Dépendance technologique

(29 février)

Dieu sait que je suis ne suis pas très douée en nouvelles technologies, et que je ne suis pas fan des dernières nouveautés. Mais j'ai quand même pas mal évolué depuis quelques années, et je n'en suis plus tout à fait à l'âge de pierre. Et du coup, quand ça ne marche pas, je suis bien embêtée.
Lundi, pour la rentrée, une fois n'est pas coutume, j'étais en avance. J'ai eu le temps de passer faire les deux photocopies qui me manquaient, et je me suis même dit que, pour une fois, j'allais démarrer l'ordinateur avant l'arrivée des élèves, surtout que dans cette salle, il est particulièrement lent. Or donc, j'appuie sur le bouton. Rien ne se passe. Ah, ben oui, tout est débranché. Je me mets à quatre pattes sous le bureau au moment où sonne le premier appel, je tente de repérer la bonne prise. Ca grouille de fils, mais il n'y a qu'une prise mâle (celle de la tour), et même insérée dans une prise femelle, elle ne semble pas permettre de mettre l'unité centrale en route. Croûte croûte croûte! Je sors à la recherche d'un technicien, mais personne n'est en mesure de m'aider, et puis, de toute façon, il n'y a pas de réseau. Donc pas d'internet. Et comment je fais, moi, pour consulter mon manuel numérique en ligne? Heureusement, il me reste un paquet de photocopies que je vais pouvoir exploiter, en brodant un peu.
Le lendemain, c'est la photocopieuse qui est tombée en panne. Et là, c'est plus embêtant. Parce que, même si le réseau était de retour et que je pouvais projeter la page du manuel qui m'intéressait, je ne pouvais pas faire copier l'intégralité de l'exercice allant avec. D'autant que, bien sûr, le tableau où j'écris est sous la toile où je projette le manuel... Bon, ben on va faire de la compréhension de l'oral, le lecteur CD fonctionne, lui...

Libellés : ,

Bilan d'une semaine de vacances

(21 février -
demain, pensez à elle, c'est son anniversaire)

Qu'ai-je fais pendant cette première semaine de vacances, en dehors de m'occuper d'un tag un peu fastidieux?
J'ai rangé mon bureau. Il faut encore que je mette de l'ordre dans les papiers de la banque, mais enfin c'est fou, ma surface de travail est dégagée.
J'ai donné un demi mètre cubes de vêtements pour bébé au Secours Populaire, et mis en sac un autre demi mètre cube de vêtements, ainsi qu'une demi-douzaine de paires de chaussures.
J'ai fait six machines, plus une avec des manteaux en laine; fait séché, plié et repassé tout ça. Enfin non, je ne repasse pas tout, mais le tas sur le canapé a disparu.
J'ai été deux fois faire les courses avec les enfants. Ca m'a coûté une fortune en céréales bio, et ils ont déjà tout mangé.
J'ai reprisé deux pantalons et demis (il reste un genou!).
J'ai lavé le linge délicat qui attendait désespérément que mes petites mains s'intéressent à lui. Sauf deux chemises.
J'ai fait deux recettes de gâteaux et regretté amèrement l'absence du vendeur de macarons au salon gastronomique local (c'est moi où il y a de plus en plus de vin, à ce salon?).
J'ai dévoré le premier volume de Millenium et attaqué le deuxième dès que j'ai pu retourner à la médiathèque, où je les ai enfin trouvés (ben oui, ils étaient tout bêtement au rayon "policiers"). Entre temps, j'ai fini le bouquin en allemand que j'avais commencé à Noël.
J'ai jeté les catalogues d'hiver et passé une commande aux redoutables suisses. Les produits non disponibles, ça fait faire plus d'économies que les réductions proposées.
J'ai fait la sieste presque tous les jours. C'est plus souvent que le Pirate, mais un peu moins que le P'tit Mousse.

Libellés : , ,

Onze questions

(18 février)

Bien suite au tag de Bellzouzou, il m'a fallu réfléchir à un certain nombre de questions à poser à un certain nombre de personnes qui devront à leur tour se prêter aux règles du jeu.

Voici donc les questions:
1) Qu'y a-t-il sous votre lit?
2) Quel est le dernier film que vous ayez vu au cinéma?
3) Robe, jupe ou pantalon?
4) Avez-vous déjà des projets pour cet été?
5) Que faites-vous quand vous êtes seul(e) pour la soirée?
6) Avez-vous une table de nuit? Si non, par quoi la remplacez-vous?
7) Combien d'enfants vouliez avoir quand vous aviez douze ans?
8) Sucré ou salé?
9) Comment choisissez-vous les livres que vous achetez?
10) Quelqu'un a-t-il pensé à vous pour la Saint-Valentin?
11) Que feriez-vous avec 750000 euros (que vous auriez trouvé dans un faux plafond...)?

Quant aux personnes à importuner avec ces questions, je dispense Mamanlit, parce qu'elle a déjà répondu, et je voudrais bien savoir ce qu'en pensent Seer, Béatrice, Broisha, Melalala et Margot. Et je leur envoie un petit commentaire pour les mettre illico au courant.
Oui, je sais, ça ne fait pas onze, mais je vous avais prévenus que mon carnet d'adresses est bien maigre.

Libellés : ,

Invisible

(15 février, Saint Claude, ça intéresse quelqu'un?)

Il m'est arrivé deux ou trois fois de ne pas être vue par le principal qui rentrait dans la salle des profs. Assise dans le canapé, dans un angle mort à partir de l'entrée, il ne m'a remarquée qu'en sortant...
Quand je vais chez le coiffeur, il n'y a guère qu'une ou deux élèves qui le remarquent. Et puis, l'avant-dernière fois, une collègue qui m'a posé la question; au bout de trois semaines...
Si je mets une jupe, c'est toujours la même petite élève qui me félicite sur ma tenue.
Il n'y a que le P'tit Mousse qui remarque quand je change de boucles d'oreilles. Il ne dit rien, mais il les regarde fixement. Ah si, il y a quand même une paire que mes élèves remarquent à tous les coups.
Mon nouveau pantalon, en revanche, a été remarqué par les élèves et par les collègues. Non, en fait, toujours la même collègue (celle des cheveux).
Une fois, une élève a noté que j'étais maquillée.
La dernière personne qui m'a dit que j'étais belle doit être le Pirate. Ou Numérobis. Il y en a toujours un des deux qui se dévoue pour me complimenter quand je me mets en jupe.
La dernière personne qui m'ait offert un bijou est incontestablement une de mes soeurs.
Parfois, sur la route, j'ai l'impression que les autres n'ont pas vu ma voiture.
Je suis sans doute très insignifiante...

Libellés : ,

Pourquoi 11?

(13 février)

Bon, alors, c'est la faute à Bellzouzou. Elle m'a envoyé un tag, avec pas moins de onze questions auxquelles je dois répondre, vu que de toute façon je suis en vacances et je n'ai rien de mieux à faire ou à raconter.

Alors, pour commencer, voilà les règles du jeu:
- Poster les règles sur votre blog. (ça, c'est fait)
- Révéler 11 choses à propos de vous-même. (ça vient)
- Répondre aux 11 questions posées par la personne qui vous a taguée. (itou)
- Créer 11 nouvelles questions pour les personnes que vous taguerez et pour celle qui vous a taguée ! (non mais je suis en vacances, moi, mon cerveau est en phase de repos...)
- Taguer 11 blogueurs et mettre le lien de leur blog sur votre post. (ça va être difficile, je ne suis pas sûre d'avoir autant de fréquentations, et puis il faudrait chercher les adresses pour mettre les liens, et je suis en vacances, je vous l'ai déjà dit?)
- Prévenir les personnes taguées. (sans objet)

Et donc, les révélations tant attendues. (ou bien?)
Premièrement, je bois toujours du lait au chocolat au petit déjeuner. Malgré mon âge qui avance, je n'ai jamais pu me mettre au café.
Deuxièmement, je planque du chocolat dans le haut du placard de la cuisine, et il n'y a que moi qui en mange. J'ai aussi une planque dans la bibliothèque du bureau, pour les petits creux quand je travaille.
Troisièmement, il m'arrive encore de rêver (et pas plus tard que cette nuit) de mes camarades de classe du lycée. D'une manière générale, les rêves dont je me souviens sont assez ancrés dans le passé.
Quatrièmement, j'ai fait deux ans de russe, à la fac, en initiation.
Cinquièmement, j'ai une rétine de blonde. C'est un ophtalmo qui me l'a dit.
Sixièmement, il y a dix ans, j'étais dans un lit d'hôpital à cause d'une "fracture spiroïde de la métaphyse tibiale inférieure gauche". (j'attends les requêtes gogoles, maintenant!) J'y suis restée trois semaines, parce que la plaie cicatrisait mal. A cette occasion, on m'avait demandé si je fumais. Mais non, j'ai juste une sale peau (et des os pourris).
Septièmement, au cas où personne ne l'aurait remarqué, j'aime bien les mots compliqués et la langue française. En première, ma prof d'histoire-géo m'avait même reproché d'employer le mot "hétérogénéité" à propos des peuples de l'Union Soviétique dans une rédaction.
Huitièmement, je suis une grosse radine. Pas plus tard qu'hier, j'ai coupé moi-même les cheveux du P'tit Mousse pour éviter de payer un coiffeur 5 ou 7 euros. En revanche, il va falloir que je prenne rendez-vous pour les deux plus grands.
Neuvièmement, il me faut toujours du temps pour m'endormir. Tant que je ne suis pas certaine que K. et les enfants dorment, je ne peux pas me laisser aller dans les bras de Morphée.
Dixièmement, j'adore faire la sieste. Et mes chats le savent. Depuis que je me suis cassée la jambe, la sieste avec les chats est un rituel obligé, dès que je suis à la maison. Sinon, elles protestent.
Onzièmement, je n'ai toujours pas de compte sur le livre facial, et mon téléphone portable ne fait même pas appareil photo. Je suis assez nulle en Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, en fait.

Et donc, maintenant, je me dois de répondre aux onze questions de la miss dont la fête tombe un onze...
1) sais-tu pour qui tu vas voter?
Ca dépend. On parle des présidentielles, ou des législatives? On n'a même pas encore le nom de tous les candidats! (Mais en fait, si, j'ai déjà ma petite idée.)
2) mets-tu des collants sous ton pantalon quand il neige?
Alors, d'abord, je voudrais signaler que c'est un scandale, mais nous sommes manifestement les seuls en France à ne pas avoir eu de neige (qui tienne) cette année. La dernière fois que j'ai mis un caleçon (pour être exacte et parler français) sous mon pantalon, c'était quand nous sommes allés au ski, il y a quatre ans.
3) sais-tu faire la galipette arrière?
Oui.
4) pyjama ou chemise de nuit?
Ca dépend de mon humeur, mais j'ai des deux à profusion dans mes placards.
5) que fais-tu quand tu ne sais pas quoi faire?
J'allume l'ordi et je vais glander sur la toile. S'il fait beau et que je n'ai pas d'enfant dans les pattes, je vais marcher.
6) achètes-tu tes kle*enex en boîte ou en paquets?
En boîte. Parce que les paquets, c'est bien gentil, mais les hommes d'ici prennent un mouchoir dans un paquet qu'ils laissent ensuite traîner n'importe où. On se retrouve donc avec une demi-douzaine de paquets entamés aux quatre coins de la maison, ça m'agace. Et personnellement, je suis passée cet hiver aux mouchoirs en tissu.
7) as-tu déjà joué au bras de fer chinois?
J'ai bien peur que non.
8) Pujadas ou Roselmack?
Etant donné que nous avons été longtemps un foyer sans télévision, le rituel du 20 heures nous demeure étranger. Et donc, je suis absolument sans opinion sur la question. En plus, c'est K. qui zappe.
9) donnes-tu ton nom de jeune fille ou d'épouse quand tu prends rendez-vous chez le coiffeur?
Je ne vais presque jamais chez le coiffeur (voir le huitième point ci-dessus), mais j'y donne mon nom d'épouse.
10) quand as-tu tiré la langue à quelqu'un pour la dernière fois?
C'est une bonne question, je vous remercie de me l'avoir posée. En face, ou dans le dos de cette personne? Je n'ai aucune idée de la réponse, ni de la personne à qui cette grimace aurait pu s'adresser.
11) réalises-tu à quel point je me suis bien emmerdée à trouver 11 questions très débiles?
Ah, c'est malin, je viens de dire que la dixième était intéressante!

Bon, là théoriquement, je dois formuler onze nouvelles questions et les transmettre à onze victimes (ce qui ferait 121 réponses, en plus de celles de Bellzouzou). Mais j'estime que j'ai déjà fait un gros effort, et je demande un délai de réflexion. Pour trouver les questions et les victimes (punaise, onze! alors qu'il n'y a même pas dix liens dans la colonne de droite).
Je n'ai jamais été très douée pour ce genre de chaînes...

Libellés : ,

Quand le chat n'est pas là...

(9 février)

Il arrive que K. s'absente pour la soirée. Voire pour la nuit. Parce qu'il est en déplacement professionnel, et qu'il en profite pour passer chez ses parents, par exemple.
Alors, non seulement je dois faire à manger pour les enfants (moi, une soupe et un peu de fromage m'iraient fort bien, pour peu qu'il y ait un bon dessert - tiens, j'ai oublié qu'il restait justement de la glace, au congélateur), mais en plus, j'en profite généralement pour faire un peu de ménage.
Cependant, il faut bien avouer que j'utilise aussi ces soirées pour faire un peu ce qui me plaît (non, le ménage n'entre pas vraiment dans cette catégorie).
Si je fais un tour sur la toile mondiale, je traîne sur des sites qui causent de danse, ou bien je fais défiler des vidéos de variations classiques. Parfois, je regarde sur le site de l'Opéra de Paris s'il n'y aurait pas des places pour un spectacle en fin de semaine...
Si j'ai fini de préparer mes cours, il m'arrive aussi de mettre un DVD, une bonne vieille série offerte l'an dernier ou l'année d'avant à Noël, et que je n'ai pas encore eu l'occasion de regarder en entier. Plus rarement, je cherche sur Arte s'il n'y aurait pas un truc intéressant.
Parfois aussi, je mets un vieux CD (comme Madonna - ah, comme je suis contente que la prof de danse ait choisi cette musique pour le spectacle de fin d'année!) et je danse, toute seule dans le salon. Ou bien j'écoute un CD reçu récemment en cadeau en pliant du linge.
Si je suis sûre d'avoir du temps, je branche la ouii et je joue à Henri Potier. Il faudrait justement que je m'y remette, parce que le Pirate est en train de me rattraper.

Libellés : , ,

Na na nère!

(7 février)

C'est l'hiver; toute la Gaule est prise par le froid et les glaces. La radio passe même des messages expliquant qu'il faut mettre un bonnet, des gants et une écharpe pour sortir.
Toute la Gaule souffre-t-elle vraiment de ce climat sibérien?
Non!
En Bretagne, chers amis, il fait presque chaud. A tel point que chez nous, ce week-end, il a plu. (C'est dommage pour les enfants qui espéraient de la neige).
Et nous n'avons pas une trace de verglas depuis quatre jours.
Ce matin, nous avons même un peu de soleil, c'est dire si la Bretagne bénéficie d'un climat privilégié (nous sommes la seule région de France à avoir échappé à l'alerte météo du début de semaine: les quatre départements en vert, sur la carte, c'était nous)!

Libellés : , ,

L'hiver est arrivé

(3 février)

Huit heures et demie. Le P'tit Mousse a réussi à enlever la moufle que je venais péniblement de lui enfiler. Il va nous mettre en retard! Je le rhabille et nous partons. A pied. Je demande à Numérobis de mettre son bonnet, et je rajuste son écharpe.
Neuf heures moins le quart. Nous ressortons de chez la nounou, les mains dans les poches parce que personne n'a de gants.
Neuf heures moins dix. La maîtresse de Numérobis ouvre la porte de la maternelle. Hier soir, elle avait été étonnée de l'entendre me répondre alors que je lui répétais pour la troisième fois de mettre son bonnet. A moitié morte de rire, elle m'avait dit que c'était là un côté de mon fils qu'elle n'avait pas en classe (la voilà rassurée, il n'est pas toujours docile et scolaire).
Neuf heures moins huit. C'est un défilé de parents frigorifiés et d'enfants emmitouflés. Il y a plus de voitures que d'habitude sur le parking. Pourtant, ce matin, il a fallu gratter les pare-brise. Ou plutôt, à en croire les traces visibles sur ces vitrages et sur certains trottoirs, faire fondre la glace avec une bouteille d'eau (c'est malin, c'est verglacé pour les piétons, maintenant!).
Neuf heures moins cinq. Je passe à la boulangerie acheter du pain. Si je ne le fais pas maintenant, je risque d'oublier. Ce n'est pas une manie, mais enfin j'achète toujours mon pain au même moment suivant les jours: le mardi et le vendredi, c'est juste après avoir emmené les enfants à l'école.
Neuf heures deux. Je rentre chez moi, bien contente de retrouver un peu de chaleur.

Libellés : , ,

Erreur de la banque

(1er février 2012)

Alors hier, j'ai fait grève. On se dit "ouais, elle a fait grève, elle est restée bien au chaud tranquille chez elle, cette grosse feignasse"?
Et bien pas du tout.
D'abord, K. n'était pas là (et puis même...), alors j'ai dû lever les enfants, les faire déjeuner et les emmener à l'école (les maîtresses ne font pas grèves, elles!) ou chez la nounou et puis ramasser la table du petit déjeuner. Ensuite, j'avais un recommandé à laisser à la poste. Et puis, je suis allée à la manif'. Dans le froid, avec trois collègues, pour soutenir les camarades du lycée professionnel en plein démembrement. Vu la température, nous avons fini par former un cortège qui a fait le tour de la ville l'église, sous les yeux étonnés de quelques riverains et d'un chat installé bien au chaud derrière sa fenêtre, avant de revenir à notre point de départ.
Difficile, ensuite, de planter les collègues qui voulaient prendre un café apéritif et manger ensemble. Alors nous nous sommes retrouvées à trois, trois filles sans mari et sans enfants, dans une crêperie où nous avons diablement bien mangé.
En rentrant, j'ai pris le journal acheté en revenant de l'école, et j'étais en train de lire un article sur les pannes dues au froid, tout en me demandant si j'allais faire la sieste (pour digérer) ou plutôt le ménage (vu l'état du salon), quand mon téléphone a sonné. Le portable. Celui qui est censé ne servir que pour les appels d'urgence. Il m'indiquait "Banque Bois", et c'est effectivement mon banquier (c'est-à-dire ma conseillère financière) qui était à l'autre bout du fil. Elle ne me dérangeait pas (l'autre jour, si, j'avais dû refuser son appel en plein cours) et je l'ai écoutée me raconter son histoire d'incohérence entre le montant du prêt demandé et le montant du prêt assuré. Comme l'erreur vient d'elle, je ne toucherai certes pas 20000 euros, mais le taux initialement prévu sera maintenu. Néanmoins, nous étions revenus à la case départ, avec nécessité de retourner chercher tous les papiers, de les signer de nouveau et de les rapporter. Elle s'excusait d'avoir à me faire déplacer encore. Je l'excuse d'être un peu tête en l'air (K. et moi sommes tombés d'accord pour diagnostiquer un Syndrome du Neurone Unique).
N'empêche qu'il a fallu que je retourne à la préfecture pour chercher mon dossier. Et que, si j'ai tout de suite trouvé une place pour me garer, je n'avais qu'une pièce de un euro pour l'horodateur, ce qui m'autorisait à stationner bien plus longtemps qu'il ne fallait. Aussi, après être passée à la banque, ai-je fais un petit tour dans quelques magasins pour profiter des soldes rentabiliser le parcmètre. Après quoi, il ne me restait plus vraiment le temps de faire un grand ménage. J'ai tout de même passé l'aspirateur et un coup de serpillère dans la cuisine et le salon, avant de tenter de ranger mon bureau. Sauf que là, c'est bête, hein, mais c'était déjà l'heure d'aller chercher les enfants...

Libellés : ,