En passant vite fait

(28 juin)

Je suis en train de peaufiner la correction de mes 70 copies de bac, et j'attends en particulier une réponse officielle quant à un petit soucis dont je vous parlerai sans doute lorsque je saurai quoi faire (ça promet d'être instructif). Ensuite je préparerai mon pestacle de danse, et puis je m'occuperai de l'inscription du Pirate dans son lycée sportif (il sera interne à la rentré prochaine) avant de présider un jury de bac. Mais en attendant, voici deux photos qui vont ramener un peu de soleil, puisqu'elles datent de l'épisode caniculaire.
D'abord, mardi dernier, pendant que les candidats planchaient dans des salles surchauffées (et numérotaient leurs pages n'importe comment), moi, j'avais la plage pratiquement pour moi toute seule:
Bon, il faut dire que j'y suis allée en matinée et que je suis partie quand il a commencé à faire chaud. Et puis, je dois admettre aussi que l'eau pleine d'algues en suspension, si elle était bien fraîche, n'était pas pour autant agréable...
L'autre photo est un chouïa plus ancienne: K. m'avait emmenée faire la bise à un ambassadeur sur un site où il fallait montrer patte blanche pour entrer.
Cette danse du khanjar (non, P'tit Mousse, pas du Ninja!) date donc du vendredi précédent, en plein Ramadan. N'empêche que voir des Omanais jouer de la cornemuse sur un bateau à Brest, ce n'est pas donné à tout le monde. (Pour en finir avec les clichés: sur ce bateau école venu du Golfe, le tiers des élèves sont des filles; les sous-off français en visite étaient une quinzaine, avec seulement deux femmes, dont une qui parlait très mal anglais; et on veut leur donner des leçons?)

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Nordine Hateur

(23 juin)

Oui, les gens, je sais que je donne l'impression de vous négliger un peu.
Mais c'est la faute de la météo, d'abord: quand il fait chaud, la température dans la pièce où je travaille peut atteindre 34°. Avouez que ce n'est pas vivable. J'ai surveillé les épreuves du bac lundi dans des conditions similaires, et je dois dire que j'ai été bien contente de pouvoir enfin sortir: dehors, au moins, il y avait un peu d'air. Mais ça tombe bien, la canicule est finie (c'est pour ça qu'ils viennent de lancer les spots de prévention, ils sont toujours à l'heure, avec ce genre de campagne), je vais pouvoir corriger les copies que je récupère cet après-midi...
Je dois vous dire aussi que Nordine est un peu capricieux, en ce moment. Outre sa lenteur légendaire, le voilà maintenant qui refuse d'ouvrir les photos que je voudrais pouvoir vous montrer. J'ai tenté le redémarrage, mais cela ne suffit pas. Peut-être reviendra-t-il à la raison d'ici quelques jours? En attendant, vous pouvez toujours profiter des températures plus clémentes pour aller vous promener dans le monde réel, ce week-end.
A bientôt, et merci pour vos commentaires sur les bateaux en cartons.

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Mon petit grain de folie

(16 juin)

Quand j'étais plus jeune, j'étais très chiante et surtout, plutôt coincée. Je ne l'étais sans doute pas lorsque j'étais enfant, mais j'ai certainement été une adolescente mal dans sa peau. La fille qu'on invitait rarement aux "boums" parce qu'elle n'osait pas danser, c'était moi. Il faut dire aussi que j'habitais loin, et que donc, j'étais sommée par mes parents (auxquels j'obéissais) de rentrer tôt. Parce qu'une jeune fille de 14 ou 15 ans toute seule dans le métro, à 11 heures du soir, c'est un peu étrange... Je n'allais pas aux concerts de rock, sauf celui de Sting au POPB, avec Phil Collins à la batterie. Si j'ai mis les pieds trois fois en "boîte" dans ma vie, c'est le maximum. Je n'ai jamais porté une cigarette qui ne soit pas en chocolat à la bouche. Un joint non plus, a fortiori. Et je ne bois toujours pratiquement pas d'alcool. Ennuyeuse, la fille, je vous dis.
 L'avantage, c'est que je ne me suis pas sentie privée, quand il a fallu préparer des concours. Et c'est peut-être ça qui m'a permis de rentrer si vite dans l'Education Nationale (quelle drôle d'idée)!
(premiers ex aequo)
Au début de ma carrière, j'étais encore assez pointilleuse sur mon image, je faisais attention à la manière dont je m'habillais et me coiffais pour que les élèves me prennent au sérieux. J'avais encore peur de paraître ridicule.
Cette peur m'a quittée. Sinon, je ne danserais pas avec des filles qui pourraient être les miennes. Et je ne me serais pas pliée non plus au mot d'ordre lancé par une collègue pour le dernier jour: "on se met de la couleur dans les cheveux". Moi qui me maquille si peu et n'ai pas encore songé à la moindre teinture (pourquoi faire, je dois avoir dix cheveux blancs au maximum?), je me suis procuré deux longues mèches violettes que j'ai accrochées dans mes cheveux.
Et puis, cette année, je me suis lancée dans la participation à la régate des bateaux en cartons de Douarnenez. Nous y allons chaque année, et jusqu'ici, c'est le Pirate qui pagayait. Mais pour cette édition, il avait décidé de ne pas le faire, alors je me suis dit que je pouvais prendre le relai, histoire d'accompagner le P'tit Mousse qui, lui, voulait absolument son bateau. K. a donc réalisé une chaloupe en pliant un grand carton, puis il en a judicieusement renforcé le fond. Si l'embarcation ne payait pas de mine, beaucoup ont été surpris par sa capacité non seulement à flotter, mais aussi à aller assez vite sur l'eau.
Quant à moi, j'étais déguisée en chat (Numérobis a trouvé ça moche), et je l'ai trouvée plutôt maniable, cette chaloupe. Après un (très) mauvais départ, nous avons quand même fini quatrième de notre course (devant les indiens, mais derrière Super Mario).

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Retour à la maison

(14 juin 2017)

Depuis hier midi, je joue les femmes au foyer. Plus d'élèves, pas encore de copies de bac (ni de surveillance): je suis libre de mon temps.
Ce qui ne veut pas dire que je ma la coule douce et que je passe mon temps à la plage, nous sommes bien d'accord.
En dehors de ma séance hebdomadaire de piscine (je nage plus d'un kilomètre, désormais), j'ai eu fort à faire. Du ménage, bien sûr, et ce d'autant plus que j'avais un peu négligé ce chapitre la semaine dernière. Et puis, j'ai fait taxi pour conduire les enfants à la danse, à l'oral du brevet et chez le dentiste. J'ai repassé le linge qui attendait depuis trois semaines (heureusement que je ne repasse pas tout!), et comme j'ai fait deux machines, une nouvelle pile commence à se former. Il va falloir le plier, ce linge, aussi. Deux trois courses, et puis j'ai pu préparer le premier gâteau chocolat-framboises de la saison (c'est le P'tit Mousse qui a cueilli les framboises); on le mange ce soir.
Bon, il me reste encore pas mal de papiers à trier et à ranger avant de pouvoir utiliser mon bureau sereinement pour corriger le bac. Mais je me sens un peu en vacances, et ça fait du bien.
(Je ne veux pas dire que les femmes au foyer ne font rien; tenir une maison, c'est du boulot. Mais le fait d'avoir une organisation différente et un peu moins contrainte me repose.)

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De toutes les couleurs

(11 juin, n'oubliez pas d'aller voter!)

Chez nous, il y a plein de candidats, et les bulletins s'ornent de noms de couleurs, ou colorés eux-mêmes, la preuve:
Du vert, du rose, du brun, du noir ("du", en breton), et deux prénoms difficiles à identifier. La candidate insoumise (que l'on peut voir dans le clip officiel) se prénomme Jugdeep, et Gogole n'a rien su me dire sur ce prénom. On ne trouve que des Jagdeep, qui sont des garçons (et ce prénom signifierait "lumière de l'univers en sanscrit")... Quant à Uisant, ce pourrait être un équivalent de Visand ou Wisand, roi des Hérules au VIième siècle et allié de Byzance contre les Goths (les Ostrogoths l'ont finalement battu, me dit Wikitruc); à moins que ce prénom ne fasse référence aux Hébrides: il y a un groupe d'ïles qui s'appelle Uist, et cela nous rapproche quand même plus des Celtes (j'ai trouvé un autre Uisant avec un patronyme très breton, grâce à Gogole). Un prénom gaélique rare, en somme.
(Pour ceux qui trouveraient qu'il y a peu de candidats: je n'ai pas photographié tous les bulletins, et d'ailleurs, je crois que nous n'avons pas reçu celui de LO.)

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Comment présenter une copie de bac

(9 juin 2017)

(Remarque de 2020: cet article concerne les copies du bac "ancien modèle"; la partie sur les en-têtes n'est pas valable pour les E3C...)

Cher candidat, chère candidate,
toi qui t'apprêtes, dans quelques jours, à passer les épreuves écrites, que tu sois en première ou en terminale, laisse-moi te donner quelques conseils.

Tout d'abord, il te faudra remplir l'en-tête de ta copie. Un en-tête pour chaque copie. Donc, si tu écris 15 pages en philo, il te faudra remplir 3 en-têtes. Avec pour commencer le nom de l'examen que tu passes. Le baccalauréat, donc. "BCG" pour les séries générales, ou "BTN" pour les séries technologiques. Mais "baccalauréat", avec deux "c", ça ira très bien. Il faudra aussi que tu indiques la session ("juin 2017", ou "2017"), et l'académie où tu passes les épreuves. Ton nom et ton prénom, ça, tu dois les connaître, ainsi que ta date de naissance (à cause des homonymes). Ton numéro de candidat est sur ta convocation, et aussi sur la petite étiquette qui est collée sur ta table. Bon, j'espère que tu connais aussi ta série. Et que tu sais quelle épreuve tu passes. La première, c'est "philosophie", pour les terminales de toutes les séries.
Mais il y a toujours un ou deux candidat(s) pour demander ce qu'il faut mettre à côté de "spécialité". Si tu es en première, honnêtement, on s'en fiche. Surtout qu'en ES ou en S, tu n'as pas encore suivi le moindre enseignement de spécialité. C'est pour les terminales. Et donc, ça peut être "mathématiques" si tu suis l'option maths, ou "Sciences Politiques", ou "SVT", ou "Ressources Humaines", ou que sais-je encore? En tout cas, pour toutes les épreuves où les sujets sont différents suivant l'option choisie, il vaut mieux remplir cette case.
Une "case", à proprement parler, il n'y en a qu'une, pour le "repère de l'épreuve". Pas de panique. Ce code figure sur le sujet qu'on va te distribuer (et non sur l'enveloppe qui le contient). Cette année, il devrait commencer par 17, puisque nous sommes en 2017. Suivent une série de lettres et de chiffres qui correspondent à la matière (FR pour le français, je crois), au type de bac (GE ou TE), éventuellement à la série, et toujours au lieu où tu passes (MLR pour "métropole", si je ne m'abuse). Le 1 final signale le premier sujet, un 2 est un sujet de secours.
Et voilà, tu n'as plus qu'à recommencer pour la deuxième moitié de l'en-tête. Oui, il faut remplir en double, parce que, vois-tu, la partie haute sera découpée avant envoi aux correcteurs. Autrefois, on perforait les côtés pour inscrire un numéro d'anonymat (c'est pour ça qu'il ne faut "rien écrire dans la partie barrée"). Aujourd'hui, on colle juste une étiquette, avant la découpe, qui porte donc un numéro d'anonymat, en double. Le correcteur ne reçoit que ceci:
Plus de nom, plus d'académie (certaines langues rares sont corrigées au niveau national), et plus de numéro de candidat. Ca évite que ma collègue puisse me refiler le numéro de son fils, par exemple. Et, à moins que ces andouilles du lycée Chaptal mettent encore un bordereau dans l'enveloppe avec les copies, l'anonymat est garanti. Sur cette photo prise l'an dernier, tu vois aussi le repère de l'épreuve, inscrit en haut à droite du sujet. Habituellement, il est plutôt en bas (et à gauche), mais peu importe.
 Et voilà! Il n'y a plus qu'à rédiger.

Pense à sauter des lignes, s'il te plaît, même si tu écris lisiblement. C'est beaucoup plus agréable à lire.




Souviens-toi que le correcteur a un certain nombre de copies à corriger, en un temps assez limité (surtout pour les dernières épreuves, puisque tout le monde doit rendre ses notes en même temps).

Il vaut donc mieux faire bonne impression.
Surtout si ton écriture n'est pas très jolie...
Soigne autant que possible la présentation, sépare bien les exercices, souligne ce qui te paraît important ou change de couleur, mais évite d'en faire trop. Le fluo, par exemple, ce n'est pas forcément une bonne idée. Surtout si tu écris au stylo-plume, regarde:
Eh oui, ça efface!
Une copie lisible sans faire mal aux yeux fera nécessairement meilleure impression qu'une copie en pattes de mouches (je n'ai pas d'exemple de vraie copie illisible à te présenter, parce que j'ai la chance d'avoir corrigé des séries pleines de filles; pardon pour ce préjugé sexiste, il y a aussi des garçons qui écrivent très bien.)

Enfin, n'oublie pas du numéroter les pages. Seulement celles sur lesquelles tu as écrit: le correcteur n'est pas stupide, il sait qu'il y a 4 pages dans une copie, et 8 si tu en rends deux. Mais si tu n'écris que sur la première page de la deuxième copie, ça veut dire que ton devoir comporte 5 pages, à numéroter de 1/5 à 5/5. Ca permet de vérifier qu'on a toutes les copies d'un candidat, et, si la présentation laisse des blancs en fin de page, le correcteur pensera à tourner la page pour trouver l'exercice suivant.

Bon courage!

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En salle des profs

(6 juin)

Qui dit fin d'année, dit aussi grand ménage dans les casiers, qu'il faut vider avant les vacances, puisqu'ils sont réattribués chaque année en fonction de l'ordre alphabétique (qui, s'il ne varie pas dans l'absolu, présente des variations dues aux départs et aux arrivées).
Avant qu'il ne soit trop tard, je voulais vous présenter quelques manières d'investir un casier.
Voici tout d'abord le casier en bazar:





Je dois dire, à la décharge de la collègue, qu'elle cumule diverses fonctions, dont celle de professeur principal, ce qui génère pas mal de paperasse à rendre ou à récupérer.
Et je précise aussi qu'elle avait sous mes yeux fait du rangement dans son casier deux jours avant que je ne prenne cette photo.

A ce casier peu ordonné correspond une version plus "alignée": le casier d'une collègue qui part à la retraite en fin d'année et ne voir donc pas l'intérêt de s'occuper de tous les spécimens qu'elle a reçus:







Vous noterez la présence d'un des tabliers bleus évoqués précédemment, dans ce casier.




Plus original, il y a le casier agencé comme un placard de cuisine:
La mallette au premier plan contient un service à café avec cafetière de voyage, dont le collègue se sert quant il mange le midi, non pas à la cantine, mais dans le coin-cuisine de la salle des profs.
Voici aussi le casier qui sert de fourre-tout (je soupçonne fortement ce sac de contenir des affaires de plage):

Et enfin, bien sûr, mon casier. Avec une tasse pour le thé de la récréation ou du midi, des écouteurs pour travailler en paix (et sans déranger les collègues) quand je fais des montages en salle des profs (habituellement, j'essaie de faire ça chez moi ou dans ma salle, mais les logiciels y sont plus récalcitrants que dans la salle commune), et une petite trousse avec des trucs de fille, au cas où.

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Trocs

(4 juin)

L'autre jour, j'entendais deux collègues discuter d'un échange improbable: l'un voulait confier sa fille adolescente (et insupportable) à l'autre, en échange de la garde, à vie, d'un chat un peu caractériel. Je dois dire que c'est le troc le plus original dont j'aie entendu parler dans une salle des profs.
Pourtant, j'en ai vu, des trafics, dans ce genre d'endroit: du miel, du fromage de chèvre, des plantes plus ou moins vertes, des CDs ou des livres (à rapporter ou pas), des conserve de maquereau, des oeufs frais, des places de concert, des vêtements de ski pour les enfants, des pots de confiture, sans parler des chocolats et brioches régulièrement vendus pour financer les voyages scolaires... Certains collègues donnent ou se débarrassent, d'autres font des courses sur un marché meilleur qu'un autre, d'autres encore vendent leur production sur ce circuit parallèle.
Dernièrement, la lingère de l'établissement a, avant de partir en retraite, vidé les réserves. Nous avons vu arriver des piles de tabliers, des grands blancs bien couvrants, des plus petits, des tabliers de service à l'ancienne ("comme les Mormons", a dit une collègue) et des bleu rayés. Comme nous avions l'autorisation de nous servir, je dois dire que je ne me suis pas privée. Les tabliers "Mormons" étaient particulièrement beaux, bien qu'un peu compliqués à attacher: si on veut les croiser dans le dos pour faire joli, il faut enfiler les rubans dans les passants dans son dos. Mais ça vaut la peine, non?

(Z'avez vu les poches?)
En revanche, quand on nous a parlé des centaines de couvertures qui restaient de l'époque où l'internat les fournissait encore, nous avons suggéré de les donner plutôt à une association. Parce que, franchement, il y a des gens qui ont plus besoin que nous d'une couverture, et que ça coûte un peu plus cher qu'un tablier en coton (quoique, dans une brocante, peut-être pas).

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Gratures

(1er juin)

Ce n'est pas que je vous oublie, les gens, c'est juste que la fin l'année approche, et que les conseils de classe, bulletins et livrets à remplir se multiplient, sans parler du pestacle de danse du P'tit Mousse qui s'en vient à grands pas.
Aujourd'hui, j'ai quand même un peu de temps pour vous parler de mes oreilles. (Chacun ses problèmes. Âmes sensibles, passez votre chemin.)
Ca fait une bonne douzaine d'années que j'ai des "gratures" dans les oreilles. Ca me démange, je gratte, ça fait des croûtes, et vous imaginez la suite... La situation c'était un peu améliorée pendant l'une de mes grossesses (la deuxième, je crois), mais depuis, le mal était permanent. Enfin, avec des périodes de grattage plus ou moins intensif quand même. J'hésitais, quant au diagnostic, entre un eczéma et du psoriasis, parce que j'avais le même genre de plaques sur les genoux, et que leur aspect s'améliorait au soleil, comme il paraît que c'est le cas pour le psoriasis. Et puis, avouez que regarder dans ses oreilles, c'est un peu compliqué. Vous me direz, je n'avais qu'à montrer lesdites oreilles à un médecin. Je me demande pour quoi je ne l'ai jamais fait.
Mon Papa, qui a des plaques d'eczéma, et qui les a montrées à son médecin, lui, m'a dit que ce médecin lui avait prescrit une crème à la cortisone. Il se trouve que mon ORL m'en a prescrit une aussi, pour ma cicatrice, et que, quand je suis allée la chercher à la pharmacie, la pharmacienne m'a demandé si c'était pour mettre dans les oreilles. Et là, ça a fait "tilt". Je me suis dit que je pouvais toujours essayer, après avoir consulté la notice.
Pour faire le test de manière scientifique, j'ai commencé par n'appliquer la crème que dans l'oreille gauche. Et au bout d'une semaine, miracle, elle était presque redevenue normale.





Alors que, dans le même temps, l'oreille droite continuait à me gratter. Mais un peu moins tout de même.
Sans doute le fait de supprimer le problème d'un côté a-t-il détourné mon attention, m'empêchant d'aggraver l'état du pavillon. Néanmoins, les lésions étaient toujours là.

J'ai continué à mettre de la crème, avec un peu moins d'assiduité toutefois, du côté gauche. J'ai même totalement arrêté depuis deux jours; et rien ne se passe. Les gratures ne reviennent pas.
En revanche, il a fallu se rendre à l'évidence: l'état de l'oreille droite empirait, et je viens de commencer le traitement, qui s'impose.
beurk
Comment ai-je pu vivre aussi longtemps avec ça?

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