Non bébé!

(30 mai)

Lorsque nous avons déménagé, nous avons procédé pour le P'tit Mousse comme nous l'avions fait pour le Pirate en quittant le Nord: le lit a barreaux a été démonté, mais c'est un lit de grand qui a été remonté dans la nouvelle maison. Pas plus que pour son frère cet échange n'a posé de problème.
C'est que le P'tit Mousse est un grand, maintenant. La plupart du temps, quand je l'appelle "mon bébé à moi", il répond "non bébé". Sauf hier soir, parce qu'il avait besoin de câlins et qu'il voulait que je le prenne dans mes bras. Ce sont les bébés qui vont dans les bras. Les grands vont "a tè" et marchent tous seuls. Sans donner la main, même dans la rue, même pour traverser. Enfin, dans les représentations du P'tit Mousse, qui donc se fâche quand je veux lui tenir la main pour passer de l'autre côté de la rue.
En tant que grand, il a eu le droit la semaine dernière de quitter sa chaise haute pour une chaise normale (et donc trop basse pour lui). Cela faisait quelques temps qu'il tentait de prendre la place de quelqu'un d'autre, mais cette fois, c'est définitif. Notez que, comme les grands, il demande l'autorisation de "oti ta" (sortir de table" avant de se lever.
Pour quitter son lit, en revanche, il attend encore que je vienne le chercher. Cela ne m'étonne qu'à moitié: les deux grands avaient aussi mis un certain temps avant de se rendre compte que la disparition des barreaux signifiait la possibilité de se lever seul. Du coup, le P'tit Mousse attend patiemment dans sa chambre (alors qu'il a découvert aussi qu'il atteint les poignées de porte), le matin. Il n'y a que le Pirate qui fasse du bruit exprès en claquant sa porte pour signifier qu'il est réveillé et que c'est l'heure du petit déjeuner, là, non?

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La chaleur monte

(26 mai)

Quand nous sommes arrivés dans notre maison, il faisait froid. Encore plus froid si l'on se trouvait au niveau inférieur, lequel est, fort heureusement, muni d'une cheminée.
Notre nouvelle maison a quatre niveaux. Tout en bas, la partie la plus ancienne doit avoir plus de deux siècles (ce qui explique la grande cheminée). Du fait de différences de niveaux dans le terrain, cette pièce, qui sert de salon, se trouve être à moitié enterrée. Et donc, en ces jours de forte chaleur, elle a conservé une température fort agréable. C'est l'effet "cave".
Au-dessus du salon, la cuisine est installée sous le toit de cette partie antique. Elle est bien éclairée (par des velux) et reçoit, en même temps que la lumière, la chaleur du soleil. Il y a donc fait bien chaud pendant deux jours. De cette cuisine, il faut descendre quelques marches pour accéder à l'extension moderne, qui est construite perpendiculairement à la partie ancienne. Là se trouvent la salle de bain et les chambres des enfants. Celle du P'tit Mousse est exposée à l'Ouest. Il y faisait 14° quand nous sommes arrivés. Et 24 encore hier soir.
Au-dessus des chambres des enfants, et donc sous les combles, notre chambre et mon bureau (en une seule et même pièce). Nous avions constaté dès notre arrivée que c'était l'endroit le plus chaud de la maison. Autant dire que, quand le soleil s'est enfin montré, la température est vite montée. Et avant-hier soir, en rentrant, j'ai cru que j'allais étouffer, dans cette fournaise. Depuis, j'ai découvert qu'en fermant la porte de l'escalier et en laissant les velux ouverts dans la chambre en soirée, la chaleur restait curieusement piégée sur le minuscule palier. Néanmoins je me demande si, en cas de canicule, il ne faudra pas envisager d'aller dormir dans le salon...

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Age de raison

(18 mai 2012)

C'est fou ce que Numérobis a grandi, cette année. Pas nécessairement en taille, mais il a évidemment acquis une certaine maturité.
D'abord, il a vaincu sa peur de l'eau. Ca s'est passé l'été dernier, déjà: chez ma cousine, le Pirate a réussi à convaincre son petit frère de glisser du toboggan (on dit "glissoire") pour arriver dans un bassin où il n'avait pas pied. Certes, il n'aime toujours pas que l'eau lui rentre dans le nez. Mais, à le voir dans son groupe d'apprentissage, il est relativement à l'aise.
Ensuite, il a demandé qu'on lui enlève les petites roues de son vélo. Et cinq minutes plus tard, il s'en passait fort bien.
Et puis, il s'est débarrassé des pipiolis. Vu la lourdeur des antécédents familiaux, c'est un vrai soulagement.
Il a commencé à déchiffrer. D'abord les notes de musique (il paraît qu'il les lit très bien, maintenant), et puis les lettres. Il écrit plutôt bien "en attaché", aussi.
Au début de la semaine, il a perdu sa première dent. Depuis le temps qu'elle bougeait, la petite souris était largement prête; ça n'était pas vraiment une surprise.
Mercredi, il a reçu sa nouvelle ceinture, au judo ("blanche, deux liserais", dit le diplôme, mais comme la prof doit bien faire un quintal, en plus d'être ceinture noire, je n'irai pas la chipoter sur son orthographe).

Mais il suce toujours son pouce pour s'endormir...

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Têtards, lutins et dauphins

(15 mai)

A la piscine de Fréjus, les enfants étaient placés, suivant leur niveau, dans des groupes portant le nom d'animaux aquatiques (sauf les lutins, dont je n'ai toujours pas compris ce qu'ils venaient faire là).
A la nouvelle piscine du coin, les enfants sont placés dans des groupes en fonction de leur âge. Le jour des inscriptions, je me suis donc trouvée face à un dilemme: le groupe d'initiation qui correspondait à l'âge de Numérobis commençait son cours un quart d'heure avant la fin du judo, le mercredi matin. Le groupe d'apprentissage, de six à huit ans, était placé juste entre la sortie de l'école et le solfège par la flûte, le jeudi soir. C'est là que je l'ai inscrit, par défaut, en même temps que le Pirate, qui demandait à retourner à la piscine.
Entre-temps, la piscine a effectivement ouvert et a su nous envoyer un SMS pour nous inviter aux portes ouvertes. Mais pas pour nous prévenir que les cours commenceraient avec une semaine de retard suite à des problèmes techniques.
Jeudi dernier, je suis donc allée chercher Numérobis à la maternelle, tandis que le Pirate avait pour consigne de revenir tout seul jusqu'à la voiture. Pour gagner du temps, j'irais chercher le P'tit mousse une fois que ses frères seraient dans l'eau. Le Pirate, voyant que sa maîtresse avait encore l'intention de déborder, l'a gentiment rappelée à l'ordre. Et nous sommes arrivés à l'heure; pour nous entendre dire que certes, mes enfants étaient inscrits, mais au cours du mercredi après-midi. Ce cours a vraisemblablement été ajouté après que j'ai effectué les inscriptions, et personne n'avait pensé à me prévenir.
Bref, les enfants ont finalement pu nager quand même. En tout cas, le Pirate a tellement bien nagé qu'il a démontré que ce cours n'était pas pour lui, et qu'il aurait plutôt fallu le mettre en perfectionnement. Quant à Numérobis, j'ai été fort agréablement surprise de constater qu'il faisait tous les exercices demandés. Ce n'est pas lui le plus craintif du groupe, et il semble à l'aise dans l'eau.
Reste donc à régler le problème de l'heure de cours: le perfectionnement a lieu, le mercredi, deux heures avant le cours pour lequel Numérobis est effectivement inscrit. Il y a bien un cours d'apprentissage en même temps que le cours qui conviendrait au Pirate, mais il est déjà complet. La responsable va tenter quand même d'obtenir d'une des mamans une permutation, pour que je n'aie pas à faire deux fois l'aller-retour avec mes enfants. Espérons que ça arrange quelqu'un d'envoyer son enfant à la piscine un peu plus tard...

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La chatière

(21 mai)

Drôle d'invention que la chatière.
Je pensais que ce serait un truc qui ferait plaisir à mes deux copines à poils, puisqu'elles pourraient entrer et sortir à leur guise.
J'ignorais qu'il leur faudrait un petit temps d'adaptation, surtout pour la plus vieille.
Aucune des deux n'a compris toute seule comment fonctionne la chose. Habituées à se faire ouvrir les portes, ou à les pousser de la patte ou de l'épaule, elles n'ont pas eu l'idée de pousser ce battant à charnière horizontale avec le nez. Il a donc fallu, deux ou trois fois, les forcer à passer à travers la chatière, dans un sens ou dans l'autre (et oui, ça ouvre dans les deux sens!).
Makhno, finalement, s'est révélée moins sotte que Flourig. Peut-être parce qu'elle est plus costaud, et qu'elle n'a pas peur de rester coincée. Flourig, elle, préfère guetter l'ouverture de la vraie porte pour entrer ou sortir. Elle n'utilise la chatière que contrainte et forcée: quand il pleut, c'est tout de même plus agréable de passer par là que de rester dehors se faire tremper.
Ce à quoi je ne m'attendais pas non plus, c'est qu'elles réussissent à passer cet obstacle relatif avec une proie dans la gueule. Cependant l'une d'elles (probablement Makhno) nous a déjà apporté un mulot dans la cuisine, un soir où les croquettes tardaient à venir.
Je me demande quelle surprise cet accessoire nous réserve encore: comme elle est pratiquement tout le temps ouverte, n'importe quel animal de petite taille peu la franchir...

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En mai, garde ton gilet

(11 mai)

Bon alors, les optimistes disent qu'avec toute la pluie qui tombe en ce moment, on devrait avoir du beau temps cet été.
Les pessimistes, eux, se souviennent qu'il y a deux ans, on avait encore froid à l'Ascension, et que l'été n'a pas été merveilleusement beau non plus.
Non, mais, sérieusement, vous trouvez ça normal, vous, que je puisse porter les mêmes vêtements depuis plus de six mois (sauf une semaine un peu plus froide)? Notez que ça a un avantage: le P'tit Mousse ayant grandi un peu depuis le début de l'automne, il a pu mettre des vêtements de la taille au-dessus dont je n'aurais jamais pensé qu'il puissent lui servir. Une petite salopette doublée avec des applications de velours, par exemple: trop grande en novembre, elle lui va comme un gant, ce printemps (et sera trop petite l'hiver prochain). En revanche, les pantalons des deux plus grands commencent à être sérieusement usés aux genoux, et ce serait vraiment pas mal si on pouvait passer aux shorts.

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Mercrendredi

(9 mai)

Aujourd'hui, c'est mercredi. Ou vendredi. Ou les deux. Ca dépend si tu es une personne normale ou si tu travailles pour l'éducation nationale.
Parce que, pour les écoles primaires du Finistère (et d'un certain nombre d'autres départements), aujourd'hui est un jour travaillé. Ce qui permettra au vendredi 18 mai de ne pas l'être. Tu suis? On rattrape le pont de l'Ascension par anticipation. Dans le primaire, c'est simple.
Dans le secondaire, ça se complexifie. Parce que la plupart des collèges et lycées ont cours, normalement, le mercredi matin. Et donc, ce matin, il y a cours normalement (note l'usage pertinent de la virgule dans ces deux dernières phrase, je te prie). Ce matin, c'est un mercredi de semaine A. Mais cet après-midi, on rattrape les cours de vendredi après-midi prochain. Et donc, cet après-midi, c'est un vendredi de semaine B (et il va falloir que je fasse cours). Tu es perdu? Les élèves aussi, je te prie de me croire sur parole. D'autant que vendredi, ce sera de nouveau vendredi dans l'après-midi, mais en semaine A.
Je me demande qui est l'intelligent bureaucrate qui a suggéré cette modalité de rattrapage.
Je me demande aussi comment font les lycées, et je sais qu'il y en a, qui ont normalement des cours prévus à l'emploi du temps du mercredi après-midi, parce que sinon, il est impossible de caser les options. Ne me dis pas que ceux-là feront le pont sans rien rattraper du tout?
Je n'ose pas imaginer les problèmes de transport scolaire, ni le casse-tête pour les heureux élèves qui sont habituellement libérés le mercredi matin (comment venir à midi si le car de ramassage est passé pour 9 heures?). Je ne parle pas non plus de la question de la cantine (qui fonctionne comme un vendredi, mais éventuellement avec les horaires du mercredi - ah ben oui, chez nous, les cours ont lieu une demi-heure plus tôt le mercredi matin, parce que les primaires qui partagent le restaurant scolaire avec le collège ne sont pas là; sauf qu'aujourd'hui, ils seront là)...
Et donc, ça va être un grand n'importe quoi, cet après-midi.

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Coucou la voilà!

(8 mai 2012)

Merci les gens pour vos commentaires, que je découvre juste maintenant parce que je ne peux pas consulter mon blog depuis le boulot...
La connexion internet est établie depuis la semaine dernière dans la nouvelle maison, mais comme nous recevions les Allemands (ils sont repartis en pleurant), il m'était un peu difficile de me remettre à raconter ma vie. Ce matin, je profite d'une sortie courses de K. pour revenir brièvement. Et je pense pouvoir faire un vrai billet dès demain.

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