Cueillette d'automne

 (28 octobre)

Pour être honnête, même si je connaissais des coins à champignon, je ne saurais pas les cuisiner. Ce ne sont donc pas eux que je recherche.

Ce que j'aime, et qui se trouve pratiquement sous le sabot d'un cheval tant il y a d'arbres en bord de route, ce sont les châtaignes. Mon ancienne voisine avait un châtaigner dans son jardin, et il y avait aussi des arbres le long du petit chemin sur lequel j'allais me promener. Mais maintenant, c'est un peu loin.

Heureusement, j'habite à la limite du bourg et j'ai trouvé un itinéraire de promenade propice au glanage. Comme il faisait encore beau, ce matin, je me suis couverte contre le vent et je suis allée voir ce que je pouvais ramasser.

(6 euros de châtaignes...)

Oui, je m'étais équipée pour cueillir des orties, aussi. Une ressource méconnue, ou négligée. Je ne comprends pas non plus pourquoi les personnes qui habitent à proximité de châtaigniers n'en profitent pas plus. Certes, il faut se pencher, et puis il faut éplucher les marrons, une fois cuits; mais enfin, la saison est courte, et c'est bon!

Après avoir lavé les orties, je les ai fait tomber à la poêle avec un peu de beurre, et je les ai mises dans une quiche (oui, c'est un plat qui je cuisine souvent):

(C'est moi ou toutes mes photos de quiche sont floues?)
J'en ai mangé la moitié, et je vais congeler le reste pour le manger plus tard. Ca ira très bien pour un midi, au lycée.


Libellés : , ,

Pénurie

 (26 octobre)

Ce matin, à la radio, ils reprenaient le thème des pénuries annoncées pour Noël, avec un reportage sur des parents qui faisaient déjà leurs achats de cadeaux pour éviter la crise sous le sapin.

Mes enfants n'ont plus vraiment l'âge de réclamer des jouets. Ils ne songent même pas encore à Noël (qu'ils devraint passer dans la famille de leur père, si mes calculs sont exacts). Et puis ils savent aussi qu'en ce moment, je n'ai pas de fortune à dépenser.

Cela fait quelques semaines que je vis sans:

- télévision. Elle ne me manque pas trop. Avec internet et un lecteur DVD, on a accès à pas mal de choses, tout de même. Et puis on réfléchit plus à ce qu'on va regarder.

- canapé. Ce serait bien confortable pour lire, mais en l'absence de télévision, un bon fauteuil ferait tout aussi bien l'affaire et serait plus facile à transporter dans ma voiture. En attendant, je me fabrique une banquette avec les coussins de ma grand-mère. Elle les avait conçus pour cet usage.

- four micro-ondes. En dehors du lait du petit déjeuner (qui chauffe aussi bien à la casserole), il ne servirait pas beaucoup, de toute façon.

- casse-noix. Dommage, parce que c'est la saison des noisettes.

- dessous de plat et manique. Je les ai remplacés par des torchons. Mettons que c'est un moyen de réduire le nombre d'objets en ma possession qui fonctionne.

- machine à laver et sèche-linge. J'avoue, c'est le plus difficile. La laverie n'est pas loin, mais le soleil n'est plus assez présent pour sécher rapidement le linge. Et les séchoirs payants ne sont pas très efficaces, à moins d'y passer un temps fou. Certes, j'ai mis en route le chauffage (a minima), mais la semaine dernière, il a fallu plus de deux jours pour sécher certains vêtements...

Libellés : , ,

On n'est jamais si bien servi...

 (23 octobre)

Le lendemain de ma mise à la porte, la plateforme de dépannage (MesD_panneurs) m'annonçait

qu'ils avaient

annulé ma demande, faute de professionnel pour la satisfaire.

Heureusement, j'avais regardé un peu sur des sites de bricolage et constaté qu'une poignée neuve coûtait environ 20 euros, et il me semblait que je pouvais bien venir à bout du remplacement toute seule. Donc je n'avais que faire d'un serrurier.

Et je suis allée chez le Roi Enchanteur me procurer ceci, pour la modique somme de 22 euros:


 (Une chouette poignée neuve, quasiment identique à l'ancienne, avec deux carrés de longueurs différentes pour l'axe intérieur.)

L'assureur militant m'ayant envoyé un SMS pour savoir si j'étais satifaite de son prestataire, je lui ai répondu que non. Et j'ai expliqué pourquoi, puisque le robot me le demandait.

Après quoi, j'ai entrepris de démonter l'ancienne poignée.

On voit ici que le carré intérieur était quelque peu atteint par la rouille, ce qui explique probablement la rupture.

L'ennui, c'est que, à cause de la rouille ou pour une autre raison, la vis inférieure de la poignée refusait obstinément de bouger. Et la tête a fini par être complètement inutilisable.


Devant cette impasse, je me suis dit que j'allais d'abord faire le gâteau promis à mes collègues. Histoire de me calmer (car j'avais déjà donné plusieurs coups de pied rageurs dans la porte).

Et puis je suis allée chercher mon gentil voisin. Il était en effet repassé proposer son aide, manifestement inquiet de me savoir avec une porte qui ne ferme pas correctement. Et il a donc été tout heureux de revenir avec ses outils, au nombre desquels se trouvait une scie ultra fine qui est venue à bout de la vis maudite.

Et toc!

Après quoi, je n'ai pas pu avoir la satisfaction de remonter moi-même la poignée. Le voisin s'en est chargé et il a mis aussi du dégrippant dans la serrure, qu'il trouvait un peu dure.

Et quand les enfants sont rentrés, ils ont trouvé ça:

Nous ne sommes plus obligés de passer par la porte de la cave, et c'est drôlement plus pratique.


Libellés : ,

A la porte

 (19 octobre)

Vous voulez devenir riche? Devenez serrurier, on en manque...

Ce matin, quand j'ai voulu fermer ma porte d'entrée, la poignée m'est restée dans la main. Naturellement, la porte était close et ne s'ouvre pas juste avec la clé (au lycée, nous avons des serrures dans lesquelles il suffit de tourner la clef puis de pousser la porte pour ouvrir, sans toucher à la poignée).

J'étais à la porte de chez moi, et je devais aller travailler. Mais je savais que j'avais une heure de "trou" à 10 heures pour essayer de trouver une solution.

Après concertation avec les collègues, j'ai appelé mon assureur (militant) qui m'a promis de me mettre en contact avec un serrurier. Et, comme la réparation incombe au propriétaire, j'ai vérifié que l'état défaillant de la poignée figurait dans l'état des lieux d'entrée (non, je ne me promène pas avec, mais j'ai reçu ce document par mail et peux donc le consulter d'à peu près n'importe où).

A midi, je n'avais aucune nouvelle d'un éventuel serrurier. La plate-forme de dépannage indiquait juste que ma demande pour une "pose de serrure" était en cours. Pose de serrure, ce n'était pas tout à fait ce qu'il me fallait... J'ai appelé l'agence de location (histoire de ne pas faire faire des travaux dans le dos du propriétaire, qui aurait beau jeu ensuite d'en contester le coût) qui m'a promis de s'occuper de mon problème. J'ai aussi envoyé un message à Numérobis pour le prévenir que nous étions enfermés dehors, en espérant que s'il rentrait avant moi, il pourrait prévenir son petit frère (qui n'a pas de portable).

A 15h 30, étant toujours sans nouvelle de qui que ce soit, j'ai contacté par téléphone la plate-forme de dépannage, qui m'a répondu qu'ils étaient toujours en recherche active d'un professionnel. Et moi, j'étais toujours à la porte. Numérobis aussi. Il est arrivé avant moi et poireutait dans le jardin. Par chance, il ne pleuvait pas. Au moment où je traversais la rue pour m'adresser au voisin et lui demander de l'aide, le P'tit Mousse arrivait à son tour.

Le gentil voisin est venu avec une boîte à outils, et puis il est reparti chercher des tournevis, et enfin, après un troisième voyage, il a réussi à ouvrir la porte.


Je l'ai vivement remercié.

Il m'a répondu qu'il ne fallait pas hésiter à revenir demander si on avait besoin d'aide.

J'attends toujours qu'un professionnel me contacte. De toute façon, il me faut une nouvelle serrure. En attendant, nous allons passer par la porte de la cave. Pour laquelle nous n'avons que deux clefs. Il va falloir bien calculer nos trajets: qui part en dernier aujourd'hui? Et qui rentre en premier?

Avec tout ça, je n'avais pas pris le temps d'aller faire les courses. Et j'avais la flemme de reprendre la voiture. Je me suis donc dirigée vers la boutique bio. Et les stands du marché me sont apparus. A quelque chose, malheur est bon: il y avait une marchande de plats asiatiques qui va m'éviter de faire la cuisine...

Libellés : , ,

Mésaventures postales

 (16 octobre 2021)

Autrefois, quand on déménageait, on pouvait faire suivre son courrier. Et on avait droit à une dizaines de cartes à envoyer à ses amis pour les prévenir.

Je suppose que ce service existe toujours, mais comme il vaut, me semble-t-il, pour des foyers complets, je n'ai pas tenté de l'utiliser. Et j'ai manifestement bien fait, car il ne fonctionne plus aussi bien qu'avant. En effet, je reçois régulièrement du courrier pour mes propriétaires. Il faudrait même que je rapporte à l'agence de location une lettre suivie qui ne m'est pas adressée, mais dont l'expéditeur pense qu'elle est arrivée à destination.

La semaine de la rentrée, j'ai moi-même envoyé une lettre à une amie, dont je supposais qu'elle avait déménagé, en comptant sur la diligence de la poste pour faire suivre ma missive. Un bon mois plus tard, mon amie n'a toujours pas reçu cette lettre. Si j'en crois ce qui arrive dans ma boîte à lettres, je suppose que mon courrier est en train de moisir à l'ancienne adresse de cette amie...

Dans ma boîte arrive aussi du courrier qui n'est destiné ni à moi, ni à mes propriétaires. C'est ainsi qu'hier, j'ai pu trouver trois fois le même magazine dans mon courrier.

Si l'un d'entre eux m'était bien adressé, le deuxième était pour ma propriétaire. Qui a donc le même assureur que moi. Mais comment se fait-il que cet assureur ne soit pas au courant de son déménagement?

Le troisème exemplaire était destiné à une dame qui habite la même rue, mais à un autre numéro. (En passant, je note que ça fait trois femmes qui s'occupent de l'assurance...) Il m'a donc été facile de remettre le magazine dans la bonne boîte à lettres.

Mais ce matin, en allant au bureau de poste, j'ai constaté qu'un monsieur rapportait une lettre trouvée dans la sienne et qui ne lui était pas adressée. Encore une erreur de distribution.

Et pourquoi étais-je à la poste ce matin? Parce que j'avais un colis à envoyer, et que le bureau auquel j'avais voulu m'adresser la veille était fermé. Les horaires des agences postales sont parfois bien mystérieux. Ils répondent évidemment à des impératifs budgétaires et la dininution des plages d'ouverture correspond à celle du personnel. Et les bureaux les moins fréquentés sont purement et simplement fermés.

Nous avions, en France, un excellent service postal. Quand j'étais petite, je vivais à Paris et pouvais poster une lettre le soir et avoir la réponse dès le lendemain, à la deuxième distribution. Mais les usagers écrivent moins, la poste réduit ses effectifs et ses tournées, et le service, aujourd'hui, devient insuffisant.

Rendez-nous nos facteurs!


Libellés : ,

Coupleur

(14 octobre)

Mon lecteur CD est un appareil antique (il date du siècle dernier et, s'il n'a pas 30 ans, il n'en est pas loin). Autrefois, il fallait le brancher à un amplificateur, lui-même connecté à des enceintes.

Après mon déménagement, j'ai voulu acheter de nouvelles enceintes.

Et je me suis heurtée à un problème inattendu:

La sortie stéréo de mon lecteur se fait par quatre mini-prises reliées dans un câble qui finit par un embout jack mâle. Et les enceintes modernes se branchent sur les appareils du XXIème siècle par une prise jack mâle.

La solution est très simple, en apparence. Il suffit d'acheter une pièce avec deux entrées femelles pour connecter les deux embouts. Sur la toile mondiale, la chose se nomme un coupleur. Mais il est manifestement impossible de trouver ce genre d'ustensile en magasin. Les différents vendeurs que j'ai consultés n'en avaient pas. Ils vendent pourtant  des rallonges avec deux embouts mâles. Si ces câcbles fonctionnent comme rallonges, c'est donc qu'ils doivent connecter un truc à embout mâle à une prise femelle; et alors, comment réunir le truc en question à la prétendue rallonge?

Bref, je me suis résolue à commander sur internet. Ce qui a posé un autre problème. Un coupleur coûte entre 3 et 10 euros. C'est si peu cher que certains sites les vendent par deux ou trois minimum. Et surtout, c'est moins cher que le coût de la livraison! Il a fallu que je fasse venir autre chose sur un site marchand bien connu pour avoir la livraison gratuite.

Mais maintenant, je peux enfin écouter de la musique.
 


Libellés : ,

Jeu de mains...

(11 octobre)

Juste pour s'amuser... Un truc épatant:

Libellés :

Quiche à la courgette

 (6 octobre)

Parce que ça fait longtemps que je n'ai pas publié de recette.

Parce que finalement, mon four fonctionne.

Parce que je suis déçue de ne pas retrouver sur la toile une recette de gâteau à la compote dans laquelle toutes les mesures seraient en "pots" de compote (je n'ai pas - encore - de balance de cuisine).

Et parce que c'est encore un peu la saison des courgettes.

Il faut donc:

- un fond de pâte, évidemment. Si j'avais une balance, j'aurais fait une pâte brisée; mais comme je n'en ai pas, je l'ai achetée dans le commerce (du coup, on peut aussi prendre une pâte feuilletée, ce sera plus léger)

- une courgette (j'aime bien les jaunes, mais les vertes ont plus de goût)

- 4 oeufs

- une briquette de crème liquide

- sel, poivre

- du fromage râpé

- des dés de jambons (ou des lardons, c'est vous qui voyez)

- j'ai découvert que l'aillet triquet envahit mon jardin, j'en ai profité pour prendre quelques feuilles

Et ce qu'il faut faire:

- râper la courgette

- préchauffer le four, thermostat 6 (180°)

- foncer un moule avec la pâte, la piquer

- y verser la courgette


 

- dans un bol, battre les oeufs et la crème avec l'assaisonnement

- verser l'appareil à quiche dans le moule

- parsemer de dés de jambon

- saupoudrer généreusement de fromage râpé

- enfourner pour 30 à 40 minutes

Et voilà, bon appétit!

(oups, c'est flou...)

Comme j'étais toute seule, j'ai mangé un premier tiers de ma quiche; j'ai gardé un deuxième tiers pour la fin de la semaine; et j'ai congelé le dernier tiers pour plus tard.

Libellés :

Octobre rose

 (4 octobre 2021)

Octobre, c'est le mois de la campagne d'encouragement au dépistage pour le cancer du sein.

Hier, se déroulait dans ce cadre, à la préfecture, la troisième édition d'une course ou marche de 6 km, sans classement, ouverte à toutes les femmes, et aux hommes aussi, désormais.

Il y a deux ans, j'avais hésité à m'inscrire, et puis j'avais laissé tombé, et j'avais bien fait, parce que c'est l'année où je me suis brillamment luxé l'épaule (mon remplaçant a laissé un souvenir inoubliable à mes élèves).

Cette année, j'y suis allée. Pour marcher, vu que je ne sais pas courir. Et je ne suis pas la seule: il y avait manifestement plus de marcheurs que de coureurs.

La première chose à faire, ç'a été d'aller chercher le "kit" remis à toutes les participantes, avec le fameux t-shirt à porter le jour J (fourni par un entrepreneur local, donc, mais probablement fabriqué ailleurs quand même). Sur présentation du passe sanitaire, on obtenait aussi le petit bracelet rose qui permettait d'accéder à l'espace réservé.

Hier, je me suis levée tôt, parce que la partie la plus difficile, c'était évidemment de trouver une place pour se garer pas trop loin de la cathédrale. Ensuite, il a fallu attendre dans le froid et endurer quelques averses (certaines étaient munies d'opportuns k-ways roses) avant de supporter les discours des politiques qui se félicitaient de cet événement et de la reprise des activités sportives collectives devant un large public. Car il y avait du monde. Il paraît que nous étions 4000, et sans masque... Difficile de réaliser les exercices d'échauffement ou la "chorégraphie" prévus sans se marcher sur les pieds; mais la proximité crée du lien, c'est déjà ça.

Le soleil a enfin fait son apparition au départ de la marche, nous offrant un très chouette arc-en-ciel.

Le parcours serpentait étrangement dans les rues du vieux centre. Il était parfois mal conçu, notamment quand les coureurs et les marcheurs se rejoignaient dans un passage très étroit ou quand il fallait revenir sur ses pas (mais de l'autre côté des plots) au bout d'une rue. Je suppose qu'il correspondait à certaines contraintes, notamment pour la circulation des voitures. Et il a eu le mérite de me faire découvrir des endroits que je ne connaissais pas.

L'ambiance était chouette et bon enfant, accompagnée par des fanfanres. J'ai aperçu quelques élèves (qui ont détourné les yeux - mais il paraît que c'était pour ne pas me déranger pendant la fin de semaine, au moins pour l'une d'elle, qui m'en a parlé au lycée), des collègues et aussi eu le plaisir de discuter avec une ancienne élève aujourd'hui infirmière. J'ai également profité d'un petit massage à l'arrivée. Mais franchement, les applaudissements étaient de trop; 6 km de marche, c'est loin d'être la mer à boire, pour moi.

Ca fait du bien de se retrouver.



Libellés : , ,

Gros Cachou

 (2 octobre)

Il y a en face de chez moi, ou presque, un chien qui passe une partie de sa journée dans le jardin.

Je le trouve amusant et sympathique. Dès qu'il entend une voiture arriver (ce qui est rare dans cette rue), il va chercher sa baballe et saute derrière le portail. L'autre jour, il n'arrêtait pas de réclamer l'attention du petit garçon de la maison, sorti dans la rue (en impasse) pour faire du vélo.

J'ignore de quelle race il est, entre colley et bouvier bernois pour la robe et le gabarit.

Il m'a rappelé le compagnon de Ti-Michou, dont ma plus jeune soeur a pu lire les aventures dans Pomme d'Api, alors j'ai décidé de l'appeler Cachou (parce qu'il est quand même moins gros).

Libellés : ,