Anniversaires

(27 mai)

Nous avons fêté hier l'anniversaire de Numérobis, avec ses copains. Au départ, j'avais prévu de le faire le "vrai jour", soit le jeudi de l'Ascension (car cet enfant est né un jour férié), mais comme un de ses copains enterrait son grand-père la veille en région parisienne, et qu'un autre était déjà invité ailleurs le 25, j'ai décalé.
Les enfants se sont bien amusés, K. avait recousu le filet du trampoline, qui était à l'ombre.
Et ils ont même presque tous fini leur goûter.
Pas comme les copains du P'tit Mousse.
(Après la fête du P'tit Mousse)
Des fois, tu te demandes à quoi ça sert de nettoyer la maison ("Oh, c'est sale, là, sous le meuble!"), de préparer un bon gâteau et de te mettre en quatre pour ces petits monstres, qui se gavent de bonbons et laissent tout en désordre.
Alors moi, je ne me fatigue pas à faire des gâteaux tarabiscotés qui restent dans les assiettes, même si on me dit qu'ils sont très bons. Un quatre-quarts (maison quand même), ou un gâteau au yaourt et aux pépites de chocolat, ça va bien. Et pour les jeux, ils se débrouillent. Je tolère le bruit, je ne vais pas l'organiser, non plus!

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Avant de partir en voyage...

(24 mai)

Cette semaine, la salle dans laquelle je fais cours d'habitude était occupée par les oraux d'arts plastiques. (Oui, en arts plastiques, comme en natation ou en cinéma, il y a des épreuves orales; en l'occurrence, les candidats présentent et expliquent une oeuvre réalisée pendant l'année - on dit un "projet", pardon.) Je suis donc allée faire cours dans la partie la plus ancienne du lycée, celle qui ressemble au collège où j'ai tenté de faire cours pendant trois ans. Manifestement, c'était le même architecte; ou bien il y avait un modèle "établissement secondaire" à suivre, dans les années 60.
Bref.
En dehors du fait que les élèves en ont parfois profité pour se perdre (ce n'est pas comme si j'occupais la salle de leur prof d'anglais, ou de leur prof de maths, hein), le voyage avait un petit aspect rétro pas complètement déplaisant. Le premier jour, je suis arrivée avec la valise pour les enregistrements audio, et, comme je n'avais pas la clef de ma location de vacances la salle, c'est une collègue vêtue un peu comme une hôtesse de l'air qui m'a ouvert la porte. Et puis, au fil des heures et des salles (je ne pouvais m'installer que dans des salles dont l'occupant habituel n'avait pas cours, donc j'ai changé au fil des "trous" des collègues, mais pas trop souvent quand même, la chose avait été bien pensée), j'ai découvert des vieilleries qui m'ont rappelé l'époque où j'étais moi-même élève, comme ceci:
 Ce que vous voyez là est manifestement un authentique bureau de l'époque "audio-visuelle", dans lequel devait se loger un magnétophone à bandes magnétiques. On aperçoit derrière les enceintes et l'ordinateur actuellement en usage. (Et oui, il y a une estrade dans la plupart des salles de ce bâtiment. Elles restent, parce que, si on les enlève, les tableaux seront trop haut!).
De plus près, on voit bien que le magnéto a disparu; mais le bric-à-brac qui est là traîne quand même aussi depuis un certain temps: je crois que l'agenda date de la fin du siècle dernier...
Je n'ai pas osé ouvrir les tiroirs pour voir ce qu'ils contenaient.

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Miaou?

(19 mai, dites donc, c'est la fête des bretons!)

Hier soir, en revenant du tir à l'arc où j'avais failli oublier d'emmener le Pirate, j'ai vu ça:
 Bon, d'accord, on n'y voit grand chose. Mais vous pensez bien que je ne pouvais pas prendre le risque de courir à la maison chercher mon appareil photo. Il fallait se contenter du téléphone pas très intelligent, et ne pas faire de bruit pour éviter de faire détaler Bébé Félix (qui est une fille, je crois, et l'un des nombreux chats du voisinage).
Car bien sûr, si on s'approche, le chat s'en va. Heureusement, un oiseau a sauté de la haie pour attirer de nouveau l'attention du prédateur.

Et sur ce deuxième cliché, on voit mieux le premier objet qui a intrigué la bête: à la limite de l'ombre et de la lumière, il y a un ballon de baudruche rose.

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Alpha Bravo Charlie Delta

(16 mai)

Les groupes de TAP (oui, chez nous, on dit "temps d'activités périscolaires") sont désignés par des lettres de l'alphabet en mode contrôleur aérien. Les enfants ont deux TAP par semaine (l'an prochain, ce sera trois, et ils seront plus courts). Il y a de la couture, de la relaxation, des échecs... mais les élèves n'ont pas le choix: ils passent à tous les TAP au cours de l'année, c'est pour ça que des groupes sont organisés. Par exemple, le groupe Echo fait de la cuisine pendant que les Foxtrot découvrent des jeux collectifs.
En cuisine, vendredi dernier, c'était moelleux au chocolat. Ca sentait jusque sur le parking, à 50m de l'école. Les enfants du TAP nature, eux, sont revenus avec des têtards. Aujourd'hui aussi (c'était un autre groupe). Les réactions des parents sont assez variées, de "beurk" à "oh, c'est chouette!" en passant par "mais qu'est-ce qu'on va en faire?" ou "il mange quoi?". Notre quasi-voisine a eu de la chance: on voyait déjà les bourgeons des pattes de son têtard. Quant à moi, je crois que je n'en avais encore jamais vu. Mais je n'en élèverai pas cette année: le P'tit Mousse était dans le précédent groupe "nature". Il était revenu de sa dernière séance avec un bouquet de fleurs qu'il ne savait pas nommer, et d'autres, dans un petit pot en plastique, "pour faire un pot-moisi".
J'ai fini par le mettre au compost...

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Ma naïveté a des limites

(11 mai)

J'ai reçu ça (oui, il y a un certain temps, déjà):


Mais je pas sûre serai utiliser lien. Courrier semble à moi probablement tentation de arnaque.
Que pensez?

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Des paroles pour la musique

(8 mai 2017)

Il paraît que notre nouveau président s'est présenté devant le peuple sur la même musique que M. Mitterrand. Ils ont choisi l'Hymne à la Joie. Autant dire que ça y est, nous sommes sous la botte allemande. Car, tout européen qu'il soit, cet hymne est l'association d'une mélodie allemande (de Beethoven) et de paroles tout aussi germaniques (de Schiller). D'ailleurs, je suis incapable de le chanter en français. Dans ma version très personnelle se mêlent l'allemand et sa traduction.

Freude schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, deun Heiligtum.
Plus de haine sur la terre
Que renaisse le bonheur.
Tous les hommes sont des frères
Dans la joie unie de coeurs.

(Notez qu'il n'y a pas de "haine" qui disparaisse, dans la version originale. Néanmoins ce passage me paraît particulièrement adapté à notre situation, beaucoup de Français ayant voté hier contre la haine...)

Allez, demain, c'est la journée de l'Europe, alors, place aux jeunes!
(C'est la première fois de ma vie que je suis plus vieille que le président)

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Badinages

(4 mai 2017)

Pour le P'tit Mousse, EN se prononce "an", donc on devrait parler de Madame "Le Pan". Je lui ai fait remarquer qu'à ce moment-là, il faudrait aussi prononcer autrement la fin de son prénom (breton). C'est ballot.

Vous savez comment s'appelle, en français, quelqu'un qui fabrique des tables? (On voulait traduire "Tischler", avec mes élèves).
Un tablier.

C'est sûr, je vais voter Manu, parce qu'avec lui, la France sera sous la domination de l'Allemagne, Mme Merkel sera notre chancelière, et du coup, j'aurai plein de boulot, vu qu'il faudra parler allemand. (C'est sa concurrente qui l'a dit, ou presque.)

On discute du spectacle du Puy du Fou, avec un collègue qui l'a vu et trouvé un peu partisan, sur la fin. Il explique que la première partie, avec les oiseaux, était la meilleure.
"- La fauconnerie, c'était bien. Mais le reste..."
"- ... une vraie connerie."

Mais sans blague, IL FAUT ALLER VOTER, DIMANCHE.

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Ca aurait pu être pire

(1er mai 2017)

Depuis qu'elle était revenue du garage la semaine dernière, ma voiture n'allait pas vraiment mieux. Faiblarde, de plus en plus, dans les côtes, avec le régulateur de vitesse qui sautait. Mardi, j'avais été signaler la chose au garagiste, qui m'a dit qu'il la reprendrait vendredi prochain.
Mais c'est trop tard.

Il y avait aussi une odeur de brûlé, et j'ai eu peur, vendredi dernier, de rester bloquée dans une côte en allant travailler, et qu'on me rentre dedans. La voiture allait me lâcher, restait à savoir quand. Elle aurait pu le faire à midi, me coinçant au lycée (K. était loin, et son portable déchargé). Ou alors, à "l'heure des parents", et je n'aurais pu ni aller chercher mes enfants à l'école, ni les emmener à leurs activités. Encore pire: refuser de repartir pour aller chercher Numérobis à l'aïkistroumpf, alors que je n'avais aucun moyen de prévenir ni le maître d'aïkido, ni aucune des mamans qui je connais.
Voyant venir la chose, je m'étais prudemment garée un peu loin de la salle, mais surtout pas sur le parking d'en face: la voiture n'aurait jamais pu remonter la ridicule côte qui le sépare de la route. Car elle est bien restée sur le parking, ce soir-là. Enfin, pas tout à fait, puisqu'en réalité, elle a démarré juste assez pour se trouver en plein milieu de la voie. Quand deux jeunes filles sont arrivées pour aller à leur entraînement de handball, et comme elles ne pouvaient pas m'aider seules, elles sont allées chercher des collègues. Parmi eux un mécano, qui a confirmé le diagnostic redouté d'une mort d'embrayage, et placé la voiture de manière qu'une dépanneuse puisse l'enlever plus facilement. Il a aussi pensé à me dire de faire marcher l'assistance, ce à quoi le stress m'aurait empêché de penser toute seule.
image de la toile mondiale


J'ai donc appelé l'assistance, qui m'a renvoyé un SMS pour me dire que le dépanneur ne serait pas là avant une heure et demie.
J'ai tenté de joindre K. à la maison, mais n'ai eu que le Pirate, auquel son père avait téléphoné qu'il était coincé dans des embouteillages à Lorient. Avec son nouveau téléphone, il n'avait pas le numéro de mon portable. Mais il avait pensé que le vendredi soir, normalement, je vais danser, et qu'il valait mieux qu'il prévienne de son retard: il avait donc acheté un kit pour recharger son mobile.

Numérobis et moi n'avions plus qu'à attendre. Il aurait pu pleuvoir, ou faire froid, mais par bonheur, il faisait encore jour et la température était clémente. Nous avons quand même tremblé (de stress) jusqu'à ce que je me souvienne qu'il restait deux carrés de chocolat, dans ma voiture en panne. Et bien je vous assure que ça nous a fait un bien fou. K. était même étonné de me trouver si peu énervée, en arrivant. Le miracle du chocolat (du vrai, du noir au beurre de cacao)! Je me suis même souvenue que le cartable de Numérobis était encore dans le coffre, et qu'il valait mieux l'en sortir avant que la voiture disparaisse dans un hypothétique garage. Ca nous a permis d'imaginer une discussion loufoque avec la maîtresse à propos de devoirs non faits et de cahier resté dans un coffre.
K. nous avait à peine ramenés à la maison que le dépanneur appelait. Il avait trois quarts d'heure d'avance, mais tant pis, je suis retournée signer son papier et assister à l'enlèvement de mon véhicule. Demain, il doit arriver au garage le plus proche (de chez moi) et, si j'ai le courage, j'irai voir le garagiste pour qu'il me fasse un devis. Un embrayage, ça peut aller de 500 à 1500 euros selon ce qui est cassé exactement... Il faudra aussi que je pense à appeler l'autre garagiste, pour lui dire qu'il ne reverra pas ma voiture tout de suite.

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