Erreur de la banque

(1er février 2012)

Alors hier, j'ai fait grève. On se dit "ouais, elle a fait grève, elle est restée bien au chaud tranquille chez elle, cette grosse feignasse"?
Et bien pas du tout.
D'abord, K. n'était pas là (et puis même...), alors j'ai dû lever les enfants, les faire déjeuner et les emmener à l'école (les maîtresses ne font pas grèves, elles!) ou chez la nounou et puis ramasser la table du petit déjeuner. Ensuite, j'avais un recommandé à laisser à la poste. Et puis, je suis allée à la manif'. Dans le froid, avec trois collègues, pour soutenir les camarades du lycée professionnel en plein démembrement. Vu la température, nous avons fini par former un cortège qui a fait le tour de la ville l'église, sous les yeux étonnés de quelques riverains et d'un chat installé bien au chaud derrière sa fenêtre, avant de revenir à notre point de départ.
Difficile, ensuite, de planter les collègues qui voulaient prendre un café apéritif et manger ensemble. Alors nous nous sommes retrouvées à trois, trois filles sans mari et sans enfants, dans une crêperie où nous avons diablement bien mangé.
En rentrant, j'ai pris le journal acheté en revenant de l'école, et j'étais en train de lire un article sur les pannes dues au froid, tout en me demandant si j'allais faire la sieste (pour digérer) ou plutôt le ménage (vu l'état du salon), quand mon téléphone a sonné. Le portable. Celui qui est censé ne servir que pour les appels d'urgence. Il m'indiquait "Banque Bois", et c'est effectivement mon banquier (c'est-à-dire ma conseillère financière) qui était à l'autre bout du fil. Elle ne me dérangeait pas (l'autre jour, si, j'avais dû refuser son appel en plein cours) et je l'ai écoutée me raconter son histoire d'incohérence entre le montant du prêt demandé et le montant du prêt assuré. Comme l'erreur vient d'elle, je ne toucherai certes pas 20000 euros, mais le taux initialement prévu sera maintenu. Néanmoins, nous étions revenus à la case départ, avec nécessité de retourner chercher tous les papiers, de les signer de nouveau et de les rapporter. Elle s'excusait d'avoir à me faire déplacer encore. Je l'excuse d'être un peu tête en l'air (K. et moi sommes tombés d'accord pour diagnostiquer un Syndrome du Neurone Unique).
N'empêche qu'il a fallu que je retourne à la préfecture pour chercher mon dossier. Et que, si j'ai tout de suite trouvé une place pour me garer, je n'avais qu'une pièce de un euro pour l'horodateur, ce qui m'autorisait à stationner bien plus longtemps qu'il ne fallait. Aussi, après être passée à la banque, ai-je fais un petit tour dans quelques magasins pour profiter des soldes rentabiliser le parcmètre. Après quoi, il ne me restait plus vraiment le temps de faire un grand ménage. J'ai tout de même passé l'aspirateur et un coup de serpillère dans la cuisine et le salon, avant de tenter de ranger mon bureau. Sauf que là, c'est bête, hein, mais c'était déjà l'heure d'aller chercher les enfants...

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2 Commentaires:

At 7:55 PM, Anonymous Mamanlit a bien voulu donner son avis...

http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/tonaufnahme-von-1889-hier-ist-friedrichsruh-es-spricht-otto-von-bismarck-11634230.html


Juste pour toi :-)


sinon, j'adore l'idée sur Syndrome du Neurone unique. ma banquière pour notre prêt devait avoir le même, j'ai du monter tout le dossier moi même et je lui ai même appris des choses !

 
At 10:03 AM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Excellent, Bismarck récitant la Marseillaise!
(Et SNU, ça veut enceinte, dans certaines sphères...)

 

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