Charge mentale
(28 mars)
Penser à:
- modifier les appréciations sur Parcoursup
- acheter des oeufs pour le gâteau d'anniversaire avec les copains
- faire les invitations pour les copains
- racheter des lunettes de piscine à Numérobis (avant mardi)
- imprimer la licence de voile du Pirate (pour dimanche soir)
- aller voir chez les soeurs Grene pour des babioles d'anniversaire
- taper une version courte du texte pour les terminales
- voir le responsable de la web-radio et programmer l'enregistrement de l'épisode que les élèves vont écrire
- racheter des copies simples
- vérifier le cahier de liaison du P'tit Mousse
- confirmer le rendez-vous chez l'orthophiniste
- mettre de l'anti-puces aux chats
- acheter un cadeau pour l'anniversaire du copain
- confirmer que Numérobis ira à l'anniversaire de l'autre copain
- préparer le repas de samedi midi
- photocopier les sujets des diverses interros
- acheter du pain
- emmener le P'tit Mousse à la danse, et aller le chercher
- lire les textes du concours d'écriture (où sont-ils, déjà?)
- prendre rendez-vous chez le dentiste (et chez l'ophtalmo?)
- envoyer le chèque pour le fioul
et la lessive, et le ménage...
Mais dès que j'ai vraiment de l'inspiration ou un truc drôle / intéressant / curieux à raconter, je reviens, promis.
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Déjà!
(11 mars)
Les vacances touchent à leur fin.
J'avoue les avoir passées plus à tester de nouvelles recettes de gâteau qu'à corriger les copies du bac blanc (démoralisantes).
Et comme demain, on repart sur les chapeaux de roues avec une réunion à midi et deux conseils de classe (même trois, mais je n'ai pas encore le don d'ubiquité), je suis fatiguée d'avance. Et je n'ai pas encore fini de préparer mes cours; du coup, pour la recette des petits pains briochés à la cannelle, vous attendrez un peu.
Libellés : brève(s), école, humeur
Guerre de religions
(6 mars)
Il y a dans "mes images" encore quelques clichés de notre escapade automnale à Prague que je comptais vous montrer. Et, ma foi, puisque nous sommes en vacances, pourquoi ne pas le faire aujourd'hui?
Si mes souvenirs sont exacts, il s'agit ici de l'intérieur de l'église Saint-Nicolas de Mala Strana. L'église était en travaux, si bien que la nef était cachée par des échafaudages, mais nous avons pu monter sur la galerie (je n'étais encore jamais montée à "l'étage" d'une église baroque) et admirer le choeur sous un angle inédit. Les architectes de cet édifice sont les Dietzenhoffer.
Le choeur, peu évoqué dans les guides, est un peu violent. C'est la contre-réforme, il s'agit de bien faire comprendre aux protestants où est la vraie foi. Saint François (à droite) et Saint Ignace (de Loyola) prêchent donc le vrai.
Mais Saint Ignace va plus loin, en écrasant carrément l'hérétique avec la foudre divine:
K. a supposé que l'hérétique en question pouvait être
Jan Hus, à cause du calot et des nombreux livres. Il est vrai que les Hussites ont longtemps perduré dans la région. Cependant, il manque une barbe à ce mécréant pour parfaire le portrait. A moins que la barbe, à l'époque, n'ait trop fait penser aux Juifs? Il ne faudrait pas se tromper d'hérésie...
Quoi qu'il en soit, je n'avais encore jamais vu de Saint terrasser un être humain avant cette visite. Des Saint Georges ou des Sainte Marguerite réglant leur compte à un dragon, oui. Mais personnifier le Mal? Et pourtant, Dieu sait si mon Papa nous a fait visiter des églises, baroques ou pas!
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Médiathèque
(2 mars)
A quoi sert une médiathèque?
A emprunter des livres, certes. Toutes sortes de livres, des mangas aux grands romans classiques en passant par les documentaires.
Les livres de recettes, ça permet de varier un peu les repas.
Les DVD, on les emprunte pour voir des classiques ou des films à succès qu'on a ratés au cinéma (peut-être que je vous parlerai des
Choristes).
Mais chez nous, la médiathèque a aussi un rôle social. Elle sert de lieu de rencontre à quelques collégiens désoeuvrés entre deux cours. Les bibliothécaires accueillent les jeunes enfants pour leur lire des histoires, mais aussi les jeunes de l'IME. L'ESAT emmène aussi ses résidents, par petits groupes. Les uns lisent, les autres regardent les images. Parfois, ils adressent la parole aux autres usagers de la médiathèque, et je dois admettre, que, quand ça m'arrive, je ne sais pas toujours réagir avec le naturel nécessaire. Mais je trouve ça bien d'intégrer ces handicapés (souvent des trisomiques) et j'espère qu'à force de les croiser, mes enfants seront moins coincés que moi.
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