Un peu de bonne humeur malgré la météo...

(30 octobre 2019)


C'est aussi dans ce film qu'on trouve cette chanson:


...et quelques autres qui ont bercé mon enfance, ou presque.

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Inscriptions dématérialisées

(26 octobre)

On l'oublie un peu, depuis quelques temps, mais je n'ai pas que des chats.
J'ai aussi trois enfants; qui ont un peu dépassé l'âge d'être mignons, il est vrai. Sauf le P'tit Mousse, quand il nous sort par exemple, à propos de volcans explosifs ou effusifs: "comme à Pompidou" (en même temps, vous en connaissez beaucoup, vous, des enfants de 9 ans qui connaissent le nom de Pompidou?).

Le P'tit Mousse étant encore à l'école primaire, il va de temps à autre à la garderie; et comme je n'avais pas encore mon emploi du temps à la date limite des inscriptions, je l'avais aussi inscrit au centre aéré le mercredi matin. Ce qui m'a permis de tester deux "portails familles" différents, puisque le centre aéré dépend de notre commune de résidence, et la garderie de celle où est scolarisé le bonhomme.
Quand je me suis luxé l'épaule, j'ai voulu annuler les inscriptions au centre aéré, K. ayant autre chose à faire que d'aller chercher son fils le mercredi midi. Je savais qu'il y avait un délai, récemment porté à 15 jours, mais il me semblait avoir réussi à annuler les réservations pour le mois d'octobre. J'ai donc été fort déçue de constater, au moment de réserver une ou deux dates pour la période entre la Toussaint et Noël (oui, je mets mon fils au centre aéré même si je ne travaille pas, je suis une mère indigne si je veux), que ma demande n'avait pas été prise en compte. J'ai donc écrit un petit message de mécontentement, et une responsable m'a appelée pour me rappeler que, si je n'avais pas reçu de mail de confirmation, c'est que me demande n'avait pas été prise en compte. C'est exact, cette condition est mentionnée sur le site. Heureusement, quand j'ai dit que j'étais dans l'incapacité de conduire, la dame a eu la gentillesse d'annuler les inscriptions d'octobre, bien que nous ayons été largement hors délai. Entre temps, j'ai reçu la confirmation des inscriptions pour novembre, donc tout va bien.
Ce qui fonctionne carrément moins bien, c'est le portail de l'école. J'ai été horrifiée devant la facture de cantine et garderie reçue deux jours avant les vacances. Alors je l'ai lue en détail. Et constaté qu'on me comptait une présence par jour chaque matin depuis le 10 septembre, et au tarif "non abonné", en plus! Or je suis certaine que le P'tit Mousse n'a pas été à la garderie plus de deux matins, d'une part, et que je l'ai abonné, d'autre part. Pour le soir, même topo, sauf qu'il a quand même dû y aller tous les soirs depuis que je me suis luxé l'épaule. J'ai vérifié sur le portail: tous les jours sont cochés, matin et soir (parce que quand on s'abonne à la garderie du soir, on est automatiquement abonné à celle du matin), sauf la première semaine, puisque c'est à ce moment-là que je me suis connectée. J'avais eu des difficultés à comprendre comment fonctionnait le truc, et lu pas mal de messages d'erreur bourrés de fautes d'orthographe, mais enfin j'avais fini par, me semblait-il, abonner mon fils. Numérobis a émis l'hypothèse qu'on me faisait payer tous les jours cochés, puisque j'avais réservé, mais au tarif plein. Je suis évidemment allée réclamer. Et là, la dame de la mairie m'a dit que oui, il y avait eu des problèmes et que c'était normal qu'on ne tienne pas compte de l'abonnement, puisqu'il n'y avait qu'elle qui pouvait le valider. Mais alors, pourquoi nous avoir envoyé un mail une semaine avant la rentrée nous demandant de procéder aux inscriptions par internet? Sans parler du message de fin septembre, sur le portail (mais qui va sur le portail pour lire les messages?), nous demandant de vérifier les abonnements. Ca n'aurait servi à rien, la dame de la mairie n'ayant pas confirmé! Bref, elle a rectifié le tir, et je devrais voir mon prélèvement de novembre réduit du trop-perçu du septembre. Qui s'élève quand même, d'après mes calculs, à une cinquantaine d'euros. J'imagine que pour certaines familles, ça fait une somme...

Et si vous voulez savoir à quoi peut ressembler un "portail famille", je vous invite dans le Nord:


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Besoin d'un coach sportif?

(24 octobre)

Si Flourig n'apprécie toujours pas Granit, c'est parce que ce petit chat trouble sa tranquillité.
Mais il faut bien avouer qu'en la forçant à courir (pour se mettre à l'abri), la petite a contribué à remettre la vieille en forme. Flourig, qui avait assez mal supporté la mort de Makhno, tout en étant ravie d'être désormais la seule destinataire des câlins, a eu un passage à vide: elle ne bougeait plus beaucoup et ne savait plus que râler. Depuis que Granit veut jouer avec elle, Flourig est obligée de courir un peu, elle saute mieux qu'il y a six mois, et la nécessité de développer des stratégies d'évitement contribue certainement au rajeunissement de son cerveau. Enfin bref, elle a l'air d'aller mieux.
Mais Granit n'est pas coach que pour les chats: elle invite aussi les humains à aller dehors et à bouger. Et c'est avec elle que je fais un exercice de rééducation, dans l'escalier: comme je dois monter la main le long d'un mur en pianotant, et la redescendre, je fais ça sur un des barreaux de la rampe, et le petit chat joue à m'attraper. Quant à moi, je trouve cet exercice un peu moins stupide comme ça.
Et après l'effort, le réconfort:


(Oui, Granit est au moins aussi grosse que Flourig, et quand elle lui saute dessus, je comprends que la pauvre vieille apprécie moyennement. Elle accepte un peu mieux que la "petite" vienne se coller à elle quand elle dort, mais Flourig ne prend jamais l'initiative de ce genre de câlin, qui pourtant réchaufferait ses vieux os...)

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Dilemme

(22 octobre)

Je me demande si je dois vraiment prévenir la petite souris...


... que Granit perd ses dents de lait.

(Et sinon, vous m'excuserez bien d'écrire un peu moins, j'ai recommencé à conduire!)

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Zone blanche?

(15 octobre)

Voilà un mois que je suis coincée chez moi. Si je veux aller quelque part, il faut que K. puisse m'y emmener. Et c'est lui, plus que jamais, qui fait les courses.
Le midi, j'accommode les restes. De très bons restes, hein, nous sommes d'accord. Mais les seules variations que je peux y apporter sont les orties cueillies dans le jardin ou les châtaignes glanées devant chez moi. Parce que ces champignons-là, aperçus par Numérobis en face de la médiathèque, n'entrent pas en ligne de compte...


Alors, je me suis dit: tiens, et si j'essayais de faire des courses en ligne et de me faire livrer une betterave, trois chicons et quelques poires?
J'ai commencé par le site d'Intermarket. Qui m'a demandé de choisir d'abord entre le draïve et la livraison. Je clique sur "livraison", j'indique mon code postal, et la machine me dit que ah ben non, c'est pas possible de livrer là; "avez-vous pensé au drive?". Alors, comment dire, si je pouvais me déplacer jusqu'au magasin (à 6 ou 7 km), je le ferais volontiers. Mais là, c'est juste pas possible.
Du coup, j'ai essayé chez Leauclaire, chez K.Zino et chez K.Rouf, mais j'ai toujours obtenu la même réponse. Chez Hue, ils me proposaient bien de livrer, mais pas à partir du magasin le plus proche de chez moi (qui a un draïve); j'ai trouvé que c'était un peu fort en empreinte carbone.
Sur un site qui compare les services proposés par les différents livreurs en ligne, j'ai rentré mon code postal, et on m'a dit qu'aucune enseigne ne livrait mon village, sauf Intermarket; ce qui est faux, donc. La seule possibilité qui me restait, c'était de faire livrer mes achats de chez Leauclaire par un particulier.
Et bien, quitte à exploiter un particulier pour faire mes courses, je vais continuer à faire des listes pour K...

(Et non, ni ma mutuelle, ni mon assurance ne prennent en charge mes transports ou une aide ménagère; heureusement que je ne suis pas complètement isolée, je serais morte de faim!)

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Passer le temps

(12 octobre)

En fin de semaine dernière, j'ai commencé à ramasser quelques châtaignes tombées de l'arbre qui surplombe la "route" juste devant la maison. Ce que voyant, le P'tit Mousse a voulu aller récolter des châtaignes. Cet enfant aime bien cueillir et manger des fruits dans la nature (mûres, noisettes...). La voisine, qui a un châtaigner, nous a vus, et nous a proposé de ramasser les fruits tombés dans son jardin. Elle est toute seule, et en plus, en ce moment, elle est souvent absente à cause de soucis familiaux.
Bref.
Lundi, je me suis fait cuire des châtaignes (en dehors du P'tit Mousse et moi, personne n'aime vraiment ça, donc je profite d'être toute seule à la maison pour en manger). J'en ai fait trop exprès, et j'en ai congelé une partie.
Mardi, comme je regardais un peu par terre en faisant ma petite promenade, la voisine est sortie de son jardin pour me donner un carton de châtaignes. Il devait bien y en avoir un kilo. Du coup, j'ai cherché une recette de gâteau avec des châtaignes et du chocolat. Celle que j'avais à la maison nécessitait de la crème fraîche, et je n'avais pas ça en stock.

Mercredi, j'ai fait un gâteau "sans cuisson" aux châtaignes et au chocolat. La recette que j'avais trouvé là était pour 700g de châtaignes, mais je me suis rendue compte que je n'avais pas assez de chocolat, alors j'ai adapté les proportions (et réduit le sucre, comme d'habitude):
environ 500 g de châtaignes
160 g de chocolat
80 g de cassonade
2 sachets de sucre vanillé
100 g de beurre mou

Faire cuire les châtaignes une demie-heure, les éplucher et les réduire en poudre ou en purée. Il faut bien enlever les deux peaux: il paraît que la deuxième est amère.
Mélanger la purée de châtaignes avec le beurre mou et les sucres.
Faire fondre le chocolat au bain-marie, puis l'ajouter au mélange.
Tapisser un moule de papier sulfurisé, y verser la préparation et mettre le tout au frais au moins quatre heures.
Il paraît que plus on attend, meilleur est le gâteau (d'autre recettes conseillent de le laisser au frais 12 heures), et je confirme: il était meilleur le lendemain.

(photo floue, je ne suis pas une as des photos téléphoniques)



Mais comme il était déjà bon le soir même, et qu'il me restait des châtaignes, j'ai décidé de préparer de la purée d'avance et de la congeler.
J'ai donc passé une bonne partie de l'après-midi à faire cuire et surtout éplucher 700 g de châtaignes. C'est que le P'tit Mousse n'était plus là pour m'aider.

Et quand je suis sortie, contente d'être enfin débarrassée de tous ces fruits, pour mettre les peaux au compost, j'ai trouvé ça devant ma porte:
1,6 kg de châtaignes! Encore un cadeau de la voisine.
Du coup, j'ai décidé de tenter la crème de marrons. Et j'ai l'impression d'y avoir passé tout mon vendredi. J'espère que les enfants vont aimer ça! (Il y en a six pots, quand même...)

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De l'arrêt de travail

(8 octobre 2019)

Au début de ma carrière, je me souviens avoir été scandalisée par une collègue, qui abusait manifestement de l'arrêt de travail. Elle s'était cassé le bras (gauche, si mon souvenir est exact), ou plutôt le poignet, et avait été arrêtée tout le temps où elle était dans le plâtre. Soit, il n'est pas facile de conduire avec un bras dans le plâtre. Sauf que: elle bénéficiait d'un logement de fonction, et devait juste traverser la cour pour arriver au collège. La prof d'allemand de ma soeur, qui s'était cassé le bras quelques années plus tôt, avait pris le métro pour venir faire cours. Et cette collègue du Nord, celle au logement de fonction, a fait prolonger son arrêt après son déplâtrage. Elle ne pouvait plus avoir mal. Mais alors, sous quel motif a-t-elle obtenu une prolongation? Elle risquait de se faire bousculer dans les couloirs et de retomber sur une fracture à peine consolidée... Mouais, il y a des médecins sympas, quand même.
Le prof de maths du Pirate leur fait cours avec une jambe cassée. Il prend peut-être les transports en commun, ou bien il co-voiture, mais en tout cas, on peut dire qu'il a une vrai conscience professionnelle.
Moi, je n'ai pas essayé de négocier avec l'interne, dans la nuit du 13 au 14 septembre. Elle ne m'avait même pas demandé si je travaillais, et elle est arrivée avec un arrêt pour trois semaines. Papier sottement daté du 13 (alors que j'ai quitté le service le 14), si bien que ce jour où j'ai pourtant travaillé est devenu un "jour de carence", merci l'Educ'Nat. Bref. Quand je suis retournée à l'hôpital la semaine dernière, j'avoue que je n'avais pas trop envie de retourner travailler. J'ai donc posé la question du prolongement de mon arrêt. Et le chirurgien a été formel: je ne peux pas conduire (et même si je le pouvais, d'après le kiné, ce n'est pas souhaitable, il me faut encore deux semaines de cicatrisation, au moins). Comme il est inenvisageable que K. s'adapte à mes horaires (j'ai à peine deux heures de cours le lundi, en plein milieu de la journée, par exemple) et que je ne vois pas avec qui co-voiturer (chacun ses horaires bizarres), mon arrêt a été prolongé jusqu'au 20 (ce qui n'est pas très malin, puisque le 20, c'est un dimanche, j'aurais "perdu" trois jours d'arrêt maladie, dans cette histoire).
D'un côté, je me sens un peu coupable. De l'autre, le discours du kiné sur la nécessité de prendre son temps et de ne rien brusquer pour éviter une récidive a rasséréné ma conscience.

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Et Granit, alors?

(4 octobre)

Depuis environ trois semaines, je vous raconte mes déboires et ceux de Flourig, et j'en oublie le petit chat.
Granit s'est pourtant montrée une aide fort précieuse, pendant que j'avais le bras en écharpe.
Elle m'aidait à faire le lit, le matin:


Après quoi elle savait comment transporter le linge à laver.


Ce qu'elle appréciait particulièrement, c'est de m'accompagner dehors quand il ne faisait pas trop moche, ou pour étendre le linge (à défaut de soleil, c'est l'énergie éolienne qui sèche le linge).



Après quoi, une petite sieste n'était pas de trop.


Et le soir, elle était encore partante pour aider K. à faire la vaisselle:


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