Un deux, un deux, test, un deux...

(31 mars)

Bon, je suppose qu'il faut le faire de temps en tant. Que c'est un mal pour un bien. Mais quand même, est-ce que ce genre de tests ne peut pas se faire le mercredi après-midi, par exemple, quand il y a moins de monde au lycée?
Parce que ça fait deux jours (ah ben oui, ça prend du temps, quand même) que des techniciens vérifient les installations anti-incendie.
On a d'abord eu droit à la fermeture des portes coupe-feu, BLAM; au moins, elles se sont toutes fermées en même temps. Mais il y a un gars qui a fait tous les couloirs, et est passé par toutes les portes pour vérifier. Ma salle se trouve entre deux portes, je l'ai entendu passer. (D'ailleurs, étant donné qu'on n'est pas censé franchir une porte coupe-feu en cas d'incendie, et qu'il n'y a pas d'escalier entre ces deux portes, j'évacue comment, moi?)
Ensuite, on a eu droit à la ventilation à fond. Ah, les vannes qui doivent renvoyer la fumée à l'extérieur  fonctionnent, je vous le garantis; en tout cas, celle qui est à côté de ma salle faisait un boucan d'enfer. Et il faisait bien froid dans le couloir, avec tous ces courants d'air.
Et puis, il y a eu un test de sirène. Ou plusieurs, je ne sais pas, j'avais heureusement quitté le lycée. Mais les collègues étaient prévenus qu'ils pouvaient rester dans leur salle. Ca n'en a pas empêché un ou deux de sortir...
Ce matin, rebelote, avec la fermeture des portes coupe-feu et la vérification du système d'alarme. Ca bipait de partout, en annonçant tour à tour les zones concernées. Devinez quoi? Il y a un boîtier qui bipe pas très loin de ma salle. Au moins, je serai une des premiers prévenus si le feu prend dans le bâtiment.
Et pour finir, test de l'alarme à l'heure de la cantine. Le technicien a pu vérifier que non, de la salle des profs, on n'entend strictement rien. Quant aux élèves attablés au self, ils n'ont pas bougé. Ils étaient juste un peu agacés qu'on leur impose ce boucan à l'heure du repas. Du self, on entend très bien l'alarme...

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