Octobre rose

 (4 octobre 2021)

Octobre, c'est le mois de la campagne d'encouragement au dépistage pour le cancer du sein.

Hier, se déroulait dans ce cadre, à la préfecture, la troisième édition d'une course ou marche de 6 km, sans classement, ouverte à toutes les femmes, et aux hommes aussi, désormais.

Il y a deux ans, j'avais hésité à m'inscrire, et puis j'avais laissé tombé, et j'avais bien fait, parce que c'est l'année où je me suis brillamment luxé l'épaule (mon remplaçant a laissé un souvenir inoubliable à mes élèves).

Cette année, j'y suis allée. Pour marcher, vu que je ne sais pas courir. Et je ne suis pas la seule: il y avait manifestement plus de marcheurs que de coureurs.

La première chose à faire, ç'a été d'aller chercher le "kit" remis à toutes les participantes, avec le fameux t-shirt à porter le jour J (fourni par un entrepreneur local, donc, mais probablement fabriqué ailleurs quand même). Sur présentation du passe sanitaire, on obtenait aussi le petit bracelet rose qui permettait d'accéder à l'espace réservé.

Hier, je me suis levée tôt, parce que la partie la plus difficile, c'était évidemment de trouver une place pour se garer pas trop loin de la cathédrale. Ensuite, il a fallu attendre dans le froid et endurer quelques averses (certaines étaient munies d'opportuns k-ways roses) avant de supporter les discours des politiques qui se félicitaient de cet événement et de la reprise des activités sportives collectives devant un large public. Car il y avait du monde. Il paraît que nous étions 4000, et sans masque... Difficile de réaliser les exercices d'échauffement ou la "chorégraphie" prévus sans se marcher sur les pieds; mais la proximité crée du lien, c'est déjà ça.

Le soleil a enfin fait son apparition au départ de la marche, nous offrant un très chouette arc-en-ciel.

Le parcours serpentait étrangement dans les rues du vieux centre. Il était parfois mal conçu, notamment quand les coureurs et les marcheurs se rejoignaient dans un passage très étroit ou quand il fallait revenir sur ses pas (mais de l'autre côté des plots) au bout d'une rue. Je suppose qu'il correspondait à certaines contraintes, notamment pour la circulation des voitures. Et il a eu le mérite de me faire découvrir des endroits que je ne connaissais pas.

L'ambiance était chouette et bon enfant, accompagnée par des fanfanres. J'ai aperçu quelques élèves (qui ont détourné les yeux - mais il paraît que c'était pour ne pas me déranger pendant la fin de semaine, au moins pour l'une d'elle, qui m'en a parlé au lycée), des collègues et aussi eu le plaisir de discuter avec une ancienne élève aujourd'hui infirmière. J'ai également profité d'un petit massage à l'arrivée. Mais franchement, les applaudissements étaient de trop; 6 km de marche, c'est loin d'être la mer à boire, pour moi.

Ca fait du bien de se retrouver.



Libellés : , ,

2 Commentaires:

At 4:24 PM, Anonymous Dr. CaSo a bien voulu donner son avis...

Bravo, je trouve que c'est un accomplissement d'avoir réussi à sortir de chez soi, d'avoir participé à une activité pour une cause importante, ET d'avoir marché 6 kilomètres :) (Moi, j'aurais mouru après 1 kilomètre alors tu vois!)

 
At 7:42 AM, Blogger emka a bien voulu donner son avis...

Ici, ce sera samedi, 5 ou 8 kms de marche. Dans une très petite ville de cure, il y aura comme
l'an dernier des curistes âgés et quelques jeunes mamans avec leurs enfants. Le principal étant de participer, de plus,le soleil est annoncé.

 

Enregistrer un commentaire

<< Home