Prévoir quelques révisions...

(30 septembre)

C'est moi qui ai fait mes deux groupes de première, en gros. J'ai donné mon avis sur la manière dont il fallait regrouper les classes, en toute connaissance de cause, puisque je connaissais les élèves de seconde et leur orientation.
Et on arrive, dès le mois de septembre, à cette différence flagrante: tandis que dans un groupe, on se demande mais pourquoi donc le Japonais arrivé troisième derrière Jesse Owens et un Allemand, au saut en longueur, ne fait pas le salut nazi comme (presque) tout le monde, alors que les Japonais sont les alliés de l'Allemagne, dans l'autre groupe, on me résume le texte étudié dans l'heure (sur le même thème de "sport et politique") ainsi: "Il a traversé la manche à la nage pour aller de la RFA à la RDA".
Voilà. Les collègues d'histoire (et les autres) sont au courant. Vous pensez bien que je n'allais pas rater cette occasion de faire rigoler la salle des profs.
(histoire du lycée)
(Quant au Japonais, si cela vous tracasse: le traité d'alliance avec le Japon - et l'Italie - n'a été signé qu'au mois de novembre 1936, soit trois mois après les jeux de Berlin.)


Post scriptum halluciné: je ne sais pas quels robots viennent "voir" ce qui se passe ici, mais ce blog a enregistré plus de 8800 visites en ce mois de septembre. C'est mon record absolu. (Cependant il me semble que les élections allemandes ont déjà provoqué une hausse de la fréquentation de ce site bismarckien...)

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C'est quand les vacances?

(27 septembre)

Tel l'enfant qui s'ennuie au bout de dix minutes de trajet en voiture, je pense déjà aux vacances. Et même, aux vacances de Pâques printemps. C'est un la faute du Recteur, aussi; il vient de prendre une décision qui me paraît intelligente.
Figurez-vous que les vacances printanières de la zone B se terminent théoriquement le lundi 7 mai au matin. La veille d'un jour férié, donc. Et en plus, l'Ascension tombe l'an prochain le 10 mai. Nous avions donc une semaine de rentrée fort bien conçue: je travaille, je ne travaille pas, je travaille (une demie-journée), je suis en congé, je travaille (pas de pont pour l'Ascension). Depuis la fin de l'année scolaire dernière, on en parle et on se plaint. Le Privé a paraît-il décider de ne pas rentrer pour une semaine à trous, et de décaler le début des vacances pour compenser. L'académie d'Orléans-Tour a pris la même décision. Et voilà que notre Recteur vient de faire de même: nous travaillerons les trois premiers jours des vacances, pour ne rentrer que le 14 mai.
C'est évidemment une bonne chose pour les collègues du premier degré et du collège, qui voient raccourcir d'autant l'interminable dernière période. Ca évitera aussi aux internes comme le Pirate de se lever tôt trois jours dans la semaine pour rentrer tard (gageons qu'une partie d'entre eux ne se seraient pas déplacés le mercredi). Surtout, ça nous fait deux semaines et demie de vacances! Mais pour les lycéens, il restera à peine quatre semaines pour terminer l'année...

Colmar
J'ai vu pratiquement la même photo dans un magazine en fin de semaine. Mes vacances sont décidément un thème d'actualité!

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C'est dur, la rentrée!

(22 septembre)

La Madame, elle travaille trop, elle fait plus la sieste.
Alors moi, ze suis oblizée de trouver quelqu'un d'autre. Le Monsieur, c'est pas la peine, et le petit gasson, c'est pareil, il bouze trop et il veut zamais faire la sieste. Le plus grand gasson, lui, ze sais pas où il est, on le voit que les zours où l'a pas d'école. Alors il reste que le moyen gasson. C'est mon nouveau copain. Même pour regarder la télé, maintenant, ze vais sur ses zenoux au lieu de ceux de la Madame. Mais pour la sieste, son lit, d'abord, il est trop haut (nan, ze suis pas vieille, mais c'est drôlement dur de monter sur ce lit!), et puis en plus, l'a touzours des tas de trucs dessus.
Alors ze suis oblizée de faire la sieste avec Makhno.
On se tient saud, passque il commence à faire froid, en plus.

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L'outil "pronotes"

(20 septembre)

Si vous êtes professeur dans le secondaire, ou parent d'un collégien ou d'un lycéen, vous connaissez sans doute l'outil "pronotes", ce logiciel qui permet de stocker et de partager des données entre les différents acteurs de l'Education Nationale (vous avez vu, je suis bilingue français-jargon officiel).
Personnellement, je l'utilise dans mon travail, et dans mon rôle de maman. Ce qui suppose que je ne coche jamais la stupide case "mémoriser ce profil" (de personnel / parent / élève) qui s'affiche à chaque fois. En tant que professeur, je dois y saisir les absences de mes élèves, les notes que je leur attribue et les appréciations du bulletin scolaire (et même celles du très fameux APB). J'y renseigne aussi un cahier de texte indiquant ce j'ai fait en cours et ce que les élèves doivent préparer pour le(s) cours suivant(s). Les parents ont accès au moins à ces dernières données, les élèves aussi. Nous pouvons tous y consulter nos emplois du temps; les professeurs ont droit à l'emploi du temps des classes, à celui des collègues, et au trombinoscope des élèves.
Le Pirate étant rentré au lycée, il s'inquiétait de ne pouvoir accéder à pronotes, ses codes étant erronés. Le mot de passe a depuis été réinitialisé, et il peut vérifier la présence de ses professeurs ou les devoirs donnés. Moi, non. J'ai pourtant reçu un message du lycée m'indiquant que mes identifiants de l'an dernier étaient toujours valables. Mais lorsque je les utilise, j'arrive sur la page du collège, avec les informations pour Numérobis, et tout un tas d'autres (Ah, les quatrièmes vont en stage d'intégration? Les cinquième B ont une intervention santé? Grand bien leur fasse.) J'ai pourtant reçu de nouveaux identifiants pour ce deuxième enfant. Ce qui, en tout, me fait trois manières de me connecter à pronotes (une fois comme prof, deux fois comme maman). Il doit y avoir moyen de fusionner les comptes de manière plus intelligente, par exemple, une seule identification pour deux enfants. Car je ne suis certainement pas la seule à avoir (au moins) deux enfants scolarisés. Je n'ai pas envie de m'appeler Bismarck6 quand le P'tit Mousse entrera au lycée...
En attendant que les bugs constatés (Numérobis a un mot à me faire lire) soit réparés, j'ai trouvé une fonctionnalité amusante, à l'extrême droite de ma page d'accueil de prof. Il y a un icône gyrophare, pour déclencher une alerte nucléaire!
(Le nombre de destinataires change à chaque fois, je suppose que ça dépend du nombre de personnes connectées. Et moi, tant qu'à faire, j'aurais distingué le confinement chimique du confinement attentat, l'un ayant le droit d'être bruyant, tandis que l'autre nécessite de se barricader.)

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Entre deux averses

(15 septembre)

Et voilà, nous ne sommes pas rentrés depuis trois semaines, et je me laisse déjà déborder.
Il faut dire que le début de semaine a été un peu mouvementé, avec un Pirate qui avait perdu sa carte de self, puis sa carte et sa clef d'internat, mais en réalité seulement sa clef... J'ai passé une bonne partie de mon temps "libre" à chercher tout ça, retournant sa chambre au lieu d'avancer dans mon travail. Et pourquoi? Pour rien: en réalité, la clef était perdue dans le manteau, dont elle est tombée par miracle jeudi midi (je soupçonne un trou dans la poche et un coup de la doublure).
Bref. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour vous raconter ma vie trépidante. Mais j'ai quand même réussi à photographier les papillons qui apprécient beaucoup notre jardin. Entre le potager de K. et le poirier qui, quoique atteint de tavelure, produit force fruits, ils trouvent leur bonheur. Voici donc, photographiés entre deux giboulées:

Un Vulcain, somme toute assez courant. Il butine les fleurs et les fruits mûrs, paraît-il: je l'ai vu se régaler de jus de poire.
Robert-le-diable. Il ne fait pas si peur que ça. D'où lui vient ce nom étrange? En tout cas, il ne se laisse pas beaucoup approcher sans replier ses ailes pour se camoufler.
Le Paon du jour, mon préféré. Comme ses collègues, il pond sur les orties.

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Cela va sans dire

(10 septembre)


Eglise Saint-Louis, Neuf-Brisach.

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Comme un ouragan...

(8 septembre)

Evidemment, comparé à Irma, la tempête de la rentrée est à peine un crachin breton.
Il n'empêche qu'un vent de nouveauté a soufflé, par chez nous.
D'abord, le Pirate est parti en internat. K. a pris sa journée, lundi, pour l'accompagner (oui, parce que, si les internes étaient reçus dès 7h 30, il n'était pas prévu qu'ils soient au lycée dans l'après-midi). Depuis, nous communiquons par SMS. Sauf mercredi, ou j'ai eu droit à un vrai appel de mon fils, un peu désemparé. Figurez-vous que s'il est interne, c'est parce qu'il a été admis en section sportive pour faire de la voile. Oui, mais il est germaniste. C'est beaucoup trop intellectuel pour un sportif (ils sont priés de faire de l'espagnol, dans ce lycée), et donc, on l'a mis dans une classe intelligente (avec des élèves qui font du chinois) au lieu de l'intégrer à la classe sportive. Du coup, ses horaires ne sont pas adaptés aux entraînements, et il n'avait aucune info. Mercredi après-midi, il n'a pas été au centre nautique, et c'était un peu la panique. J'ai contacté le prof responsable de la section sportive, il était d'autant plus au courant qu'un autre élève est dans le cas du Pirate: ils n'ont rien raté pour l'instant, les entraînements ne reprennent que la semaine prochaine. Mais l'administration a intérêt à revoir les emplois du temps (K. était furieux, et je suis bien placée pour connaitre un autre lycée où les sportifs peuvent être germanistes).
Ensuite, Numérobis est entré en sixième, et ce qui l'angoisse le plus, c'est de prendre le car. Pas facile, quand on est réservé, de se mesurer à un car plein d'ados. Mais au moins, dans sa classe, il a retrouvé ses meilleurs copains; et la voisine.
Quant au P'tit Mousse, il rempile avec la même maîtresse. C'est elle qui monte d'un niveau. Au lieu d'un CP-CE1, elle s'adresse à un CE1-CE2. Il y a deux ou trois élèves nouveaux dans la classe, dont un qui arrive du Brésil (avec les deux petites jumelles qui ne parlaient qu'espagnol l'an dernier, mais qui ont des visages plutôt andins, je pense que c 'est la classe la plus sud-américaine de la communauté de communes). Le P'tit Mousse est ravi, parce que cette année, mon emploi du temps va sans doute me permettre de les accompagner à la piscine.
Mon emploi du temps, pour le moment, est plutôt sympathique. Néanmoins, les élèves sont perturbés: après deux ans dans la même salle, voilà que, le jeudi, je change de bâtiment. J'ai dû demander une autre clef (c'était la dernière de sa catégorie), et eux vont devoir se déshabituer du réflexe pavlovien qui les emmenait toujours au même endroit pour leur cours d'allemand. Je me sens un peu vieillir, aussi, en voyant, pour la première fois de ma carrière, arriver les troisièmes petits frères ou soeurs de deux familles (après "Amour" - ou "Aimée", je maîtrise assez mal le turc - et "Bouton de Rose", voici "Merci").
J'ai repeins les portes; et K. n'a pas aimé.

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Une dernière anecdote du mardi

(5 septembre 2017)

Mon appareil photo a décidé que ce cliché représentait un visage et devait donc se présenter dans ce sens...

  (Oui, je vous raconterai probablement mes vacances, et aussi ma rentrée, bientôt.)

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Chaussette de main

(3 septembre)

(Ze suis un tigre!)

Le cadeau de Flourig, ce matin. Je crois qu'elle regarde trop Fortboyard....

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