Bienvenue en Absurdie

 (30 septembre)

Pour entrer au lycée du côté professeur, par le grand portail qui permet d'accéder au parking, il faut composer un code.

Pour éviter les intusions intempestives (Vigipirate est à l'oeuvre), et théoriquement aussi pour empêcher les élèves d'entrer ou de sortir par cet accès (ce qu'ils ne se gênent pas de faire quand ils en ont l'occasion), les chiffres sont modifiés régulièrement.

Mais il est interdit de communiquer ce précieux césame par écrit aux professeurs. Non, il vaut mieux déranger sans arrêt la secrétaire en faisant défiler dans son bureau tous ceux qui n'ont pas la chance d'être équipés d'un bip (denrée rare, disponible en contrebande uniquement, puisqu'il est manifestement hors de question d'en fournir aux nouveaux arrivants depuis des années).

Résultat: ceux qui ont été mis au courant les premiers transmettent le code, assorti ou non du moyen mnémotechnique pour le retenir (1802, c'était paraît-il la date de mariage d'un des CPE; pour nous, ce fut surtout l'année de naissance de Victor Hugo; 1984 était parfait au moment des premières mesures sanitaires contre la Covid).

Il se peut que des oreilles indiscrètes entendent les chiffres magiques, mais qu'importe.

Une fois, l'an dernier, le nouveau code était était écrit en grand sur un tableau visible de l'extérieur.

Vendredi soir, le numéro à retenir pour le lundi suivant était scotché sur le boitier pour le composer, à la sortie du lycée. En toute discrétion, là encore.

Parfois, les personnes qui connaissent le code le hurlent à celles qui sont coincées dehors.

Mais bien sûr, communiquer ces quatre chiffres dans un mail adressé aux personnels serait trop dangereux pour la sécurité de l'établissement.

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Quelle coïncidence!

 (27 septembre)

En arrivant à la piscine, j'ai entendu le maître-nageur siffloter le générique des Brigades du Tigre, ce qui confirmait l'idée qu'il doit avoir à peu près mon âge.

Ce qui est amusant, c'est que, pas plus tard que samedi, j'ai regardé les deux premiers épisodes de la série avec le P'tit Mousse. En effet, je n'ai pas la télé, mais j'ai quelques DVD et un lecteur ad hoc.

Petite, j'étais fan du commissaire Valentin, de Terrasson et Pujol. Et aujourd'hui, je m'aperçois qu'il y a une certaine parenté entre eux et le commissaire Murdoch du Canada: ils sont ancrés dans un contexte historique et utilisent des techniques nouvelles pour enquêter. Et Valentin est aussi incorruptible que Murdoch.

Cependant, il faut bien reconnaître que les effets spéciaux, des postiches aux explosions, ont quelque peu vieilli. Et je ne sais pas si les spectateurs d'aujourd'hui apprécieraient encore le côté éducatif des commentaires en voix-off...



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Comment économiser au moins 200 euros

 (23 septembre)

Il y a longtemps, j'ai eu un abonnement à l'Opéra de Paris. Ou j'y ai acheté des billets. J'ai donc un compte, ils ont mon adresse mail, et je reçois régulièrement des invitations à aller voir des spectacles (y compris en ligne pendant la longue période de fermeture).

Le dernier message annonçait l'ouverture des réservations pour les démonstrations de l'Ecole de danse et Don Quichotte. Et c'était parfait, je pouvais voir un spectacle un samedi et l'autre le lendemain, une fin de semaine où je n'avais pas les enfants.

C'est alors que j'ai voulu me renseigner sur les possibilités de voyage en train.

Et que je suis tombée des nues. D'après Non Hassan Céhef, il n'y a pas de train pour rentrer de Paris le dimanche 12 décembre. Un autre site commercial m'indiquait que je pourrais rentrer en bus, mais de nuit (et il n'est pas du tout certain que je réussirais à dormir). Comment se fait-il qu'il n'y ait pas de train? Pourtant, la page des horaires de Hassan Céhef indique plusieurs TGV ce jour-là. Alors comment se fait-il qu'on ne puisse pas réserver? Est-ce que les trains sont tous déjà complets? Est-ce que le logiciel de recherche est stupide au point de ne pas me proposer de changer à Rennes? Est-ce que les réservations ne sont pas encore ouvertes pour le mois de décembre?

Je n'ai pas essayé de passer par la sous-préfecture plus au Nord. Je me suis dit que, de toute façon, je n'avais pas un sou en trop à dépenser. Et que, entre le prix des places dans des catégories qui permettent de voir quelque chose, la nuit d'hôtel et le trajet, j'en aurais eu pour 200 à 300 euros.

La complexité de la recherche internet m'a donc permis une relative économie.

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Qui suis-je?

(20 septembre 2021)

Peu après la rentrée, j'ai signalé à l'Education Nationale (côté usagers) la séparation des parents de mes enfants. J'ai donné ma nouvelle adresse, et j'ai accolé mon nom de jeune fille patronyme à mon nom d'usage.

Et puis, un jour de la semaine dernière, je n'ai pas réussi à me connecter à l'espace Pro_note du collège. J'étais pourtant sûre de mon mot de passe. J'ai fini par en demander la réinitialisation. Et dans le mail que j'ai reçu, il y avait un code à coller dans la fenêtre ouverte sur la page d'accueil du site et le rappel de mon identifiant. Qui avait changé.

Ah, mais on aurait pu me prévenir!

Il m'a fallu encore cinq ou six tentatives, avec le nouvel identifiant, pour arriver à créer un nouveau mot de passe (suffisamment sécurisé, comme si ça intéressait quelqu'un de lire les notes du P'tit Mousse).

Et sinon, je suis tombée sur ces propositions de personnalités à suivre. On voit qui est le plus populaire (et c'est bien mérité):



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Le retour du zéro déchet

 (16 septembre)

Il y a quelques temps déjà, je vous avais parlé de Bea Johnson, et de mon accord ou de mon désaccord sur un certain nombre de points.

Je voudrais aujourd'hui revenir sur l'épineux problème de la garde-robe et de la lessive.

Madame J. se vante d'avoir un minimum de vêtements (mais quand même une paire de bottes, alors qu'elle habite en Californie). Elle les lave une fois par semaine, et elle fait toutes ses lessives le même jour pour profiter du fait que le sèche-linge est déjà chaud quand elle y met sa deuxième (et sa troisième?) brassée de linge.

Alors, déjà, moi, si j'habitais en Californie, je ne suis pas sûre que j'aurais un sèche-linge. Ou alors, seulement pour faire sécher les draps en hiver. Mais il est vrai que comme cette famille ne doit avoir qu'une paire de draps pour chaque lit, il faut que ça sèche vite.

L'autre truc étrange, c'est le nombre de vêtements. Madame n'a qu'un soutien-gorge et 7 culottes assorties. Ses fils ont 7 t-shirts à manches longues pour l'hiver, et le même nombre de t-shirts à manches courtes pour l'été.

Un seul soutif? Elle le porte toute la semaine? Peut-être qu'en Californie, elle peut le laver le soir et le retrouver sec le lendemain matin, surtout s'il est en synthétique, mais c'est un risque que je ne prendrais pas ici, en particulier à l'automne ou au printemps quand il n'y a pas encore de chauffage. Quant à le porter un jour sur deux, pardon, mais c'est inconcevable pour moi.

7 t-shirts? Pour une seule lessive par semaine, il en faut un de plus, c'est mathématique. Parce qu'on a le septième sur soi le jour où on lave, et que donc, on ne peut pas le laver et le porter la semaine suivante.

Mais passons et ne chipotons pas.

Mon problème actuel, c'est que je n'ai pas de machine à laver. Et si, quand les enfants sont là, je peux aisément remplir une machine de 8kg à la laverie, c'est plus difficile les semaines où je suis seule.

Donc, heureusement que j'ai plus de linge que Madame J.

Néanmoins, je suis parfaitement d'accord avec son principe selon lequel on peut porter le même vêtement plusieurs fois. Alors je plie proprement le t-shirt ou la blouse d'un jour pour le / la porter de nouveau quelques jours plus tard ou la semaine suivante. Comme ça, je n'ai pas l'air de porter toujours la même chose. Et puis, pour limiter les risques de salissure en attendant la prochaine lessive, j'adopte ce principe tant décrié par Marie Kondo: je me change en rentrant, et je porte des vieux trucs moches quand je ne vais pas travailler.

Tant que le soleil veut bien sécher le linge à l'extérieur, ça va. Cependant, j'appréhende la saison de transition et l'hiver, parce que je ne vois pas trop comment je pourrai assurer la lessive pour les enfants. La cave est beaucoup trop humide pour que le linge y sèche (il y a pourtant un fil...) et je ne suis pas sûre qu'étendre au-dessus du parquet soit une bonne idée.


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Le voisin

 (14 septembre)

Je ne crois pas vous avoir présenté mon nouveau voisin:

Je ne sais pas au juste où ce gros poilu est sensé habiter, mais c'est le premier à être venu me rendre visite (il y a tout plein de chats, dont certains très mignons, dans les parages).

En fait, je crois qu'il considère plus ou moins le jardin comme le sien. J'ai même la désagréable impression qu'il y laisse quelques souvenirs...


La sixième maison de Flourig (par Flourig)

 (12 septembre)

Cet été, z'ai cru que la Madame, elle m'avait abandonnée. D'abord, elle est partie avec les enfants. Et puis les enfants sont revenus, mais pas la Madame. Zuste, des fois, elle passait prendre un truc ou deux et me faire un miniscule câlin.

Et puis elle a emballé des tas de çoses, et même des habits, et moi z'ai commencé à râler, passque ze voyais bien qu'elle allait s'en aller et ze voulais pas qu'elle m'oublie.

Et un zour, avec les enfants, y z'ont démonté le lit et y z'ont emporté les trucs que la Madame elle avait emballés, et aussi des meubles. Et moi ze me suis cacée, passque z'ai dézà déménazé plein de fois et z'avais pas envie de recommencer.

Mais le garçon qui est plus grand que la Madame, il m'a trouvée. Et y m'ont attrapée pour me mettre dans la boîte. Eh oh! z'ai dit, n'importe quoi, c'est pas passque Granit elle est plus là que ze dois aller me faire vacciner à sa place, le vétéhinaire, il a dit que z'étais trop vieille et qu'y fallait pas me stresser.

On est quand même partis sur la route du vétéhninaire.

Mais on est arrivés dans une autre maison, et la Madame, elle m'a fait sortir en disant que z'aurais plus besoin de monter et descendre les escaliers.

Mais moi, ze voulais visiter. Et trouver un coin tranquille pour dormir. Alors z'ai fait le tour du rez de çaussée, vite fait. L'avait plein de cartons et de meubles partout, et même pas de canapé, n'importe quoi. Alors ze suis montée à l'étaze. L'a des çambres, mais les lits, ils sont trop hauts pour moi. Alors ze suis montée dans le grenier. Trop bien, le grenier. Il fait çaud, et l'a des étazères avec de la place derrière pour se cacer, que les humains ils peuvent pas passer pour m'attraper. Z'ai passé plein de temps, là, au début.

Mais c'est pas pratique, passqu'y faut descendre deux étazes pour aller manzer. L'a une fenêtre bien, sur le cemin, on peut voir dehors en s'arrêtant sur une marce (ze descends pas trop vite, sinon ze tombe). L'a plein de fenêtres çouettes, dans cette maison. Même une grande qui fait aussi porte, comme dans la maison où on était avant celle où on était zuste avant. Moi, ze regarde dehors et ze vois des çats, mais y peuvent pas m'attaquer.

Ze suis même sortie faire le tour du zardin. Et des fois, z'ai envie d'aller dehors, mais pas trop; et la Madame, elle me laisse pas sortir quand elle part passque l'a pas de çatière pour rentrer. De toute façon, moi, z'aime pas les çatières. C'est rien qu'un truc qui permet aux autres çats de rentrer pour manzer mes croquettes.

Le truc le mieux, dans cette maison, c'est la çambre de la Madame. L'a pas de porte! Ze peux rentrer et sortir comme ze veux. Le plus dur, c'est de monter sur le lit. Passque, même si il est moins haut que dans la maison d'avant, moi, ze suis trop vieille pour sauter. Alors la Madame, elle a posé des trucs à côté du lit, comme ça, z'ai pas besoin de crier au milieu de la nuit pour qu'elle me prenne. Ze crie zuste le matin pour qu'elle se lève. C'est vrai, quoi, z'ai faim, moi!


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Embrouillaminis de rentrée

 (9 septembre)

A la rentrée, c'est toujours la même chose. Personne ne se rappelle du code du portail pour accéder au lycée. Alors on attend quelqu'un qui a une bonne mémoire, un bip (rare et précieux) ou qui a noté les chiffres magiques quelque part (et qui se souvient où)...

L'autre truc qu'on eu largement le temps d'oublier (à moins d'être revenu pendant les vacances; je dis ça, je dis rien, mais j'ai vu la voiture de l'ancienne maîtresse du P'tit Mousse devant l'école le... 17 août), c'est le code de la photocopieuse. Et là, j'ai eu une chance phénoménale: le dernier ordinateur sur lequel j'avais travaillé se souvenait de mon code. Je l'ai noté, pour être tranquille, en attendant que les photocopieuses fonctionnent correctement et qu'on ait du papier. (Personne ne semble avoir pensé que, si les élèves n'avaient pas leurs manuels tout de suite, nous aurions besoin d'encore plus de photocopies que pour une rentrée normale.)

Je n'avais pas oublié mes identifiants pour le réseau et pour Pro_notes. Mais c'est malin, mardi matin, le premier ordinateur auquel j'ai voulu me connecter m'a dit que mon mot de passe était trop vieux, et que je devais en changer. Du coup, maintenant, je dois réfléchir un peu avant de m'identifier.

Identifier les élèves, c'est la grande tâche à laquelle il faut s'atteler chaque année. En ce qui me concerne, je gagne toujours du temps sur les collègues, parce que je connais déjà les germanistes qui étaient au lycée l'an dernier. Donc, en dehors de quelques nouveaux en première (il ne semble pas y en avoir en terminale), je connais déjà les deux tiers de mes élèves. Mais je dois apprendre les noms et les prénoms des élèves de seconde. Et quand arrive la troisième fille d'une famille nombreuse, je retiens bien son nom, mais il me faut un certain temps pour imprimer son prénom. Et puis, si tous les élèves n'avaient pas des prénoms qui se ressemblent, ça irait mieux. (E)léonore, Elo(u)an(n), (E)lise, Noah sans h au masculin et au féminin... Sans parler de celle que j'ai appelée M. pendant un an et qui vient me dire que là, à partir de maintenant, elle voudrait qu'on l'appelle R. Et des terminales que j'ai en EMC, et qui sont beaucoup trop nombreux pour moi.

Bien que la rentrée ait eu lieu il y a une semaine, je n'ai pas encore eu tous mes élèves en cours. Parce que les classes ont été faites sans qu'on tienne compte des langues vivantes, et qu'ils y a 4 zozos qui se sont rendu compte au bout de trois jours que, tiens, il n'y avait pas d'allemant dans leur emploi du temps. Il va falloir les changer de classe.

Evidemment j'ai un emploi du temps un peu étrange, mais il présente quelques avantages. Bien sûr les élèves ne sont pas contents du leur. Quand on voit celui de Numérobis, on comprend. Chez nous, les élèves ont plein de trous, paraît-il. Dans le lycée plus chic (celui de Numérobis), ils n'ont pas d'heures sans cours, mais ils finissent plus tôt. Parfois beaucoup trop tôt. Est-ce vraiment intéressant de terminer à midi ou à 14h 30 quand le car scolaire qui vous ramène dans votre campagne ne passe qu'à 17h 45? (Heureusement pour Numérobis, une semaine sur deux, il pourra rentrer chez moi avec un bus de ligne dans l'après-midi.)

On fera avec. Mais en ce qui me concerne, je suis plutôt optimiste pour cette année. Bien qu'il y ait des chances que je sois très fatgiguée après mes interminables vendredis.

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(Prolonger) l'été

 6 septembre

Vous le savez (et maintenant vous comprenez mieux pourquoi), l'été a été difficile. Et en plus, il n'a même pas fait beau, sauf quelques petits jours au mois de juillet.

Alors, comme depuis dimanche le soleil sort enfin le bout de son nez, et que j'ai un lundi plutôt léger, j'en ai profité pour rattraper mon déficit en bonne humeur.

Dimanche soir, j'ai testé cette plage:

Marée haute, eau tiède. Mais beaucoup trop d'algues flottantes, on ne voyait pas ses pieds. Et puis je n'avais pas pris mon maillot de bain.

Alors j'ai récidivé cet après-midi, un peu plus au nord. (Avec principalement des retraités sur la plage, mais les familles sont arrivées après l'école, il ne fallait pas rater les derniers beaux jours.) L'eau était limpide et sa température agréable.

Aujourd'hui, c'était (enfin) l'été.

Il paraît que demain, il faut retourner travailler.


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Recommencer

 (4 septembre)

Quand on quitte une maison sans emporter la moitié des meubles, forcément, on arrive dans un logement un peu vide. La première chose que j'ai due acheter, c'est un frigo. Et avec ça, j'ai pu camper dans mon nouveau chez moi.

Néanmoins, dormir dans un vrai lit m'est vite apparu comme une nécessité. J'avais certes un cadre en bois massif, mais plus de matelas ni de sommier. Il a fallu en acheter des neufs. Il en fallait aussi pour les enfants. Et eux n'avaient même pas un lit...

Seulement, quand on emménage dans une location, il faut payer son loyer, plus la caution. Et comme je suis passée par une agence, il y avait encore des frais. Autant dire qu'en ce moment, je ne roule pas sur l'or.

La solution était donc très simple: il fallait trouver des meubles d'occasion. J'étais déjà chanceuse, parce que les propriétaires ont laissé un vieux cadre de lit, et que j'ai pu le recycler pour le P'tit Mousse. Bien sûr, j'ai consulté lebonqwoin. Mais comment déplacer un sommier ou une table dans ma voiture?

En allant faire un tour à Emmaüs (six assiettes, un saladier, cinq bols et un couvercle de casserole pour 6,50 euros), j'ai appris qu'ils livraient. Alors je suis retournée voir les meubles. J'ai été assez déçue par les tables, massives, sombres, et finalement peu nombreuses. Mais j'ai trouvé un lit pour Numérobis. Et il m'a été livré trois jours plus tard.

Le Pirate se contentera d'un sommier tapissier sous son matelas. De toute façon, il passe la plupart du temps à la sous-préfecture, dans sa chambre d'étudiant.

Pour la table, j'ai trouvé mon bonheur dans un magasin de troc, ou de dépôt vente. J'ai rapporté les chaises dans ma voiture, et j'ai profité du camion de déménagement pour aller chercher la table avec un de mes apprentis déménageurs. J'avais bien besoin de bras forts, elle était un peu lourde.

Ne restait donc plus, dans le mobilier important, que les bureaux des enfants. Je pense que la chambre du Pirate n'en sera pas équipée. Mais le collégien et le lycéen vont faire leurs devoirs chez moi, une semaine sur deux. Alors je continue à fréquenter mon site internet préféré.

Et puis, j'ai vu qu'il y avait un vide-maison pas loin, et j'ai décidé d'aller faire un tour. Une dame charmante vidait la demeure de ses parents. Elle était toute émue de se séparer de la table de travail de son papa, pour laquelle j'ai eu un véritable coup de coeur.

J'ai pris les deux chaises qui allaient avec, parce qu'un bureau sans chaise, c'est un peu ballot quand même, et aussi pour ne pas séparer cet ensemble. Et le P'tit Mousse les a adoptés immédiatement.

La dame était contente de donner une seconde vie à ces meubles. J'étais ravie d'avoir du mobilier pas cher, plutôt joli, et qui s'accorde bien avec la maison que je loue. Et le P'tit Mousse est heureux d'avoir son premier vrai bureau.




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