin 2019)

Je viens de terminer de remplir tous les bulletins, après avoir déjà complété les livrets des élèves de première et terminale pour le bac. Les conseils de classe des secondes ont déjà eu lieu. Ceux des autres classes commencent lundi. Et les cours finissent vendredi soir.
Alors, l'impression, c'est un peu:

(pardon)

En attendant les convocations pour le bac, qui ne devraient pas tarder, et les copies pour la fin du mois...

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