Le truc du mardi: c'est increvable

 (30 août)

Lors de la vague de très forte chaleur du mois de juillet, j'ai cru qu'il avait grillé. Toutes les feuilles avaient roussi, les quelques fleurs prêtes à éclore ont fané illico.

Et puis nous voici, un mois plus tard, et il a de nouvelles feuilles vert tendre. Je ne suis pas sûre qu'il fleurira cette année, mais en tout cas, il n'est pas mort.

L'hortensia à côté de ma porte d'entrée est celui qui a le plus souffert, probablement parce qu'il est exposé au vent. Les deux autres se portent comme des charmes.


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Un dernier dimanche de vacances

 (28 août 2022)

Au cas où vous ne seriez pas au courant, la rentrée, c'est mercredi pour les profs, et jeudi ou vendredi pour les élèves.

Alors j'ai profité de mon dernier dimanche de vacances. Je suis allée me promener du côté de Pont-Coblant.

C'est toujours aussi joli.

Et j'ai compris à quoi servaient ces vélos, posés au bas d'une installation avec cascade et petit moulin. J'avais vu l'instalaltion l'an dernier, j'avais trouvé ça un peu dommage qu'il n'y ait pas d'eau dans le circuit.

Mais cette année, j'ai vu et lu le petit panneau explicatif: en pédalant, on peut faire jaillir un jet d'eau (alimenté par l'eau du canal, via une pompe qu'on actionne à la force des mollets, donc). C'est amusant, mais c'est un truc à faire à plusieurs, parce que, depuis les vélos, on voit juste l'eau jaillir plus ou moins haut, et on ne peut pas la voir dévaler le circuit et retourner au canal.

Et au petit marché (cherchez dans les archives de l'été dernier, j'ai la flemme et ma souris avec fil a rendu l'âme, ça rend la recherche et le copier-coller de lien plus compliqué), j'ai vu... une de mes collègues.

Décidément, c'est bientôt la rentrée.


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Le Finistère du Sud au Nord

 (26 août)

A défaut d'être partie en Bourgogne, je me suis promenée dans mon département. D'abord près de chez moi, et puis sur la côte Nord.

Malheureusement, mon appareil photo a été ébloui par les paysages de la côte Sud, et je ne suis pas très douée pour prendre des clichés avec mon téléphone (en fait, je ne vois pas toujours très bien ce que je suis en train de photographier). Vous n'aurez donc pas de compte-rendu détaillé de la randonnée des menhirs (à Lesconil) ni de celle entre terre et mer qui part de Locquirec et qui n'arrive nulle part, le balisage se perdant justement à partir du moment où le guide de la FFR dit qu'il faut le suivre jusqu'à un prochain (petit) bourg.

Un aperçu tout de même.



Lesconil est un charmant endroit, avec une belle plage de sable (vous êtes obligés de me croire sur paroles, la photo est surexposée et... blanche). Le sentier des menhirs partant de la côte, il est relativement impraticable à marée haute. Aussi est-il recommandé de monter sur le muret, si on ne veut pas se mouiller les pieds.

Un peu plus loin, une variante "inondation" a été balisée. J'y étais un jour de fort coefficient de marée, et j'ai bien vu que le sol, malgré la sécheresse, était déjà humide à la bifurcation, donc je n'ai pas fait la maline et j'ai pris la déviation. Sauf qu'à un moment donné, le balisage m'a quelque peu laissée perplexe.

(J'ai pris à gauche, c'était le bon choix)

Le chemin passe juste à côté du manoir de Kerhoas. Très joli, avec un four à pain et un ancien lavoir que vous ne verrez pas, parce que mon appareil photo faisait la gueule. Néanmoins, j'avais réussi à le prendre de loin.

Ensuite on traverse une zone boisée, et puis on se rapproche de la ville, et j'ai retrouvé le panneau qui m'avait intriguée quand je suis arrivée en voiture:

Un galochodrome? Est-ce un endroit pour se rouler des pelles, à l'abri sous un dolmen? Car je n'ai vu aucun autre type d'installation...

Enfin voici le seul dolmen dont la carte SD de mon appareil photo garde une trace lisible:

Après cette soirée je suis allée passer quelques jours du côté de Morlaix.

J'ai donc découvert le site mégalithique de Barnenez, imposant.

Il domine la baie (de Morlaix, donc), sur laquelle on a une très belle vue, que malheureusement je n'ai pas photographiée (mais quelle andouille!). De toute façon, à l'époque de la construction de cette nécropole, il n'y avait pas de baie. On suppose que les humains habitaient dans ce qui était une vallée.

J'ai vu aussi le port de Locquirec, à marée haute au départ de ma tentative de randonnée.


La partie qui longe cette zone protégée n'appartient plus, je crois, au nouvel itinéraire, mais elle est encore balisée. C'est plus loin, après cet ancien puits, que j'ai perdu mon chemin.





Qu'à cela ne tienne, j'ai retrouvé mon point de départ et ma voiture (c'est déjà ça!) et puis j'ai décidé d'aller voir à Saint-Jean-du Doigt si l'endroit était intéressant, en passant par la "route touristique", c'est-à-dire par la côte.

Et franchement, je comprends pourquoi il y a des parkings pour admirer le panaroma tous les deux kilomètres.


A Saint-Jean, il y a un enclos assez intéressant, quoique pas aussi spectaculaire que celui le Pleyben (non, ce n'est pas du chauvinisme).

Mais ce que j'ai trouvé vraiment beau, c'est la maison diocésaine (? je ne retrouve même pas ce monument sur la toile mondiale, c'était la résidence ecclésiastique et l'endroit où étaient reçus les dignitaires religieux, si j'avais un Guide Vert je suppose que je retrouverais le nom exact) adossée à cet enclos, et que peu de gens vont voir.

Bon, l'oratoire Renaissance, lui, est admirable, mais assez mal mis en valeur:








En même temps, on ne va peut-être pas virer les morts pour faire place nette devant ce monument, si?



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Le truc du mardi: ça tombe à pic

 (23 août 2022)

C'est Monsieur Bleck qui demandait un truc qui tombe à pic.

J'ai eu du mal à trouver, ce qui est un peu normal, puisque, par définition, ce n'est pas un truc qu'on cherche, mais ça vous tombe dessus au bon moment.

Quand je randonne, le plus souvent, je le fais en fin de matinée, pour avoir une pause pique-nique. Une fois cet été, j'ai tenté la marche en soirée, pour cause de canicule. Mais là aussi, j'avais mon petit casse-croûte. J'aurais pu attendre d'être revenue sur la plage, du côté de Lesconil, pour dîner en contemplant le coucher du soleil. Seulement, je commençai à avoir vraiment faim. Alors quand, au détour d'un petit bois, j'ai aperçu ça

je me suis dit "voilà une table de pierre [dol men] qui tombe à pic", et je me suis installée sur la pierre du second plan, à l'ombre, pour pique-niquer.

Quelques jours plus tard, et lors d'une randonnée au nord du département, un espace aménagé a lui aussi surgi pile au bon moment pour ma pause déjeuner.

Il est plus moderne, et même pourvu d'une poubelle (absente sur la photo, car à bonne distance pour éloigner les insectes) fort utile pour se délester de ses déchets.



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Intransigeante

 (18 août)

Parmi mes défauts, celui qui est sans doute le plus désagréable pour les autres est mon intransigeance. Il est un certain nombre de choses que je ne pardonne pas, alors que souvent les personnes qui commettent ces erreurs ont des excuses.

Par exemple, que le journaliste de ma radio n'ait pas été capable de prononcer correctement le nom d'un certain cardinal québécois, récemment, m'a fait sauter sur ma chaise. Alors que, franchement, en français métropolitain, on ne prononce pas "et" en finale comme "ette". Oui mais voilà, moi je sais qu'au Québec, il y a des Ouellet et des Ouellette, et que les deux noms se prononcent pareil.

Ce qui m'agace beaucoup, aussi, ce sont les gens qui mettent des annonces sur Lebonquoin et qui ne savent même pas quel genre de meuble ils vendent.

Ceci, par exemple:

Alors moi, je vois un lit surélevé, ou un lit en hauteur, mais sûrement pas des lits superposés.

Et ils insistent dans le corps de l'annonce:

"Vends lit à étage

Description

Ensemble lit à étage avec bureaux et matelas compris à venir démonter et enlever"





Et ça, j'appelle ça une bibliothèque, ou une étagère, à la rigueur.



Il y a aussi ceux qui parlent de "commode" quand leur meuble est manifestement un buffet. Je rappelle que pour le Larousse, une commode est certes un "meuble bas de rangement", mais surtout "à tiroirs supperposés". S'il y a des portes, ce n'est plus une commode. Mais ça doit pouvoir s'appeler un buffet parisien, comme je l'ai découvert sur une annonce (il y a des gens plus savants que moi).

Ici, on a bien une bibliothèque, c'est même évidemment une Billy. Je ne sais pas s'il vaut mieux préciser le modèle ou donner les mesures. Mais il faudrait que les mesures soient exactes. Ce meuble ne peut pas faire 2,50 m de haut, il toucherait le plafond! Il arrive manifestement juste à la hauteur de la porte, et doit donc faire un peu plus de 2m, comme ceux que j'ai dans mon salon.

Et puis il y a les gens qui ne maîtrisent pas l'orthographe. Un festival.

"Grande armoire avec deux portes coulissant Les petits miroirs ont étaient collés après Il n’ai pas neuf il y a quelques usure de bois."

"Tête de lit excellente état", "Canapé cuire pleine fleure tbe et un fauteuil relax."

Un certain nombre de meubles en "meurisier", et mon préféré, celui-là est magnifique:

Un pullover (pull[o]vert) manifestement gris...

Bon, je vous laisse, je vais voir ce qu'il y a comme petit chat à adopter dans le coin.

(Nous sommes bien d'accord, il m'arrive également de faire des fautes d'othographe, parfois énormissimes. Et une partie de celles lues sur Lebonquoin sont des fautes de frappe, parce que les annonces sont publiées rapidement depuis un téléphone. Mais il y a quand même de graves lacunes, parfois.)



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Le truc du mardi: ça me sidère

 (16 août)

Entre deux épisodes de canicule, j'ai eu l'occasion de rentrer dans une maison où j'ai vu...

un sèche-linge prêt à tourner.

Quoi? Vous avez une corde à linge, la planète brûle, et vous utilisez de l'électricité pour faire sécher votre linge?



(Pour info: jeudi dernier, j'ai lavé les draps en faisant essorer à 800 tours par minute seulement - comme d'habitude; je les ai mis à sécher dehors, vers midi sous le soleil et le vent; une demie-heure plus tard, je pouvais tout plier.)

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Autour de Penmarc'h

 (12 août 2022)

Bien bien bien, il semblerait que la période soit un peu creuse, sur la blogosphère. Vacances ou canicule?

Pour faire voyager un peu ceux qui ne peuvent pas sortir de chez eux, je vous propose aujourd'hui une randonnée autour de la pointe de Penmarc'h ("la tête de cheval", prononcez "pain marre"). Je vous rassure, je ne suis pas sortie sous la canicule, j'ai effectué cette promenade (de trois heures, quand même) au début de la semaine, et je suis partie avant 10h.

Le descriptif de la boucle annonce qu'il faut, en quittant le port de Saint Guénolé, passer derrière la maison des douaniers. C'est bien gentil, mais, à moins d'en avoir déjà aperçu sur le sentier côtier, comment reconnaître en ce réduit un abri de la douane?

La ville n'a manifestement aucune intention de mettre ce patrimoine en valeur. Peut-être, d'ailleurs, qu'il ne lui appartient pas?

En tout cas, la priorité semble plutôt de mettre en garde le promeneur contre le risque d'être emporté par une lame.

Il y a de ces avertissements et bouées à distance régulière, le long de la côte en allant vers le nord. En été et à marée basse, ils ont l'air un peu ridicules. Mais je veux bien croire que les rochers soient dangereux à marée haute et avec un peu de vent.


Après avoir longé la côte jusqu'à la pointe de la Torche (les surfeurs du jour étaient déçus, mais à marée basse et en l'absence de vent, eh bien... il n'y a pas de vagues!), le tracé passe par la plage, qu'il faut abandonner au niveau d'un menhir que je n'ai jamais vu. Il y avait bien un caillou à la croisée de deux chemins, et dans les alignements de Carnac il serait passé pour un menhir, mais franchement, là derrière les dunes, il n'avait l'air de rien.

Peu importe, je n'étais pas perdue, je suis bien arrivée jusqu'au marais de Lescors. Si la fraîcheur relative était agréable, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer la sécheresse d'un milieu normalement humide.

(Oui, il devrait y avoir de l'eau, entre ces herbes sèches...)

Je n'ai pas pris la variante d'été, qui m'aurait menée directement à Notre-Dame de la Joie. (On peut supposer que, l'hiver, elle est impraticable car embourbée; mais actuellement, le décor est plutôt foin et poussière.)

Et j'ai bien fait, parce que je n'aurais alors pas pu apercevoir ce manoir du XVI ème siècle (de face, il est caché par un haut mur) ni passer par les charmantes venelles du port de Kerity.

J'ai trouvé sur ce port des toilettes (c'est un truc que les guides de randonnée ne signalent jamais, mais qui peut être utile, quand on marche pendant plusieurs heures), et, un peu plus loin, un banc fort agréable pour déjeuner.

(Monument pour les péris en mer, avec, à son pied, un four à goémon)

En reprenant le sentier côtier, j'ai pu voir les trois signaux: le vieux phare d'Eckmühl, le nouveau et le sémaphore plus moderne.

De près, on voit un chouette alignement entre l'église Saint Pierre, la "tour à feu" et le sémaphore.


 

Impossible de les photographier sous un autre angle: comme le sémaphore est "terrain militaire", les photos sont interdites. Et l'entrée de l'église, pourtant très jolie, est dans l'angle de la caméra de vidéo-surveillance...

Et puis, bien sûr, je suis arrivée en vue de la chapelle Notre-Dame de la Joie, orientée perpendiculairement à la mer.

Allez, on rentre se mettre à l'ombre et admirer les sablières.


Le seul défaut de ce circuit, à mon avis, est qu'il commence et se termine au port de Saint Guénolé, lequel est enlaidi par les installations industrielles. Mais d'un autre côté, il faut bien le traverser pour profiter de la côte; alors autant mettre l'activité portuaire au début... Et puis, comme ça, on peut aussi aller faire un tour à la conserverie Océane ou au Comptoir de la mer avant de remonter dans sa voiture.






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Le truc du mardi: ce ne sera jamais fini

 (9 août)

Il a quelques temps, j'ai acheté trois puzzles d'occasion chez Emmaüs (pour le prix d'un puzzle neuf).

Tandis que le P'tit Mousse s'arrageait deux d'entre eux, je me suis lancée dans un nouveau paysage allemand, un peu plus au sud...


Oui, c'est lac bavarois.

La partie aquatique m'a donné un peu de fil à retordre, notamment parce que je m'étais trompée dans le bord inférieur, et qu'il a fallu déplacer des pièces pour arriver à les caser toutes.

A ce stade, je n'avais toujours pas trouvé la pièce manquante du bord droit.

Le P'tit Mousse est venu m'aider, le puzzle a avancé plus vite.


Et là, j'étais sûre qu'il me manquait au moins deux pièces. Il n'y avait plus aucune pièce entièrement bleue qui aurait pu combler les deux trous dans le ciel. Pourtant le puzzle avait été vérifié (mais je suppose qu'ils ne les font pas, ils doivent plutôt compter les pièces; et de 1 à 1000, on peut bien oublier un ou deux nombres...).

Au final, je suis donc arrivée à ceci, avec 998 pièces, le P'tit Mousse ayant fini par mettre la main sur le bord droit manquant:





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Promenade dominicale

 (7 août)

Dimanche dernier, le Pirate était sur l'eau. J'ai réussi à entraîner ses deux frères dans une petite balade suivie d'un pique-nique, du côté de Plouhinec.

Dans le guide de la FFR, le circuit qui part de Pors Poulhan fait 7km et se fait en... 2h 20. Ce qui indique un rythme de marche vraiment lent. Certes, il y a de petits dénivelés, mais enfin nous l'avons bouclé en 1h 30, et j'ai eu le temps de prendre des photos.

La randonnée part, en gros de ce monument représentant une bigoudène:

Il y a, à main gauche de la statue et presque à ses pieds, un ancien four à goémon. La production de soude pour fertiliser, à partir d'algues, était en effet une pratique fort répandue localement.

Au début, le sentier longe la mer (c'est le tracé du GR 34).

Il ne faisait pas très beau, en cette fin de matinée (elle avait même commencé sous un vague crachin, alors que le reste de la France avait chaud).

Le soleil a commencé à se lever au moment où nous abandonnions le sentier côtier.

J'avoue que la partie à l'intérieur des terres (enfin, pas si à l'intérieur que ça quand même) m'a moins plu. J'avais envie de bord de mer. Toutefois, il y avait des coins à mûres fantastiques, et également des prunes sauvages.

Et puis, entre deux champs de maïs, la mer était de nouveau là.






Comme il commençait à faire un peu chaud, le passage par un petit bois (nous avions failli rater la bifurcation, mais le P'tit Mousse nous a vite remis sur la bonne voie) était bienvenu.

Ce qu'on ne voit pas sur la photo, c'est le champs tout fleuri de bleu, derrière les arbres. Peut-être du lin? Nous ne sommes pas passés assez près pour pouvoir vérifier.

Le moulin que nous avons vu ne ressemble pas du tout à celui qui est en photo dans le guide. Mais les enfants ne voulaient pas que nous fassions le tour des installations. Ils n'aiment pas plus la foule que moi... Et il y avait du monde, sinon nous aurions pu nous installer là pour pique-niquer.

Le tracé a vite rejoint la mer.

J'aime vraiment beaucoup ces paysages de lande et de bruyère...

Revenus à notre point de départ, nous avons repéré une table de pique-nique qui domine le (tout petit) port.

(Voyez-vous la bigoudène?)

Il se trouve que cet endroit est à deux pas d'une allée couverte, que nous sommes évidemment allés voir.


Et à 500m, se trouve le site de Menez Dregan.

En bon ado, Numérobis a râlé parce que je les ai fait marcher encore un peu juste pour aller voir des cailloux vieux de 500 000 ans.

Mais avouez qu'ils ont fière allure, quand même, ces cailloux:

Il paraît qu'à l'époque de la construction de ce site funéraire, le trait de côte était plus lointain.

Mais aujourd'hui, la vue est vraiment magnifique, non?






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