Soirée à deux

(31 octobre)

Samedi soir, nous étions seuls. Rien que nous deux.
Il m'a fait la cuisine en mettant les petits plats (en plastique) dans les grands (en inox).
Je lui ai épluché la moitié des châtaignes. Les autres (qui aiment moins ça) n'étant pas là, nous nous sommes régalés. Et nous avons mangé sans scrupules les deux délicieux yaourts sur coulis de fruits que j'avais achetés en cachette des grands.
Et puis je l'ai pris dans mes bras pour aller dans la chambre; je l'ai couché sur la commode pour le déshabiller et vérifier que oui, c'est terriblement injuste mais c'est comme ça, c'est toujours lui qui a les deux (petites) f es se s les plus douces de la maison.
Je l'ai mis en pyjama, je lui ai réclamé des bisous et ça l'a fait rire, comme d'habitude, alors je l'ai couché dans son lit avec ses doudous, et puis je suis descendue jouer à Henri Potier en attendant que K., le Pirate et Numérobis rentrent du match de foot.
Samedi soir, j'étais seule à la maison avec le P'tit Mousse.

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Je hais les pantalons taille basse!

(28 octobre)

Non mais c'est vrai, quoi, les pantalons taille basse, c'est un truc qui a été inventé par une nana qui voulait montrer sa ficelle... Et moi, j'ai toujours détesté qu'on voie mes sous-vêtements.
En plus, le pantalon taille basse, quand tu t'assieds, il laisse tes reins à l'air. Et dans la voiture froide, les matins d'hiver, ça fait pas du bien de se retrouver collée au fauteuil gelé. Oui, je sais, il suffit de tirer sur le t-shirt, sous le pull. Encore faut-il avoir trouvé un t-shirt assez long.
Vous me direz, la mode est aux tuniques et aux robes-pulls, c'est plutôt bien pour contourner le problème. Sauf que je n'ai jamais été très à la mode, et que j'hésite à investir dans des nouveaux vêtements, alors qu'il y en a déjà pas mal qui ne sortent pas souvent de ma garde-robe. Pourquoi consommer pour le plaisir?
Le seul avantage de la taille basse, je suis prête à le concéder, c'est qu'elle passe merveilleusement sous le reste de ventre (merci les enfants) dont je n'arrive pas à me défaire.
En réalité, mon problème est peut-être là: accepter cette silhouette et adapter ma manière de m'habiller, au lieu de chercher désespérément à paraître bien dans des vêtements qui ne sont plus faits pour moi.

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Congés d'automne

(26 octobre)

Les vacances, c'est allumer la lumière à huit heures et demie et poursuivre la lecture du (bon) livre entamé la veille, tandis que ça gazouille d'un côté et chuchote de l'autre.
C'est se lever à neuf heures, faire un brin de toilette et descendre tranquillement avec les deux grands.
C'est laisser le Pirate ou Numérobis mettre la table, et savourer des crêpes au petit déjeuner, parce qu'on a mal calculé, pour le pain. (Les crêpes, elles viennent aussi de la boulangerie, achetées "au cas où" deux jours plus tôt.)
C'est traîner en survêtement, avec aux pieds les grosses chaussettes de laine que Flourig sauvait toujours de la noyade, quand je les lavais, à la main, avant la naissance du Pirate (après, le chat s'est désintéressé des chaussettes, allez comprendre pourquoi).
C'est rester devant son écran à lire des âneries pendant que les deux grands jouent avec le petit.
C'est jouer au tracteur ou aux petites voitures, pour une fois.
C'est réchauffer un plat de la veille, à midi, et se régaler des châtaignes ramassées en allant chercher du pain (les arbres des voisins donnent des fruits énormes, et le vent les avait balancés sur la route).
C'est faire un bout de sieste, ou bouquiner (encore!) avec un chat sur les genoux en guise de bouillotte.
C'est se rendre compte à quatre heures qu'on ne s'est toujours pas peignée; bah, mes cheveux aussi sont en vacances, non?
C'est prendre le temps de se faire un bon thé pour accompagner le goûter des enfants, et leur sortir le bon chocolat aux noisettes.
C'est aller à la ludothèque, ou à la médiathèque, enfin sortir où on peut quand s'est ouvert, pour ne pas tourner en rond dans la maison.
C'est attendre K. en regardant trois garnements jouer au ballon dehors, puis se disputer dans le salon où la pluie les a obligés à se rabattre.
C'est changer un P'tit Mousse trempé d'avoir joué dans l'herbe mouillée.
C'est espérer un peu de calme au retour du pater familias, consoler un P'tit Mousse fatigué par un vilain rhume, rigoler quand il fait "meuh" en montrant un élan dans son livre (bon, en même temps, c'est un progès, il ne l'a pas traité de "chacha", celui-là!).
C'est débarrasser la table sans se presser, lire une histoire avant de faire la vaisselle, puis se faire une tisane à siroter devant la télé ou derrière (encore!) un bon livre.

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Quarante-trois minutes

(24 octobre 2011)

Dans un journal, ou plutôt un magazine féminin quelconque (dans les deux sens du terme), j'ai lu récemment que les Françaises passent désormais 43 minutes en moyenne à faire leur toilette. Sans préciser si cette durée était hebdomadaire ou quotidienne, le papier s'en félicitait. Nous voilà au deuxième rang derrière les Mexicaines, fantastique?
Peut-être. Mais 43 minutes par jour (ça ne peut pas être par semaine, c'est juste le temps qu'il faut pour se laver les dents matin et soir), ça me paraît monstrueux. Moi, quand je prends mon temps, je ne dépasse que rarement les 20 minutes dans la salle de bain, pour la douche, le lavage de cheveux (qui n'est pas quotidien) et le crémage; je reviens me laver les dents et me passer un coup de peigne, mettons 5 à 7 minutes; et le soir, je me démaquille (non, je ne suis pas maquillée, mais il faut bien enlever la crème de jour), je me rebrosse les dents et je passe un coup de crème pour la nuit, en dix minutes maximum. Ca me fait, non pas en moyenne mais en durée maximale, 35 à 40 minutes de toilette. Souvent, c'est moins, parce que je me contente d'une "toilette d'hôpital" le matin, et que j'oublie de m'enduire la figure de crème avant de partir travailler.
Ce qui veut dire qu'il y a des nanas qui, entre brushing et maquillage, sans compter peut-être l'abus d'eau chaude, passent au moins une heure dans leur salle de bain chaque jour. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne nouvelle pour la planète.

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Il faut que...

(19 octobre)

Il faut que je corrige des copies.
Il faut que je plie le linge des enfants.
Il faudrait que quelqu'un nettoie les fils d'araignées au plafond. (Mais suis-je vraiment la seule à savoir manier l'aspirateur ou un balai, dans cette maison?)
Il faut retrouver les livres de la médiathèque si on veut pouvoir aller les rendre.
Il faut que je passe la serpillière dans la pièce de vie, c'est vraiment trop sale.
Il faut nettoyer les traces de stylo sur la figure du P'tit Mousse avant de sortir.
Il faudrait que je trouve un sujet un peu intéressant à traiter sur ce blog.
Il faut que je retourne à la Préfecture acheter du papier pour les couches du P'tit Mousse.
Il faut aller acheter du pain, et de la viande, aussi (on me réclame du "veau à l'emmental", bien gras, bien rassasiant).
Il faut que je prépare mes cours, pour demain. Et pour après-demain, tant qu'à faire, parce que demain, il y a encore une réunion parents-profs.
Il faudrait prendre rendez-vous chez la nouvelle coiffeuse pour les enfants.
Il faut que je finisse l'album du P'tit Mousse, tous les autres sont à jour, mais le sien a plus de six mois de retard.
Il faut que je fasse le chèque pour l'eau et les ordures, et que je paye la taxe d'habitation, aussi.
Il faut que je range mon bureau.

Et si je prenais des vacances?

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Pas si propre que chat...

(18 octobre 2011)


Commentaire de Flourig:
Ben quoi, vous êtes pas contents? Pourtant, z'ai tout manzé, de la tête à la queue, y reste plus rien!
(Et sinon, une contribution de la Madame , suite aux soucis de Makhno.)

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Multi-fonctions

(13 octobre)

Avoir un chat, voire deux (mais plus, je me demande...), peut présenter des avantages inattendus.
Chacun se doute bien, quand même, de la capacité du chat à chauffer les genoux de son maître. Fonction bouillotte également fort agréable au moment de la sieste. Néanmoins, je déconseille d'utiliser la gent féline pour se réchauffer la nuit, ce genre d'animal protestant au moindre mouvement.
Autre possibilité offerte par le chat: la fonction aspirateur. Les nôtres aiment bien rôder autour de la chaise du P'tit Mousse, quand il mange, afin de ramasser miettes de viande, riz ou morceaux de carotte. Ce midi, il y avait de la quiche; l'appareil à base d'oeuf et de crème s'est révélé un régal pour nos aspirateurs à poils. Le P'tit Mousse, lui, est souvent moins ravi que les "tata" lui volent son dû...
Le chat peut également aider à faire la vaisselle. La langue râpeuse de ses animaux est en effet fort pratique pour dégraisser les plats et ramasser tous les résidus laissés dans les assiettes. Rassurez-vous, je termine quand même l'ouvrage avec du liquide vaisselle.
En revanche, le chat est incapable de passer la serpillère ou de faire les carreaux, et c'est bien dommage.

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Ma vie de salon

(11 octobre)

Tenir un blog, c'est toute une histoire.
D'abord, si on veut un minimum de discrétion, il faut choisir des pseudos pour tout le monde. Et puis éviter de nommer trop précisément les lieux que l'on fréquente. Dans mon cas, il faut aussi trouver un moment tranquille pour rédiger un billet qui se tienne.
Et ce n'est pas tout d'écrire: il faut aussi s'arranger pour être lu(e). C'est-à-dire attirer le lecteur, ou la lectrice. Par des billets suffisamment fréquents et assez bien écrits, relativement intéressants aussi. Ici, n'en déplaise à certains qui me classent (mais je vois bien pourquoi) dans la catégorie "santé", j'ai choisi de traiter de sujets plutôt variés de ma petite vie provinciale.
Afin d'augmenter le nombre de mes lecteurs (car il y a quelques hommes), je laisse, ici ou là, des commentaires avec un lien chez moi. Car l'art du blogage, c'est un peu comme la vie de salon: il faut fréquenter quelques lieux en vogue, s'y montrer, s'y faire remarquer par un bon mot afin de recevoir une visite en retour. Il existe des salons blogs très fréquentés sur lesquels il est bon d'apparaître, et de faire sa cour.
L'ennui, c'est que certains de ces sites peuvent fermer, pour des raisons plus ou moins publiques (un billet passé de travers ou des soucis familiaux). Et alors, disparaissent avec lui tous les liens qu'ils offraient depuis des années, et une partie des lecteurs désorientés ne savent plus où se rendre. On n'est plus reçu à la cour, comment continuer à avoir une vie publique sur la blogosphère?
Je m'en sors assez bien, je crois, avec un gros millier de visites par mois. Même si je me doute qu'une partie de ses "visites" ne sont pas de véritables lecteurs, mais plutôt des logiciels qui viennent voir si j'ai écrit et de quoi je parle, histoire de m'envoyer encore quelques perdus aux bronches dilatées ou maîtresses en panne d'idée pour la première page de leur cahier de vie. Et puis, des ami(e)s ayant fermé leur blog pour raison personnelle reviennent, sous un autre pseudo, et dès que j'ai fini par les identifier (je suis parfois assez lente), les contacts se renouent.
C'est elle, mais ce n'est pas elle. Et toi, qui es-tu vraiment? Sur la toile, on n'est jamais vraiment soi-même, de toute façon.

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Co-voiturage

(7 octobre)

Quand tu habites en Provincie (copyright Mentalo), et que tu veux que tes enfants te laissent un peu tranquille le mercredi offrir un peu d'éducation artistique, culturelle ou sportive à tes enfants, ce n'est pas toujours très simple. Certes, en Bretagne, ils peuvent toujours faire du foot, chaque patelin de plus de 500 âmes étant pourvu d'au moins un terrain (chez nous, il y a terrain d'entraînement ET stade municipal). Mais si tu n'habites pas au centre-bourg, il faudra quand même les conduire en voiture.
Les choses se compliquent quand il s'agit de trouver un cours de judo, une école de musique, une piscine ou un cours de danse. Il faut souvent faire quelques kilomètres, et parfois même plus encore. C'est-à-dire que le trajet prend au moins la moitié autant de temps que le cours lui-même. Et que donc, tu n'es pas sûre d'avoir intérêt à rentrer entre le moment où tu déposes ton enfant pour le début de l'activité et celui où il faudra revenir le chercher.
Aussi, quand tu vois débarquer, au cours d'éveil musical, une maman que tu as déjà croisée maintes et maintes fois à la maternelle et à la médiathèque, tu lui sautes dessus pour savoir, si, par hasard, elle ne serait pas intéressée par une formule de co-voiturage. Et elle, elle est trop contente, parce qu'en fait, elle a deux enfants dont les cours se succèdent, ce qui lui ferait trois trajets. Grâce à toi, elle en fait un de moins. Toi, tu n'en fais plus qu'un, ce qui t'évites de trimballer un P'tit Mousse certes compréhensif, mais qui est tout de même mieux au chaud à la maison.
Maintenant, tu vas essayer de faire aussi bien pour les cours de judo. Parce que faire faire du sport à Numérobis, oui, mais tu as subtilement choisi une activité dont tu sais qu'un de ses copains qui habite tout près la pratique. Il faut juste attendre après les vacances de la Toussaint pour commencer, conformément aux recommandations médicales...

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Mercredi...

(5 octobre 2011)

Enfin un vrai mercredi.
Sans rendez-vous à l'hôpital pour un coude désormais consolidé. Il ne reste plus qu'à réussir à le déplier complètement, mais à l'âge de Numérobis, la rééducation se fait toute seule, sans que l'enfant y pense.
Sans rendez-vous chez le vétérinaire pour un chat à collerette et sa copine à vacciner.
Sans rendez-vous chez le pédiatre pour un certificat médical autorisant un Pirate à jouer au foot (mais pas dans la catégorie d'âge supérieure, faut pas pousser non plus).
Un mercredi sans courir à droite et à gauche, puisque l'école de musique, cette année, assure l'éveil musical le jeudi soir.
Un mercredi avec juste trois enfants qui se chamaillent ou qui réclament mon attention alors que j'irais bien tranquillement me promener sur la blogosphère, par exemple chez elle, tant que son site est accessible, ou encore , puisqu'elle aussi vient parfois me rendre visite. Je ne vous rappelle pas les autres blogamis, ils sont dans la barre de droite (oui, je sais, les deux premiers sont fermés au public, il faudrait que je remette tout ça à jour).

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A table!

(3 octobre)

En allant faire les courses, l'autre jour, j'ai avisé de la rhubarbe, "origine France", et je me suis dit "chouette, je vais faire une tarte!". Sauf que, à la pesée, il m'a semblé que je risquais de manquer un peu de rhubarbe. Qu'à cela ne tienne, j'avais aussi acheté des pommes, j'ai donc amélioré ma recette.


200g de farine et 100g de beurre mou, plus un peu d'eau pour la pâte, à réserver une petite demie-heure au frigo.
240g de rhubarbe, coupée en tronçons de 1cm, à faire compoter avec 80g de sucre. Retirer la casserole du feu quand les morceaux de rhubarbe sont tendres.
Une pomme (gala) coupée en lamelles.

Abaisser la pâte, en foncer un moule beurré (le mien était petit, il me reste de la pâte; dans un moule normal, je mets plutôt 320g de rhubarbe pour 100 à 120g de sucre, et une pomme et demie).
Etaler la compote sur la pâte piquée.
Répartir les morceaux de pomme dessus.
Saupoudrer (éventuellement) d'une cuillerée de sucre.
Enfourner pour un peu plus d'une demie-heure (quand les pommes commencent à colorer).

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