Nostalgie du dimanche (9)

(30 août 2020)

 C'est déjà le dernier dimanche des vacances...

Un message sans photo, aujourd'hui, c'est meilleur pour la planète.

Chez mes beaux-parents, il y a la télé partout. Alors, dans leur appartement au bord de la mer, il n'y a pas moins de trois écrans. Si deux d'entre eux sont récents, le troisième est une antiquité. C'est un vieux combiné télé-magnétoscope, je n'ose pas dire qu'il date du siècle dernier, mais enfin c'est tout comme. L'écran est cathodique (donc pas plat du tout) et probablement plus petit que les écrans des ordinateurs qu'on achète actuellement. Les enfants ont été ravis de trouver des cassettes à faire lire à cet engin ("On les met dans quel sens, Maman?"). On est loin de la haute définition, mais enfin, regarder Bambi (que le P'tit Mousse n'avait jamais vu) ou Jean de Florette et Manon des Sources n'a jamais fait de mal à personne.

Et au fait: une seule personne a véritablement réclamé une carte postale; je prends toujours les demandes de celles et ceux qui aiment recevoir du vrai courrier.

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Les pieds dans l'eau

 (27 août)

Evidemment, quand on habite en Bretagne, aller en vacances à la mer, ce n'est pas très original.

Mais ça fait du bien quand même. Surtout que l'appartement que mes beaux-parents nous ont prêté est vraiment au bord de l'eau. Pour se baigner, à marée haute, il suffit de descendre et de poser sa serviette sur le sable. Pas besoin de prendre la voiture, ni même quoi que ce soit d'autre que son maillot de bain.


A marée basse, la mer est plus loin, il faut aller au-delà des rochers (heureusement dépourvus d'algues glissantes). Ou décider de ramasser plutôt des coquillages (mais du coup, éviter de marcher dessus aussi). Comme nous y étions pendant une semaine où la marée était basse en fin de matinée (et au milieu de la nuit), nous avons pu nous baigner plusieurs jours sans avoir à marcher trop, et dans une eau à température agréable (20°, ça se supporte très bien; et ensuite, la douche peut rester à 30° sans paraître froide).

Il y en a qui ont même trouvé comment s'occuper par jour de (grand) vent:


Et comme le GR34 passe juste sous l'immeuble, il est aussi possible d'aller se promener en direction de Guérande ou de Piriac, de l'autre côté. J'ai choisi de remonter vers le nord, sur un sentier qui parfois quitte la côte et parfois ne semble plus vraiment aménagé, et doit être à peine praticable à marée haute:

Admirer ces paysages m'a fait beaucoup de bien. Quel dommage que les vacances soient déjà (pratiquement) terminées!


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La tendinite du flemmard

 (25 août)

Depuis la fin mars, ou le début avril, je ressentais une gêne à l'épaule gauche. Et puis une légère douleur lors de certains mouvements; et l'amplitude de ces derniers a diminué (l'épaule bloque). J'ai fini par en parler au médecin, quand j'ai fait renouveler mon ordonnance de Levomachin au mois de juillet. Elle a prescrit des radios et une échographie. Le temps d'avoir des rendez-vous, on était en août, et c'est la remplaçante qui a finalement prescrit les séances de kiné (et fait un peu les gros yeux parce que j'avais laissé traîné). On me parle de possible tendinite, mais sans pouvoir expliquer la cause.

J'ai vu le kiné hier, au retour de notre semaine à la mer. Et, comme je lui disais que je je suis droitière, et que je ne fais aucun geste répétitif, il me demande: "Oui, mais vous aimez lire?". Pour lui, la tendinite vient de la position adoptée quand je lis, couchée sur le côté et en appui sur le coude gauche. Ce qui expliquerait d'ailleurs que j'ai aussi parfois mal au coude. Je veux bien le croire. La position m'était devenue inconfortable, et je l'ai modifiée. Mais quand même, attraper une tendinite en lisant!

BD très bien et percutante, roman agréable à chute.

(Ce qui l'inquiète un peu quand même, le kiné, c'est la raideur qui s'est installée; alors il a dit qu'on allait y aller doucement. Et j'ai eu droit à un massage fort agréable, pour détendre un peu cette épaule.)

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Nostalgie du dimanche (8)

 (23 août)

Peut-être pendant le confinement, peut-être un peu avant les vacances, quand les deux plus jeunes étaient de nouveau à l'école et que je n'avais plus grand chose à faire faire à mes élèves, j'ai mis un peu d'ordre autour de mon bureau. Et j'ai retrouvé ça, en différents endroits:

Pas tout à fait 60 cartes postales, la plus vieille datant probablement de 1987 (elle avait d'abord été destinée à une camarade de classe, mais je l'ai finalement gardée, et le contenu du texte m'oriente vers cette date).

Un certain nombre d'entre elles viennent de mes voyages en Allemagne, quelques unes de Vienne ou d'Italie, d'autres sont des souvenirs de visites en France. je croyais que les plus récentes devaient avoir une petite dizaine d'années, et dater de notre période méditerranéenne, mais j'en ai retrouvé deux de Strasbourg, où nous étions il y a trois ans.

Si vous êtes nostalgique des courriers qui passaient par la poste et égayaient les boîtes à lettres, faites-le moi savoir, je suis prête à en envoyer quelques-unes!

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De nouveaux voisins

 (19 août)

Permettez-moi de vous présenter  Pirate. Ou peut-être Polochon. En tout cas, c'est l'un des chatons que les voisins ont eu l'an dernier (l'année des P, donc), et qui sont par conséquent pratiquement de l'âge de Granit. L'un et l'autre sont tigrés roux, avec des yeux jaunes.

Celui-ci est le moins farouche des deux. C'est celui qui a un collier (je soupçonne la présence ou l'absence de collier d'être un moyen d'identification de ces quasi-sosies). Je l'ai photographié à la limite de notre jardin, où il vient se promener presque comme chez lui. Peut-être même plus volontiers que chez lui, où il y a un chien pas forcément commode. Comme j'ai réussi à l'approcher de très près, et pour ainsi dire à le caresser, je peux vous dire que c'est une femelle. Elle regarde toujours par la porte, quand elle est ouverte, et un soir, elle est carrément entrée dans le salon (qui ouvre sur la partie du jardin où je l'ai prise en photo) pendant que nous regardions la télé. Quand elle la voit, Granit la pourchasse, mais sans animosité. Je crois qu'elles sont un peu timides, mais qu'elles aimeraient bien jouer ensemble. En tout cas, c'est sûr que Pirate et Polochon feraient de bien meilleurs compagnons que Flourig, bien que ces deux chats roux soient plus gros que nos minettes à nous.

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Nostalgie du dimanche (7)

 (16 août)

Nous avons donc dû dire adieu au visiospace (cherchez ce mot si vous voulez vérifier la date d'acquisition de ce véhicule). Après une douzaine d'années de bons et loyaux services, 340 000 km au compteur, des trajets Fréjus-Bretagne à quatre (peut-être même avec les chats) puis Bretagne-vacances à cinq (mais cette fois, sans les chats), la voiture familiale en a eu ras la suspension, et nous avons été contraints de l'échanger contre un euro symbolique

Il a par conséquent fallu vider la voiture de M. Citron, qui contenait, outre une quantité extravagante de gilets jaunes, une multitude de souvenirs de nos derniers voyages.

C'est fou ce qu'on peut accumuler comme bazar dans une voiture!

Outre les indispensables grattoirs (ben oui, manifestement, j'en avais deux), lunettes de soleil, sac de courses (au cas où), il y a là des vestiges de notre voyage au Danemark il y a deux ans (avec un ticket de parking mentionnant un numéro de plaque erroné: la caméra qui l'avait lue s'est trompée à l'entrée, et a heureusement reconnu le véhicule à la sortie), via la Belgique (où on obtient, comme en Allemagne, un bon d'achat quand on va aux toilettes sur les aires d'autoroute), des guides des châteaux visités l'an dernier au bord de la Loire, les clefs des cadenas des vélos et des stylos ou feutres ou crayons pour que les enfants s'occupent pendant les longs trajets. Il y avait aussi un certain nombre d'emballages que j'aurais bien aimé voir à la poubelle...

Je me demande combien de temps la nouvelle voiture pourra rester propre?

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En voiture Simone!

(12 août)

Il n'y paraît pas, comme ça, mais ce titre est plus subtil qu'il n'y paraît (et je mes comprends, c'est à cause du nom de la médiathèque, mais je divulgâche déjà le contenu).

Ce matin, nous sommes allés chercher notre nouvelle voiture. Parce que cet achat était devenu inévitable. Nous l'avons trouvée sous un losange, en occasion. Elle a un GPS dont l'utilisation me paraît un peu complexe, tous les équipements qu'avait le visiospace (en mieux, et avec des phares anti-brouillard à l'avant), mais moins d'espaces de rangement, et déjà presque 100 000 km.


Le mercredi, c'est habituellement le jour où nous allons à la médiathèque. Depuis presque un mois, la circulation entre les rayonnages est de nouveau autorisée, et on peut choisir ses livres sur place au lieu d'être obligé de les réserver. Il n'empêche que la médiathèque principale de la préfecture garde un petit côté sinistre:


Il est interdit de s'asseoir, sauf à deux bouts de table opposés, on ne peut pas utiliser les ordinateurs, il n'y a plus de jeux de société en libre accès. On est sensé, aussi, ce désinfecter les mains après chaque consultation (mais je n'ai vu personne le faire, tout simplement parce qu'il faudrait du gel hydro-alcoolique sur chaque bibliothèque, et qu'il n'y en a qu'à l'entrée). Heureusement, il n'y a pas de sens de circulation, et on peut flâner dans les rayons, avec son masque sur le nez.

Du coup, j'ai rapporté deux livres parmi ceux-là (oui, même un livre qui était à moi, mais on me l'a rendu) avant d'emprunter autre chose:

La bibliothèque des coeurs cabossés est une histoire fort sympathique, avec, nécessairement, plein de références de lecture. Et je vous conseille vivement le livre d'Olivier Truc, très bien décrit par le bandeau. J'ai été captivée presque de bout en bout (le rythme ralentit au milieu, mais c'est très bien écrit).

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Nostalgie du dimanche (6)

 (9 août)

J'ai encore un appareil capable de lire des cassettes audio.

Et bien sûr, j'ai encore des cassettes. Celles que j'avais achetées, ou qu'on m'avait offertes. Celles que j'ai enregistrées moi-même, en faisant mes propres compilations de CD (ou de disques vinyle!). Les premiers balbutiements du Pirate et ses premiers mots sont aussi sur des cassettes que nous réécoutons parfois.

Comme je n'écoute pas (encore) de musique avec mon téléphone, cet appareil m'est bien utile, quand je veux un accompagnement sonore pour faire un peu de rangement, ou juste pour délirer. Seulement, comme il n'est pas tout jeune, le volume est difficilement réglable: c'est soit trop fort, soit peu audible. Mais au moins, au bout d'une demie-heure ou de trois quarts d'heure, on est obligé de passer à autre chose. C'est l'avantage de ces vieux engins: il y a un moment où ça s'arrête tout seul...

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Le vendredi, c'est écologie (mais, si, souvenez-vous!)

 (7 août)

L'an dernier, la rubrique estivale se voulait écologique, et je vous avais déjà parlé de mes essais de shampooing solide. Le petit bout de shampooing est terminé, mais j'en ai reçu un autre à Noël. Je crois qu'il vient de chez Nattes, hure et découvertes; il est plus plat, mais aussi plus large: il y a donc plus de matière, et c'est plus pratique. Et puis, il mousse plus. Je dirais que son seul défaut, c'est d'être vendu dans un emballage en plastique (pas celui que vous voyez sur la photo, qui est récupéré d'un dentifrice en poudre qui ne m'a guère convaincue, mais une simple pellicule de cellophane).

A gauche sur le cliché, vous voyez aussi un pain hydratant au beurre de cacao. En hiver, il est un peu dur, mais en ce moment, il fond sur la peau et est agréable à appliquer. Et puis, forcément, son odeur rappelle vaguement celle du chocolat (elle peut être un brin écoeurante, aussi: il ne faut pas trop en mettre). Ce qu'il y a de bien, c'est que ma boutique de vrac vend désormais ce produit, sans emballage. Et comme il diminue quand même assez vite, ça va être bien commode pour ne pas être à court.

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Aventures bancaires

(4 août)

Il y a quelques jours, je suis allée à la banque avec le Pirate pour lui ouvrir le compte courant dont il aura certainement besoin l'an prochain. Je voulais photographier la porte, où cohabitent curieusement, mais de façon prévisible, le vieil autocollant avec un visage masqué rouge et un visage découvert vert ("espace sécurisé") et deux affichettes au format A4, "espace protégé" (avec un visage masqué) et "port du masque obligatoire", mais mon téléphone a obstinément refusé de sortir du mode veille en entrant comme à la sortie.
Pour ouvrir un compte en France, maintenant, il est obligatoire de certifier qu'on n'est pas Américain des Etats Unis. Tout ça parce que ces arrogants ont une loi fiscale qui dit que tout malheureux possesseur de la nationalité américaine doit payer des impôts là-bas, même s'il n'y réside pas. Le Pirate a la nationalité canadienne, ce qui l'autorise sûrement à entrer aux USA sans visa, mais il n'est pas citoyen des Etats Unis, donc tout va bien. La banquière n'était pas très vendeuse, elle n'a pas insisté pour qu'il ait une carte avec un visuel pour un coût prohibitif, elle n'a même pas tenté le coup avec moi, alors qu'il va falloir renouveler ma carte aussi. Elle n'a pas non plus proposé l'ouverture d'un livret jeune pour Numérobis, alors qu'une autre me l'avait fortement conseillé quand le Pirate avait son âge. Peut-être qu'ils ont des instructions pour éviter les frais, en ce moment?
Elle a demandé au Pirate des informations confidentielles pour qu'on l'identifie s'il oubliait son mot de passe. Et les informations qu'il a données, je les connais pour au moins un élève de mon lycée. Car je sais connais le nom de jeune fille de sa mère (étant donné que je connais son oncle). En fait, en y réfléchissant, cette question est de moins en moins secrète. Il y a beaucoup d'élèves qui portent le nom de leurs deux parents. Et des couples non mariés qui ont des enfants, sans parler de ceux qui ont divorcé et dont la mère a repris son nom de jeune fille. C'est une question pour les vieux, ça...
En rentrant, j'ai trouvé une lettre du Crédit Félin (qui n'est pas ma banque, mais celle de mes parents). J'y suis co-détentrice d'un compte consorts (à mon nom de jeune fille, que donc ma postière connaît), sans trop savoir qui sont encore les autres détenteurs. Il faudrait que j'aille à Paris pour comprendre un peu mieux de quoi il retourne, parce qu'il y a aussi un portefeuille (d'actions). En tout cas, la lettre, je ne l'ai pas comprise. On me dit, je cite, que "compte tenu de la parité, vous avez reçu le nombre de parts immédiatement inférieur éventuellement assorti d'une soulte en espèces représentant la valeur de la fraction formant rompu évaluée au jour de la fusion". Et si je ne suis pas d'accord, je peux le faire savoir...
Bon, et sinon, j'ai lu ça, et c'était nettement plus intéressant:


(Même si, pour être honnête, j'ai un peu peiné sur le roman du prix Nobel de littérature, pourtant plein d'humour.)

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Nostalgie du dimanche (5)

(2 août 2020)

Mes enfants n'aiment pas ramasser l'herbe après la tonte. Moi, si. Peut-être parce que cette activité mécanique est reposante pour l'esprit. Mais sans doute aussi parce qu'elle me rappelle mes étés au Canada. Je ne suis pas sûre de l'avoir fait souvent, en fait, mais je me souviens avoir ramassé l'herbe que mon père ou mon oncle venait de tondre, dans le jardin de mes grands-parents, avec un râteau à longues dents (un râteau à feuilles mortes?).






L'été, beaucoup de choses me rappellent le Canada. C'est normal, dans la mesure où j'ai passé là-bas presque tous mes étés, étant petite. Alors, les matricaires (vous pouvez chercher l'article en demandant à Blogger), l'odeur du bois dans les combles chauds, celle de la confiture de fraises en train de cuire, et même celle de la "cave" font remonter des images de chez ma grand-mère ou de chez une de mes tantes.

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