Collections (a)variées

(28 décembre 2012)

A une époque, j'ai collectionné les étiquettes de melon. Cette manie a bien duré dix ans, jusqu'à ce que je quitte le domicile parental. Au début, il y avait de jolies étiquettes en tissu, puis surtout du papier. Aujourd'hui, j'ai l'impression de ne plus voir que de gros codes barres moches...
K., quant à lui, collectionne les bouteilles vides. En plastique ou en verre, il a du mal à les jeter. Ce qui m'agace un peu.
Mais moi, je collectionne les pots de confiture vides, ce qui n'est guère mieux. Au départ, l'idée était de conserver les contenants pour y mettre la confiture maison (hum, je vous ai dit que la gelée de cassis était excellente?). Et puis, le pot de confiture Bonne Maman de l'an 2000, il est collector, non? L'ennui, c'est qu'il faut bien avouer que j'ai maintenant environ trois fois plus de pots que je n'en remplis chaque année, et qu'il serait urgent de faire un tri pour ne garder que les récipients vraiment utiles. En regardant l'état des couvercles, par exemple, car certains présentent tout de même de légères traces de rouille.
J'ai aussi un nombre intéressant de tenues pour dormir, du pyjama en coton à la chemise de nuit en polaire. Certes, le homewear, comme on dit maintenant, est à la mode, mais je ne suis pas certaine d'avoir besoin d'autant de pyjamas. A moins d'être hospitalisée prochainement, ce qui n'est pas exactement dans mes projets. Le pire, c'est que je craquerais bien encore pour une nuisette ou une autre tenue confortable, mais je sais bien que ce serait totalement déraisonnable. Et Maman n'est plus là pour m'offrir une chemise de nuit à Noël.
En revanche, il m'arrive assez souvent d'acheter une boîte de gâteaux parce que je la trouve très jolie. Et j'ai ainsi acquis plein de belles boîtes en fer dont je ne sais trop que faire, toutes n'ayant pas trouvé contenu à leur taille. Voilà qui n'est pas très malin. Je pourrais peut-être m'organiser pour y ranger les collants que je possède en nombre, alors que je me mets assez peu en robe ou en jupe?
Une envie d'amasser à laquelle je résiste: les petits carnets. Il y a des tas de petits carnets tout mignons ou rigolos, jolis ou raffinés, qui me font de l'oeil dans les librairies ou dans les papeteries, mais que je n'achète pas, bien que j'en aie grande envie. Qu'en ferais-je? Même s'il y a toujours des petits riens à noter, un beau carnet mérite mieux que ça, et j'ai déjà un ou deux carnets pour tous les jours...
D'aucuns diraient aussi que je collectionne les livres, vu la quantité que nous possédons, mais je ne considère pas cet amas comme vain.
Quant aux fèves, je crois que je vais les laisser aux enfants.

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Joyeux Noël

(25 décembre)


Journée classe

(21 décembre)

La vie d'un établissement scolaire passe par sa cantine. Il s'y échange des potins, des vannes et des histoires auxquelles on fait ensuite allusion à demi mot, et ceux qui n'étaient pas là se trouvent perdus et ne parviennent pas à comprendre les conversations.
Un jour, à la cantine, et comme deux collègues étaient particulièrement bien habillés, quelqu'un a lancé l'idée qu'on pourrait choisir un jour où tout le monde mettrait ses plus beaux atours. Au départ, le mot d'ordre était pensé pour les profs. Mais la CPE a fait passer le mot aux élèves, en leur proposant de faire du dernier jour avant les vacances une journée "élégance". Ils se sont organisés, voyant qui voulait participer, qui aurait bien mis de beaux habits mais n'en avait pas, qui pouvait éventuellement prêter quoi. Et ils se demandaient si les adultes de l'établissement étaient au courant.
Aujourd'hui, tout le monde était sur son 31; ou presque. Il y a toujours un ou deux rebelles à ce genre de mots d'ordre. Et puis, sans doute, quelques uns qui ne pouvaient pas se permettre ce genre de folie. Les collègues d'EPS avaient quitté leur survêtement, plus aucun prof n'était en jean. Les élèves avaient sorti la cravate pour les gars ("Quoi, Monsieur, vous ne savez pas faire un noeud de cravate?"), certains étant même en costume, et les talons qui vont bien avec la petite robe noire pour les filles. Elles avaient aussi fait des efforts de coiffure, des effets plus ou moins réussis de maquillage et sorti les paillettes.
En un mot: nous étions beaux. Et la météo était avec nous. Il avait plu des trombes d'eau les deux jours précédents, au point que les cours d'eau débordent; il doit tomber encore des cordes demain. Mais aujourd'hui, le ciel était clément, et les gambettes en collants fins n'ont pas eu à esquiver de flaque. L'ambiance était donc à la bonne humeur.
Et ça m'a fait tout drôle, en allant chercher mes enfants à l'école, de voir que les gens étaient habillés normalement.

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Vous reprendrez bien encore un spectacle de Noël?

(19 décembre 2012)

Hier, les parents d'élèves de l'école avaient organisé leur deuxième marché de Noël, "au judo" (de l'avis du P'tit Mousse, qui était déjà venu dans la même salle pour la fête de fin d'année du judo). C'est-à-dire que quelques parents, toujours les mêmes, ont préparé la salle polyvalente, organisé un achat collectif de chocolats et convaincu les maîtresses de faire fabriquer diverses décorations de Noël par les enfants, afin de les vendre au profit de l'association des parents d'élèves (qui subventionne les sorties).
Or donc, au lieu d'assister à la remise des palmes académiques à l'un de mes collègues, j'ai confectionné quelques sablés au chocolat (vendus 1 euro pièce!) et accompagné mes deux grands au marché de Noël. Comme il fallait les récupérer à la garderie avant, j'en ai profité pour montrer au P'tit Mousse le dortoir où il fera la sieste après les vacances. En arrivant à la salle, j'ai pu lui présenter sa maîtresse, et il avait les yeux tout brillants (sa maîtresse existe, il l'a rencontrée!). Elle l'a trouvé bien blond, montrant par là qu'elle avait oublié la tête de Numérobis lorsqu'elle fit sa connaissance.
Après avoir acheté le photophore du Pirate, le bracelet en boutons (aux les maîtresses qui me lisent: j'étais un peu dubitative, quand mon fils m'a expliqué à quoi devaient servir les boutons récupérés par la maîtresse, mais les réalisations sont plutôt jolies; j'ai aussi vu de fort beaux colliers en boutons ailleurs, et l'idée me semble intéressante pour la fête des mères) de Numérobis et le calendrier de l'école, il a fallu écouter la chorale. Et là, ce fut un peu longuet. Autant les petits qui chantent Petit Papa Noël me font monter les larmes aux yeux, autant les trois versions de Jingle Bells  (refrain en anglais et français pour les maternelles, tout en anglais pour les CM, et version française pour l'élémentaire) m'ont légèrement tapé sur le système, surtout qu'il fallait replacer les enfants entre les chants et attendre à chaque fois que tout le monde se taise.
Mais une fois les chansons terminées, nous avons pu aller récupérer les chocolats. Il m'a semblé qu'il y avait somme toute peu de paquets, par rapports au nombre de familles présentes. J'espère que les fonds récoltés seront quand même intéressants (la maîtresse du Pirate est grande consommatrice de trajets en car, c'est pourquoi je participe à ces opérations de financement). Puis, comme il était plus de 20 heures et que nous n'étions pas encore rentrés, j'ai offert à chacun de nous un morceau de gâteau. Les enfants sont aussi allés chercher une papillote offerte par l'APE.
Heureusement, cette longue soirée a été suivie d'un mercredi sans devoirs.

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Magie de Noël

(15 décembre)

C'est pas parce que je suis épuisée et que je fais n'importe quoi (par exemple, appeler un élève par son nom de famille, sous prétexte que c'est aussi le prénom d'un copain de Numérobis; ou partir sans mes clefs et obliger K. à rentrer pour m'ouvrir la porte) que je passe à côté de la magie de Noël.
C'est magique, de recevoir une carte de quelqu'un qu'on connaît à peine et qui vous demande d'envoyer à votre tour une carte à deux personnes. Je ne suis pas trop du genre à faire suivre les chaînes, mais celle-là sera courte et sympathique. Bon, j'ai trouvé un peu moins agréable l'impossibilité de se procurer des cartes doubles vierges dans le voisinage, mais il paraît que je ne suis pas obligée de réaliser la carte moi-même, et il y en a de très jolies dans un magasin juste à côté du collège.
C'est féérique d'aller au spectacle de Noël du boulot de K. et de voir le P'tit Mousse complètement fasciné par le gros bonhomme rouge qui a finit par apparaître. Il n'a pas eu peur, il avait juste de grands yeux éblouis. Le Père Noël existe, il l'a rencontré! (Il a juste oublié de lui commander ses cadeaux...)
C'est fantastique de voir les parents transis de froid qui attendent patiemment que leur(s) enfant(s) finissent leur énième tour de manège, alors qu'il pleut ou qu'il grêle. Le P'tit Mousse vient de découvrir les joies du carrousel, il a bien sûr réclamé un tour; mais il est raisonnable et descend quand je lui dis que c'est fini.
C'est magique, le sapin de Noël décoré par les enfants, avec la guirlande lumineuse toute neuve qui clignote dans le noir. Peut-être pas aussi épatant que la vitrine de certains magasins, mais joli quand même. En tout cas, les enfants en sont très fiers.
Ce serait merveilleux, un petit peu de neige pour enrober toute cette magie.

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Erschöpft

(12 - 12 - 12, il fallait bien que je le fasse remarquer)

Erschöpft, pour ceux qui l'ignorent, c'est de l'allemand, bien sûr, et ça veut très exactement dire "épuisé(e)", sauf que je trouve que la sonorité germanique est bien plus expressive que celle du français.
Vraiment, ce premier trimestre est toujours aussi long, il y a toujours des conseils de classe à n'en plus finir le soir (j'avais songé faire un billet là-dessus, mais je manque de temps; vous l'aurez peut-être pendant les vacances). Il y a aussi les courses de Noël: c'est la première fois que j'ai eu besoin d'un caddie dans un magasin de jouets; ma carte bleu a bien senti la différence, mais au moins, tous les enfants de la famille sont servis. Il y a encore la maison à décorer, le marché de Noël de l'école des enfants (j'ai promis de faire des sablés), le ménage qui ne se fait plus parce que j'ai eu très mal au dos pendant une semaine, les rendez-vous pas pris chez le pédiatre ou chez l'ophtalmo (je sens que ma vue baisse), tout un tas de choses à organiser.
Heureusement, dans dix jours, nous serons en vacances; et ce sera enfin Noël.

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Pas de pot

(8 décembre)

Un soir, au moment du bain, le P'tit Mousse a fait cette grande déclaration: "Demain a met Qlotte. Maitesse a dit Qlotte l'école. Pipi pot."
Il est vrai que nous l'entraînions déjà depuis quelques temps, et qu'il passait généralement la soirée en slip, avec plus ou moins de succès. Mais de puis ce fameux soir, les couches ne servent plus que pour la sieste et la nuit (ce qui est bien pratique quand on hésite encore à lâcher la grosse commission dans le pot).
Le P'tit Mousse est un indépendant du slip. Au cours des premiers essais, nous avions bien essayé de lui demander s'il avait envie de faire pipi; mais la réponse était invariablement non, même si un pantalon mouillé venait la démentir quelques minutes plus tard. Le P'tit Mousse va tout seul dans la salle de bain, il se déshabille comme un grand (il a juste fallu lui expliquer une fois que ce n'était pas la peine de tout enlever complètement) et se rhabille une fois son affaire faite. Il irait bien vider aussi son pot tout seul, histoire de pouvoir jouer avec la chasse d'eau, mais plusieurs essais se sont soldés par de belles flaques à côté des toilettes, et il est donc prié de laisser son pot par terre.
Le seul problème de cet enfant, la seule limite à son indépendance, c'est la hauteur de l'interrupteur de la salle de bain. Le P'tit Mousse arrive certes à éteindre la lumière, mais il lui manque quelques millimètres pour pouvoir l'allumer. Car s'est mieux de voir le pot, quand même, pour s'asseoir dessus. Une fois, le pauvre indépendant s'est retrouvé, le pantalon sur les talons, cherchant désespérément du regard le récipient salvateur, qui gisait, malheureusement pour lui, renversé dans la baignoire, après un lavage en bonne et due forme. J'ai trouvé mon fils en train d'arroser ses chaussettes, mais ce n'était vraiment pas de sa faute...

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Employeur

(5 décembre)

Le P'tit Mousse va rentrer à l'école en janvier. Il n'aura pas encore trois ans, mais il est prêt et impatient (il faut sans cesse lui redire qu'il n'ira qu'après le passage du gros bonhomme rouge). Du coup, je dois congédier la nounou. Et pour mettre fin en bonne et due forme à son contrat, je devais me déclarer comme employeur auprès de l'agence nationale du labeur. Je ne me souviens pas avoir effectué cette démarche lorsque j'ai mis fin au contrat de la nounou de Numérobis; peut-être était-elle moins au courant ou moins exigeante que mon assistante maternelle actuelle?
Bref. Sur le site du pôle laborieux, il y a un formulaire à remplir, dans lequel on me demande mon nom, mon prénom, ma date de naissance et le lieu où je suis née. Jusqu'ici, tout va bien. Sauf qu'on me demande aussi le code postal de ma commune de naissance. Et là, ça se corse. Parce que je n'ai jamais habité cette commune, qui n'est pas non plus une capitale de département, et que je ne n'ai aucune idée de ce que peut bien être ce fichu code postal. On m'aurait demandé celui de mes soeurs, j'aurais su. Mais le mien, non. Or le logiciel y tient, si je ne lui indique que le numéro du département, il voit rouge. C'est dans ce genre de circonstance qu'on peut se réjouir d'avoir la mémoire encombrée de chiffres. Il m'est revenu un 320, utilisé sans doute lorsque j'ai dû demander une copie de mon acte de naissance pour me marier, il y a plus de 10 ans. Et miracle, lorsque j'ai associé ce 320 au numéro du département, l'application m'a suggéré le nom de ma commune de naissance!
Si on me demandait le code postal du lieu de naissance de mes enfants, je serais plutôt embêtée. Pour Numérobis, ça va. Nous avons résidé 4 ans dans cette commune, nous y avions une adresse et j'en ai retenu le code. Pour le P'tit Mousse, qui est né dans une préfecture, c'est assez facile aussi (je rappelle que les préfectures ont habituellement comme code postal le numéro du département suivi de trois zéros). Mais pour le Pirate, c'est mission impossible. S'il est bien né dans l'hôpital d'une sous-préfecture, celui-ci est en réalité situé sur le territoire d'une commune voisine, et c'est le code de cette petite ville qu'il faudrait donner. Je dois l'avoir quelque part sur des papiers, mais je ne peux le donner sans faire de recherches.
Et vous, connaissez-vous le code postal de votre commune de naissance?

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