Déviation

 (26 juillet)

Il y a quelques temps que je n'avais pas fait ma promenade du dimanche. Le boulanger est parti (un peu précipitamment, pour raisons de santé) à la retraite, et puis, il y a des travaux.


Alors, bien sûr, je ne suis pas une voiture, et je pourrais considérer que le barrage de la route ne me concerne pas. Néanmoins, la dernière fois que je m'étais aventurée dans cette voie (à gauche), il y avait des engins de chantiers, un trou en plein milieu de la chaussée, et des hommes munis de gilets réfléchissants et de casques. Il m'avait donc paru plus prudent de chercher un autre chemin.

En prenant sur la droite, on arrive sur une impasse. Mais je savais, pour avoir suivi un jour une randonnée accompagnée, qu'il était possible de trouver un passage. Et des flèches (dans l'autre direction) indiquaient qu'il y avait eu, au moins de façon provisoire, un parcours.

Effectivement, au bout de l'impasse, une entrée de chemin. Et le département a pensé à moi.

J'ai donc poursuivi. Je dois dire que le sentier est assez peu fréquenté, si l'on en juge par la végétation qui repousse. Et il débouche sur... rien. Une intersection en T, que j'ai d'abord prise vers la droite, avant de me rendre compte qu'on n'arrivait nulle part. Alors j'ai continué dans l'autre sens, en longeant ce que j'ai appris depuis être la plantation pour une future "ceinture verte" autour de mon village.

Ce que vous ne voyez pas très bien, à cette distance, ce sont les plants des arbres qui doivent devenir une "forêt urbaine". Ils sont certes très alignés, mais j'ai vérifié, il s'agit des différentes espèces. Ce n'est donc pas une bête monoculture.

Bébé chêne deviendra grand.

Bébé frêne (?) aussi.

Et ceci est peut-être un petit orme.

Il a fallu chercher un peu la sortie de cette pépinière, aussi bien lors de mon premier passage qu'à ma deuxième tentative, mais elle était là:

Ce qu'on ne voit pas sur la photo, c'est qu'il y a une forte pente, de l'autre côté du talus, et que l'endroit n'est pas tout à fait aménagé. Cependant, j'ai réussi à passer sans me casser la figure. Je m'inquiétais un peu, la deuxième fois, parce que j'entendais les engins du chantier. Je ne m'étais pas rendue compte qu'entre mon premier passage et le deuxième, une dizaine de jours plus tard, les travaux s'étaient déplacés d'une route à sa perpendiculaire.

Et effectivement, cette fois, les engins étaient en bas du petit bois.

Heureusement pour moi, ils étaient juste à la limite du débouché du sentier sur la route.

(Au premier plan, l'escalier en rondins qui facilite la descente; le chemin se termine juste là où sont posés les godets... et par chance, je voulais poursuivre vers la droite.)

La bonne nouvelle, c'est qu'avec le chantier derrière moi, j'avais la route pour moi toute seule.

Manifestement, ce sont les canalisations d'eau qu'on renouvelle.

J'ai poursuivi sur mon chemin habituel, en passant par le petit verger partagé installé par la commune voisine.

C'est un bel endroit, mais il y manque un banc, ou même une table de pique-nique.

Ensuite, je suis passée à côté de ce jardin en friche, et j'ai mangé les premières mûres de l'année.

Il faudra revenir pour en cueillir, si je veux faire des confitures (il y a également des sureaux, sur ce parcours).

En attendant, je suis rentrée chez moi par la route plus urbaine.

Je sais qu'il est dans les projets de l'association locale de randonnée de faire baliser un chemin, je pense que le tracé est en cours d'aménagement et que j'en ai emprunté une partie. Ca devrait être une balade plutôt sympathique.


(En relisant le début de ce message, je me rends compte qu'on pourrait presque y voir une métaphore de la situation politique actuelle...)










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1 Commentaires:

At 8:50 PM, Anonymous Béatrice a bien voulu donner son avis...

On va vous prêter le Club Vosgien pour baliser les chemins ;-)
Belle semaine et belles promenades !

 

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