Les vacances avant les ponts...

(29 avril 2013)

Les vacances de printemps, ça a commencé dès le jeudi d'avant, avec une après-midi sur la plage, sous prétexte d'accompagner les élèves et leurs correspondants au char à voile.
(Ici aurait dû se trouver une photo que, pour une raison obscure, je n'arrive pas à importer. Mais vous pourrez peut-être la voir dès demain.)
Les vacances, ça a continué avec un petit séjour à La Rochelle.
Et ça été l'émerveillement un peu inquiet du P'tit Mousse devant les poissons de l'Aquarium.
Ce furent aussi les coups de soleil, parce que la ville est si blanche et qu'il faisait si beau.
Ca été le Pirate, vêtu d'un t-shirt saumon et d'un jean vert (celui-là même dont ses camarades avaient dit que c'était un pantalon de fille), qui réclame un collier en nacre (et sa mère qui, après avoir tenté un "c'est pour les filles", a décidé de ne pas être sexiste; après tout, si le Pirate veut être ridicule, c'est son problème).
Ca été Numérobis qui fait son lit, le matin, à l'hôtel, sans que personne lui ait rien demandé.
Ca été un P'tit Mousse ultra courageux qui marche et marche et trouve encore l'énergie de monter en haut de la Tour Saint-Nicolas.

Ce fut l'excursion en bateau jusqu'à Fort Boyard, pour le ravissement des plus grands.
Ca été l'émotion de retrouver le nom de mon ancêtre sur la base de données des Français partis émigrer "en Canada", base consultable dans la Tour de la Chaîne (ce qui explique peut-être la présence de Québécois à l'Office du tourisme).
Ca été des tas de repas au restaurant, des frites pour les enfants et c'est encore deux kilos en plus sur ma balance.
Et comme les vacances, ce n'est pas fini, il reste de la brioche vendéenne pour le petit déjeuner, et puis cette semaine, le Pirate tente le catamaran, et ma soeur  vient nous voir avec sa fille.

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Requête curieuse

(26 avril)

Non mais des fois, je sais pas si c'est parce que c'est les vacances ou quoi, il y des gens qui posent de drôles de questions. Et qui croient trouver la réponse sur mon blog.

Cette question-ci, par exemple: "Comment s'appelle le frère d'Emilie Jolie?"

Là, je peux répondre, parce que je sais qu'Emilie Jolie (celle de la comédie musicale) n'a pas de frère. Celle qui a un frère, c'est l' Emilie des albums de Domitille de Pressensé que je lisais quand j'étais petite et qui sont revenus à la mode, avec dvd et tout le toutim. Et son frère, il s'appelle Stéphane (et sa cousine, Sidonie, et le hérisson, c'est Arthur, mais là n'est pas la question).

De rien.

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Brevet blanc

(23 avril)

Ce texte est écrit à partir de mots et expressions relevés sur une copie de dictée de français. Les graphies de l'élève sont en italiques. Le texte original (assez lugubre) est tiré, je crois, de l'Antigone d'Anouilh.

L'orthographe, cette inoccence persécuter par les élèves, ceux qui croient que, quand on est entre sois, on peut écrire n'importe quoi, n'importe comment. Il aurait peu être pu arriver autre chose, mais on a plus qu'a crié, quand on lit leurs copies. C'est celà, le drâme des accents, ces méchants acharner à se poser n'importe où. C'est inioble, parce qu'on c'est qu'il n'y a plus d'espoir, le sâle espoir de les voir un jour écrire sans massacrer la grammaire. Ce n'est pas très repossant d'essayer de comprendre ce qu'ils avaient a dire, ce qu'on avait jamais dis de manière aussi maladroite.

J'aurais pu en faire un aussi (avec les mêmes expression) sur les corbeaux qui ont chassé les pigeons afin de construire un nid sur notre cheminée, mais je crois que je vais juste retourner mettre le feu aux branchages amassés dans mon âtre.

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Bravo la Poste!

(dimanche 21 avril, mais 2013, hein, mon blog n'est pas si vieux que ça...)

Ceux qui me suivent depuis un certain temps savent que nous avons déménagé assez souvent. Il y a un peu plus de trois ans, nous étions encore à Fréjus. Et nous n'habitons notre maison actuelle que depuis un an. Nous avons donc rempli plusieurs fois des contrats de réexpédition du courrier (le dernier est arrivé à expiration à la Toussaint) et signalé maintes fois notre changement d'adresses à divers organismes.
Ce qui ne nous empêche pas, surtout moi, de recevoir parfois du courrier étrangement adressé. Par exemple, à Noël, et bien que le courrier n'ait plus été censé nous suivre depuis deux mois, j'ai reçu une carte de voeux d'une amie qui ignorait notre dernier déménagement. Ceci s'explique probablement par le fait que notre code postal n'a pas changé: la lettre est parvenue au bon centre de tri, et les postiers s'étant renseignés, ils ont confié le pli à la préposée qui assure notre tournée depuis le début de notre séjour breton (souvenez-vous, notre facteur nous a suivis!).
Mais le courrier que j'ai reçu cette semaine a eu beaucoup de chance de me parvenir. Les employés de la Poste, voyant qu'ils s'agit d'un reçu fiscal (c'est écrit sur l'enveloppe), ont peut-être fait un effort particulier? Toujours est-il que la lettre porte certes mon nom, mais aussi mon ancienne adresse bretonne. Ce qui ne serait pas un problème si le code postal n'était pas parfaitement erroné: pour une raison que j'ignore, c'est celui de Fréjus. Le courrier a donc dû partir là-bas, d'où il a été réexpédié vers le bon centre de tri, dont le code postal a été ajouté au stylo sur l'enveloppe. De là, même processus que pour la carte de voeux.
Au fond, peut-être que ce genre de lettre amuse les facteurs, en leur permettant de sortir un peu de la routine du tri et de la distribution. Mais je suis bien contente tout de même qu'ils se donnent autant de mal pour faire parvenir le courrier à destination.

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Mesdames les lectrices

(12 avril)

Et Messieurs les lecteurs, aussi,
veuillez accepter mes excuses pour la semaine à venir: je reçois une collègue allemande, j'accompagne les sorties de l'échange, je n'ai pas loué mes enfants et je n'ai pas de femme de ménage, donc il est vraisemblable que j'aurai assez peu de temps pour écrire.
Par ailleurs, l'ambiance un peu glauque du collège, en ce moment, me perturbe.
A bientôt, sans doute.

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De natura rerum

(8 avril, un peu de latin pour changer des requêtes sur les bronches dilatées)

Il y a dans Le Traité sur la Paix perpétuelle de Kant, pour autant que je me souvienne, un passage qui m'avait fort étonnée, et dans lequel ce philosophe explique que, les esquimaux vivant dans des contrées où pas un arbre ne pousse, la Nature pourvoyait à leurs besoins de chauffage en apportant, via les courants marins, du bois (flotté). Et bien, le même phénomène se produit chez nous: Dame Nature apporte du petit bois jusque dans notre cheminée, afin que nous puissions faire du feu.
Il y a à peu près un an, quand nous avons emménagé, il faisait encore relativement froid (comme cette année, en somme); et comme la maison n'avait pas été habitée depuis deux ou trois semaines, elle était humide. K. a donc eu l'excellente idée de faire du feu. Il a ouvert la trappe de la cheminée, et reçu une avalanche de brindilles. Nous avons supposé qu'elles étaient apportées par le vent, mais leur quantité importante nous étonnait. Nous en avions déduit que les anciens propriétaires n'avaient pas dû faire de feu depuis longtemps, malgré leurs dires.
Sauf que... Cette semaine, la trappe étant restée ouverte, nous avons constaté qu'un tas de brindilles se formait dans le foyer. Des petites branches coupées (et non arrachées par le vent), de longueur à peu près semblable. Couplé à un bruit fréquent de battement d'ailes, et même à quelques piaillements, cet amoncellement nous amenés à réviser notre opinion sur les anciens propriétaires. En réalité, il semble plutôt que des oiseaux tentent de construire leur nid sur ou dans la cheminée, et laissent tomber une quantité impressionnante de petit bois. Mais je rassure les amoureux de la nature: pour l'instant, le nid ne prend pas, et nous ne risquons pas de rôtir le moindre choucas.

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