Circuler
(27 septembre)
Parenthèse: je n'ai pas de lien dans mes favoris pour ce blog; je passe donc toujours par le moteur de recherche, qui m'informe que c'est "Un blog de voyage et de loisirs qui raconte les expériences de parents célibataires qui font voyager leurs enfants au Canada. Il aborde des sujets variés comme la police aux [frontières]" et blabla bla. Il y a peu, c'était un "blog de voyage au Canada". Alors, certes, j'ai parlé de mes vacances, mais je ne crois pas avoir mentionné les expériences d'autres parents, je suis bien trop centrée sur moi-même pour ça! L'IA qui rédige des résumés a encore des progrès à faire.
La semaine dernière, j'ai eu un problème de voiture. Il y a des travaux un peu partout, en ce moment, et notamment à un coin de rue où je me prends régulièrement le trottoir. Cette fois, le passage était rétréci par les travaux, il y avait une voiture à ma droite, et, pour l'éviter, j'ai violemment mangé la bordure. Ou plutôt, comme je m'en suis rendu compte en arrivant chez moi, c'est elle qui a méchamment mangé mon pneu. Le garage, appelé à un quart d'heure de la fermeture, ne pouvait rien pour moi dans l'immédiat.
Comme j'avais un peu peur de rouler encore avec cette gomme à moitié arrachée, j'ai décidé de tester le bus. J'avais acheté un billet pour 10 voyages, l'an dernier, au moment où le prix de l'essence était au plus haut, mais je ne l'avais jamais utilisé. Les prix du carburant atteignent de nouveau des sommets, c'est donc le moment de vérifier la compatibilité des transports en commun avec mes trajets. Mon emploi du temps de cette année est effectivement bien plus adapté aux horaires du bus urbain. Le second* bus de la matinée semble parfait quand on commence à 9 heures. Et le soir, je finis assez tard pour attendre un peu un véhicule de retour.
Mercredi matin, je me suis donc rendue à l'arrêt approprié. Le bus était prévu pour 7h 57. J'ai entendu sonner 8 heures avant qu'il arrive. Il a emprunté un long circuit par des petites routes que je ne connaissais pas, histoire de ramasser sur son passage autant d'élèves (mais aussi quelques adultes) que possible. Et je suis arrivée au lycée avec assez d'avance pour faire des photocopies. Le retour, en revanche, m'a paru interminable. Le départ (le lycée est à l'arrêt terminus) était tardif, et je ne suis pas arrivée chez moi avant 13h, affamée. Le lendemain matin, le transporteur n'était pas à l'heure non plus au bourg, et le temps que j'arrive au lycée, il ne me restait plus que deux minutes pour aller en cours (alors que, théoriquement, l'arrivée est 15 minutes avant le début du deuxième cours de la matinée).
Quant au jeudi soir... Une réunion était prévue à 18h au lycée. Or c'est l'heure à laquelle part le dernier bus pour rentrer chez moi. J'avais donc demandé à un collègue qui habite encore plus loin s'il pouvait me ramener. Ce qu'il a fait. Mais il emprunte en ce moment, comme beaucoup de gens, la vieille route, histoire d'éviter les travaux sur la quatre voies. Si, jeudi soir, le gain de temps n'était pas évident, hier soir, il était certain. Du pont qui passe au-dessus, j'ai pu voir qu'il était inutile d'essayer de s'engager sur la voie "rapide", qui bouchonnait sérieusement. Même avec un tracteur, la route de campagne était plus fluide... Et Numérobis m'a dit que le bus ne passe plus par là non plus (alors que c'était une partie du trajet retour).
Vendredi, comme je n'avais pas cours, j'ai laissé ma voiture au garage et fait poser deux pneux neufs. De toute façon, il fallait les changer. Mais je ne suis pas certaine de renouveler l'expérience du bus très souvent. Certes, elle m'a rappelé des trajets effectués quand j'étais jeune. La voiture reste cependant bien plus pratique; en tout cas quand on peut, comme moi, se garer sur son lieu de travail.
* Larousse nous rappelle qu'on dit second, plutôt que deuxième, quand il n'y a que deux éléments.
Libellés : écologie, régions, service public
6 Commentaires:
Tu me rappelles les bons vieux jours où j'essayais de prendre le métro au lieu de ma voiture pour aller au boulot à Toronto. Même avec les embouteillages monstres dans lesquels je me retrouvais systématiquement en voiture, c'était plus rapide et agréable de la prendre. Le métro était toujours en retard, s'arrêtait sans raison n'importe où, était toujours bondé et les gens ne me laissaient pas m'assoir... C'est vraiment dommage que les transports publiques ne soient pas plus attractifs.
Voilà, entre ton billet et le com' ci dessus du Doc' vous faites le constat que les transports publics sont trop publics pour être attractifs à un niveau personnel, tu ajoutes à ça le confort et l'intimité du cocon voiture, la possibilité de faire escale lorsqu'on veut etc, etc... on est pas prés de réduire notre coût écologique, je te le dis !!
(tu vis à quelle distance de ton lycée ?)
Bleck
Compliqué ici aussi de préférer les transports en commun à la voiture.
Heureusement, je ne dois pas souvent aller loin, alors je peux souvent me déplacer à vélo.
Bleck, en voiture, je suis à 20 ou 25 minutes du lycée (une vingtaine de kilomètres). En bus, en tenant du compte du trajet à pied pour me rendre à l'arrêt, il me faut une heure. C'est un effort que je suis prête à faire de temps en temps.
Dr CaSo, quand j'étais jeune Parisienne, je ne voyais pas l'intérêt de passer le permis de conduire. Mais je ne me déplace pas avec des béquilles...
Mme Chapeau, quand je peux faire à pied, je le fais. Par exemple, je descends du lycée au collège en marchant (un petit quart d'heure), et je suis obligée de remonter chercher ma voiture...
Ici c'est assez rural, et les bus; ce n'est pas vraiment ça ... permis et voiture sont vite nécessaire (N°3 qui habite un petit village avec son père se rend bien compte que son vélo, même à assistance électrique, n'est pas suffisant).
Belle soirée ;-)
Béatrice, tu n'imagines pas à quel point les enfants apprécient que j'aie déménagé au bourg. Le car scolaire, chez leur père, c'est seulement un le matin et un le soir...
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