Le saviez-vous?
(29 octobre 2025)
En France, il n'est pas possible de trouver un i, un o ou un u sur une plaque d'immatriculation.
Il paraît qu'on pourrait confondre les I et O avec les 1 et 0. Je ne sais pas qui est ce "on", parce qu'il suffit de réfléchir trois secondes pour se rendre compte que c'est idiot de prendre une lettre pour un chiffre, puisque ceux-ci n'occupent pas les mêmes positions sur les plaques (et les nouvelles plaques étant exactement à l'inverse des anciennes, avec d'abord des lettres, puis des chiffres, puis de lettres, il me semble que la confusion est vraiment impossible).
Quant au U, il semblerait qu'on risque de le confondre avec un V. Alors, moi qui suis astygmate, je pense que c'est, dans ces conditions, le V qu'il eût fallu bannir, parce qu'il m'arrive, de loin, de le confondre avec un Y. Si donc cette lettre ressemble à deux autres, interdisons-la, plutôt que ce pauvre U bien rond.
Et à propos de ronds, quand je vois ça, je me demande s'il ne faudrait pas bannir le B, aussi?
Libellés : humeur
La photo du dimanche (43)
(26 octobre)
Pas facile, le thème du jour, qui est: à table!
Alors, je triche un peu, avec l'allée couverte de Menez Dregan (si je me souviens bien):
Car "dolmen", en breton, signifie "table de pierre".
Si j'avais été un peu moins paresseuse, j'aurais encore mieux cherché dans mes archives une de ces tables de pierre qui est aujourd'hui à la bonne hauteur pour nique-niquer.
Libellés : langage, régions
Encore des pommes
(24 octobre)
Mystère de l'informatique (et faillite de la sauvegarde automatique): je venais de taper tout mon article, avec photo et lien qui va bien, j'étais en train de le relire, ça a fait "glong" et tout a disparu.
Je recommence:
Il y a bien longtemps que je n'ai pas proposé ici de recette. Or, il me reste encore des pommes à ne savoir qu'en faire, et les vacances me laissent le temps d'en éplucher quelques kilos. Je me suis donc lancée dans de la pâte de fruits, d'une part (elle sèche mal, je viens de tenter une mise au four) et dans un gâteau dont je suis l'héroïne, d'autre part.
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| (Oui, il était déjà à moitié mangé quand j'ai pris la photo.) |
Voici donc la recette, adaptée aux ingrédients dont je disposais dans mon placard:
150 g de farine (blanche)
1/2 c à c de bicarbonate
120 g de sucre roux
75 g de beurre (salé, bien sûr)
1 oeuf
110 g de crème fraîche semi-épaisse
3 pommes
un bon filet de jus de citron
30 g de farine de sarrasin
30 g de beurre en petits morceaux
30 g de poudre de noisettes
30 g de sucre roux
Faire fondre les 75 g de beurre et, dans l'idéal, couper pendant ce temps les pommes en petits dés et les arroser de jus de citron.
Mélanger la farine à pâtisserie et le bicarbonate.
Ajouter 120 g de sucre, puis le beurre fondu et la crème, ne pas oublier l'oeuf.
Etaler la pâte au fond d'un moule (carré, beurré).
Déposer par-dessus les morceaux de pomme, en évitant qu'ils se chevauchent trop.
Du bout des doigts, préparer une pâte à crumble avec la farine de sarrasin, la poudre de noisettes, le beurre et le sucre, et répartir les grumeaux sur les pommes.
Enfourner pour 55 minutes, à 165° (Celsius!).
Les morceaux de pomme fondent à la cuisson, tout en restant tendres, parce qu'ils sont protégés par le crumble. Miam!
En revanche, j'ai trouvé le crumble un peu mou et trop sucré, mais c'est sans doute dû au fait que la recette initiale voulait des flocons d'avoine en lieu et place des noisettes en poudre (les flocons sont plus volumineux pour un même poids, l'équilibre n'est donc pas le même).
Comme mon moule est un peu plus grand que celui préconisé par le livre (mais je n'ai jamais trouvé de moule de 20x20 cm), la couche inférieure était un peu trop fine à mon goût. Mais, bizarrement, il me restait des morceaux de pomme. Je tâcherai d'ajuster les proportions, si une prochaine fois se présente.
Libellés : cuisine
Encore un truc bien pensé
(21 octobre)
Ce n'est pas parce que je suis en vacances que je n'ouvre pas ma boîte mail professionnelle. Et qu'y découvris-je ce jour? Un message disant "vous allez participer à la formation machin-truc..." Quoi? Mais je n'ai pas demandé ce stage! Ah, c'est une formation sur les nouveaux programmes de langues vivantes, le genre de truc automatique quand on dépoussière les directives ministérielles.
Elle aura lieu le 1er décembre, et je suis priée, avant d'y aller, de lire lesdits nouveaux programmes.
Mais quel sens de l'organisation et des responsabilités!
Les nouveaux programmes s'appliquent depuis le mois de septembre, pour la seconde (et la sixième, parce que, tant qu'à faire, le stage va concerner les enseignant·es de collège et de lycée en même temps). Et donc, vous imaginez bien que j'ai déjà jeté un oeil à ces fameuses directives. Il serait bien temps de nous les expliquer, trois mois après la rentrée!
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| ("Il m'a donné une chaussette, et maintenant, je suis libre." | Vous avez la ref?) |
Et puis, est-ce bien judicieux de déplacer je ne sais combien de collègues au même endroit, le premier jour de décembre, alors même que la période des conseils de classe sera lancée et que donc, il nous faudra être dans nos établissements dès la fin des cours (et certainement avant l'heure à laquelle cette formation se terminera)?
Libellés : école, service public
La photo du dimanche (42)
(19 octobre)
Si c'est la semaine 42, alors ça veut dire que dans dix semaines, c'est Noël!
Virginie nous propose aujourd'hui de montrer das couleurs chaudes. Ce qui est une excellente idée, parce que le temps a viré au gris et qu'il faut remettre un peu de bonne humeur dans les chaumières.
Par exemple en se souvenant que les semaines passées nous ont offert de belles journées ensoleillées pour profiter des magnifiques couleurs de l'automne.
Ils ne sont pas beaux, ces feuillages tout rouges?
Libellés : brève(s)
Bon débarras!
(17 octobre)
Quand j'ai failli acheter un appartement, cet été, je me suis dit qu'il fallait absolument faire du tri et donner tout un tas de trucs que je traîne de puis des années. J'avais conservé un bon pour renvoyer deux téléphones portables, et, après avoir réussi à réinitialiser deux vieilles machines, je les ai expédiées au recyclage. Et j'ai honte d'avouer qu'il me reste encore un ancien téléphone, que je n'ai pas réussi à allumer pour vider sa mémoire. Un petit carton de livres est parti chez Emma Hus.
J'ai également ouvert un carton de "loisirs créatifs", lequel contenait, entre autres, des tissus que j'avais achetés lors de ma première grossesse en me disant que je pourrais faire des petits doudous. J'ai désormais deux enfants majeurs, et le tissu attendait toujours. Hop! Lebonqwoin. J'ai mis un prix un peu au hasard (celui qui figurait sur le sac de rembourrage est... en francs), mais un premier lot a trouvé rapidement preneur. Et je viens de préparer un colis avec les derniers coupons, pour une personne qui va payer les frais de port plus cher que les articles eux-mêmes; mais enfin, si le montant total lui a semblé raisonnable.
Il est plus difficile de vendre les vêtements des enfants, devenus trop petits mais encore en bon état. Personne ne semble vouloir des anciens kimonos de Numérobis, malgré une consultation régulière de l'annonce depuis septembre. Ce qui m'ennuie, c'est que je ne vois guère d'autre moyen de m'en débarrasser, puisque les bornes dédiées sont fermées depuis la faillite de l'entreprise de ramassage. La ressourcerie locale est totalement débordée et organisait même hier une braderie pour vider ses propres rayons de vêtements d'occasion. Il y a vraiment un problème avec la (sur)consommation de produits d'habillement...
Libellés : humeur, maison
Mangez des pommes!
(14 octobre 2025)
Cette année, les fleurs des arbres fruitiers n'ont pas subi le gel. Il a fait beau, avec juste ce qu'il faut de pluie. Et il n'y a pas que le prunier du jardin qui en a profité. Le pommier croulait sous les fruits, ses branches en traînaient par terre; et, contrairement aux années précédentes, il n'y a que peu de pommes "habitées".
Alors, comme je ne vais certainement pas toutes les manger, même avec l'aide du P'tit Mousse, j'en ai apporté au lycée.
Au départ, je pensai en apporter dans un des lycées le lundi, et dans l'autre le jeudi. Mais je suis loin d'être la seule à crouler sous les fruits. Il y a du trafic de noix, des prunes ont également circulé, et en arrivant dans le second lycée lundi dernier à midi, j'ai vu qu'une collègue avait déjà apporté un cageot de reinettes grises. Donc je me suis abstenue de remettre des pommes là-bas.
En revanche, tout le monde a dit du bien des fruits du pommier de mon jardin, et le carton a été vidé en 24 heures, la semaine dernière. J'ai donc rapporté mon carton rempli hier, et reçu encore plein de félicitations (vraiment, mais je n'y suis pour rien). Une collègue m'a même affirmé que je l'avais réconciliée avec les pommes. Celles-là ont disparu en moins de 10 heures, et j'en ai rapporté pour quelqu'un qui m'en a demandé.
Il m'en reste. Et je vais vraisemblablement en faire encore de la compote, demain. Il y a déjà des pots au congélateur, j'ai tenté la stérilisation pour deux ou trois autres (qui ont l'air de tenir), et je vais finir par manquer de contenants. J'ai fait une tarte, des crumbles, et je vais pouvoir recommencer pendant les vacances, Numérobis va venir nous aider à faire un sort à ces desserts (j'ai de la chance, la tarte aux pommes est une des seules que mange cet enfant qui n'aime pas les fruits). Et bien sûr, je les mange aussi toutes crues!
Libellés : cuisine, enfants, maison, régions
La photo du dimanche (41)
(12 octobre)
Le thème d'aujourd'hui est "émotion". Comme pour "peur", j'ai failli passer mon tour.
Et puis voilà, hier soir, en rentrant mon linge, j'ai vu ça:
Cet hortensia n'a pas fleuri de l'été, sans doute parce qu'il a eu trop chaud. Et voilà qu'il m'offre, alors que ses voisins et lui-même commencent à faner, une petite fleur qui m'a émue.
Libellés : régions
Montag, Raviolitag!
(8 octobre)
Bien sûr, nous ne sommes pas lundi. Et vous trouvez peut-être étrange d'avoir cette référence à une réplique bien connue d'un film français en allemand. C'est que, la première fois que j'ai vu ce film, c'est sur le canapé de ma correspondante bavaroise. Et la réplique s'est ancrée dans ma mémoire dans la langue où je l'ai entendue. Peut-être parce que c'est l'une de celles que j'ai le mieux comprises, avec mon niveau de langue de l'époque. C'est bizarre, mais c'est comme ça.
Bref.
Je ne mange pas de raviolis le lundi, mais des croque-monsieur, le mercredi.
Le mercredi, pendant longtemps, j'ai travaillé. Et il fallait que je puisse faire à manger rapidement pour les enfants, surtout quand ils rentraient du collège par le car et qu'ils avaient grand faim, midi étant déjà passé depuis presque une heure. Il faut bien avouer aussi que mes talents culinaires étant limités, des croque-monsieur, c'était bien pratique à préparer.
Cette année, je ne travaille pas le mercredi, et le P'tit Mousse est chez moi pour deux mois consécutifs, alors j'en ai profité pour introduire des variantes dans la
junk ou
finger food: une semaine sur deux, je fais des hot-dogs ou des hamburgers. Mais cette semaine, le menu revenait normalement au traditionnel croque-monsieur, et mon fils avait déjà remarqué qu'il fallait racheter des chips.
Sauf que. (Non le loto 6/49 n'a pas changé le monde...*)
Hier soir, le P'tit Mousse est rentré en me demandant ce qu'on mangerait ce midi, et a ajouté, affirmatif: "Pas des croque-monsieur". Parce qu'on lui en a servi à la cantine. Je n'ai pas trop bien saisi son histoire, manifestement c'était un plat de secours préparé vite fait, il y a dû y avoir un problème quelconque à la cuisine (pas une absence de cuisinier, dans ce cas-là, on ouvre habituellement des boîtes de... raviolis, parce que c'est tout prêt, ce qui est bien pratique quand il est interdit de cuisiner sans la supervision d'un cuisinier.).
Mais alors, on mange quoi, ce midi? (Heureusement que j'ai un petit décalage dans les courses, par rapport à d'habitude: je n'avais acheté aucun des ingrédients.)
* Petite référence à mes étés d'enfance passés au Canada, où la publicité pour la loterie nationale avait pour slogan: "Le loto 6/49, ça change pas l'monde. Sauf que..."
Libellés : école, enfants, psyché
La photo du dimanche (40)
(5 octobre 2025)
Virginie nous propose d'illustrer aujourd'hui "eau". Les mauvaises langues diront qu'en Bretagne, c'est facile, à cause de la météo.
Mais l'eau est là aussi, partout, quand il fait beau.
La mer, bien sûr, qui n'est jamais bien loin. Ci-dessus à Douarnenez, elle entoure l'île Tristan. Et ci-dessous pas loin de Pont-l'Abbé, elle fait marcher un moulin à marée.
Quand la marée monte après de fortes pluies, les cours d'eau n'arrivent plus à s'écouler, et la crue menace, comme ce fut le cas à la fin de l'année 2022 à Quimper.
Les crues de l'Odet sont relativement fréquentes, les commerçants du centre-ville ont des batardeaux qu'ils disposent quand ce petit fleuve menace. Et il faut détourner les bus et les voitures dès que les quais sont envahis.
Mais l'eau est aussi plus paisible, par exemple sur le canal de Nantes à Brest (ici à Pont-Coblant).
J'aurais voulu vous montrer aussi l'eau quasi dormante des lavoirs, mais je n'ai retrouvé que des clichés flous et sans intérêt. Pourtant, les lavoirs, c'était la vie des bourgs, autrefois...
Libellés : régions
Changement de crèmerie
(1er octobre)
En vérité, ce titre est peu flatteur pour les personnes concernées.
J'ai changé de cours de danse.
J'ai avais assez d'être toujours en retard sur les chorégraphies, assez de la nonchalance de la prof (très gentille, oui, mais que de temps perdu en bavardages; on dirait moi en cours...) et assez du modern jazz. J'attendais que l'animatrice prenne enfin sa retraite pour revenir à mes premières amours en allant au cours de celle qui avait enseigné les bases du classique au P'tit Mousse il y a quelques années. Sauf que, d'année en année, cette retraite était repoussée, alors j'ai décidé que, puisque les copines partaient presque toutes (étudier plus loin après leur bac), j'allais sauter le pas et quitter moi aussi ce cours.

Et pouf! Me voilà au milieu d'un groupe qui comporte des jeunes filles pas encore majeures, des jeunes femmes qui commencent à travailler et des femmes plus âgées (et même plus âgées que moi). Les plus jeunes sont alertes, habituées du cours, elles suivent sans souci cette heure qui n'est qu'une des trois ou quatre qu'elles prennent dans la semaine. Certaines des plus âgées, qui ne viennent qu'en même temps que moi, ont l'habitude aussi, mais peinent quand même parfois à répéter les mouvements.
Et moi, moi, je me suis pris une bonne claque dans la figure. Parce que, certes, les bases sont là, mais j'ai aussi de mauvaises habitudes (j'ai commencé tard, et mes premières enseignantes ne m'ont pas nécessairement corrigée) et pas mal de choses à (ré)apprendre. Mais ça fait un bien fou. La prof est stricte, je le savais et c'est aussi pour ça que j'ai mis du temps à oser changer d'école, parce que je me doutais bien que je n'étais pas au niveau. Elle est aussi juste et je la trouve, au fond, plutôt bienveillante et encourageante. C'est un (très) bon professeur de danse, je le savais, et, jusqu'ici en tout cas, je suis très contente d'avoir franchi ce pas.
(J'ai commencé tard, si on ne tient pas compte d'une première année à 8 ans: j'avais 17 ans quand j'ai pris mes premiers cours de danse classique. C'était juste après mon opération du genou. Et j'ai arrêté quand je me suis cassé la jambe; parce qu'on ne comptera pas vraiment les quelques mois de reprise, quand j'étais enceinte du Pirate.)
Libellés : loisirs, psyché