Un facteur illettré?

 (5 avril 2024)

Samedi dernier, j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres deux missives provenant d'un centre de contrôle technique. L'une était adressée à une Madame Bienbretonne, 132 rue du Mac-I, et l'autre à un Monsieur Nombreton, 138 rue du Mac-I*.

J'habite certes au 132, mais, si le nom de ma rue commence par un M, je ne réside pas rue du Mac-I.

Comment le facteur a-t-il pu se tromper à ce point? Et, pour commencer, quelle drôle d'idée de mettre au même endroit deux lettres adressées à des numéros différents.

J'ai déjà eu du courrier pour la voisine, parce que Madame Troisfranc n'a ni nom, ni numéro sur sa boîte, ou pour le 135. Ce qui montre bien que le facteur (ou la factrice) ne lit pas les noms sur le courrier qu'il·elle distribue. Cela m'arrange relativement, parce que je reçois parfois des lettres à mon ancien nom (qui figure tout de même sur la plaque, puisque c'est celui de mes enfants).


Evidemment, comme il n'y a pas de numéro plus élevé que le mien dans la rue, il est tentant de se dire que le 138, c'est comme le 132. Mais en réfléchissant deux secondes, on voit bien aussi que le nom sur la boîte ne correspond pas du tout à ceux sur les lettres. (Sans compter que, l'expéditeur étant un centre de contrôle technique, les adresses sont celles des cartes grises, et sont donc censées être exactes.) Et, peut-être, on se demande si on est vraiment rue du Mac-I...

L'ennui, c'est que ma rue, comme d'ailleurs celle du Mac-I, ne sont identifiées qu'à leur origine, et qu'au bout du bourg, là où se trouvent les derniers numéros, il n'y a pas de plaque de rue. Je le sais, parce que j'ai été reporter les lettres dans les boîtes de Mme Bienbretonne et de M. Nombreton (dûment identifiées avec nom et numéro), et, comme je suis passée par le bas du bourg, et que je confonds toujours la rue du Mac-I et celle de la Raie Zistance, il a fallu que je remonte jusqu'aux maisons visées pour être sûre d'être au bon endroit.

Cette bévue du facteur (ou de la factrice) aura au moins donné un but à ma promenade dominicale.

* Les numéros ont été changés...

Libellés : , ,

3 Commentaires:

At 11:38 AM, Anonymous Béatrice a bien voulu donner son avis...

Le travail des facteurs-trices n'est pas toujours évident ... :-)
Très belle journée et bon WEnd à suivre !!

 
At 9:40 PM, Blogger Bleck a bien voulu donner son avis...

Tât tttttatatatata et ta, la Pauste ou plus exactement le travail à la Pauste n'est plus ce qu'il était hoùlà, que non !
Facteur a été un métier... ah si ça a été un métier, le mec oui c'était des facteurs avant, le mec prenait en charge des kgs et des kgs de courrier, il triait son courrier et pis il enfourchait son vélo ou enfilait ces brodequins et il distribuait son courrier, mais vraiment, il ne rentrait à la Pauste que la sacoche vide.
Le facteur en uniforme connaissait tout, sa tournée, ses clients, les parents et les enfants de ses clients, il ne changeait que très rarement de tournée c'était sa tournée à lui rien qu'à lui.
Aujourd'hui la Pauste rame, fait de la communication, propose des conneries mais le courrier est une charge pour elle, sa distribution c'est absolument n'importe qui, qui s'y colle pour trois jours ou six ans ou quelques mois... "ah... ça marche mal... ah ? ben envoyez un maïle à notre service réclamation..."

(je viens de me relire et je sens parfaitement bien le coup de vieux que je prends là, mais je laisse tel quel, ça me fait du bien)

Bleck

 
At 9:31 AM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Bleck, le facteur d'autrefois connaissait tellement bien sa tournée et les gens à qui il distribuait le courrier que ma grand-mère a reçu une fois une lettre qui était juste adressée à "Madame [nom de la ville de résidence]". Il n'y avait qu'elle qui recevait des nouvelles de Bretagne, et le brave fonctionnaire le savait!
Béatrice, leur travail est de moins en moins facile, parce qu'on les traite comme on traite tous les fonctionnaires de terrain: mal.

 

Enregistrer un commentaire

<< Home