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(25 septembre)

J'ai failli écrire ce billet en juin, quand j'avais essayé une jupe à ma taille habituelle et constaté qu'elle baillait à la taille, comme s'il ne me restait pas un petit ventre.
Et puis, je n'ai pas eu le temps.
En juillet, voyant traîner le mètre de couturière de ma Môman, j'ai constaté avec un certain effroi que mon tour de popotin atteint le mètre. Je sais, il y a pire, c'est juste un seuil psychologique.)
Et puis, à la rentrée, j'ai repéré une petite jupe sympa, mais je n'avais pas trop envie de l'essayer, sur le moment.
Hier, je suis repassée devant la boutique, et voyez-vous, c'était les "dix jours", avec des prix exceptionnels. Je me suis dit, tiens, allons voir si par hasard il ne resterait pas une jupe.
Il a fallu bien chercher, elles étaient planquées.
J'en prends une à ma taille, et une une taille en dessous, rapport que la jupe trop grande en juin, c'était chez les mêmes. Je vais essayer. Je commence par la plus grande. Ok, ça me va, peut-être un peu large. Ah ouais, et avec le collant, c'est sûr, ça sera trop large. Essayons l'autre.
Ah ben non, en fait, c'est l'autre, la plus grande.
Pour la première fois de ma vie depuis 20 ans, je suis ressortie d'un magasin avec une jupe en taille 36. (Ce qui est théoriquement incompatible avec un tour de hanche supérieur à 94 cm.)
Les filles, allez acheter vos jupes chez K-Mayeux, c'est bon pour le moral! (Et jusqu'à demain, c'est aussi bon pour le porte-monnaie.)

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et tag!

(24 septembre)

Bon, alors, il y a environ une éternité, ma soeur m'a taguée. Une chaîne qui vient de l'ours, et qui a failli mourir un peu à cause de moi, qui ne suis vraiment pas douée pour ce genre de choses.
Donc, le principe est le suivant: après avoir dénoncé le tagueur, il faut choisir un livre, l'ouvrir à la page 123, copier la cinquième ligne et les cinq suivantes, puis indiquer les références complètes de l'ouvrage (année d'édition comprise) et enfin faire passer à quatre personnes.
Voici donc mon extrait (je triche un peu sur les lignes, pour avoir un morceau cohérent): "La guerre sévissait déjà quand j'entamai ma deuxième année à l'école primaire de Vienne, soit ma quatrième année scolaire. De cette année, je n'ai pas conservé un seul souvenir qui ne soit lié à la guerre. Nous reçûmes un cahier jaune avec des chansons qui, d'une manière ou d'une autre, se rapportaient à la guerre."
C'est un passage de La langue sauvée , de Elias Canetti (prix Nobel de littérature 1981), autobiographie publiée originellement par Carl Hanser Verlag, en 1977 à Munich, et traduite en 1980 par Bernard Kreiss pour Albin Michel.
J'ai lu ce bouquin en allemand, il est passionnant, et K. m'en a offert récemment la version française, ce dont j'ai bien l'intention de profiter pour faire découvrir l'oeuvre à mes élèves (parce que, ne rêvons pas, la version originale leur est inaccessible).
Je passe le relai à Bellzouzou et à Lili quand elle aura le temps, et si elles veulent bien. Je sais, il manque deux tags, mais j'ai fort peu d'amis sur la toile, et je crains que Dodinette n'ait déjà été taguée. Aussi, ami lecteur, si tu veux te lancer, ne te gêne pas!

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Les journées de l'brin

(22 septembre, je parle ch'ti si je veux)

Jeudi et vendredi, c'était les journées commerciales dans le centre-ville, avec grosse artère rendue piétonne. Cela a occasionné de sacrés bouchons. Si, en ville, une file de voitures de 1km qui roule (ou pas), c'est un bouchon.
J'étais dans celui de vendredi soir. Après avoir constaté que j'avais à peine fait 500 mètres en dix minutes, et que j'avais déjà cinq minutes de retard pour la réunion avec la maîtresse, j'ai décidé de planter là ma voiture pour finir à pied. Enfin, je n'ai pas tout à fait laissé ma voiture en plein milieu de la rue, j'ai profité du parking de la bibliothèque, où il y avait plusieurs places libres. Et je suis montée à pied, Numérobis dans les bras pour aller plus vite, y compris dans la côte de la mort qui tue, celle où les autos-écoles viennent s'entraîner.
Je suis arrivée en haut de la côte bien avant la voiture qui me précédait dans le bouchon, et je suis arrivée toute rouge au moment où la maîtresse parlait des règles à respecter, et en particulier de la ponctualité.
Le pire, c'est que, au niveau commercial, ces journées sont loin d'avoir été spectaculaires.
En tout cas, elles ont eu beaucoup moins de succès que les journées du patrimoine, qui leur ont pourtant succédé sous la pluie. Vous aimez profiter de ces journées pour visiter les monuments? C'est chouette, hein?
Et vous avez pensé que ceux qui vous guident sont, eux, privés de week-end? Pas toujours rémunérés? Et que leurs enfants ne peuvent pas profiter d'eux, pendant qu'ils vous racontent toutes ces merveilles?
Moi, les journées du patrimoine me privent de mon mari, que je vois déjà assez peu en semaine. Merci, Jack!

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Attendez un peu

(16 septembre)

Je ne suis pas très en forme pour écrire, en ce moment, et puis, j'ai du mal à trouver le temps.
Pas encore organisée au bout de presque trois semaines...
Pourtant, ma soeur m'a taguée, le Pirate fait ses débuts à la piscine, j'aurais de quoi raconter.
Un peu de patience!

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Lamentable!

(9 septembre)

Il y a des jours, comme ça, où je ne suis pas en forme.
Je commence par me tromper de liste pour faire l'appel, heureusement, les élèves sont plus malins que moi, ils s'en rendent compte au bout de trois noms.
Ensuite, j'écris des énormités au tableau, genre "Kinder" à la place de "Kirche"...
Et pour finir, je me fais répondre à toute vitesse par un élève qui avait écrit "allemand" sur la ligne "langue maternelle" de la fiche de renseignements. Bon, là, ce n'est pas trop grave, j'ai réussi le test, j'ai tout compris et répété plus lentement pour les camarades qui étaient complètement largués.
Et puis, je ne risque pas de me faire inspecter cette année: mon inspectrice est partie à Haïti jouer les attachées culturelles, et elle a fait geler son poste pendant un an. Elle n'est donc pas remplacée, et nous dépendons vaguement d'une inspectrice parisienne qui ne se déplacera pas.
Ca veut dire que je vais garder ma note minable encore un an, au moins.

Et pour finir, je crois que K. a démasqué ce blog; ce doit être ça qui l'a rendu furieux.

Misère!

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La rentrée

(5 septembre 2008)

Oui, bon, je sais, ça fait quelques jours, déjà, qu'on est rentré. Mais le soir même, j'étais fatiguée, le lendemain, j'étais à la plage, et depuis, je règle les menus détails, genre clefs d'armoire et magnétophone...

Mardi matin, j'ai accompagné le Pirate à l'école, m'apprêtant déjà à attendre environ une demie-heure que la directrice appelle enfin son nom pour pouvoir conduire un Numérobis un peu agité chez sa nounou.
Donc, la directrice dit bonjour, tout ça, peu de changements par rapport à l'an dernier, juste elle va monter au premier étage et c'est Madame Truc qui va prendre sa classe au rez-de-chaussée. Et puis tiens, elle va commencer par appeler les élèves de Madame Truc, c'est une nouvelle. OK, bon, ben on comprend pourquoi les Petits de la directrice vont devoir se farcir les escaliers. Madame Truc, visiblement, sera en congé avant Noël, et c'est à elle qu'on a voulu épargner la montée. Des parents s'indignent presque, mon Dieu, une femme enceinte, elle va être absente, pourvu qu'on ne fasse pas ça à mon fils.
Là, si j'avais écrit ce message le soir même, la suite n'aurait peut-être pas été la même. Parce que bon, quand même, si on interdisait aux maîtresses de faire des enfants pour alimenter les bancs de l'Educ'Nat, je risquerais le chômage, c'est clair.
Bref, la directrice appelle un premier enfant, un deuxième, et le Pirate. Ben oui, la liste est par ordre alphabétique, forcément, les grands d'abord et les moyens ensuite. Donc, il est dans la classe de Madame Truc. Et je ne suis pas sûre que se soit très grave s'il n'a pas retenu son prénom. Parce que, jeudi et vendredi, Madame Truc était absente. J'espère pour elle que ce n'est pas grave. Et j'espère aussi, pour mon fils, que si c'est un peu sérieux, elle aura l'intelligence de se faire mettre en congé pour longtemps. Elle ne s'en portera que mieux, et elle pourra être remplacée (parce que, pour l'instant, c'est l'Atsem qui se tape les gamins que leurs parents ne peuvent pas garder - au passage, chapeau à elle, qui, n'ayant vu les enfants qu'une journée, a dû venir filtrer à l'entrée pour renvoyer chez eux ceux qui avaient un parent disponible).
Mais bon, au moins, il est à l'école.
Deux de mes collègues, dont les filles respectives rentraient en première année, se sont fait dire que l'école n'était pas une garderie, et comment ça Madame, vous travaillez, non mais vous pensez un peu à votre enfant? Parce que, dans cette école, les petits sont accueillis d'abord une heure avec leurs parents, puis deux heures, encore avec les parents, puis une heure tous seuls, puis une matinée, et de toute façon il n'y aura pas de dortoir avant dix jours. Ben voilà, c'est de l'adaptation progressive. Je ne sais pas si les maîtresses ont aussi des "moyens", dans la classe, mais vu que, le premier jour, elles ont expliqué aux parents comment s'organiseraient les journées pendant que l'Atsem s'occupait des enfants, j'ai l'impression qu'elles se la coulent un peu douce...
Et après, on se demande pourquoi les gens râlent contre les fonctionnaires.

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Oh, les gens!

Si vous ne jouez pas un peu plus aux devinettes, moi, je reste sur la plage au lieu de publier de nouveaux messages!

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