Festival du dimanche

(29 novembre)

Le dimanche, je vais chercher du pain et des gâteaux à la boulangerie. Les enfants m'accompagnent à tour de rôle, et, cette semaine, c'est le tour du P'tit Mousse. Il commence par m'expliquer que l'une des chansons qu'ils vont chanter pour Noël (mais c'est une surprise) est une "chanson de fille"; comme je ne saisis pas bien le concept, il précise que c'est une chanson extraite d'un film "pour les filles". Ouh la, je vois revenir à grands pas une certaine reine congelée, moi. Ah, j'ai gagné. Mais ce n'est pas la chanson que je connais, ça ne commence pas par "libérée, délivrée". Hum, celle-là non plus, officiellement, si je me souviens bien; ces paroles entêtantes n'arrivent qu'après le premier couplet. Encore un secret pas très bien gardé.
Au retour, le P'tit Mousse me dit que j'aurais dû prendre le même gâteau pour tout le monde, comme ça, il ne se "discuterait" pas avec ses frères. "Dis-puter, précisai-je, avec un P." "Mais c'est pas joli, on entend 'pute' ", répondit-il...
En attendant de manger, il s'est installé pour jouer, avec un déluge de magnifiques passés simples du premier groupe (comme ses frères au même âge): "Il sorta. [...] il rentra, il monta l'escalier, il se coucha et il dorma, dorma, dorma."
Heureusement qu'il est là pour nous mettre de bonne humeur, parfois.

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N'oublie pas mon petit soulier

(25 novembre 2015)

Il paraît que Noël, c'est dans 31 jours. Le P'tit Mousse a compté sur son calendrier. Je le soupçonne d'être passé directement de 28 à 30, comme il le fait si souvent...
Numérobis, en se remémorant les paroles de la célèbre chanson de Tino Rossi, a eu cette remarque délicieuse: "Il est bizarre, quand même, de demander une chaussure, pour Noël."
Et avec ça, ma liste pour le bonhomme rouge n'est pas prête, et je n'ai pas vérifié le contenu de mon placard pour préparer un Stollen (le gâteau qui doit patienter trois à quatre semaines avant d'être dévoré).
Il faut dire que je n'ai pas vraiment eu la tête à ça...

Je reviens bientôt, avec un billet un peu plus consistant.

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Nous avons testé...

(13 novembre)

Pendant les vacances, les enfants et moi avons testé la piscine A_quarive, sur les bords de ce "fleuve" qui traverse la préfecture.
Ca m'a coûté nettement plus cher que l'accès à notre piscine municipale, mais ce n'est pas dû uniquement au tarif d'entrée. En effet, le port du bonnet est obligatoire, et comme je n'en avais que deux pour nos quatre têtes, il a fallu que j'en acquière deux autres, au distributeur de produits de luxe recommandés par Laure Manaudou en personne.
Bref.
Les vestiaires sont précédés d'une zone où tout le monde doit enlever ses chaussures. Nous nous sommes donc exécutés et avons laissé les nôtres sous un banc, avec nos chaussettes dedans. Quand nous sommes ressortis, tout était encore là, personne n'ayant eu l'idée de mélanger les bottines des nageurs...
Ensuite, il faut bien sûr passer à la douche, savonnée s'il vous plaît. Le savon est fourni, on ne plaisante pas avec l'hygiène, dans cet établissement.
Pédiluve, et accès aux bassins. Il y a un grand bassin ludique, pour les nains qui ont plus ou moins pied, séparé en deux. De l'autre côté, le bassin de nage. Ce qui permet à ceux qui veulent faire des longueurs de pratiquer la natation pendant que les familles barbotent. Il y a aussi, le long du bassin en longueur, des petites pataugeoires pour les plus jeunes, et je crois aussi des bains à remous, mais je n'ai pas été jusque là.
Le P'tit Mousse étant complètement familiarisé avec le milieu aquatique ("Regarde Maman, comment je mets la tête dans l'eau!"), nous avons passé la plupart de notre temps dans le bassin ludique. Et les enfants ont découvert... la piscine à vagues. En effet, si ce bassin est divisé en deux, c'est pour que la moitié seulement subisse l'assaut des vagues, chaque demie-heure.
Il y a aussi un immense toboggan. Pour le descendre, il faut d'abord monter, et profiter de la belle vue sur le cours d'eau. Ensuite, il faut attendre le feu vert. Comme je n'étais pas sûre que le P'tit Mousse puisse y aller, j'avais envoyé les deux grands en éclaireurs, mais Numérobis n'a pas voulu monter. Son petit frère, lui, a effectué trois fois la descente devant moi. Même pas peur de mourir noyé à l'arrivée (il n'a pas pied dans ce bassin).
Nous sommes restés plus d'une heure, sans prendre froid, et les enfants étaient ravis. Ils ont bien sûr déjà réclamé d'y retourner, parce que cette piscine-là est bien plus amusante que celle où nous allions jusqu'ici.

J'ai juste un doute sur l'efficacité de la surveillance, les maîtres-nageurs étant plus prompts à remarquer les cheveux sortis du bonnet que les enfants qui ne respectent pas les consignes de glissade ou qui se jettent à l'eau pour boire la tasse (dans notre petite piscine, la témérité du P'tit Mousse inquiète bien plus les surveillants de baignade).

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Palais félin

(9 novembre - on ne reviendra pas sur la météo aberrante qui m'a permis de manger dehors ce midi, pour admirer les primevères qui fleurissent...)

Flourig est un chat breton. Ben oui, comme son nom l'indique. Pourtant, elle est née dans le Nord. Seulement voilà, ce qu'elle aime, ce sont les crêpes, le beurre (salé), les châtaignes et le sarrasin. Quand je fais les courses, si je prends des crêpes, il faut les ranger tout de suite en arrivant à la maison, sinon, Flourig, qui vérifie toujours ce qu'on a acheté, va essayer de les manger à travers l'emballage.
Pour le blé noir, elle le mange aussi bien en grain qu'en farine dans des gâteaux. L'autre jour, j'avais mis de la farine de sarrasin dans mon pain d'épices (et aussi du beurre, un peu, et des épices et le zeste d'une orange, ce qui, normalement, la fait fuir); je l'ai laissé refroidir, enveloppé dans un torchon. Et j'ai retrouvé le torchon percé, manifestement attaqué par des crocs et des griffes de félin domestique. A l'intérieur, le pain d'épice avait un peu souffert, lui aussi.
Quant aux châtaignes, elles ont l'avantage d'avoir une forme tout à fait propice au jeu (ça roule, mais pas droit), mais elles présentes l'inconvénient majeur de devoir être épluchées avant consommation. Flourig est un vieux chat, ses dents ne percent pas l'enveloppe de la châtaigne...
Le palais délicat de cet animal, qui mange aussi du jambon et du poulet, ou encore des nouilles ou des croûtes de fromage à pâte cuite (non, parce que, les croûtes de Reb_lochon, c'est pas bon), apprécie peu les croquettes de marque distributeur. Et comme Makhno fait une allergie aux Whisk_as (c'est-à-dire que la consommation de ce type de croquettes la fait peler de l'entrejambe), cela limite quelque peu le choix... D'un autre côté, quand je prends des croquettes pas chères, je fais vraiment des économies: le paquet dure plus longtemps!

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Jour des morts

(2 novembre 2015, donc)

Il y en a qui ont quand même de la chance...
Le cimetière Saint Jean, à Tréboul (Douarnenez)

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