Immobilisation du véhicule

 (14 septembre)

Vous vous êtes peut-être déjà demandé comment les forces de l'ordre s'y prenaient pour immobiliser un véhicule? Je peux désormais vous fournir une partie de la réponse.

Si par malheur, lors d'un "contrôle biniou", votre taux d'alcoolémie est estimé incompatible avec la conduite, et que donc vous ne pouvez repartir avec votre voiture, les agents qui ont opéré le contrôle vont procéder à l'immobilisation du véhicule (à moins que quelqu'un d'autre puisse le conduire à votre place).

Soit il est possible de garer l'automobile pas trop loin du lieu où l'infraction a été commise, et dans ce cas, la procédure est très simple: le gendarme vous prend la carte grise, mais vous gardez les clés (parce que vous êtes toujours responsable du véhicule). Il faudra passer à la gendarmerie pour lever l'immobilisation et récupérer la carte grise. Entre temps, la voiture n'est pas censée bouger.

Soit il faut déplacer le véhicule, et dans ce cas, je crois bien qu'il faut faire intervenir la fourrière, ce qui complique sérieusement les choses.

(Le parking de mon second lycée est coincé entre l'établissement scolaire, son terrain de sport, la gendarmerie et le camping.)

Avec ce que je vous ai déjà raconté, vous vous doutez bien que je n'ai pas fait personnellement cette expérience. Néanmoins, j'ai dû me porter garant (au masculin sur le formulaire) pour quelqu'un dont le véhicule a été immobilisé (et que j'ai reconduit chez lui avec ma voiture, sans quoi je restais coincée là-bas).


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Marchons sous la pluie

 (10 septembre 2024)

Dimanche, je me suis dit qu'il fallait bouger un peu, pour ne pas sombrer complètement dans l'ambiance morose de la rentrée. Parce que, cette année, on ne peut même pas profiter du soleil en fin d'après-midi. Je n'ai pas été à la plage une seule fois, ce posage de fesses avant d'aller chez le dentiste ne comptant pas:

(Jeudi, il a fait beau.)

Une association organisait une randonnée pas trop loin, alors j'y suis allée. Si je m'étais levée plus tôt, j'aurais peut-être choisi le parcours de 15 km. Mais quand je suis arrivée, il s'est mis à pleuvoir un peu dru, alors je me suis limitée à 8,5 km.

Et j'ai bien fait, parce que les chemins creux, par ce temps, sont quelques peu boueux et glissants.

La photo ne rend pas du tout le côté sombre de cet endroit. Il ne faisait pas très clair, à l'extérieur, mais j'ai vraiment eu l'impression que la nuit tombait, en pénétrant dans ce tunnel.

Curieusement, le balisage était assuré par des rubans aux couleurs d'un célèbre aménageur d'allées et de terrasses, qui aurait eu fort à faire pour rendre certains passages plus praticables. Mais n'allez pas croire que je me plains. J'étais équipée, et j'ai juste trouvé amusant ce contraste.

Au bout d'un moment, le tracé a rejoint le contre-halage du canal (quel canal? celui-là, bien sûr).

Je n'étais pas encore allée jusque là à pied, et le circuit a judicieusement bifurqué pour remonter là où je connaissais déjà un peu le terrain. Et puis, sur ma droite, j'ai aperçu un curieux champ, où les tournesols se mélangeaient au blé noir.

Je pense que les héliotropes sont issus des graines tombées l'an dernier avant la récolte. N'ayant pas reçu d'engrais (le sarrasin pousse tout seul et est de ce fait souvent utilisé en transition vers le bio) ni beaucoup de soleil, les plants sont restés un peu chétifs.

Et j'étais déjà revenue au point de départ. Enfin, "déjà" est vite dit, parce que j'ai tout de même marché pratiquement deux heures et demie. J'ai donc bien mérité ma crêpe (de blé noir) et mon verre de soda.

Avant de rentrer, j'ai quand même jeté un oeil à la chapelle qui servait de point de ralliement.

(Notre-Dame de Tréguron, à Gouezec)

Je trouve son calvaire particulièrement beau.








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Vive le sport?

 (7 septembre)

C'est Gilsoub qui m'a donné l'idée de vous montrer comment la ville de Francfort avait adapté ses "petits bonshommes" pour faire traverser les piétons pendant l'euro de foot.

Carton rouge, on s'arrête.

Et quand c'est vert, on peut de nouveau aller de l'avant avec son ballon.

 Même si jouer au ballon sur une rue aussi fréquentée que celle devant la gare n'est pas vraiment une bonne idée. Mais ceux qui se cherchent une activité (sportive ou non) dans mon coin devraient pouvoir trouver leur bonheur aujourd'hui au forum des associations.



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Les ordres de mission

 (5 septembre)

Comme Béatrice l'a supposé dans son commentaire d'hier, pour être remboursé de son déplacement, il faut un ordre de mission. La mention sur la convocation vise donc simplement à éviter l'édition d'un autre document. Et je pourrais contester la mission (au motif, par exemple, que je n'ai jamais enseigné l'EMC en première et que ce n'est pas ma matière de recrutement). Il faudra que je pense à remplir les bonnes cases sur le logiciel dédié aux états de frais pour obtenir quelques sous. Je me demande juste s'il y aura deux lignes (une pour chacune des convocations) et si je pourrai me faire payer deux fois pour un seul voyage. Réponse au mois de décembre, ou janvier, ou jamais...

Et donc, pour répondre à Mme Chapeau, ces convocations pour le bac tombent tous les ans. Habituellement plutôt en juin. Avant le Covid, du temps où il y avait encore des épreuves écrites en langue vivante, j'étais régulièrement convoquée pour corriger des copies, et aussi pour participer, voire vice-présider, les jurys de délibération. Depuis la réforme, je n'ai plus de copies, mais j'ai été membre de jury et j'ai, en juin de cette année, interrogé à l'oral en tant que professeur non spécialiste (tiens, mais je n'ai pas raconté ça?)

(Vue de la salle où je suivais tant bien que mal des oraux de gestion-finance.)

Les épreuves de septembre sont réservées aux candidat·es qui avaient une bonne raison de ne pas passer en juin: les malades (avec certificat) ou, m'a soufflé une collègue, les sportif·ves de haut niveau engagé·es en compétition. Elles concernent donc beaucoup moins de monde. En conséquence, elles ne se déroulent que dans un nombre limité d'établissements, pour concentrer candidat·es et examinateur·rices. Il y a quelques années, j'avais surveillé une épreuve dans mon établissement. Cette année, j'innove en interrogeant à l'oral. Les élèves de première que je vais voir sont probablement des personnes qui suivent les cours du CNED (à distance) et dont on considère qu'ils n'ont pas de note au contrôle continu.

J'aurais pu arguer de mon inexpérience sur la question du lien social (j'ai jeté un oeil au programme) pour faire transmettre cette convocation à quelqu'un d'autre, mais je me suis dit qu'écouter trois candidat·es serait toujours moins fatiguant que faire cours à 4 classes, d'autant qu'il y a parmi ces dernières un groupe de BTS pour lequel je n'ai aucune formation non plus. Car, non Bleck, l'éducation nationale ne fournit pas les munitions pour affronter ce genre de public. Les élèves qui passent l'épreuve de bac en EMC sont censé·es arriver avec une liste des thèmes étudiés. Cela risque fort de ne pas être le cas, aussi vais-je préparer quelques documents (forcément personnels), histoire d'avoir des billes à leur donner pour préparer leur exposé, qui doit durer une dizaine de minutes. De toute façon, je serai bienveillante, et cette note ne comptera que pour 1% du total...

J'en profite, pendant que je parle du grand n'importe quoi des convocations de bac et de l'incompétence des examinateur·rices, pour évoquer ce foutage de gueule, pardon, mais je ne vois pas d'autre mot, de la part du rectorat. En série technologique, les élèves reçoivent une heure par semaine d'ETLV (enseignement technologique en langue vivante) afin de s'approprier quelques concepts spécifiques en étranger. Le plus souvent, c'est la ou le collègue d'anglais qui enseigne en même temps qu'un·e prof de spécialité (éco-droit, ou éco-gestion, ou gestion-finance, par exemple). Mais cet enseignement se fait parfois aussi en espagnol, voire en allemand ou en italien. Il y a, en juin, une épreuve orale, qui est menée par deux professeurs, l'un·e de langue, l'autre de matière technologique. Et depuis deux ans, les collègues de gestion de mon lycée sont convoquées pour faire passer de l'ETLV en espagnol et / ou en italien. Sans qu'on leur ait demandé quelle(s) langue(s) elles maîtrisent. Et devinez quoi? Elles ont fait allemand LV2! Elles ont bien tenté de se faire dispenser ou remplacer, mais manifestement, les services incompétents se moquent bien de savoir si les professeurs vont comprendre ou non ce que racontent les élèves. Du moment que les notes sont bonnes...

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Les bonnes blagues du rectorat

(3 septembre)

Un jour, peut-être, je vous raconterai le coup du sous-service qui se transforme en heures supplémentaires non consenties. La conséquence de ce mauvais calcul, qui n'est pas pour me déplaire, c'est que, cette année, je ne dois pas enseigner l'EMC.

Mais je me suis vantée un peu vite d'en être débarrassée:

Le rectorat ne m'a pas oubliée. Je dois faire passer UN·E élève à la session de septembre dans deux semaines.

Et pour me convaincre que je ne me déplacerai pas pour rien, j'ai reçu ce matin une seconde convocation, même jour, même endroit, mais à 10 heures, pour trois candidats de première. Je ne connais absolument rien au programme d'EMC de première. Mais si le rectorat se souciait de trouver des examinateurs compétents, ça se saurait (j'ai une anecdote sympathique à propos de l'ETLV, à ce sujet).


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Les bonnes choses ont une fin

 (2 septembre 2024)

Lundi dernier, nous étions encore là:

(Balcon à Rome)

Et samedi, j'ai été conduire le Pirate et Numérobis dans leur nouvel appartement à la sous-préfecture.

C'est la rentrée...

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