Besoin de réconfort?

(27 février 2018)

Alors que nous vivons manifestement les jours les plus froids de l'année (mais qu'est-ce qu'il fait beau!), une petite recette pour se mettre de bonne humeur.

J'avais trois bananes bien avancées dans mon panier de fruits, et ce livre offert pour un ancien Noël portait justement un marque-page au bon endroit. Comme d'habitude, j'ai un peu adapté en diminuant la dose de sucre (et en remplaçant par de la cannelle).


Gâteau chocolat et banane

3 bananes bien mûres
1 yaourt nature
150 g de beurre ramolli
150 g de sucre
3 oeufs
300 g de farine
1 sachet de levure chimique
1 pincée de sel, pour ceux qui utilisent du beurre doux
1 c à soupe (bombée) de cacao amer
1 c à café (rase) de cannelle
150 g de chocolat noir concassé

Préchauffer le four à 180°.
Ecraser les bananes avec le yaourt (plutôt dans une assiette creuse que dans un saladier). Dans un saladier, mélanger le beurre et le sucre jusqu'à obtention d'un mélange homogène. Ajouter ensuite les oeufs, un à un, puis les bananes.
Verser progressivement la farine, bien mélanger pour homogénéiser la pâte. Ajouter la levure, (le sel,) le cacao, la cannelle et les pépites de chocolat en veillant à bien mélanger entre chaque ajout.
Verser la pâte dans un moule beurré et enfourner pour 40 minutes environ (la pointe d'un couteau ressort humide, mais propre).
Une fois le gâteau sorti du four, laisser refroidir avant de démouler. Il est même meilleur froid, le lendemain (sans doute parce que la cannelle a eu le temps d'infuser).

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Mon facteur est trop fort

(21 février)

J'ai trouvé aujourd'hui dans ma boîte à lettres une lettre adressée à ma soeur, celle qui habite de l'autre côté de l'Atlantique.
Elle a évidemment un prénom différent du mien, mais a gardé son nom de jeune fille. Lequel apparaît sur les courriers que je reçois de mon assureur. Et donc, en l'absence de numéro aux maisons du lieu-dit, mon facteur s'est dit qu'il ferait aussi bien de mettre ce courrier dans ma boîte, ça lui éviterait la procédure d'ouverture du courrier pour retrouver l'expéditeur et lui renvoyer un "n'habite pas à l'adresse indiquée".

Ca me rappelle l'histoire familiale selon laquelle ma grand-mère a un jour reçu une lettre adressée à "Madame - Villiers sur Marne", mais provenant d'un bourg breton que le facteur savait associer à mes grands-parents.

Je ne sais pas ce que la toile mondiale connaît de moi. Mais mon facteur sait un certain nombre de choses, lui aussi. Y compris le prénom de ma soeur, maintenant!

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Il n'y a pas que les maths

(19 février)

Nos élèves sont nuls en calcul mental.
Mais ils ne sont pas bons non plus en orthographe, ni en ponctuation.
La preuve en images, avec ces clichés d'une copie du bac blanc de français (série L, je vous prie):
Introduction (un poème "nomé"... dans un "receuille")

Conclusion ("le poème de" [trois noms d'auteurs séparés par des points virgules] "son construit différement" et, après un point curieux, "Tout les titres")

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Dépendance technologique

(17 février)

C'est fou, comme, en quelques années, ma vie de prof s'est mise à dépendre de plus en plus de la technologie.
Je crois avoir déjà parlé (en fait, j'en suis sûre, c'était cette année scolaire, au premier trimestre) des problèmes d'ordinateur que nous rencontrions, et qui sont en passe d'être réglés: les nouvelles machines sont en cours d'installation.
La semaine dernière, nous avons eu de gros soucis avec les photocopieuses. Il paraît qu'elles vont aussi être changées, car elles commencent à fatiguer sérieusement.
En salle des profs, nous disposons normalement de trois photocopieuses, dont deux sont reliées aux ordinateurs pour servir d'imprimantes. Presque plus personne n'imprime quoi que ce soit à la maison: nos devoirs, nos fiches sont tirées directement sur les imprimantes. Quand elles fonctionnent. Or, pile-poil la semaine où nous devions sortir des centaines de pages pour avoir les sujets du bac blanc, une première machine a commencé à faire des bourrages à répétition. Bien sûr, c'était une des deux photocopieuses qui servent d'imprimantes. Sa collègue a alors décidé qu'elle aussi ferait des caprices. Un premier au niveau de l'entraînement du papier, qui se déchirait à la sortie du tiroir. En en mettant moins, et dans l'autre sens, ça a fonctionné de nouveau, sauf qu'il fallait tenir le capot fermé à la main. Donc, on lançait une impression depuis un ordinateur, et on se dépêchait d'aller appuyer sur le capot pour avoir ses copies. Ensuite, les deux machines ont été en panne en même temps. Heureusement que la troisième acceptait encore de nous sortir des documents depuis une clef USB, à condition qu'ils soient en PDF. Et encore, certains collègues n'ont pas réussi.
J'ai quant à moi pu faire mes tirages (j'ai même obtenu des copies triées, ce qui m'a évité le fastidieux travail de reconstitution d'une cinquantaine de sujets). Ensuite, il a fallu attendre que la seule agrafeuse disponible soit libre. J'ai fini d'assembler mes sujets à la maison. Et dire que la première chose que les élèves feront, c'est de dégrafer les pages!

(Je sais qu'il existe des photocopieuses qui agrafent, mais je crois qu'on a dit qu'elles étaient plus fragiles que les nôtres.)

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Révisons nos classiques

(14 février)

Numérobis me demande de l'interroger sur sa leçon de français.
- Bon alors, qu'est-ce qu'une épopée?
- C'est un récit en vers, mais pas des verres pour boire ou des vers de terre, hein, des vers de poésie.
- D'accord, et tu les écris comment, ces vers?
- ... avec des pieds!

Ah ben oui, bien sûr.

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Comptage

(10 février)

En dehors des cyclistes sur le chemin de la boulangerie, le dimanche, on peut compter les oiseaux. Bretagne vivante organisait un recensement des oiseaux, il y a deux semaines, et je me suis postée à la fenêtre pour observer nos passereaux. Je le fais depuis quelques années, et ça me permet d'apprendre aux enfants à reconnaître quelques espèces.
Mais le plus beau spécimen, c'est hier, en arrivant à la médiathèque, que nous l'avons vu. Il a beau être petit, il ne passe pas inaperçu, avec ses couleurs vives:
Monsieur (ou Madame) Chardonneret Elégant était bien mal camouflé, dans l'herbe verte. (L'image vient de , il y a aussi une très jolie photo et tous les détails sur carduelis carduelis.

Sinon, je nous ai comptés, nous aussi, pour le Recensement. J'ai fait ça sur la toile mondiale, avec un questionnaire qui s'adapte au fur et à mesure des réponses, mais qui, une fois qu'il a su que j'étais la mère de mes trois enfants, et que mon conjoint en était le père, m'a encore demandé le lien (de parenté) entre mes enfants. Heu, je ne sais pas, ils sont cousins? (Je précise que "frères, demi-frères ou quasi-frères" constitue une seule catégorie, whatever quasi-frères may be.) Bon, le questionnaire s'est quand même adapté à l'âge desdits enfants, ensuite, puisqu'il n'a considéré que le Pirate comme étant en âge de travailler (et de se marier!). Du coup, j'ai un peu chambré mon fils en lui demandant comment il se faisait qu'à son âge, il ne soit pas en recherche d'emploi depuis plus d'un an, alors qu'il a quand même un diplôme.

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Dansons la capucine...

(7 février)

... y a pas de neige chez nous!

Mais j'entends dire qu'il y a encore eu des centaines de véhicules bloqués par la neige, sans information et sans secours, et j'en déduis que les pouvoirs publics n'ont toujours pas tiré les leçons du passé... Ce n'est pas comme si c'était totalement surprenant, la neige, en hiver!

Mais je voulais parler aujourd'hui de la gloire du Ptit Mousse.
Souvenez-vous que ce petit gars fait de la danse. Il aime ça, et commence à avoir l'air d'un vrai petit danseur. Et, comme tous les garçons dans les cours de danse, il est choyé comme une pépite. Le photographe passé la semaine dernière ne l'a pas loupé, paraît-il, et la prof compte l'exploiter au maximum pour le spectacle de fin d'année. Pour les spectacles, même, puisqu'il dansera le samedi et le dimanche. Moi qui espérais que, comme il y a un autre petit gars à peu près du même niveau dans le cours de la préfecture (la prof enseigne sur différents sites, mais elle regroupe tout le monde pour le spectacle), mon P'tit Mousse danserait son rôle un jour, et son collègue le même rôle le deuxième jour! Peut-être l'autre garçon a-t-il arrêté? Il faudra attendre la fin de l'année pour le savoir. D'ici là, le P'tit Mousse doit apprendre son solo de "petite carte à jouer" et les parties qu'il va danser avec ses camarades du bourg le dimanche et celles de la préfecture le samedi, et "Alice", une grande "sur pointes". Il n'a pas encore de costume, contrairement aux filles, qui ont essayé hier un tutu à plateau rouge, si bien que certaines sont ressorties en larmes, parce que le tulle, ça gratte. Je sens que je vais les trouver trop mignonnes et que je vais pleurer, encore...

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